Avril 2018
Calendrier des impôts 2018
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
Les dates à retenir en 2018 pour la déclaration de revenus
Ainsi, si une personne imposable ne dépose pas sa déclaration de revenus dans les délais impartis, l’administration fiscale applique une majoration de 10% sur le montant de l’impôt dû. Les sanctions sont de plus en plus lourdes au fur et à mesure que le retard augmente :
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20% si déclaration faite dans les 30 jours suivant une mise en demeure,
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40% si déclaration non déposée dans les 30 jours suivant la première mise en demeure
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et 80% si le fisc découvre une activité cachée.
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De plus, le contribuable doit s’acquitter d’un intérêt de retard de 2,4% par an soit 0,2% par mois.
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Jeudi 17 mai 2018 (minuit) : date limite de dépôt pour la déclaration papier
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Mercredi 11 avril 2018 : ouverture du service de déclaration en ligne (télédéclaration).
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Mardi 22 mai 2018 (minuit) : date limite pour les télédéclarants dans les départements 01 à 19.
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Mardi 29 mai 2018 (minuit) : date butoir pour les télédéclarants dans les départements 20 à 49 ainsi que les deux départements corses.
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Mardi 5 juin 2018 (minuit) : date butoir pour les télédéclarants dans les départements 50 à 974/976.
En 2019 en revanche, la déclaration en ligne devient obligatoire pour toutes les personnes remplissant ces conditions, sans exception.
Le taux d’imposition pour le prélèvement à la source
- Le taux personnalisé est l’option par défaut pour le contribuable. Pour son calcul, le fisc se base sur la dernière déclaration de revenus. Pour un foyer fiscal composé d’un couple, le taux est identique pour les deux conjoints.
- Le taux individualisé est une perspective offerte aux couples qui ne souhaitent pas un taux personnalisé. En effet, pour deux conjoints avec une forte disparité de revenus, ils peuvent choisir un taux individualisé pour chacun. L’administration fiscale se base sur les revenus de chacun des partenaires pour calculer ce taux. L’impôt dû par le ménage (basé sur les revenus du couple et le nombre de quotient familial) n’est pas impacté par le choix d’un taux individualisé.
- Le taux neutre ou taux non personnalisé est une option proposée à tout contribuable qui souhaite garder confidentiel le montant total de ses revenus. Si l’employeur ne reçoit pas le taux transmis par Bercy pour l’un de ses employés, il doit appliquer un taux calculé sur la base du salaire dudit employé. La différence entre l’impôt réellement dû par le contribuable et l’impôt calculé sur la base de son salaire seul est réglée à l’administration fiscale par prélèvement bancaire.
Retraite et résidence principale
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
Devenir propriétaire : des charges en moins à la retraite
Selon l’Insee, pas moins de 62% des ménages français, environ deux tiers de la population, sont propriétaires d’une résidence principale. Selon une enquête réalisée par le Cercle de l’épargne, un grand nombre de français considèrent que l’accession à la propriété apporte une certaine sécurité. En effet, 65% des sondés pensent que, financièrement, être propriétaire de son logement et un grand avantage pour un retraité. Bien que de nombreux placements ont été cités tel que l’assurance-vie, l’épargne retraite ou encore l’investissement locatif, les personnes interrogées restent en majorité persuadées que la meilleure préparation est de devenir propriétaire d’une résidence principale.
Le départ à la retraite s’accompagne d’un recul du pouvoir d’achat, c’est un fait avéré. Les Français ne cachent pas leurs inquiétudes concernant cette baisse de revenus, surtout s’ils doivent encore payer un loyer faute de disposer de leur propre logement. Les séniors de plus de 65 ans et les retraités ayant participé au sondage Ifop-Cecop pour le Cercle de l’épargne soulignent d’ailleurs l’importance d’être propriétaire.
L’enquête met également en évidence que la pension de retraite n’est pas et ne sera pas suffisante, 74% des personnes interrogées le soulignent. De ce fait, 55% des sondés confient qu’ils se tournent vers les produits d’épargne pour se constituer des revenus supplémentaires. Il faut souligner cependant que le nombre de français qui épargnent de manière régulière diminue d’année en année (13% de l’échantillon en 2015 contre 8% en 2018).
Source : Natixis