Décembre 2016

PERP : l’épargne retraite idéale ?

Le PERP figure parmi les solutions d’épargne à privilégier pour préparer sa retraite. Avec les nombreuses réformes de retraite, les Français doivent épargner pour améliorer leurs finances à la retraite.

Le PERP, un produit d’épargne adapté pour préparer sa retraite

Les régimes de retraite par répartition ont évolué et les règles continueront de changer au fil des années : c’est pour cette raison que chaque actif doit penser à épargner pour profiter d’un complément de revenu une fois à la retraite. Le PERP (Plan d’épargne retraite populaire) figure parmi les solutions proposées pour préparer sa retraite.

Une sortie en rente viagère

Le souscripteur du PERP peut faire des versements programmés ou libres afin de bénéficier d’une rente viagère dès qu’ils décident de partir en retraite. Il est aussi possible à ce moment-là de demander une sortie partielle en capital à hauteur de 20 % de l’épargne.

Ce produit est particulièrement intéressant pour les avantages fiscaux qu’il offre : pendant la phase de constitution, les versements effectués sont déductibles du revenu net global dans la limite d’un maximum de 10 % des revenus professionnels en 2016 et d’un minimum de 3 804 euros. Ces cotisations sont également plafonnées à 30 432 euros en 2016.

Plus vous êtes imposé et plus l’économie d’impôt est importante

Exemple
si vous versez 1000€ sur un Perp vous pourrez déduire :

  • 55 € d’impôt si vous ne dépassez pas la tranche à 5,5 %
  • 140 € si vous atteignez la tranche à 14%
  • 300 € si vous atteignez la tranche à 30%
  • 410 € si vous atteignez la tranche à 41%
  • 450 € si vous atteignez la tranche à 45%
Ce dernier plafond, applicable au PERP, au Prefon et aux autres contrats de retraite assimilés, peut être amoindri lorsque l’assuré bénéficie d’abondements sur un Perco ou lorsqu’il verse des cotisations sur d’autres produits d’épargne en vue de toucher un revenu supplémentaire à la retraite (Article 83, contrat Madelin, etc.).

Le PERP pour réaliser une économie d’impôt non négligeable

Plus la tranche marginale d’imposition est élevée, plus l’économie d’impôt qui découle de la souscription d’un PERP sera importante. Il faut noter qu’elle n’est pas comptabilisée dans le plafond des niches fiscales limité à 10 000 euros en 2016 et il est possible de reporter la portion d’enveloppe non utilisée sur les trois années qui suivent.
Cependant, il faut rappeler que les versements effectués sont bloqués jusqu’au moment du départ à la retraite et les cas de déblocage anticipé sont plutôt contraignants : décès du conjoint marié ou pacsé, licenciement, fin des droits aux allocations chômage, invalidité, surendettement, liquidation judiciaire. Il convient ainsi de ne pas verser son épargne de sécurité.

Pendant la phase de constitution, le souscripteur d’un PERP n’est pas soumis aux prélèvements sociaux. Il est également exonéré d’ISF (impôt sur la Fortune), sauf sur les versements effectués après 70 ans ou bien dans le cadre de rachats exceptionnels, prévus par le règlement en vigueur. Lorsque le bénéficiaire, une fois à la retraite, perçoit sa rente, il est toujours exempté d’ISF, s’il a fait des versements réguliers sur son PERP pendant au moins 15 ans.

Comment choisir son PERP ?

Il est primordial de bien choisir son PERP pour bénéficier de tous les avantages qui peuvent en découler. Il est fortement recommandé de choisir en se basant sur la diversité et la qualité des supports d’investissement mis en avant par les sociétés qui les proposent. Cette démarche permet d’améliorer la performance du produit sur le long terme et d’accroitre le montant de la rente viagère perçue, une fois à la retraite. Il faut également bien définir les options de gestion financière et les options de rente à la sortie.

Des produits d’épargne plus intéressants grâce à des modes de gestion personnalisés

Les experts qui proposent des PERP destinés aux particuliers essayent de varier les modes de gestion clé en main. Reconnu comme un des meilleurs contrats PERP, le contrat "Mesplacementsperp" présentée par Mes-placements.fr et géré par Suravenir (Crédit Mutuel Arkéa)  permet de profiter de l’expertise des agents spécialisés, et offre de nombreux avantages :
  • +3% Nets en 2015 pour le fonds en euros
  • 0% de frais d'entrée
  • 2 profils de gestion pilotée
  • Un assureur reconnu sur le marché

D'autres Perp, proposent des investissements immobiliers et des formules de placement en unités de compte qui permettent d’optimiser les rendements à long terme et de bénéficier d’une sécurité progressive : plus l’âge du souscripteur avance, plus la part investie sur les fonds en euros augmente.

Les options de sorties du PERP

Une des contraintes du Perp est qu'il impose une épargne indisponible avant l'âge de la retraite.  Cependant il peut être débloqué immédiatement par anticipatation les sommes investies dans 5 cas particuliers :
  • Décès du conjoint ou du partenaire de PACS
  • Invalidité de 2ème ou 3ème catégorie, absence d'un contrat de travail 2 ans après le non renouvellement d'un mandat social
  • Surrendettement
  • Cessation d'une activité non salariée à la suite d'une liquiation judiciaire
  • Expiration des droits aux allocations chômage à la suite d'un licenciement

Le Perp et la la possibilité de sortie en capital 

2 cas sont également possible pour sortir en capital de votre Perp :

  • Depuis le 1er Janvier 2011, le PERP permet de sortir à hauteur de 20% en capital lors du départ à la retraite
  • Les adhérents du PERP pourront également récuperer à la retraite la totalité de leur épargne sous forme de capital en cas de première aquisition de leur résidence principale. 

Trimestres de retraite : des erreurs à éviter

L’acquisition de trimestres de retraite est indispensable pour préparer sa retraite et pour améliorer sa situation financière. Voici quelques erreurs de compréhension qu’il faut éviter pour bien calculer le nombre de trimestres acquis.  

Trimestres de retraite : des idées reçues erronées qu’il faut éviter

Tous les actifs doivent valider des trimestres de retraite tout au long de leur carrière pour liquider ses droits dans les meilleures conditions. Il faut comprendre que la subtilité des règles d’acquisition des trimestres peut échapper à certains assurés : voici quelques erreurs qu’il ne faut plus commettre pour bien calculer sa durée d’assurance. 

Validation de trimestres et départ en retraite
Il faut savoir qu’il est possible de partir en retraite, dès l’âge légal de départ correspondant à son année de naissance (60 ans à 62 ans), même si l’assuré ne dispose pas de tous les trimestres requis pour le taux plein. En revanche, un coefficient de minoration, proportionnel au nombre de trimestres manquant, sera appliqué à la pension de retraite. 

Les actifs qui travaillent pendant 6 mois peuvent valider 4 trimestres s’ils ont suffisamment cotisé : en effet, le nombre de trimestres validés ne dépend pas de la durée travaillée, mais plutôt du montant des cotisations versées : en 2016, il faut débourser 5 802 euros pour obtenir 4 trimestres au titre de l’année civile. Il existe toutefois une exception à cette règle : pour les fonctionnaires, les trimestres ne sont pas calculés à partir des cotisations, mais ils dépendent de la durée travaillée. Ainsi, un agent de la fonction publique qui n’a travaillé que six mois dans l’année ne bénéficiera que de deux trimestres pour l’année. 

Il faut savoir qu’un mois de travail par an ne permet pas de valider 4 trimestres, même si l’assuré perçoit un salaire très élevé : en effet, le montant des cotisations calculées chaque mois est plafonné : il ne doit pas excéder le plafond mensuel de la Sécurité sociale. Ainsi, il faut au moins travailler pendant deux mois à hauteur de ce plafond pour gagner les 4 trimestres à valider pour une année civile. 

Le chômage fait-il perdre des trimestres pour la retraite ? Non, car lorsque l’assuré bénéficie d’une indemnisation versée par Pôle Emploi, les trimestres indemnisés sont comptabilisés pour sa retraite.

Les trimestres pour enfant
Les mères de famille qui ont deux enfants n’obtiennent pas forcément deux trimestres assimilés au titre de la maternité : les trimestres assimilés accordés au titre de la maternité ne sont accordés que s’ils sont indispensables pour valider 4 trimestres au titre de l’année de naissance de l’enfant. En d’autres termes, si les cotisations versées pendant l’année sont suffisantes pour valider 4 trimestres, aucun trimestre assimilé ne sera accordé. La règle est la même pour tous les trimestres assimilés, accordés gratuitement en cas de maladie, d’invalidité ou de chômage, sans cotisation à verser. 

Il faut également noter que les trimestres de majoration de durée d’assurance pour enfant ne permettent pas de partir en retraite anticipée, avant son âge légal de départ. Même si l’assuré dispose du nombre de trimestres requis pour partir en retraite avec une pension à taux plein, il doit avoir l’âge légal qui correspond à son année de naissance. Il faut noter que s’il peut prétendre à une retraite anticipée au titre d’une carrière longue, les trimestres assimilés pour enfants ne seront pas comptabilisés dans le calcul de la durée d’assurance. En revanche, s’il s’agit de cumuler un nombre de trimestres suffisant pour le taux plein, ces trimestres assimilés sont pris en compte et permettent de partir plus tôt. L’assuré ne sera pas obligé d’attendre l’âge du taux plein automatique. 

Qu’en est-il des années d’études et de stage ?
Les années d’études ne donnent pas droit à des trimestres de retraite,  à moins qu’elles ne soient rachetées : pour ce faire, l’assuré doit effectuer un versement pour la retraite. Les assurés du régime général peuvent choisir entre deux options : 

-Rachat de trimestres pour améliorer le taux de liquidation ;

-Rachat de trimestres pour améliorer le taux de liquidation et pour augmenter la durée d’assurance dans le régime général.
Aucun trimestre de retraite ne découle des années de stage, à moins que l’employeur ait accordé au stagiaire une rémunération plus élevée par rapport à l’indemnité minimum légale. S’il ne cotise pas en vue de préparer sa retraite, les périodes de stage ne permettent pas d’obtenir des trimestres. Il faut savoir que les années de stage peuvent également être rachetées, mais les trimestres qui en découlent ne seront pris en compte que pour calculer le taux de la pension de retraite. En effet, ils ne seront pas comptabilisés dans le calcul de la durée d’assurance si l’assuré souhaite bénéficier du dispositif de retraite anticipée pour carrières longues, ni dans le calcul de la durée d’assurance pour obtenir le minimum contributif. 
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