Avoir droit à une retraite à taux plein en cours d’année est déjà bien, mais il est possible d’obtenir une surcote en étant plus patient. Autrement dit, il est préférable de décaler le départ de quelques mois et d’attendre le début de l’année suivante pour demander sa retraite. En effet, une année travaillée partiellement n’entre pas dans le calcul du salaire moyen des vingt-cinq meilleures années.
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Le décompte des trimestres change pour la dernière année
En principe, pour valider un trimestre pour l’année 2025, un travailleur doit percevoir un revenu équivalent à 150 fois le SMIC horaire brut au 1er janvier 2025, soit environ 1 782 euros brut par trimestre. La durée du temps de travail n’entre pas en compte.
Par ailleurs, le calcul des trimestres pour la dernière année de travail continue de privilégier les trimestres civils travaillés intégralement pour leur validation.
Il est alors plus avantageux d’attendre la fin de l’année pour partir, en particulier s’il manque un ou deux trimestres pour le taux plein. Ceci permet de limiter ou d’éviter la décote.
Le décalage du départ permet à celui qui remplit les conditions pour le taux plein d’obtenir un trimestre de surcote.
À titre d’exemple, ayant totalisé un nombre de trimestres suffisants fin septembre, le travailleur, au lieu de partir le 1er octobre, peut attendre jusqu’au début de l’année suivante (par exemple, le 1er janvier ou début mars) afin de valider un trimestre supplémentaire et bénéficier d’une surcote. Cette stratégie reste valable en 2025 sous les règles actuelles.
Celui qui est en arrêt maladie peut, pour sa part, choisir l’option statu quo et bénéficier du maintien de salaire. Avec 60 jours d’indemnités journalières, le travailleur va obtenir un trimestre supplémentaire.
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Autres stratégies permettant de comptabiliser plus de trimestres
Il est possible d’obtenir une majoration des retraites de 10 % (retraite de base et retraite complémentaire) pour les assurés ayant élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans ou plus avant leur 16e anniversaire. Cette majoration s’applique notamment aux enfants élevés en famille recomposée, sous certaines conditions récentes qui peuvent évoluer.
Le travail à temps partiel à partir de 60 ans permet de bénéficier de la retraite progressive sous réserve d’avoir validé au moins 150 trimestres au moment de la demande. En exerçant 75 % d’activité, le salarié peut percevoir environ 25 % de sa pension, continuer à valider des trimestres et accumuler des points de retraite complémentaire Agirc-Arrco.
En maintenant 75 % de son activité, il pourra toucher 25 % de sa pension de retraite, obtenir d’autres trimestres et cumuler des points Agirc-Arrco.
En revanche, le malus de 10 % appliqué sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco pendant 3 ans peut être évité en avançant d’un trimestre son départ, c’est-à-dire partir avant d’avoir atteint le nombre suffisant de trimestres pour le taux plein.
Toutefois, cela entraîne une décote définitive de 1,25 % sur la retraite de base et une décote de 1 % sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco.