Silvio Berlusconi, assistant dans une maison de retraite
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Silvio Berlusconi va devoir effectuer sa peine de travaux d’intérêt général au sein d’une maison de retraite à proximité de Milan. La réaction de certaines personnes face à cette peine de travaux d’intérêt général.
Cet homme politique de 77 ans qui a défrayé les chroniques à cause des affaires de fraudes fiscales et de constitution de caisse noire auxquelles il a été mêlé va devoir travailler dans une maison de retraite établie à proximité de Milan pour purger sa peine de travaux d’intérêt général. Malgré son âge avancé et sa situation quelque peu embarrassante, l’ancien chef du gouvernement italien reste serein et il est prêt à accomplir la tâche qui l’attend.
En charge de personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer
Il Cavaliere devra s’occuper des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer au sein de la maison de retraite de Cesano Boscone : il sera en charge des animations d’ateliers de lecture, d’écriture et de jeux.
Le personnel de la maison de retraite pense que la prudence est de mise : certains d’entre eux projettent de conseiller leur « nouveau collègue » pour qu’il puisse s’adapter à « son nouveau métier » qui demande beaucoup d’amour et d’attention.
Les réactions des citoyens de Cesano Boscone
Cristina, une dame qui travaille dans une agence d’assurance qui se trouve à côté de la maison de retraite de Cesano Boscone, a déclaré que la venue de Silvio Berlusconi a favorisé la « renaissance de leur ville » (Cesano Boscone). Elle s’est dite tout excitée et curieuse de revoir cet homme politique.
En revanche, Vincenzo, un homme de 77 ans qui habite à Cesano Boscone, ne comprend pas l’enthousiasme des locaux. Il pense qu’à son âge, Silvio Berlusconi ne serait pas capable d’aider les résidents à se lever, ni à se laver. Selon lui, il va peut-être leur faire faire des promenades et leur raconter deux ou trois blagues.
De son côté, Silvio Berlusconi surfe bien sur cette vague de médiatisation qui l’aidera peut-être à améliorer son image. Lors de sa première entrée dans le centre, il a été attendu par de nombreux journalistes, mais il n’a pas prononcé de discours et n’a pas donné d’interview.
