Rachat d’un contrat d’assurance vie

Image de Ludovic Herschlikovitz
Ludovic Herschlikovitz
LinkedIn
Le rachat d’un contrat d’assurance-vie est une opération que le souscripteur peut réaliser à tout moment. L’ancienneté et la nature du contrat influence cependant les conditions et la fiscalité lord du rachat. assurance vie

Assurance-vie : rachat du contrat

Le détenteur d’un contrat d’assurance-vie peut récupérer à tout moment ses avoirs. Pour ce faire, il doit demander le rachat de son contrat. Un des avantages d’un contrat d’assurance-vie est que le capital reste disponible et l’assuré peut procéder à un rachat partiel ou total à sa guise. Le type de contrat, le délai de détention et la récupération d’une partie ou de l’intégralité du capital déterminent les conditions et la fiscalité lors d’un rachat.

Qui peut demander le rachat d’un contrat d’assurance vie ?

Une demande de rachat ne peut être faite que par le souscripteur du contrat d’assurance-vie même s’il n’en est pas le bénéficiaire. Cependant, ce dernier doit donner son accord écrit s’il a accepté le bénéfice dudit contrat.

Comment demander le rachat d’un contrat d’assurance-vie ?

Pour en faire la demande, un formulaire est à la disposition du souscripteur. La demande peut être faite en ligne ou par courrier recommandé avec accusé de réception à l’intention de l’assureur.

Un rachat est-il soumis à des frais ?

En général, le souscripteur ne paie pas de frais de sortie lors du rachat de son épargne. Il peut cependant arriver qu’un assureur applique à cette opération une pénalité de sortie anticipée de 1 ou 2%. La compagnie d’assurance doit obligatoirement spécifier ces frais dans le contrat.

Qu’est-ce qu’un rachat partiel ?

Un rachat partiel est la récupération d’une partie des avoirs constitués dans un contrat d’assurance-vie. Lors de cette opération, le souscripteur conserve la fiscalité appliquée à son contrat lors de son ouverture. Par ailleurs, le détenteur du contrat peut retirer en une fois la somme qu’il veut récupérer ou bien demander plusieurs versements au montant défini sur une période de 3 ans maximum.
Dans le cas d’une gestion personnelle ou directe, le détenteur du contrat est libre de choisir sur quel support d’investissement il veut réaliser son rachat. Par contre, dans le cas d’une gestion déléguée, le rachat se fait au prorata des avoirs disponibles sur le contrat.

Qu’est-ce qu’un rachat total ?

Un rachat total est la récupération de l’intégralité du capital constitué, impliquant ainsi la fermeture du contrat.

Qu’en est-il de la fiscalité en cas de rachat ?

Total ou partiel, un rachat est assujetti à l’impôt. Toutefois, le taux appliqué dépend du délai de détention du contrat. Pour un contrat de moins de 8 ans, les plus-values sont soumises à l’impôt sur le revenu. Un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % s’applique en cas de rachat avant 8 ans, avec un taux de 35 % la première année, puis 15 % entre 2 et 8 ans. Cependant, le contribuable peut opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu selon sa situation fiscale. Depuis 2018, ces taux font partie de l’imposition globale et incluent les prélèvements sociaux de 17,2 % en sus. Par ailleurs, si le contrat a plus de 8 ans, le taux de prélèvement est de 7,5% après un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple.

Pour les contrats d’assurance-vie de plus de 8 ans, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) s’applique à 12,8 % sur la part des gains dépassant un total de primes versées de 150 000 euros, seuil qui regroupe tous les contrats détenus par le même assuré. En dessous de ce seuil, le taux forfaitaire réduit de 7,5 % s’applique avec un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple, suivi des prélèvements sociaux de 17,2 %. Cette règle est en vigueur en 2025 et remplace la règle mentionnée précédemment.

Il est important de distinguer aussi entre rachat et avance : une avance est un prêt temporaire accordé par l’assureur sur le contrat, qui n’est pas fiscalisé lorsqu’elle est remboursée, contrairement au rachat qui réduit le capital investi et déclenche l’imposition des plus-values.

Qu’est-ce qu’un contrat monosupport ?

Un contrat d’assurance-vie monosupport est un placement proposant un unique support appelé « fonds en euros ». Il s’agit d’un investissement sans le moindre risque puisque le capital est garanti. La performance d’un tel contrat n’est pas très importante puisque le taux de rendement est assez bas. Chaque année, les prélèvements sociaux de 17,5% sont appliqués aux gains générés par un contrat monosupport.

Qu’est-ce qu’un contrat multisupport ?

Une assurance-vie multisupport est un investissement en unités de compte et en fonds en euros. Ce type de contrat permet à l’assuré de diversifier son épargne et de bénéficier d’un meilleur rendement.
Comparez les assurances vie

Performances, frais,
simulateur d’épargne
Comparez les meilleurs
contrats

Bien vieillir

Vous recherchez un prestataire
pour vous ou un parent ?
Aménager son logement, solutions
d’hébergement, aide à domicile…

Bilan retraite

Votre bilan retraite gratuit avec les services en ligne officiels : simulez votre retraite en temps réel, actualisez votre relevé de carrière et accédez à des conseils personnalisés via votre espace personnel Info-Retraite et Ma retraite publique. Ces outils sont régulièrement mis à jour pour refléter les dernières réformes et règles en vigueur.

Mutuelle Sénior

Vous avez plus 55 ans ?
Comparez les mutuelles et
économisez jusqu’à 300 €/ an !

Obsèques

Libérez vos proches de
la charge financière liée
à l’organisation de
vos obsèques

Préparez votre retraite avec le PER

Calculez votre avantage fiscal selon votre effort d’épargne et déduisez jusqu’à 37 094 € de vos impôts en 2025 pour les salariés, ou jusqu’à 87 135 € pour les travailleurs indépendants, conformément aux plafonds légaux en vigueur. (plafond actualisé). Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque contribuable et peut évoluer en fonction des décisions législatives ou réglementaires. Il est recommandé de se référer aux textes officiels ou de consulter un conseiller fiscal avant toute décision.