Comment optimiser votre fin de carrière ?

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Ludovic Herschlikovitz
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Avec l’âge de départ à la retraite qui s’allonge, il n’est pas toujours facile de se projeter sur sa fin de carrière ni de rester motivé. Il existe pourtant des solutions auxquelles on ne pense pas toujours pour optimiser sa fin de carrière. Faisons le point !  

Lever le pied avec la retraite progressive

Encore peu utilisé, le dispositif de retraite progressive permet de travailler à temps partiel tout en touchant une fraction de sa pension de retraite. C’est une excellente manière d’aborder en douceur votre fin de carrière.

Le principe de la retraite progressive

Chaque année, près de 20 000 salariés éligibles choisissent la retraite progressive, un dispositif dont peuvent bénéficier les actifs proches de la retraite.

Il s’agit de réduire votre temps d’activité (passage au temps partiel) et de percevoir en même temps une partie de votre retraite. L’employeur rémunère le temps travaillé et les caisses de retraite complètent ce revenu avec une retraite partielle correspondant au temps non travaillé. En tant que salarié, vous continuez à acquérir des droits à la retraite. 

Les conditions pour en bénéficier :  

  • avoir l’âge légal de départ à la retraite diminué de 2 ans, soit progressivement 62 ans depuis le 1ᵉʳ septembre 2023 ;
  • totaliser 150 trimestres et plus (tous régimes confondus) ;
  • travailler à temps partiel chez un ou plusieurs employeurs : ce temps doit être compris entre 40 % et 80 % d’un temps complet.

Un dispositif élargi avec la réforme

Avec la réforme, de nouveaux bénéficiaires peuvent prétendre à cette retraite progressive : les fonctionnaires et des professionnels libéraux comme les notaires, les avocats, vétérinaires… Quant à l’employeur, il peut désormais plus difficilement refuser une retraite progressive : une absence de réponse sous 2 mois vaudra accord et pour un refus, il faut justifier d’une incompatibilité avec l’activité économique de l’entreprise. 

Une formule souple

Choisir la retraite progressive n’est pas irrévocable. En effet, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) s’informe chaque année du maintien ou non dans le dispositif. Sachez qu’il est possible de reprendre une activité à temps plein, mais attention : sans retour possible.

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S’engager dans la transmission d’expérience

En fin de carrière, une préoccupation majeure est souvent de rester en phase avec le marché du travail, mais aussi de trouver un juste équilibre entre le travail et les aspirations personnelles. Et si c’était le moment de partager votre savoir-faire ? De mettre vos compétences au service des jeunes générations ? C’est possible, justement, avec le tutorat ou le mécénat d’entreprises.

Transmettre son expérience grâce au tutorat

Le tutorat est un dispositif choisi par de nombreuses entreprises. Il s’agit d’encadrer pendant 1 ou 2 ans, un(e) alternant(e) et de l’accompagner dans le développement de sa pratique professionnelle. Pour le salarié, c’est une façon de transmettre son expérience, mais aussi de rester en interaction avec la génération des millenials. De plus en plus d’entreprises proposent cet accompagnement à leurs salariés de plus de 55 ans. 

Des organismes de formation proposent d’ailleurs des sessions pour les salariés souhaitant s’engager dans le tutorat. Parce qu’accueuillir un jeune, l’encadrer, lui donner confiance et transmettre avec bienveillance, cela s’apprend !

Bon à savoir

Le gouvernement encourage depuis plusieurs années les contrats en alternance avec notamment une prime à l’embauche. On compte en France près d’un million de contrats d’apprentissage. Et la désignation d’un tuteur en entreprise est obligatoire.

Choisir le mécénat de compétences

À l’approche de la retraite, certains employeurs proposent à leurs collaborateurs de mettre leurs compétences au service d’une association. C’est le principe du mécénat de compétences, un dispositif créé en 2003 et bien encadré. Des grands groupes comme BNP Paribas, Orange, Renault misent déjà sur ce dispositif.

Le mécénat de compétences, c’est par exemple s’engager auprès des missions locales, rénover des bâtiments de France, assister bénévolement les plus démunis en tant qu’avocat commis d’office, etc.

L’intérêt de ce dispositif est multiple :

  • un engagement citoyen ;
  • le renouvellement de sa pratique professionnelle ;
  • la préparation à une future activité associative à la retraite.

Le mécénat de compétences est précisé dans l’article L8241-I du Code du travail. Un avenant au contrat de travail est établi, précisant les conditions de la mission. À l’issue de celle-ci, il retrouve son poste d’origine.

Bon à savoir

37 % des salariés concernés par une expérience de mécénat de compétences affirment avoir été remotivés dans leur travail.

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