De nombreux Français retraités choisissent de s’installer à l’étranger pour profiter d’une météo plus clémente, d’un coût de la vie plus abordable et d’une fiscalité plus attractive. Pour vivre ses vieux jours en toute tranquillité, le départ doit être minutieusement préparé. Voici les principaux points à prendre en compte.
Préparez votre retraite grâce aux atouts de l’Assurance-vie
Comparez gratuitement les principaux contrats en assurance-vie
La résidence fiscale et les règles d’imposition
Contrairement à une idée reçue, Il ne suffit pas de vivre hors de la France plus de 183 jours (6 mois) par an pour cesser d’avoir le statut de résident fiscal français. Le critère principal reste le domicile fiscal, qui prend en compte le lieu du ‘centre des intérêts économiques et personnels’. De plus, à partir de 2025, des contrôles renforcés existent pour vérifier la résidence fiscale réelle, notamment via production de justificatifs et déclarations annuelles..
Le retraité expatrié qui possède des actifs (biens immobiliers, valeurs mobilières…) générant des revenus en France, doit s’acquitter de l’impôt correspondant.
S’agissant des pensions de retraite, les règles dépendent des clauses d’une éventuelle convention fiscale signée entre la France et le pays d’accueil :
- les règles des conventions fiscales prévalent sur celles des législations internes ;
- en l’absence de convention fiscale entre pays, c’est le droit interne de chacun qui s’applique.
Depuis le 1er janvier 2025, les règles liées à la résidence fiscale et à la perception de la pension sont renforcées. Notamment, les retraités expatriés doivent désormais fournir une déclaration annuelle de leurs revenus et justifier régulièrement de leur résidence, avec des contrôles biométriques et une surveillance accrue des déplacements internationaux via le fichier PNR. Ces mesures visent à lutter contre les fraudes aux prestations sociales.
Le maintien de la pension de retraite pour une retraite sereine à l’étranger
Pour continuer à percevoir sa pension de retraite dans les temps, il faut désormais, à partir de 2025, envoyer tous les six mois un certificat de vie via une application officielle mobile (avec reconnaissance faciale), ou par les autorités locales compétentes, ou par courrier recommandé. Tout retard ou omission peut entraîner la suspension immédiate des versements de la pension. Une cotisation au titre de l’assurance maladie est retenue, mais les autres prélèvements sont supprimés :
la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa), la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).
Depuis 2025, pour continuer à percevoir l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), il faut désormais justifier d’une résidence en France d’au moins 9 mois par an (contre 6 mois avant). Les bénéficiaires ne respectant pas cette condition perdent leurs droits à cette aide.
La souscription d’une assurance santé pour une retraite sereine à l’étranger
Avec l’âge, les problèmes médicaux augmentent : il est donc indispensable d’avoir une bonne prise en charge par l’Assurance maladie pour éviter de se retrouver avec un reste à charge conséquent, voire de devoir payer 100 % du coût de sens soins.
Mais en dehors de l’Union européenne, les dépenses de santé ne peuvent plus être prises en charge par la Sécurité sociale française. La couverture santé pour les retraités à l’étranger dépend alors de votre situation et de votre pays de résidence.
Depuis 2025, le certificat de vie devient numérique et doit être envoyé tous les six mois via l’application « Mon certificat de vie » avec reconnaissance faciale, ou remis par une autorité locale, consulaire, ou envoyé par courrier recommandé. Cette mesure vise à renforcer la lutte contre les fraudes aux prestations sociales. Tout retard ou absence de ce certificat entraine la suspension immédiate des pensions.
Voici les principales options :
La Caisse des Français de l’Étranger (CFE)
La CFE est un régime d’assurance maladie facultatif pour les Français résidant à l’étranger. Elle offre une couverture similaire à la Sécurité sociale française, mais avec des cotisations et des prestations qui peuvent varier selon votre pays de résidence ;
Vous pouvez vous inscrire à la CFE sur le site web https://www.cfe.fr/.
L’assurance maladie complémentaire
Une assurance maladie complémentaire peut être utile pour couvrir les frais qui ne sont pas pris en charge par la CFE, tels que les soins dentaires, les lunettes et les frais d’hospitalisation. Il faut savoir que de nombreuses compagnies d’assurance proposent des contrats d’assurance maladie pour les expatriés.
Pensez à comparer les différentes offres pour choisir une assurance qui correspond à vos besoins et à votre budget.
Le régime de Sécurité sociale de votre pays de résidence
Si vous êtes résident permanent dans un autre pays, vous pouvez être affilié au régime de Sécurité sociale de ce pays, les conditions d’affiliation et les prestations variant d’un pays à l’autre.
Renseignez-vous auprès des autorités compétentes de votre pays de résidence pour en savoir plus.
En savoir plus sur la retraite à l’étranger
- La retraite à l’étranger
- Ce qu’il faut savoir avant de prendre sa retraite à l’étranger
- Fiscalité applicable aux retraités expatriés
- Certificat de vie des retraités à l’étanger
- Vérifications avant de prendre votre retraite à l’étranger
- Les 10 meilleurs systèmes de retraite dans le monde
- Retraite et Expatriés
- Retraite en Italie
- Retraite en Thailande
- Retraite en Polynesie
- Retraite au Maroc
- Retraite en Suisse
- Retraite en Belgique
- Retraite en Tunisie
- Retraite aux Etats-Unis
- Retraite à l’Ile Maurice
- Retraite au Royaume Uni
- Retraite à Monaco
- Retraite en Allemagne
- Retraite au Japon
- Retraite en République Tchèque
- Retraite en Irlande
- Retraite à Bali
- Retraite aux Pays Bas
- Retraite en Suède