Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

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Le 30 octobre 2015, les organisations patronales (MEDEF, CGPME et UPA) et syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont signé, après 8 mois d'un bras de fer tendu, un accord visant à sauver notre système de retraite en France.

Cet accord a permis de définir les règles d'un Accord National Interprofessionnel (ANI) sur les retraites complémentaires AGIRC-ARCCO.

Afin de sauver notre régime de retraite, les discussions ont porté sur un possible allongement de la durée de travail d'un an de plus à partir de 2019. Le principe est le suivant : demander au salarié de travailler un an de plus afin de ne pas subir une décote de leur retraite complémentaire pendant 2 ou 3 ans. Cette mesure reste toujours en discussion entre les principaux partenaires sociaux et le gouvernement. Cependant, et afin de pérenniser un système de retraite à la dérive financièrement, de nouvelles mesures ont été adoptées :

Mesures adoptées par l'accord retraite (ANI) qui entre en vigueur en 2016

  • La date de revalorisation des retraites a été décalé d'Avril à Novembre depuis 2016.
  • La revalorisation des retraites sera de 1 point de moins que l'inflation, avec un taux plancher en cas d'inflation inférieure à 1% afin de ne pas dévaloriser les pensions.
  • Le prix d'achat du point de retraite augmentera jusqu'en 2019, de manière à diminuer le rendement des régimes pour le futur retraité. Concrètement, 1 000€ versés en 2016 rapportent 65,60€ de rente, demain, ces 1 000€ ne rapporteront plus que 60€ de rente en 2019.

Mesures adoptées par l'accord retraite (ANI) qui entre en vigueur en 2016

  • A compter du 1er janvier 2019, et pour les générations nées à partir de 1957, un bonus-malus sera mis en place pour inciter les salariés à travailler un an de plus une fois qu'ils ont rempli les deux conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein : âge légal et durée de cotisation.
    Ce bonus-malus pénalisera les retraités refusant de travailler 1 an de plus, qui verraient alors leur retraite complémentaire amputée de 10% par an pendant deux voire trois ans. Inversement, les salariés qui travailleront 2,3 ou 4 ans de plus verront leur retraite complémentaire augmenter pendant 1 an de 10% pour 2 ans, de 20% pour 3 ans ou de 30% pour 4 ans et plus.
    Les aidant familiaux et les handicapés (50% ou plus d'incapacité) seront exonérés de cette mesure.
  • Création d'un nouveau régime unifié piloté par les Partenaires sociaux et les conseils d'administration : il reprendra l'ensemble des droits et obligations des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco.
  • Le taux d'appel des cotisations patronales augmenteront de 2 points, passant de 125% à 127%.
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Le Medef propose d’appliquer une décote sur la retraite complémentaire des assurés qui partent en retraite avant l’âge de 67 ans pour assurer la survie des caisses complémentaires.



Actuellement, les salariés peuvent partir en retraite avec une pension complémentaire sans abattement lorsqu’ils remplissent les conditions pour bénéficier du taux plein auprès de leur régime de base.  

Mais cette règle pourrait changer pour les personnes nées à partir de 1957 si la proposition du Medef qui consiste à appliquer une décote aux pensions complémentaires en cas de départ avant 67 ans venait à être validée.

Des décotes temporaires et dégressives

Le patronat (Medef, CGC-PME, UPA) veut instaurer un système de décote afin de réduire les dépenses des caisses complémentaires (Agirc et Arrco). La décote serait temporaire parce qu’elle disparaitrait lorsque les assurés atteignent l’âge de 67 ans. Elle serait également dégressive puisqu’elle diminuerait au fur et à mesure que les assurés s’approchent des 67 ans.

Cette mesure figure parmi les pistes dévoilées par le patronat le 17 février 2015, à l’occasion du lancement des négociations paritaires à l’Agirc et Arrco. Il faut noter que les partenaires sociaux se sont engagés à trouver un accord d’ici juin 2015 afin d’assurer la pérennité des régimes complémentaires.

Trois scénarios possibles

Voici un tableau qui résume les trois scénarios envisagés par le patronat pour que cette décote permette d’atteindre les objectifs d’économie :

Âge de départ

62 ans

63 ans

64 ans

65 ans

66 ans

Scénario 1

20 %

16 %

12 %

4 %

2 %

Scénario 2

30 %

24 %

18 %

6 %

3 %

Scénario 3

40 %

32 %

24 %

8 %

 4 %

Il faut savoir que le scénario 1 sera l’option la moins douloureuse pour les assurés : en effet, pour une personne née en 1958 qui perçoit une pension complémentaire mensuelle de 500 euros, la décote mensuelle varierait entre 10 euros par mois (la cinquième année, 66 ans) à 100 euros par mois (la première année, 62 ans). Elle touchera une pension entière à partir de 67 ans quel que soit l’âge de départ de son choix. La perte totale s’élèverait à 3 240 euros bruts, soit 10 % de la retraite complémentaire si l’assuré décide de partir à l’âge de 62 ans.

Si le scénario 2 est appliqué, la décote mensuelle irait de 15 euros (la cinquième année) à 150 euros (la première année). Le montant total de la perte sera de 4 860 euros, soit 16 % de la pension complémentaire.

Le scénario 3 serait le plus pénalisant pour les assurés. En effet, la perte serait de 200 euros par mois en cas de départ à 62 ans, de 160 euros par mois pendant la deuxième année, de 120 euros par mois au cours de la troisième année, de 40 euros par mois pour la quatrième année et de 20 euros par mois pour la cinquième année. Le montant total de la perte est estimé à 6 480 euros, soit 22 % de la retraite complémentaire perçue au cours de la période.

D’après les projections des responsables, cette mesure permettra aux régimes complémentaires d’économiser 2,1 milliards d’euros (scénario 1), 3,2 milliards d’euros (scénario 2) et 4,3 milliards d’euros (scénario 3) en 2020.

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Le coût des obsèques est élévé. En moyenne 5 000€ par personne.

Quelles prestations dans ce prix ?

- Frais des pompes funèbres : cercueil, porteurs et véhicule, opération d’inhumation ou de crémation.
- Les formalités annexes : annonce dans la presse, frais de culte, soin de conservation, etc.

Certaines personnes font la demande d’être enterrées dans un caveau ou d’avoir une stèle funéraire.

La différence entre contrat décès et contratsobsèques ?

1- Le contrat décès :
En cas de mort accidentelle ou prématurée, le contrat décès protège les proches du défunt. Dans ce cas, une rente ou un capital sont versés aux bénéficiaires désignés.

2- Le contrat obsèques :
Le contrat obsèques a pour but de permettre de payer en avance les formalités et le financement de ses obsèques.

Quels sont les deux contrats obsèques qui existent ?

1- Les contrats de financement : Permet de prévoir à l’avance le financement de ses obsèques
2- Les contrats de prestations : contrats de financement + prestations funéraires définies par l’assuré

Où souscrire ces deux contrats obsèques ?

Le contrat de financement et le contrat de prestations sont à souscrire dans les banques et les compagnies d’assurance.

Quelles sont les conditions pour souscrire un contrat obsèques ?

1- Limite d’âge entre 75 et 80 ans
2- Pas de questionnaire santé
3- L’assuré assure un capital qui varie entre 1 000 et 6 000€
4- Le capital sera versé à un bénéficiaire désigné à l’ouverture soit à titre onéreux* soit à titre gratuit**.

* titre onéreux : le bénéficiaire devra fournir des factures pour se faire rembourser.
**A titre gratuit : le capital est versé au bénéficiaire qui réglera par la suite les frais avec cet argent.

Quelles sont les trois types de financement d’un contrat obsèques ?

a- Le versement par prime temporaire sur une durée comprise entre 10 et 20 ans
b- Le versement par prime viagère prélevé jusqu’au jour du décès
c- Le versement par prime unique réglée en une seule fois au moment de l’ouverture

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Les assurances obsèques permettent le financement et éventuellement l'organisation des obsèques. Il existe 2 types de contrats.

Le contrat obsèques en capital

Il garantit le versement d'un capital pour le financement des obsèques. Lors de la souscription, le souscripteur détermine un niveau de financement et désigne un bénéficiaire qui disposera, au décès de l'assuré, librement du capital pour financer, ou non, les obsèques et choisir les prestations funéraires

Le contrat obsèques en prestations

Il garantit le financement et l'organisation des obsèques. Lors de la souscription, le souscripteur détermine un niveau de financement et désigne comme bénéficiaire une entreprise funéraire. L'assureur s'engage, au moment du décès, à verser le capital à l'entreprise funéraire désignée par le souscripteur. L'entreprise funéraire s'engage obligatoirement à fournir le détail des produits et prestations dans le contrat. Le souscripteur peut à tout moment modifier certaines prestations ou même changer d'entreprise funéraire.

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Dans le contexte actuel de retraite, il est préférable de se constituer une épargne comme revenu supplémentaire.

Quels sont les principaux produits de la retraite complémentaire ?

1- PERP : Plan épargne retraite
2- PEA : Plan d'épargne en actions
3- PERCO : Plan d’épargne retraite collectif
4- Contrat d’assurance vie
5- Investissement dans l’immobilier locatif
6- Le Corem
7- Le viager
8- L’article 83 pour les professions libérales
9- Le contrat Madelin pour les professions libérales
10- Le compte sur Livret

A quel âge débuter une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de débuter une épargne d’assurance retraite complémentaire le plus tôt possible. Seulement les premières années de vie active sont pour beaucoup compliquées. Car les revenus ne sont pas élevés et la vie est chère. A partir de 35 ans vous pouvez commencer à débuter votre épargne d’assurance retraite complémentaire

Afin de sécuriser leur retraite, les sociétés et les employés choisissent des produits d’épargne destinés à la retraite. Ces produits peuvent être collectifs ou individuels.

Avec retraite.com retrouvez toute l actualité de la retraite complémentaire

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2- PEA : Plan d'épargne en actions 
3- PERCO : Plan d’épargne retraite collectif 
4- Contrat d’assurance vie 
5- Investissement dans l’immobilier locatif 
6- Le Corem 
7- Le viager 
8- L’article 83 pour les professions libérales 
9- Le contrat Madelin pour les professions libérales 
10- Le compte sur Livret

A quel âge débuter une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de débuter une épargne d’assurance retraite complémentaire le plus tôt possible. Seulement les premières années de vie active sont pour beaucoup compliquées. Car les revenus ne sont pas élevés et la vie est chère. A partir de 35 ans, vous pouvez commencer à constituer votre épargne d’assurance retraite complémentaire.

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Activité salariée non agricole + activité salariée agricole Affiliation aux régimes des salariés non agricoles et affiliation aux régimes des salariés agricoles et cumul des prestations acquises dans les différents régimes   

Activité salariée non agricole + autre activité salariée non agricole

affiliation et prestations aux régimes des salariés non agricoles 

Activité salariée non agricole + activité non salariée  non agricole 

affiliation aux régimes des salariés non agricoles et affiliation aux régimes des non salariés non agricoles, acquisition de droits à retraite dans tous les régimes auxquels l’intéressé a cotisé et cumul des prestations acquises dans les différents régimes 

Activité non salariée non agricole + activité non salariée agricole / Activité non salariée non agricole + autre activité non salariée non agricole

affiliation aux régimes de la seule activité principale, acquisition de droits à retraite dans les régimes de la seule activité principale et prestations acquises dans les régimes de l’activité principale

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  • C’est quoi ?

Depuis 1973, l’affiliation à un régime de retraite complémentaire est obligatoire pour les salariés. 
Les cotisations, qui viendront s’ajouter à la retraite versée par la Sécurité sociale, permettent d’acquérir des points de retraite qui sont régulièrement revalorisés. Ces cotisations sont à la charge de l’employeur et du salarié.

  •  C’est pour qui ?

- Les salariés cotisent à l’Arrco : Association pour le  régime de retraite complémentaire des salariés 
- Les cadres cotisent à l’Agirc : Association générale des institutions de retraite des cadres. 
- L’Arrco et l’Agirc fonctionnent par répartition et sur le principe de solidarité comme le régime de base. 
- L’Arrco et l’Agirc ont fusionné au 1er janvier 2019 pour prendre le nom Agirc-Arrco.

  • Qui prend les décisions ?

Les règles sont fixées par les représentants des syndicats des salariés et ceux des employeurs. 

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A quoi ça sert ?

En plus des pensions individuelles, les caisses de retraite gèrent des fonds sociaux. 

Quel sont les objectifs de ces fonds ?

  • Améliorer la vie quotidienne des assurés : vieillissement, veuvage, handicap …. 
  • Financer les campagnes préventives relatives au vieillissement

Qui décide pour ces fonds  ?

Le conseil d’administration du régime de retraite décide de l’action sociale.

Quelles sont les aides proposées ?

Ces aides sont attribuées pour accompagner le vieillissement. Les aides sont nombreuses : 

  • Favoriser le maintien à domicile : aide ménagère, téléassistance, aide au retour à domicile… 
  • Améliorer les conditions d’hébergement 
  • Les aides aux vacances : séjours pas cher, chèques vacances……

A qui s’adresser pour contacter sa caisse de retraite ?

Régime de base : contacter la caisse d’Assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) de son lieu de résidence. 
Régime complémentaire : contacter le service social d’action sociale de sa dernière caisse d’affiliation.

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La Drees a réalisé une étude sur les retraités et les retraites et a découvert que le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse ou de l’Aspa continue de baisser.

La Direction de recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) s'est penchée sur l’évolution du nombre de bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, anciennement minimum vieillesse) dans sa publication sur « les retraités et les retraites » pour l’année 2015. Dans ce document de 200 pages qui présente des données de l’année 2013, l’organisme dévoile des statistiques et des analyses intéressantes sur la retraite.

Une baisse de 1,2 % de 2012 à 2013

Un chapitre est consacré au nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse, un dispositif qui a été simplifié en 2007. D’après le document, le nombre de bénéficiaires de l’Aspa continue de baisser : au 31 décembre 2013, 557 832 personnes touchaient l’Aspa et l’ASV (Allocation de solidarité vieillesse, pour les assurés qui relèvent toujours de l’ancien régime). Par rapport à 2012, une baisse de 1,2 % a été constatée. Il faut savoir que ce recul a également entrainé une baisse de 0,7 % (soit 3,1 milliards d’euros) des dépenses correspondantes.

D’après les experts, cette baisse est une tendance depuis quelques décennies :

  • De 1968 et 2003, une baisse régulière a été relevée ;
  • Depuis 2004, cette décrue a été freinée par la revalorisation du minimum vieillesse. Lors du quinquennat de Sarkozy, une hausse de 25 % a été enregistrée et en 2013, le minimum vieillesse a augmenté de 2,1 % en 2013 pour une personne célibataire.

Le profil des bénéficiaires du minimum vieillesse

La Drees a également étudié le profil des bénéficiaires de l’Aspa. L’âge moyen de cette population est de 74,8 ans contre 72,8 ans pour l’ensemble des personnes âgées de plus de 60 ans. Sur le plan sociodémographique, 72 % des bénéficiaires de l’Aspa sont des personnes âgées confrontées à l’isolement et 70 % d’entre elles sont des femmes.

Par ailleurs, l’étude a également démontré qu’une grande partie des bénéficiaires du minimum vieillesse est établie dans le sud de l’Hexagone. Il faut noter que 66 % des allocataires ne vivent pas en France : il s’agit d’immigrés qui sont revenus dans leur pays d’origine.  

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Le gouvernement a présenté 52 mesures de simplification pour les entreprises et 40 pour les particuliers. Ces mesures de simplification permettront de réaliser des économies et de faciliter les démarches à la retraite.  

Deux ans après la mise en place du « choc de simplification », Emmanuel Macron et Thierry Mandon ont fait un bilan et ont annoncé de nouvelles mesures de simplification concernant la retraite, le 1er juin 2015. Grâce aux dispositions appliquées au cours des deux dernières années, 3,3 milliards d’euros d’économies ont été réalisées.

Simulation des droits à la retraite en ligne

Un nouveau simulateur de droits à la retraite sera disponible sur le site de l’Agirc et l’Arrco d’ici la fin de l’année. Les responsables du gouvernement ont promis que la simulation en ligne sera rapide et que la saisie de nombreuses informations ne sera plus requise pour obtenir des résultats. Chaque assuré pourra accéder directement aux données réelles de leur carrière professionnelle.

La mise en place d’un seul guichet de demande de retraites complémentaires sera effective d’ici mars 2016 : les assurés pourront appeler un numéro de téléphone unique et auront la possibilité de prendre un rendez-vous.  

Pôle emploi : l’inscription en ligne sera bientôt possible

Grâce au site internet Portalis, les internautes accèderont plus facilement à l’information judiciaire. Le déroulement des différentes procédures y sera détaillé et l’interface comprendra trois simulateurs : le premier est consacré à l’aide juridictionnelle, le deuxième aux saisies sur salaire et le troisième permettra de connaitre le barème de calcul des pensions alimentaires.

La souscription en ligne à Pôle Emploi est également prévue dans le cadre de ces nouvelles mesures de simplification : les nouveaux assurés à la recherche d’un emploi pourront s’inscrire en quelques clics.

Le renouvellement de la demande d’allocation des personnes handicapées dont le taux d’invalidité est supérieur à 50 % ne se fera plus tous les deux ans : bientôt, cette formalité ne sera requise que tous les cinq ans.  

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Les chômeurs de plus de 60 ans percevant des minima sociaux et ayant suffisamment cotisé pour bénéficier d’une retraite à taux plein vont toucher une aide de 300 euros par mois. Rappelons que cette aide avait été supprimée en 2011 et sera rétablie pour améliorer le pouvoir d’achat très bas des seniors concernés.

Une promesse du président Hollande

Au cours de l’émission « En direct avec les Français » du 6 novembre 2014 sur TF1, le président Hollande avait promis que l’aide accordée aux chômeurs de plus de 60 ans et bénéficiaires des minima sociaux serait rétablie. Ces assurés devront justifier d’une durée d’assurance suffisante pour obtenir le taux plein, et donc pour être éligibles. Le ministre du Travail François Rebsamen a confirmé le rétablissement de cette mesure pendant les questions au gouvernement.

Les modalités de cette aide

Les responsables ont déjà dévoilé les modalités de cette nouvelle aide aux chômeurs seniors : cette prime de 300 euros par mois sera accordée à quelque 37 900 assurés qui perçoivent l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou le revenu de solidarité active (RSA socle), anciennement appelé RMI. Le ministère du Travail a indiqué que cette mesure va bientôt entrer en vigueur par décret et coûtera 185,7 millions d’euros de 2015 à 2017.

Cette nouvelle aide va permettre de répondre aux besoins individuels de personnes qui font face à de grandes difficultés financières. L’allocation équivalent retraite (AER) a été supprimée en 2011. En 2012, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a instauré l’ATS (Allocation transitoire de solidarité), mais les conditions à remplir sont très sélectives. Ainsi, cette nouvelle aide de 300 euros devrait contribuer à rétablir une justice sociale.

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Depuis 2009, de nouvelles conditions s’appliquent au cumul retraite et activité salariée.

1- Les retraités doivent prévenir leur caisse de retraite complémentaire

2- Les anciens cadres du privé doivent prévenir leur caisse Agirc qui contactera ensuite leur caisse Arrco

I- A priori, le cumul emploi-retraite est possible avec les retraites complémentaires :

1- Sans limite de ressources / sans suspension de retraite complémentaire
- Obtenir ses retraites personnelles obligatoires
- Obtenir sa retraite de base à taux plein, carrière complète

2- Avec limite de ressources / sans suspension de retraite complémentaire
- Retraite personnelle + salaire emploi < 160% du SMIC
- Retraite personnelle + salaire emploi < dernier salaire normal d’activité revalorisé
- Retraite personnelle + salaire emploi < à un salaire moyen des dix dernières années d’activité

3- Cadres supérieurs : cumul emploi-retraite sans limite de ressources
- Agés 60 à 65 ans
- Avoir liquidé leur retraite Agirc tranche C

II- Qu’en est-il des cotisations ?

1- Comment est alimentée la retraite complémentaire ?
Les cotisations pour la retraite complémentaire sont prélevées sur le salaire d’activité.
2- Comment s’appellent les charges qui servent à alimenter la retraite complémentaire ?
Ces charges s’appellent « part patronale » et « part salariale ». Ces cotisations ne donnent droit à aucun point de retraite complémentaire.

III- Selon les statuts professionnels de chacun

• Si je suis fonctionnaire
Vous pouvez cumuler votre retraite et votre revenu d’activité relevant du secteur public industriel et commercial.
Dans le cas où vous travaillez dans le secteur public administratif, vous pouvez aussi cumuler votre retraite et cette activité. Mais il y a certaines conditions :
- Obtenir la liquidation de vos retraites vieillesse de droit direct
- Être âgé de 65 ans ou de 60 ans si vous bénéficiez d’un durée d’assurance complète pour bénéficier d’une retraite à taux plein
Si aucune de ces conditions n’est remplie, vous ne pourrez bénéficier du cumul emploi retraite dans le secteur public administratif que dans certaines limites de revenu.


• Si je suis artisan ou commerçant
Vous pouvez cumuler votre retraite de base, votre retraite complémentaire et le revenu d’une activité artisanale et commerciale si celle-ci est maintenue au moment de la retraite ou de la reprise.

Pour en bénéficier, il faut :
- Avoir liquidé vos retraites
- Avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite
- Justifier d’une carrière complète
- Avoir atteint l’âge d’obtention du taux plein

• Si je suis profession libérale
Dans le cas de la profession libérale, le montant maximal des revenus d’activité est fixé par décret.
Il est tout à fait possible de percevoir sa retraite et une activité libérale en parallèle.

Il existe deux cas :
1- Possibilité de cumuler la retraite et l’emploi. Mais la personne est redevable de cotisations calculées dans la limite du plafond de la Sécurité sociale.
2- Si les revenus nets issus de cette activité dépassent le plafond de la Sécurité sociale, le paiement de la retraite est suspendu.


Depuis 2009, vous pouvez cumuler les deux (retraite + emploi) si l’assuré a liquidé ses retraites (base, complémentaire …etc.).
- A partir de 65 ans
- A 60 ans s'il a la retraite à taux plein

• Je suis exploitant agricole

Il y a plusieurs conditions qui permettent à l’exploitant agricole de cumuler retraite et emploi.

1- L’activité non salariée agricole est assujettie à des heures de travail
2- Par rapport à des coefficients d’équivalence à la surface minimum d’installation
3- Avoir liquidé l’ensemble des retraites (base et complémentaires)
4- Avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite
5- Avoir cotisé assez longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein

Avec retraite.com retrouvez tous les cas possibles pour bénéficier du cumul emploi-retraite

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Le versement de la prime de 40 euros a été précisé au Journal officiel. Cette prime sera versée le 15 mars 2015. Les bénéficiaires sont les pensionnés qui touchent une retraite globale de moins de 1 200 euros.

Les modalités d’attribution de la prime exceptionnelle de 40 euros ont été déterminées au Journal officiel du 31 décembre 2014. Il s’agit d’une aide accordée aux retraités qui perçoivent une pension globale inférieure à 1 200 euros pour compenser la non-revalorisation des retraites de base en 2014. Il s’agit d’une prime forfaitaire accordée en un paiement unique.

Des précisions sur les conditions d’octroi de la prime de 40 euros

La pension globale est composée de la retraite de base, des pensions complémentaires, de la pension de réversion et des majorations de pension. Il s’agit de la pension globale individuelle et non de celle d’un couple.

Il faut noter que la majoration pour aide constante d’une tierce personne ne fait pas partie des revenus pris en compte pour calculer la pension globale. Cette majoration est versée aux retraités qui ont besoin d’un tiers pour réaliser les actes de la vie quotidienne à cause d’une maladie professionnelle ou d’un accident de travail.

Les revenus immobiliers, les revenus d’activité et les revenus financiers sont également exclus de la pension globale. D’après les précisions au Journal officiel, c’est la situation financière du retraité le 30 septembre 2014 qui sera considérée pour l’octroi de la prime de 40 euros.

Versement prévu le 15 mars 2015

Le versement de cette prime exceptionnelle sera effectué le 15 mars prochain par les régimes de retraite de base de chaque assuré au 30 septembre 2014 pour le compte du Fonds de solidarité vieillesse. Lorsque le retraité dépend de plusieurs régimes de base, cette prime sera versée par la caisse qui lui sert la pension la plus élevée au 30 septembre 2014. Il faut noter que cette prime exceptionnelle ne sera pas versée au même moment que la pension de retraite et ne sera pas reconduite en 2016.


La prime de 40 euros intégrée dans le revenu imposable

La prime exceptionnelle de 40 euros sera soumise à l’impôt sur le revenu, mais elle ne sera pas assujettie aux prélèvements sociaux. Ces informations ont été confirmées par une circulaire de la CNAV du 17 mars 2015.

La prime exceptionnelle et forfaitaire de 40 euros récemment versée à 6,5 millions de retraités français sera intégrée au revenu imposable des bénéficiaires au titre de l’année 2015. 

Les retraités modestes ne se réjouiront sûrement pas en apprenant cette information qui figure dans la circulaire du 17 mars 2015, diffusée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse.

Ainsi, la somme sera rajoutée au montant des revenus pour l’année 2015 et sera mentionnée dans la déclaration d’impôt 2016 qui porte sur les ressources financières de 2015.

Une prime exemptée de prélèvements sociaux

Comme la prime exceptionnelle de 40 euros n’est pas assimilable à une indexation annuelle « classique », elle ne sera pas prise en compte pour le versement des allocations de retraite telles que l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées ou minimum vieillesse), l’AVTS, l’AMF, l’allocation spéciale vieillesse, le secours viager, la pension de réversion et l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi).

La circulaire de la CNAV a également indiqué que la prime forfaitaire de 40 euros n’est pas soumise aux prélèvements sociaux comme la CSG, la CRDS et la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa).

Les revenus comptabilisés pour calculer le montant de la pension globale

La circulaire de la CNAV a indiqué : les pensions de base, les retraites complémentaires, les pensions de réversion et les pensions de vieillesse de veuve ou de veuf. Par contre, l’allocation de veuvage n’est pas comptabilisée.

Les majorations « accessoires et suppléments » de retraite sont prises en compte dans le calcul de la pension globale, à l’exception de la majoration pour tierce personne accordée aux assurés invalides qui ont besoin d’assistance. Les revenus fonciers et/ou immobiliers ne sont pas considérés. 

Comme les 1 200 euros bruts sont calculés à titre individuel, les deux membres d’un couple marié ou pacsé peuvent toucher chacun la prime de 40 euros, même s’ils effectuent une déclaration commune de revenus.

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Les caisses de retraite complémentaire sont menacées par l’épuisement prochain de leurs réserves. Les partenaires sociaux réfléchissent aux solutions qui pourraient les aider à résorber le déficit des caisses complémentaires.   

Les organisations syndicales et le patronat essayent actuellement de trouver une solution efficace pour éviter l’épuisement des réserves des régimes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco). Les partenaires sociaux doivent se concerter et présenter les mesures les plus adaptées au plus tard au mois de juin 2015. La séance de négociation la plus proche se tiendra le 28 novembre 2014. Mais avant cette date, les partenaires sociaux se sont réunis le 9 septembre dernier afin de lister les différents scénarios qui permettraient de sauver les régimes complémentaires des salariés.

Les pistes étudiées par les partenaires sociaux

De nombreuses pistes sont envisagées comme la hausse des cotisations ou bien la réduction du montant des retraites. Mais ces dispositifs seront difficiles à réaliser compte tenu du contexte actuel : en effet, les retraités supportent déjà des charges élevées et ils projettent de se mobiliser pour défendre leur pouvoir d’achat.

Par ailleurs, d’autres mesures qui pénalisent aussi les retraités sont déjà appliquées : il s’agit du gel temporaire des retraites de base, de la désindexation partielle des retraites complémentaires en 2014 et en 2015 ainsi que de la suppression de la demi-part des veufs et des veuves.

La CGT a demandé des simulations qui ont permis de savoir de combien les cotisations doivent être augmentées d’ici 2040 pour éviter la faillite des régimes complémentaires : le taux des cotisations Arrco (retraite complémentaire des salariés) devraient passer de 6,65 % à 12,66 % et le taux des cotisations Agirc (retraite complémentaire des cadres) de 16,22 % à 22,8 %.

Mais cette hausse de cotisation pourrait être limitée par le taux maximal de cotisation de retraite fixé à 28 % du salaire brut.

Report de l’âge légal de départ à 65 ans

Le Medef (organisation patronale) a proposé le report de l’âge légal de départ à 65 ans. Selon les récentes concertations, ce scénario est le plus réaliste pour éviter l’épuisement des réserves des régimes complémentaires en 2018 pour l’Arrco et en 2024 pour l’Agirc. Il consiste à reculer progressivement l’âge de départ de 62 ans à 65 ans à partir de la génération 1956 et les assurés nés à partir de 1961 ne pourront liquider leurs droits en retraite qu’à 65 ans.

Selon les calculs des responsables des caisses complémentaires, ce dispositif devrait permettre aux caisses de continuer à verser des retraites complémentaires jusqu’en 2040. Cependant, si la prolongation des carrières nuit à l’entrée des jeunes dans le monde du travail, les caisses ne seront opérationnelles que jusqu’en 2032.

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La retraite complémentaire des médecins sera bientôt mensualisée. La Caisse d’assurance retraite des médecins de France (CARMF) a déjà validé cette décision lors du dernier Conseil d’administration.

Après la mensualisation des retraites complémentaires des salariés du privé, la Caisse d’assurance retraite des médecins de France qui s’occupe de la gestion des pensions de base et des retraites complémentaires obligatoires des médecins exerçant leur activité en France a également décidé de verser les pensions complémentaires des médecins tous les mois à partir de 2015.

Dans l’attente de l’aval des administrations de tutelle

Pour que cette décision soit applicable, la CARMF doit obtenir l’aval du ministère des Affaires sociales et de la Santé ainsi que de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), une institution qui unit dix caisses professionnelles libérales incluant la CARMF. Ainsi, cette décision ne sera effective qu’après l’expression de l’accord de ces deux administrations de tutelle.

Une décision qui devrait être officialisée à la fin du mois de mars 2014

Selon les responsables de la CARMF, cette décision ne devrait pas tarder à être officialisée. En effet, la mensualisation des retraites trimestrielles est un mouvement qui découle des efforts de quelques associations de retraités. Ils pensent que la gestion de leur budget serait beaucoup plus simple si les pensions complémentaires étaient versées tous les mois.

Rappelons que cette mensualisation a déjà commencé au début de l'année 2014 pour les retraites complémentaires servies par l’Agirc et l’Arrco aux anciens salariés du privé.
Des changements qui pourraient entrainer quelques déconvenues au départ si vos pensions sont virées sur votre compte et que vous avez ordonné des prélèvements automatiques. Pensez alors intervenir auprès de votre banque pour demander des changements adaptés à la mensualisation de vos pensions complémentaires.

En effet, le montant trimestriel sera divisé par trois : la somme versée sur le compte des assurés sera alors plus petite en janvier 2015, mais un autre versement similaire sera effectué dès le mois de février, puis le mois qui suit et ainsi de suite. Si la somme disponible sur le compte ne suffit plus pour couvrir vos charges, la banque peut vous demander des frais supplémentaires.

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La caisse de retraite complémentaire des hospitaliers va bientôt proposer une sortie en capital à leurs assurés, ainsi qu’à leur conjoint. Les agents hospitaliers pourront également bénéficier d’autres prestations.

Les agents de la fonction publique hospitalière pourront, d’ici peu, profiter d’une sortie en capital de leur complémentaire retraite (CRH). Le comité de gestion des œuvres sociales des établissements hospitaliers (CGOS), organisme chargé de la distribution de cette retraite facultative en point réservée aux agents hospitaliers et aux conjoints, propose aux affiliés de toucher jusqu’à 20 % de leur épargne en capital au moment de la liquidation de leurs droits à la retraite.

Une disposition légale qui sera bientôt applicable

Actuellement, ce régime complémentaire facultatif ne prévoit qu’une sortie en rentes viagères, c’est-à-dire que les assurés perçoivent une pension jusqu’à leur décès. La possibilité d’une sortie en capital est prévue par un arrêté publié au Journal officiel le 24 décembre 2013 : les affiliés de la CRH devraient disposer, dans les deux mois qui suivent la date à laquelle leur caisse reçoit leur demande de liquidation de droit à la retraite, un courrier informatif leur indiquant toutes les options qui s’offrent à eux, le montant du capital qu’ils pourront toucher et le montant des allocations accordées au titre de la première année de rente. La sortie en capital est un dispositif légal prévu par l’article 50 de la loi du 26 juillet 2013 portant sur « la séparation et la régulation des activités bancaires ».

Une proposition de rachats anticipés dans certains cas

Il faut savoir que la possibilité de sortie en capital est une option qui s’applique déjà pour le contrat Préfon-retraite, une autre formule d’épargne facultative dédiée à tous les fonctionnaires depuis la réforme des retraites de 2010. La loi du 9 novembre 2010 prévoit une sortie en capital à hauteur de 20 % pour les contrats de PERP.

Comme le contrat Préfon-Retraite est assimilé à un Perp, la sortie en capital est également possible pour ce type de contrat. Les responsables se sont basés sur ce même raisonnement pour appliquer la loi qui porte sur la séparation et la régulation des activités bancaires à la CRH.

Les rachats anticipés qui sont déjà proposés dans le cadre d’un Préfon-retraite et d’un Perp sont aussi valables pour la CRH en cas de surendettement, de licenciement, de cessation d’activité non salariée qui suit une liquidation judiciaire, d’expiration du versement des allocations de chômage, d’invalidité ou encore de décès du conjoint marié ou pacsé.

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Le taux de remplacement pourrait baisser de 10 points d’ici 2020. Ce changement risque de plomber le pouvoir d’achat des retraités. Informez-vous afin de connaitre les principales causes de cette baisse.

Selon le courtier en assurances Siaci Saint-Honoré, le taux de remplacement pourrait diminuer de 10 points en 2020. Le taux de remplacement est le pourcentage qui permet de calculer le montant de la pension de retraite sur la base du dernier salaire perçu. Actuellement, ce ratio est de 80% : il passerait donc à 70 % dans un peu plus de six ans.

Une perte de pouvoir d’achat

Si un salarié touche un salaire de 2 000 euros, il recevra une retraite de 1 400 euros au lieu de 1 600 euros en liquidant ses droits à la retraite en 2020. Il perdra ainsi 2 400 euros par an. Il faut savoir que cette perte de pouvoir d’achat est encore plus importante pour les assurés qui perçoivent un revenu plus élevé. Par exemple, pour un salarié-cadre qui touche 4 500 euros par mois, le taux de remplacement va baisser à 52 % en 2020 contre 62 % aujourd’hui. Ces nouveaux retraités perdront ainsi 5 400 euros par an.

La principale cause de cette baisse

Comme l’allongement progressif de la durée de cotisation prévue par la réforme des retraites ne s’appliquera qu’à partir de 2020, ce n’est pas cette mesure qui entrainera une baisse du taux de remplacement. En effet, les régimes de retraite complémentaire ont instauré une baisse de leurs rendements afin de réduire le déficit de leurs caisses et cette nouvelle disposition serait la principale cause de ce changement selon Philippe Caré, un haut responsable dans le département des ressources humaines de Siaci Saint-Honoré. Il a également rappelé que les retraites complémentaires ne sont pas plafonnées et représentent plus de 50 % de la retraite des cadres et jusqu’à 60 % de la pension des retraités des professions libérales.

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La retraite chapeau est accordée à au moins un million de salariés en France. Informez-vous pour mieux comprendre le fonctionnement de la retraite chapeau. 

La retraite chapeau de certains dirigeants d’entreprises français a déclenché un grand tollé sur les sites d’actualités qui ont récemment publié un article à ce sujet. Il s’agit d’un dispositif qui complète les régimes de retraite obligatoires de certains salariés, notamment, les cadres dirigeants.

Comment fonctionne la retraite chapeau ?

La retraite chapeau est prévue dans le contrat signé au moment de l’embauche de l’employé-cadre : l’entreprise fixe le montant qu’elle devra verser sous forme de rente lorsque le salarié décide de partir à la retraite. Il faut noter que cette somme s’ajoute à la pension de base (régime général) et aux retraites complémentaires (Agirc-Arrco).

La société s’engage à compléter la retraite du bénéficiaire pour que le montant total atteigne un certain niveau égal à un pourcentage du dernier salaire touché ou de la moyenne des revenus perçus sur une période définie. Selon les conseils de l’Afep-Medef, ce montant devrait être plafonné à 45 % du salaire de référence.  

Selon les spécialistes, les salaires versés par les sociétés françaises aux chefs d’entreprises seraient inférieures aux rémunérations proposées par les entreprises allemandes ou anglaises. Ainsi, elles accordent des retraites chapeaux pour « rester compétitive sur le marché international ».

Le parachute doré est différent de la retraite chapeau

Le parachute doré est une somme accordée en guise d’indemnité : il est fixé à l’avance dans le contrat et le dirigeant le perçoit en cas de congédiement. Le montant exorbitant de ces indemnités ne plaît pas à l’opinion publique. Récemment, les responsables suisses ont prononcé une interdiction à l’encontre de ce type d’indemnité parce qu’ils étaient choqués par la prime de départ de 60 millions d’euros destinée au dirigeant de Novartis, Daniel Vasella.

Les parachutes dorés ne seraient pas bénéfiques pour les sociétés selon une étude réalisée par le cabinet Proxinvest : en effet, avec ce type d’indemnité qui assure leur avenir, les dirigeants bénéficiaires ne rechercheraient plus « à maximiser la valeur actionnariale de leur entreprise », en particulier lorsqu’ils reçoivent une offre externe. Ainsi, le parachute doré est différent de la retraite chapeau, mais ces deux types d’indemnités peuvent être proposés au même dirigeant par la société qui l’emploie.

Qui peut percevoir une retraite chapeau ?

La retraite chapeau n’est pas réservée aux dirigeants du CAC 40, la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) a indiqué qu’il y a, à peu près, 11 000 sociétés qui proposent une retraite chapeau à plus d’un million de salariés en France. Même les PME sont obligées d’inclure cet avantage dans les contrats qu’ils signent afin de fidéliser leurs cadres et leurs dirigeants. 50 % d’entre eux touchent une rente annuelle de moins de 2 000 euros. Ce montant est vraiment minime comparé aux 310 000 euros promis à Philippe Varin, le président du directoire de PSA dont la retraite chapeau s’élève à 21 millions d’euros.

La cour d’appel de Paris a diffusé un avis il y a quelques jours afin de rappeler que le conseil d’administration ou le conseil de surveillance de l’entreprise doit toujours valider la retraite chapeau avant qu’elle ne soit accordée. L’accord de l’assemblée générale des actionnaires est également indispensable.

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Projet de loi Macron : durcissement de l’encadrement des retraites chapeau

Le versement des retraites supplémentaires d’entreprise est conditionné à un nouvel amendement au projet de loi Macron. Les cadres dirigeants doivent atteindre des objectifs et leurs droits annuels sont plafonnés.

Le 13 février dernier, un amendement qui durcit l’encadrement des retraites chapeau a été voté au cours de l’examen du projet de loi pour la croissance et l’activité soutenu par le ministre de l’Économie Emmanuel Macron.

Rappelons qu’un amendement a déjà été adopté et, depuis, l’attribution des retraites chapeau est conditionnée à l’atteinte d’objectifs fixés au préalable. Le nouvel amendement réaffirme ce principe et comporte quatre autres mesures qui conditionnent le versement de ce type de retraite supplémentaire.

L’approbation des administrateurs est requise

La première mesure stipule que le conseil d’administration ou le conseil de surveillance doit approuver le versement de la retraite supplémentaire à prestations définies (article 39 du code général des impôts). 

La deuxième mesure règlemente la hausse annuelle de cette retraite supplémentaire : cette augmentation ne peut pas excéder 3 % par an.

La troisième précise que l’incidence sur le taux de remplacement (pourcentage de la retraite par rapport au dernier salaire perçu) ne doit pas être supérieure à 3 % par année de présence dans l’entreprise. 

La quatrième disposition porte sur la divulgation au public avant le départ en retraite du montant des sommes provisionnées et des futures rentes que l’administration prévoit de verser à leurs cadres dirigeants en vertu de l’article 39 du code général des impôts.

L’exposé des motifs de l’amendement indique que des informations supplémentaires inspirées du rapport de l’IGF et de l’Igas sur les retraites chapeau seront bientôt précisées par décret.

Un rapport qui donne des informations détaillées

Les auteurs de ce rapport proposent que les employeurs doivent communiquer le rythme d’acquisition des droits, le montant du plafond s’il existe, les conditions d’entrée dans le régime, le mode de financement, le nombre de bénéficiaires de la retraite supplémentaire, une comparaison avec les autres régimes de l’entreprise et d’autres informations sur le régime.

Avec ces nouvelles conditions, le versement des retraites chapeau devient plus contraignant et devrait limiter les excès de certaines entreprises. Par ailleurs, les grosses retraites chapeau sont désormais soumises à la taxe additionnelle de 30 % à 45 %, prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2015.

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Un sondage a indiqué que les Français épargnent beaucoup, mais qu'ils ne touchent pas une retraite satisfaisante. Découvrez le montant de l’épargne qui permettrait de percevoir une pension convenable.

La société d’investissement BlackRock a récemment réalisé un sondage afin d’étudier l’épargne et la retraite dans plusieurs pays européens. C’est dans le cadre de cette enquête que les responsables ont voulu connaitre le montant à épargner pour toucher une retraite convenable en France.

Les Français souhaitent toucher une retraite mensuelle de 2 600 euros

Les résultats du sondage ont révélé que les Français aspirent à une retraite de 2 600 euros par mois et par ménage, soit un revenu annuel de 31 000 euros. Pourtant, les chiffres publiés par l’INSEE ont permis de constater que les revenus des foyers français sont estimés à 1 560 euros par mois, soit 18 760 euros par an.

Combien faudrait-il épargner pour toucher une retraite convenable ?

La société BlackRock a fait une étude afin de connaitre le montant à épargner pour pouvoir toucher les 31 000 euros par an, par ménage. Selon les responsables, chaque Français devrait épargner le plus tôt possible un montant mensuel de 520 euros jusqu’à l’âge de 65 ans s’il profite d’un rendement de 5 %.

Toujours d’après les résultats de cette enquête, le montant de la somme à épargner augmenterait en fonction de l’âge à laquelle la personne commence à économiser. Pour atteindre l’objectif des 31 000 euros par an de revenus lorsqu’il sera à la retraite, un salarié qui commence son épargne à 35 ans doit verser près de 2 000 euros par mois et les assurés qui ont 55 ans au moment de l’ouverture de l’épargne-retraite devront s'acquitter d'une cotisation mensuelle de 4 996 euros.

Un calcul qui permet d’évaluer le temps et les efforts nécessaires

Il faut savoir que le calcul effectué par la société BlackRock n’est pas précis parce que les pensions de base versées par la caisse du régime général et les pensions complémentaires (Agirc-Arrco et d’autres établissements) n’ont pas été prises en compte. Par ailleurs, les responsables n’ont pas considéré les effets de l’inflation. Cependant, ces résultats ne sont pas inutiles parce qu’ils donnent une idée des efforts à fournir et du temps nécessaire pour se constituer une épargne suffisante pour toucher les 2 600 euros par mois ou 31 000 euros par an de revenu, une fois à la retraite.

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