1. Choisir l’établissement le plus adapté
Les solutions d’accueil pour les séniors sont aujourd’hui nombreuses et se développent fortement. Les plus connues sont les EHPAD, mais il existe des résidences de services séniors, des colocations intergénérationnelles, des maisons d’accueil, des habitats inclusifs…
Et, même si cela coûte moins cher de bien vieillir à domicile, il est parfois nécessaire de s’orienter vers un hébergement plus adapté.
Plusieurs critères vont dès lors vous guider comme votre degré d’autonomie et votre pathologie du moment :
- l’EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) reste la structure la mieux adaptée pour une prise en charge et un accompagnement médicalisé ;
 - la « maison de retraite » dans sa version classique représente l’ensemble des résidences pour séniors, mais pas obligatoirement médicalisée ;
 - la résidence de service sénior est un intermédiaire confortable entre la maison de retraite et le domicile : vous gardez votre indépendance et profitez au sein de la structure d’animations, de loisirs, de services adaptés… sans toutefois de soins médicaux. Une très belle façon de rompre la solitude ;
 - l’habitat inclusif se développe, offrant ainsi un logement privatif au sein d’espaces communs. L’idée est de garder un lien social, de préparer les repas ensemble, par exemple ;
 - la colocation intergénérationnelle, une forme d’habitat inclusif, à cette particularité de « casser » les liens de génération : c’est vivre entre séniors et jeunes, s’entraider et se sécuriser.
 
2. Optimiser la situation géographique
Optimiser la situation géographique Il s’agit d’un critère important souvent évoqué par les séniors acceptant d’entrer en EHPAD. Rester proche de son « chez-soi » est psychologiquement plus facile. Sans oublier que pour la famille, c’est également plus simple à gérer. Pensez également à vérifier l’accessibilité des transports et la présence de services médicaux à proximité, qui sont des éléments devenus essentiels avec les évolutions récentes des critères d’admission. Mais ne vous précipitez pas et observez d’autres critères (accueil, confort, activités, espaces verts…) et N’hésitez pas à vous éloigner dans un rayon de 20 à 50 km, à condition que les transports et services médicaux soient facilement accessibles. Dans la mesure du possible, visitez les établissements et comparez leurs prestations actualisées conformément aux dernières normes.
3. Estimer le coût et les aides financières
Le coût de l’hébergement est déterminant.
Les tarifs des maisons de retraite sont variables d’un établissement à l’autre, mais globalement, comptez entre 1500 € et 3200 € selon les régions, en raison de l’inflation récente et des nouvelles réglementations.
Bon à savoir
De nombreuses aides existent, souvent méconnues. Parmi elles, l’APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie) demeure primordiale, mais il faut aussi considérer la baisse d’impôt éventuelle liée aux frais d’hébergement en établissement. L’accompagnement par une assistante sociale reste conseillé pour optimiser vos droits. L’idéal est de vous faire accompagner dans vos démarches par une assistante sociale. Elle saura vous guider et vous expliquer quels sont vos droits.
L’aide la plus connue est l’APA ou aide personnalisée d’autonomie. Celle-ci est destinée aux personnes de plus de 60 ans ayant besoin d’une aide pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne.
Prendre en compte la réforme sur la retraite progressive
Depuis le 1er septembre 2025, l’accès à la retraite progressive est ouvert dès 60 ans, ce qui peut impacter votre décision concernant un hébergement en maison de retraite ou un maintien à domicile avec un temps partiel afin d’organiser votre fin de carrière tout en bénéficiant d’une partie de votre retraite. Informez-vous sur cette option qui peut moduler vos besoins en logement et aides financières.
4. S’imprégner du lieu et du personnel
Quitter son domicile est un changement majeur, et comme tout changement, celui-ci devra se faire en douceur. Alors pour faciliter votre intégration, soyez attentif à l’environnement proposé :
- le personnel est-il attentif et agréable ?
 - les animaux sont-ils acceptés ?
 - est-il possible d’emmener quelques-uns de ses meubles ?
 
5. Se renseigner sur les activités
C’est essentiel ! En tant que sénior et selon votre degré d’autonomie, les activités rythment une partie de vos journées. Assurez-vous que l’établissement choisi convienne à vos attentes. Certains établissements disposent d’animateurs/trices, ou font appel à des intervenants extérieurs pour proposer :
- des animations culturelles et des sorties en dehors de la maison de retraite ;
 - des activités en plein air : jardinage, balades dans un parc ;
 - musique, chorale, cinéma…
 
Au-delà de tous ces conseils, nous vous invitons à bien préparer en amont votre entrée en établissement sénior. Les places sont en effet limitées et les délais peuvent être longs, avec une demande en hausse liée aux évolutions démographiques et à la réforme des retraites. Il est donc conseillé d’anticiper plusieurs mois, voire années entre le moment où vous êtes décidés à franchir le pas et celui où une place vous sera proposée.
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