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En France, les séniors en difficulté peuvent compter sur l’aide du Gouvernement, et ce, en bénéficiant de diverses allocations selon la situation dans laquelle ils se trouvent. L’un des principaux problèmes des aînés, surtout ceux qui vivent seuls, c’est la perte d’autonomie. Et l’une des solutions apportées est l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), une aide dont le montant est fixé en fonction du degré de dépendance de son bénéficiaire (déterminé à partir de la grille AGGIR). Notons que l’APA est attribuée selon le degré de dépendance, mais que ses montants et les participations financières des bénéficiaires sont calculés en fonction de leurs revenus, ce qui peut entraîner une participation progressive au coût de l’aide.
Critères d’éligibilité à l’APA
En règle général, tous les retraités résidents en France et âgés de 60 ans ou plus peuvent solliciter le Centre Communal d’Actions Sociales (CCAS) afin de pouvoir bénéficier de l’APA. Il faut juste que la perte d’autonomie de l’intéressé soit officiellement établi et évaluée par l’intermédiaire de la grille AGGIR (Autonomie, Gérontologie Groupe Iso Ressources). Il s’agit d’un système d’évaluation mis au point par des médecins de la Sécurité Sociale avec le concours de la Société française de Gérontologie et de quelques informaticiens. Comprenant 6 niveaux (GIR1, GIR2… GIR6), cette grille détermine non seulement le degré de dépendance du retraité, mais également le niveau d’assistance dont il a besoin. Pour faire court, le classement « GIR1 à GIR6 » va des personnes ayant besoin d’une assistance permanente (GIR1) aux personnes les plus autonomes (GIR6). Les bénéficiaires de l’APA sont les personnes classées de GIR1 à GIR4. L’évaluation est effectuée par un professionnel mandaté par le Conseil Départemental, l’organisme qui finance l’APA. Cette évaluation s’appuie sur la grille AGGIR qui classe les bénéficiaires entre GIR 1 et GIR 6, les personnes éligibles à l’APA étant celles classées GIR 1 à GIR 4. Comme dit précédemment, le revenu du retraité n’entre pas en compte pour son éligibilité à l’APA, mais il l’est pour la détermination de la valeur de l’APA. Et si ce revenu s’avère être assez important, il se peut qu’on réclame au retraité une participation progressive.
L’APA à domicile ou en établissement
Si certains retraités préfèrent rester chez eux pour passer leurs vieux jours, d’autres font le choix de rejoindre les EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Les uns comme les autres, ils peuvent bénéficier de l’APA, mais il est quand même nécessaire de faire une distinction.
- APA à domicile
Dans ce cas-ci, l’APA sert surtout à financer l’aide personnalisée à domicile, selon les besoins du bénéficiaire. Il se peut, par exemple, qu’il ait besoin d’un auxiliaire de vie ou qu’on lui apporte son repas.
- APA en établissement
Cette fois, l’APA est destinée à alléger le bénéficiaire d’une partie des tarifs dépendance de l’établissement dans lequel il se trouve.
N.B : le montant de les montants de l’APA à domicile ont été revalorisés au 1er janvier 2025. Par exemple, les plafonds du plan d’aide personnalisé (PAP) sont au maximum de 2 045,56€ par mois pour le GIR 1, et de 1 654,18€ pour le GIR 2, contre respectivement 1 955,60€ et 1 581,44€ en 2024.
Remarque :
- Si un sénior qui a choisi de vivre chez lui décide plus tard de rejoindre un EHPAD, il touchera alors une APA en établissement et non plus une APA à domicile.
- Les personnes bénéficiant déjà de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) ou d’aides ménagères financées par d’autres dispositifs peuvent, sous certaines conditions, être incompatibles avec l’APA, il convient donc de vérifier les règles précises selon la situation individuelle et la nature des aides reçues.
En 2025, environ 1,5 million de personnes bénéficient de l’APA, témoignant de son importance dans le soutien aux seniors en perte d’autonomie. Le montant de l’APA en établissement intègre désormais la participation du bénéficiaire basée non seulement sur son degré de dépendance mais aussi sur ses revenus, pouvant atteindre jusqu’à 90 % du coût du plan d’aide selon la situation financière.
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