Placement financier préféré des Français, l’assurance-vie présente de nombreux atouts en termes de souplesse, de fiscalité et de rendement. Le taux de rendement des contrats d’assurance-vie, spécifiquement celui des fonds en euro, devrait toutefois être revu à la baisse selon les experts : la faute à une accélération sensible de l’inflation observée au cours des quatre derniers semestres.
Le rendement mitigé des fonds en euro
Malgré la conjoncture, l’assurance-vie reste un excellent moyen pour sécuriser et faire fructifier ses économies.
Le fonds en euro, support financier fortement plébiscité par les épargnants, permet de garantir la mise de départ et de capitaliser les intérêts acquis chaque année grâce à « l’effet de cliquet ».
Comment cela se passe-t-il ? Contrairement aux unités de compte, investir dans les fonds en euro vous permet de bénéficier d’une garantie en capital totale, c’est-à-dire sans risque de perte de votre mise initiale.
Ainsi, en cas de baisse des marchés financiers comme c’est le cas dernièrement, seuls les frais de gestion seront perdus. Vous serez alors assuré de récupérer le capital.
Par ailleurs, les intérêts versés annuellement sur le fonds sont définitivement acquis et génèrent à leur tour de nouveaux intérêts.
Le taux de rendement des fonds en euro est communiqué à chaque début d’année par les assureurs. Ce taux, qui correspond à la rémunération servie au titre de l’année précédente, inclut les frais de gestion de l’assureur, mais ne tient pas compte des prélèvements sociaux.
Rendement estimatif des fonds en euro
Le niveau de l’inflation, qui a atteint 2,2 % entre septembre 2020 et septembre 2021, impacte directement le taux de rendement des fonds en euro, lequel est calculé sur la base du taux d’intérêt technique et de la participation aux bénéfices.
Selon les prévisions des experts, le rendement de ces supports d’assurance-vie devrait s’établir aux alentours de 1,1 % net de frais de gestion en 2021. Ce qui connote une tendance à la baisse par rapport aux deux années précédentes : 1,30 % en 2020 et 1,50 % en 2019.
Notons toutefois qu’il s’agit purement d’estimations théoriques : les rendements passés ne préjugeant en rien des rendements futurs. D’autant que d’éventuelles corrections boursières peuvent changer la donne à tout moment.









