Malheureusement, mourir fait partie de la vie. Depuis la réforme fiscale récente et les modifications apportées par la loi Pacte, le Plan Épargne Retraite (PER) offre désormais une meilleure protection au conjoint survivant, notamment en permettant une sortie en capital ou en rente, selon le cas, avec des conditions fiscales favorables.
Et puisque la séparation ne peut être évitée, autant laisser ses proches dans une situation confortable, financièrement parlant. C’est là que le plan d’épargne retraite montre toute son utilité. Ce placement constitue un excellent moyen de mettre le conjoint survivant à l’abri des soucis financiers en cas de décès de l’un des époux.
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Un supplément de revenu bienvenu
Comme on le sait, la rentabilité du plan d’épargne retraite (PER) dépend grandement de la tranche marginale d’imposition.
Ainsi, certains ménages non imposables ou peu imposés pourraient être moins tentés d’ouvrir un PEL étant donné qu’ils ne tireraient pas pleinement profit de l’avantage fiscal de ce placement.
Mais si après réflexion il s’avère que le PER est profitable pour le souscripteur, il le sera également pour son conjoint en cas de décès.
Ce produit d’épargne est d’autant plus intéressant si le souscripteur est celui qui touche le salaire le plus élevé au sein du couple.
En matière de retraite, lorsque l’un des époux décède, l’autre bénéficiera de la réversion. Sauf que celle-ci est tronquée et qu’elle n’assurera pas forcément un train de vie confortable au conjoint survivant. D’où l’intérêt de souscrire un PER, en prévision des lendemains difficiles pour les proches.
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Les droits du conjoint survivant
Au moment du décès du souscripteur, le PER prendra immédiatement fin. Autrement dit, il ne produira plus d’intérêts. Le capital ainsi que les bénéfices générés jusqu’à cette date seront alors versés sur le compte chèque du conjoint survivant.
Ce montant pourra être partiellement exonéré ou bénéficier d’une fiscalité spécifique selon le lien de parenté et les règles en vigueur en 2025. En revanche, le capital versé au conjoint survivant dans le cadre du PER est généralement transmis hors succession avec une fiscalité avantageuse, notamment exonération du droit de succession. Il est recommandé de vérifier les conditions détaillées auprès des sources officielles à jour.
Bref, si la situation financière le permet, la souscription d’un PER ne peut être que bénéfique, que ce soit en prévision d’une retraite paisible ou, plus tragique, d’un décès prématuré.
Dans ce deuxième cas, l’héritier du capital et de l’usufruit du PER aura au moins droit à un petit pécule pour arrondir ses fins de mois.