Depuis le 1er janvier 2025, de nouvelles règles renforcent les contrôles autour des pensions des retraités expatriés, notamment une déclaration annuelle obligatoire des revenus, un certificat de vie numérique avec reconnaissance faciale tous les six mois, ainsi que des exigences renforcées de preuve de résidence, en particulier pour les bénéficiaires de l’ASPA qui doivent désormais justifier d’une résidence en France d’au moins 9 mois par an pour conserver leurs droits.
Les principaux avantages de l’expatriation pour les retraités
Les nouveaux retraités confrontés à une baisse de revenus ont souvent du mal à couvrir toutes les charges qui leur incombent. C’est pour cette raison qu’ils sont à la recherche de solutions concrètes pour mieux vivre leurs vieux jours. Dans les pays les plus convoités, notamment d’Afrique, d’Asie du Sud-Ouest et d’Amérique Latine, ils sont attirés par le coût de la vie plus abordable (alimentation, immobilier, divertissements, etc.), le coût des soins médicaux très bas… et aussi le climat. Leurs dépenses quotidiennes y sont souvent réduites de 15 à 50 %, selon le pays.
Par ailleurs, ils doivent prévoir la souscription d’une assurance maladie privée, car l’accès au remboursement par la Sécurité sociale française est sujet à des conditions strictes liées à la résidence et peut être perdu en cas d’absence prolongée.
En général, les retraités choisissent des pays francophones, mais certains n’hésitent pas à s’installer dans des États anglophones s’ils sont séduits par le paysage et l’accueil des locaux.
Des inconvénients qu’il faut prendre en compte avant de s’expatrier
Malgré tous ces avantages qui motivent les retraités à partir vivre à l’étranger, certains sont rentrés déçus par leur expérience : les coupures de l’eau courante et de l’électricité peuvent être fréquentes, les infrastructures disponibles ne sont pas toujours modernes (centres hospitaliers, connexion internet, etc.) et le retour au pays pour les vacances coûtent souvent très cher.
Les personnes qui veulent investir sont confrontées et découragées par la corruption, la lenteur des services d’administration, ainsi que par des risques fiscaux spécifiques liés à la résidence à l’étranger. Il est important de bien se renseigner sur la fiscalité internationale applicable et les conventions fiscales entre la France et le pays d’accueil. Ainsi, avant de s’expatrier dans un autre pays, il est recommandé de bien s’informer en passant d’abord un court séjour dans la ville de votre choix. Toutefois, il faut avoir une bonne faculté d’adaptation pour ne pas se lasser de sa nouvelle vie après quelques mois seulement.
Depuis le début de l’année 2025, les retraités expatriés doivent fournir un certificat de vie à jour tous les six mois, souvent via une application mobile avec reconnaissance faciale, ou auprès des autorités consulaires ou locales, pour éviter la suspension de leurs pensions. Cette mesure vise à lutter contre les fraudes tout en facilitant la preuve de vie sans obliger les retraités à revenir en France fréquemment.
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