Se préparer pour une retraite sereine à l’étranger
De nombreux Français retraités choisissent de s’installer à l’étranger pour profiter d’une météo plus clémente, d’un coût de la vie plus abordable et d’une fiscalité plus attractive. Pour vivre ses vieux jours en toute tranquillité, son départ doit être minutieusement préparé. Voici les principaux points à prendre en compte.
La résidence fiscale et les règles d’imposition
Contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de vivre hors de la France plus de la moitié de l’année pour cesser d’avoir le statut de résident fiscal français. Outre le critère du domicile habituel, il ne faut exercer aucune activité professionnelle à titre principal dans l’Hexagone ou y installer le « centre de [ses] activités économiques ». De même, le retraité expatrié qui possède des actifs (biens immobiliers, valeurs mobilières…) générant des revenus en France, en l’absence de dispositions contraires, l’impôt correspondant auxdites sommes est payable à l’administration tricolore.
S’agissant des pensions de retraite, les règles dépendent des clauses d’une éventuelle convention fiscale signée entre la France et le pays d’accueil. Dans le cas du Portugal par exemple, les retraités sont taxés dans l’Hexagone pour leurs pensions publiques dans leur pays de résidence pour les pensions privées. Au contraire, ceux qui choisissent le Maroc doivent s’y acquitter de tous les impôts relatifs aux pensions.
Le maintien de la pension de retraite
Pour continuer à percevoir sa pension de retraite dans les temps, il faut chaque année faire remplir un certificat de vie par les autorités locales compétentes et le transmettre à l’organisme d’assurance retraite. Tout retard de plus de deux mois entraîne automatiquement la suspension des versements. Une cotisation au titre de l’assurance maladie est retenue, mais les autres prélèvements sont supprimés :
- la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa),
- la contribution sociale généralisée (CSG),
- la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).
Attention, certaines prestations ne sont plus accordées aux retraités qui choisissent de résider à l’étranger. C’est le cas pour les bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).
La souscription d’une assurance santé
Avec l’âge, les problèmes médicaux augmentent : il est donc indispensable d’avoir une bonne prise en charge par l’Assurance maladie pour éviter de se retrouver avec un reste à charge exorbitant, voire de devoir payer 100 % du coût de sens soins.
En dehors de l’Union européenne, les dépenses de santé ne peuvent être remboursées par la Sécurité sociale française. Hors de l’UE, en revanche, la couverture n’est plus assurée, sauf dans l’éventualité d’un accord spécifique avec l’Hexagone. Alternativement, il est possible de contracter une protection personnelle auprès d’une compagnie locale ou de s’affilier à la Caisse des Français de l’étranger (CFE).
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