
Les vérifications qui s’imposent avant de s’expatrier pour mieux vivre sa retraite
Le Portugal, l’Espagne et le Maroc sont les destinations favorites des Français qui veulent vivre leur retraite à l’étranger. Ces pays réunissent les critères les plus importants : proximité, climat ensoleillé et coût de la vie plus abordable. Les seniors sont également intéressés par les avantages fiscaux qui leur permettront de mieux profiter de leur pension de retraite.
Les seniors sont aussi attirés par les avantages fiscaux offerts par certains pays (Portugal, Maroc, Sénégal, etc.) qui, grâce à des conventions fiscales avantageuses et des abattements, permettent une optimisation du montant net de pension perçue.
- Formalités administratives,
- Niveau de vie du pays d’arrivée
- Stabilité politique
- Problèmes de santé,
- Nostalgie de son chez-soi,
- etc.
Avant d’acheter un billet d’avion, prenez le temps de bien étudier les points suivants.
Les différents organismes qu’il faut contacter
Depuis 2025, la déclaration périodique de résidence et l’envoi semestriel d’un certificat de vie via une application mobile avec reconnaissance faciale ou par l’intermédiaire des autorités consulaires sont obligatoires pour maintenir le versement des pensions à l’étranger. Un retard ou oubli peut entraîner une suspension automatique des paiements.
Il est recommandé de souscrire un contrat qui permettra de rapatrier votre corps en cas de décès. Informez-vous auprès d’un notaire spécialisé en droit matrimonial et de succession pour connaitre les conséquences de votre départ à l’étranger.
Depuis le 1er janvier 2025, pour continuer à percevoir l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), il est nécessaire de résider en France au moins 9 mois par an, au lieu de 6 auparavant. Le LDDS et le LEP sont également affectés par la résidence hors de France. Ainsi, avant de partir, pensez à bien étudier les informations qui sont présentées dans la rubrique « Services aux citoyens » sur le site diplomatie.gouv.fr.
Une meilleure qualité de vie
En France, un couple qui perçoit 2 500 euros par mois aura du mal à joindre les deux bouts, alors qu’il vivra très correctement dans certains pays où le coût du logement et de l’alimentation peut être divisé par deux, voire par trois.
Le coût de la vie au Maroc est 30 % plus bas par rapport à celui de la France. Au Sénégal, il est inférieur de 40 %, et en Thaïlande de 60 %. Toutefois, il ne faut pas se bercer d’illusions : dans les grandes villes et les lieux touristiques très fréquentés, les tarifs affichés grimpent rapidement.
Qu’en est-il du système de santé ?
Personne ne dira le contraire, le système de santé français figure parmi les plus sécurisants au monde. Mais qu’est-ce qui risque de changer pour ceux qui s’installent à l’étranger ? Certes, s’ils reviennent se faire soigner en France, les frais sont pris en charge par l’assurance-maladie. Mais s’ils restent en permanence au sein de l’Union européenne, la prise en charge se fera selon les lois en vigueur dans le pays d’accueil, et il est rare qu’elles soient plus sécurisantes qu’en France.
Une fiscalité attractive
Seuls les biens qui se trouvent en France seront soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Attention, il est recommandé de ne pas conserver trop d’actifs en France afin de ne pas perdre son statut privilégié. Le Maroc et le Sénégal figurent parmi les abris fiscaux de proximité. Si vous déposez vos revenus sur un compte bancaire local, ces pays vous accordent un abattement de 80 %. Mais actuellement, le Portugal bat tous les records en termes de fiscalité.
Les retraités français attirés par le Portugal, la nouvelle oasis fiscale
Depuis 2013, le Portugal mise sur des mesures fiscales très avantageuses pour attirer les retraités étrangers : s’ils viennent s’installer au pays du porto, ils sont exonérés de droits de succession, les taxes sur les intérêts générés par les produits d’épargne sont très allégées et les pensions de retraite sont exemptées d’impôt pendant 10 ans. Le nombre de retraités étrangers venant s’y installer varie de 15 000 à 25 000 par an.
Il n’y a qu’une seule condition à remplir pour profiter de tous ces avantages : résider en tant que propriétaire ou locataire au Portugal pendant au moins 183 jours par an. Attention : ce dispositif exclut les fonctionnaires d’État et, auàdelà de 10 ans, c’est le régime fiscal classique qui s’applique. Certes, il est possible d’y prétendre à nouveau, mais il faut d’abord quitter le Portugal et y revenir 5 ans après.
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