Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite : la Sécurité sociale française verse chaque année plusieurs milliards d’euros en pensions aux retraités expatriés.
Les raisons principales sont une qualité de vie améliorée et un climat plus agréable.
Les retraités privilégient souvent des pays proches comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou l’Italie, où le coût de la vie est en moyenne 15 % à 20 % moins élevé, permettant un meilleur pouvoir d’achat. Pour un niveau de vie jusqu’à 50 % supérieur, des destinations plus éloignées, comme la Thaïlande ou le Brésil, sont choisies, bien que les démarches administratives et les contraintes fiscales y soient plus complexes.
Préparer sa retraite dans un pays étranger
Avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger, il est conseillé de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil, les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France. Il est également recommandé de bien considérer certains paramètres qui faciliteront l’intégration sociale, garantiront le confort et le bien-être du retraité : climat, proximité avec la France, qualité des infrastructures disponibles sur place, coût de la vie, etc.
Les démarches à accomplir et à respecter
Pour toucher sa pension à l’étranger, il faut en faire la demande auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), fournir un certificat de résidence ainsi que des coordonnées bancaires à l’étranger. Depuis 2025, le certificat de vie doit être transmis tous les six mois, idéalement via l’application mobile « Mon certificat de vie » avec reconnaissance faciale, ou bien auprès des autorités consulaires françaises dans le pays d’accueil, ou par courrier recommandé. Ce dispositif vise à renforcer la lutte contre la fraude et éviter la suspension de la pension en cas de non-transmission. Le consulat de France peut toujours viser le formulaire, mais la procédure s’est modernisée et se digitalise progressivement.
Nouvelles obligations et contrôles renforcés à partir de 2025 : Les retraités expatriés doivent désormais respecter des obligations strictes pour continuer à percevoir leur pension. Cela inclut la déclaration annuelle de leurs revenus et de leur résidence, des contrôles biométriques via reconnaissance faciale pour valider l’identité, ainsi que la transmission semestrielle obligatoire du certificat de vie via l’application mobile ou les consulats. Le non-respect de ces règles peut entraîner la suspension immédiate du versement de la pension. Ces mesures visent à réduire les fraudes évaluées à plusieurs milliards d’euros chaque année.
Retraite et couverture maladie
La couverture santé des retraités expatriés dépend désormais d’un contrôle strict. Pour les pays membres de l’Union européenne, les pays assimilés et ceux ayant signé une convention sociale avec la France, la protection sociale française continue de s’appliquer. En revanche, dans les pays sans convention, il est obligatoire de souscrire à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) pour conserver une couverture maladie similaire à celle des retraités en France. Depuis 2025, en cas de non-respect des critères de résidence ou de non-paiement des cotisations à la CFE, le droit à cette couverture peut être suspendu.
Fiscalité de la retraite
Fiscalité de la retraite Depuis 2025, la fiscalité applicable aux retraités expatriés est scrutée avec plus d’attention. Un Français résidant plus de 183 jours par an à l’étranger et ne conservant ni résidence ni intérêt économique en France reste soumis aux règles des conventions fiscales bilatérales. En l’absence de convention, la double imposition est possible mais des moyens de recours existe.
Par ailleurs, lorsque la résidence fiscale est définitivement transférée à l’étranger, les prélèvements sociaux comme la CSG et la CRDS ne s’appliquent plus. Des pays comme le Maroc maintiennent des régimes fiscaux avantageux pour les retraités, avec des abattements et remises sur l’impôt local, mais ces conditions évoluent régulièrement et nécessitent une vérification actualisée avant tout départ.
Investir dans l’immobilier
Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans votre pays d’accueil, il est fortement recommandé de bien s’informer sur les droits de propriété des étrangers dans le pays d’expatriation. Les règles sont plus cadrées dans les États membres de l’Union européenne. Si le retraité souhaite investir dans d’autres pays, il est préférable de faire appel aux services d’un expert pour bénéficier de conseils avisés et pour repérer les opportunités qui répondent à ses attentes.
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