Préparer sa retraite

Préparer sa retraite est un moment clé dans votre carrière professionnelle. Une démarche qui s'anticipe et qu'il est essentiel de préparer suffisamment tôt. En effet, certaines règles de base et des étapes à respecter sont primordiales pour ne pas retarder le traitement de votre demande de retraite. Sans oublier qu'aucune retraite n'est accordée automatiquement : il faut donc la demander. Tour d'horizon pour bien préparer votre retraite.

La réforme des retraites a instauré un départ à 64 ans contre 62 ans actuellement. Sa mise en œuvre est prévue pour septembre 2023. Des ajustements dans la préparation de votre dossier pour préparer votre passage à la retraite seront donc à prévoir.

Initier sa demande de retraite 

Afin de pouvoir engager le versement de sa retraite, chaque assuré doit faire une demande auprès de sa caisse de retraite pour liquider ses droits et toucher ses pensions. Il lui revient en effet d’entreprendre ces démarches et non à l’employeur. Le dossier doit être déposé entre 6 et 4 mois avant la date de départ souhaitée et doit rassembler l'ensemble des justificatifs à fournir. Les démarches à suivre varient en fonction du statut et du parcours professionnel de l’assuré.

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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Valider l'âge de départ en retraite

En tant qu'assuré, vous :

  • devez atteindre l’âge légal de départ à la retraite correspondant à votre année de naissance ; cependant, des cas exceptionnels (handicap, maladie professionnelle, accident de travail, exposition à l’amiante, assurés ayant commencé leur carrière avant 20 ans...) permettent de partir plus tôt. Il est recommandé de s’informer auprès de sa caisse de retraite pour savoir s’il est possible de bénéficier de ces dispositifs de retraite anticipée ;
  • devez justifier du nombre de trimestres requis pour toucher une retraite à taux plein ; si cette condition n’est pas remplie, une décote proportionnelle au nombre de trimestres manquants sera appliquée : 1,25 % par trimestre manquant ;
  • pouvez également attendre l’âge du taux plein qui varie de 65 ans à 67 ans si vous êtes nés entre 1955 et 1973, même si vous ne disposez pas du nombre de trimestres requis.

 

Date de naissance Âge minimum de départ en retraite
Avant le 1er juillet 1951 60 ans
Du 1er juillet au 31 décembre 1951 60 ans et 4 mois
Année 1952 60 ans et 9 mois
Année 1953 61 ans et 2 mois
Année 1954 61 ans et 7 mois
Année 1955 62 ans
Nombre de Trimestres pour valider une retraite à taux plein
Année de naissance Durée de cotisation
1948 ou avant 160 trimestres (40 ans)
1949 161 trimestres (40 ans et un trimestre)
1950 162 trimestres (40 ans et deux trimestres)
1951 163 trimestres (40 ans et trois trimestres)
1952 164 trimestres (41 ans)
1953 - 1954 165 trimestres (41 ans et un trimestre)
1955 -1957 166 trimestres ( 41 ans et deux trimestres)
1958 - 1960 167 trimestres (41 ans et trois trimestres)
1961 - 1963 168 trimestres (42 ans)
1964 - 1966 169 trimestres (42 ans et un trimestre)
1967 - 1969 170 trimestres (42 ans et deux trimestres)
1970 - 1972 171 trimestres (42 ans et trois trimestres)
A partir de 1973 172 trimestres (43 ans)

 

Attention ! Les règles sont différentes dans le secteur public : certains agents peuvent partir à la retraite dès 57 ans, et même à 52 ans. Les décotes ne s’appliquent plus à partir de 62 ans ou même à partir de 57 ans. Il s’agit surtout des agents de la Fonction publique, des entreprises et des établissements publics comme la Banque de France, la SNCF, l’EDF et la RATP.

Des dispositifs d’information mis à disposition des pré-retraités

Des dispositions informatives ont été mises en place pour aider les assurés à préparer leur départ en retraite et à bien choisir l’âge de départ idéal.

  • Dès 35 ans, puis tous les cinq ans, tous les assurés reçoivent un relevé individuel de situation (RIS). Ce document indique le nombre de trimestres et de points de retraite cumulé jusqu’à une date bien définie. Il est possible de faire une demande de RIS sur le site web des principaux régimes de retraite ;
  • À partir de 45 ans, il est possible de demander un entretien individuel de retraite (EIR) : un conseiller de la caisse de retraite reçoit chaque assuré pour l’aider à faire le point et à bien évaluer les conséquences de décisions personnelles ou de changements professionnels comme le mariage, la maternité, l’expatriation, une promotion, le passage au statut de cadre, la création d’entreprise, le chômage, etc., sur sa future retraite ;
  • À 55 ans, Les responsables des caisses de retraite recommandent de faire une demande d’EIR, pour obtenir des informations concrètes quelques années avant de partir en retraite ;
  • À partir de 55 ans, les assurés reçoivent l’estimation indicative globale (EIG), un document qui présente des montants estimés des futures pensions de retraite en fonction des dates de départ. Les calculs sont basés sur les données indiquées dans le RIS.

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Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

À quel moment faire sa demande de retraite ?

Un délai de 4 mois est requis pour le traitement de votre demande. Il convient donc, depuis le 1er septembre 2015 de déposer son dossier de demande auprès de l’Assurance retraite en respectant ce délai. Il est inutile de s’y prendre plus tôt : cela ne permettra pas d’avancer la date de liquidation des droits à la retraite. À partir du 1er janvier 2017, l’obligation du délai minimal de 4 mois s’étendra aux régimes alignés : MSA (Mutualité sociale agricole), RSI (Régime social des Indépendants) et la Cavimac (Caisse d’assurance vieillesse invalidité et maladie des cultes).

Dans le secteur public (régimes de la Fonction publique, régimes spéciaux) et les régimes des professions libérales (avocats, médecins, architectes, etc.), le délai minimal est de 6 mois avant la date de départ choisi.

Les fonctionnaires doivent entreprendre une démarche auprès de leur administration pour demander à être radiés au cadre. Si cette procédure n’est pas effectuée, ils ne pourront pas toucher de pension de retraite.

Avant de déposer une demande de retraite, il est recommandé de bien vérifier si le Relevé individuel de situation n’est pas entaché d'une erreur ou d'une omission. Le délai minimal permet aussi de recevoir, à temps, les justificatifs les plus difficiles à obtenir comme la validation de trimestres cotisés en dehors de la France.

Comment faire sa demande de retraite ?

Le formulaire de demande de retraite se télécharge en ligne, sur le site de la caisse de retraite. Il est également possible de faire sa demande de formulaire par téléphone ou de se rendre directement au bureau de la caisse.

Pour les fonctionnaires, le formulaire est octroyé par la direction du personnel de leur employeur.

Le formulaire complété en bonne et due forme, accompagné de tous les justificatifs requis, doit être envoyé par courrier à sa caisse de retraite pour les assurés du privé et à la direction du personnel pour les agents du secteur public. Si l’envoi en recommandé avec accusé de réception n’est pas obligatoire, cette option est vivement conseillée. Il faut, par la suite, bien conserver la lettre pour prouver que la demande de liquidation des droits à la retraite a bien été envoyée.

Important :

  • si l’assuré a été affilié au régime général et à un ou plusieurs régimes dits alignés, il suffit d’une seule demande de retraite ;
  • en revanche, pour les autres régimes de base, il faut envoyer une demande à chaque régime ;
  • les régimes complémentaires doivent également recevoir une demande.

Pour les artisans et commerçants, ainsi que les agriculteurs et les professions libérales qui n’ont pas exercé d’autres métiers, il suffit d’une seule demande pour les régimes de base et complémentaire. Les fonctionnaires mono-affiliés qui font une demande de retraite enclenchent aussi la liquidation de leurs droits à la retraite additionnelle de la fonction publique RAFP.

La demande de retraite des salariés, des salariés et non-salariés agricoles, les artisans et les commerçants, doit être envoyée par courrier à la caisse de retraite de leur lieu de résidence. Les assurés expatriés quant à eux doivent adresser leur demande à la caisse du lieu d’implantation de leur employeur français. Les professionnels libéraux doivent adresser leur demande directement au siège de leur caisse de retraite.

Liste des justificatifs à fournir 

Voici la liste des justificatifs obligatoires à produire :

  • notification de cessation d’activité ;
  • une pièce qui prouve l’identité de l’assuré ;
  • un relevé d’identité bancaire ;
  • photocopies du dernier avis d’imposition et des derniers bulletins de soldes.
Il existe également des justificatifs optionnels en fonction de votre caisse de retraite :
  • photocopie du livret de famille ;
  • détails des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie au cours des deux dernières années qui précèdent la date de départ en retraite ;
  • attestations Assedic ;
  • attestations de rachat de trimestres.

Un médiateur pour vous aider à préparer votre assurance retraite

Le médiateur de l’assurance retraite est à l’écoute des assurés et des retraités.

Quels est son rôle ?

Son rôle est de constituer un recours en cas de désaccord d’une réponse de votre caisse régionale. Il étudiera votre dossier. Son aide est entièrement gratuite. Il agit en toute impartialité.

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Quelles sont les situations dans lesquelles il intervient ?

Dans le cas où votre demande porte sur une notification de retraite, vous pouvez contacter un médiateur.

Comment saisir un médiateur ?

Pour joindre un médiateur, il faut lui envoyer un courrier. Dans ce courrier, vous précisez le détail de votre situation. Vous devez joindre votre numéro de sécurité sociale et la copie de la réponse de votre caisse régionale de retraite.

L’adresse du médiateur d’assurance retraite :

Le médiateur de l’Assurance Retraite
CNAV
75951 Paris Cedex 19

Joindre le médiateur par courriel : mediateur@cnav.fr

Comment le médiateur d’assurance retraite intervient-il ?

Le médiateur prend connaissance de votre dossier. Si votre demande est recevable, il en accuse réception dans les 15 jours qui suivent la réception. Soit il trouve une explication dont il vous fait part par écrit, soit il émet une recommandation à votre caisse régionale, afin qu’elle réétudie votre dossier.

C’est votre caisse régionale qui sera seule maître de la décision et qui vous informera de la suite.

Quels placements pour bien préparer la retraite ?

Le passage à la retraite est un moment très redouté de la majorité des Français qui s’inquiètent surtout de la baisse de revenus qu’il engendre. En effet, le pouvoir d’achat peut diminuer de moitié une fois à la retraite. Qui plus est, l’incertitude est d’autant plus importante en cette période de réforme des retraites. Afin de compenser cette baisse importante, il est primordial de bien préparer sa retraite des années à l’avance afin de s’assurer d’un complément de revenu suffisant le moment venu.

Acheter une résidence principale dès que possible

Lorsqu’il s’agit de préparer la retraite, devenir propriétaire n’est pas l’investissement auquel l’actif pense en premier. Au premier abord, s’engager à rembourser un crédit sur plusieurs années peut être un frein à l’épargne. Il faut cependant préciser qu’acquérir un logement le plus tôt possible permet de liquider les mensualités avant le départ à la retraite. Le statut de propriétaire sans emprunt à rembourser amortit considérablement la baisse de pouvoir d’achat une fois à la retraite. En effet, le retraité dispose de son propre logement entièrement payé et n’acquitte ainsi ni loyer ni mensualité.

Si toutefois, le logement ne répond plus aux besoins du retraité (trop grand, coût d’entretien élevé, trop éloigné de ses enfants et de ses centres de loisirs, etc.), il peut envisager de le vendre et engranger au passage des plus-values conséquentes. De plus, les plus-values réalisées sur la revente de la résidence principale sont entièrement exonérées d’impôts et de prélèvements sociaux.

Par ailleurs, le retraité peut envisager le viager occupé pour s’assurer d’un supplément de revenu sans devoir quitter son lieu de vie. Pour rappel, le viager occupé est la signature d’un contrat entre le propriétaire du bien à vendre et l’acheteur qui ne prend pas tout de suite possession du bien acquis. En effet, le vendeur continue d’occuper le bien immobilier jusqu’à son décès. En choisissant cette formule, un retraité peut disposer à la signature de la vente d’un capital appelé « bouquet » (entre 40 et 45% de la valeur du bien). Puis, il perçoit régulièrement une rente calculée à partir de la somme restante due par l’acheteur. Pour bénéficier d’une rente confortable, l’âge idéal pour un retraité qui vend en viager occupé est à partir de 70 ans.

Choisir un bon contrat d’assurance vie

L’assurance vie est un placement très prisé par les Français qui sont principalement séduits par :

  • un capital disponible à tout moment ;
  • une fiscalité intéressante au bout de 8 années de détention d’un contrat ;
  • une adaptabilité quant aux moyens financiers de l’assuré puisque ce dernier peut alimenter son compte à sa guise, les versements pouvant être libres ou programmés.

Par ailleurs, les épargnants prudents peuvent verser leur épargne sur un fonds en euros, qui offre une garantie en capital. Ceux à la recherche d’une meilleure performance peuvent verser aussi leur épargne sur des unités de compte qui, elles, n'offrent pas de garantie du capital.

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A tout moment, le détenteur d’une assurance vie peut effectuer un rachat puisque le capital constitué est toujours disponible. Pour rappel, le rachat total est l’opération qui met fin à un contrat d’assurance vie. Un rachat partiel n’a quant à lui aucune répercussion sur la vie de contrat puisqu’après ce type de retrait, l’épargnant peut immédiatement effectuer de nouveaux versements.
Par ailleurs, l’assurance vie est dotée d'une fiscalité avantageuse surtout si le contrat a une ancienneté de 8 ans et plus. Un abattement sur les gains de 4 600 euros pour une personne seule ou 9 200 euros pour un couple s’applique en effet pour un contrat âgé d'au moins 8 ans.
Au vu de ces avantages non négligeables, un épargnant peut miser sur l’assurance vie pour préparer sa retraite. Le moment venu, il peut disposer, en effet, d’un capital ou choisir de percevoir une rente viagère pour combler la baisse de revenu provoquée par son passage à la retraite.

Miser sur un dispositif d’épargne retraite

Un dispositif d’épargne retraite est, comme son nom l’indique, un placement spécialement conçu pour préparer la retraite. Un épargnant à la recherche d’un dispositif individuel peut opter pour le plan d’épargne retraite (PER)

L’objectif de cette épargne est de se constituer un capital qui, une fois à la retraite, sera converti en rente viagère.  Quelles en sont les principales caractéristiques ?

  • durant la phase d’épargne (période entre l’ouverture du plan et le départ à la retraite), le capital constitué reste bloqué, sauf cas exceptionnel ;
  • fiscalement, les versements effectués sont déductibles du revenu imposable, dans la limite d’un plafond préalablement fixé. 

En résumé, une personne dont l’objectif est de s’assurer un complément de revenu une fois à la retraite, doit commencer à épargner tôt pour que l’effort d’épargne ne soit pas trop important. Elle doit également trouver la bonne stratégie pour réussir à atteindre le capital envisagé. Il existe actuellement de nombreux placements et chacun peut trouver celui qui lui convient le mieux.




 

Par le

Une rupture conventionnelle peut sembler être une alternative intéressante pour un salarié à l’approche de l’âge de la retraite et qui subit une pression pour le convaincre de partir plus tôt.

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Mais ce dispositif ne présente pas que des avantages, car une rupture conventionnelle ne permet pas d’augmenter le montant des pensions de retraite.

Dans quels cas la rupture conventionnelle est-elle intéressante ?

Il est intéressant d’opter pour cette solution si :

  • Vous ne jouissez pas d’une pension de retraite d’un régime obligatoire. Dans ce cas, l’indemnité de rupture conventionnelle ne sera pas soumise à l’impôt sur le revenu, aux cotisations sociales et à la CSG/CRDS. Plus précisément, vous bénéficierez de cette exonération si vous n’avez pas atteint l’âge légal d’ouverture à la retraite au moment de la signature de la rupture. Ceci ne s’applique pas toutefois dans le cadre d’une retraite anticipée (l’indemnité de départ à la retraite est soumise aux prélèvements fiscaux et sociaux).
  • Vous pourrez percevoir l’allocation chômage jusqu’à l’obtention de la retraite à taux plein.
  • L’exonération de l’impôt sur le revenu s’applique au montant total de l’indemnité conventionnelle, à hauteur de 50 % de l’indemnité perçue, ou au double du montant du salaire annuel brut de l’année civile avant la rupture du contrat de travail.

Quelles sont les répercussions sur le montant de la pension de retraite ?

N’étant pas soumise aux cotisations sociales, l’indemnité de rupture conventionnelle ne vous offre pas la possibilité d’ouvrir des droits à la retraite et de valider des trimestres. D’autre part, celle-ci n’entre pas dans le calcul du salaire annuel moyen.

Afin de pouvoir estimer le montant de vos futures pensions de retraite, il faut recourir à la formule suivante :

Montant de la pension de retraite = (salaire annuel moyen des 25 meilleures années x taux de pensions) x nombre de trimestres validés

Percevoir vos allocations chômage jusqu’à la retraite

Afin de percevoir des allocations chômage jusqu’à la retraite, vous devez remplir certaines conditions :

  • Pouvoir justifier de 100 trimestres au minimum ;
  • Avoir été salarié pendant au moins douze ans ;
  • Avoir travaillé pendant une durée de deux ans au cours des cinq dernières années qui précédent la rupture du contrat de travail ;
  • Percevoir l’ARE depuis au moins une année.

Par le

Les salariés des entreprises qui ont mis un compte épargne-temps (CET) en place peuvent s’en servir pour prendre un congé ou pour passer au temps partiel en fin de carrière. Certains employeurs vont jusqu’à abonder les jours stockés sur le CET pour leurs collaborateurs qui négocient un départ anticipé.

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Deux options pour solder son compte épargne-temps

Les salariés qui disposent d’un compte épargne-temps au sein de l’entreprise peuvent y inscrire les jours de repos ou congés qu’ils n’ont pas eu la possibilité de prendre. Ceux-ci leur permettent à l’approche du départ à la retraite d’aménager leur temps de travail. Deux options s’offrent à eux pour solder leur CET :

  1. En mobilisant les droits accumulés pendant leur carrière, ils ont la possibilité de demander un congé de fin d’activité tout en continuant à percevoir l’intégralité de leur salaire. Par ailleurs, leurs avantages sociaux sont maintenus : régime de prévoyance, complémentaire santé collective, comité économique et social.
  2. S’ils ne veulent pas partir plus tôt, ils peuvent alléger leur emploi du temps pendant les derniers mois de leur vie active en passant à temps partiel. C’est un moyen efficace de faire la transition en douceur et éviter une coupure trop nette avant l’heure.

Validation des trimestres du congé ou du temps partiel en CET

Que le collaborateur choisisse d’avancer leur départ ou de poursuivre le travail à mi-temps, les cotisations obligatoires au titre des retraites de base et complémentaire sont toujours prélevées sur sa rémunération brute. Cela signifie que la validation de trimestres et de points s’effectue selon les modalités habituelles, comme s’il exerçait sa fonction à plein temps.

Ces trimestres cotisés entrent par conséquent dans le décompte permettant d’évaluer l’éligibilité de l’assuré à une retraite à 60 ans au lieu de 62 ans, voire avant 60 ans, dans le cadre du dispositif « carrière longue ». Celui-ci concerne les personnes qui sont entrées dans le monde du travail avant leurs 16 ans ou leurs 20 ans selon l’âge prévu du départ en retraite et ont cotisé au moins 5 trimestres au moment où elles avaient atteint cet âge minimum. Enfin, elles doivent justifier d’un certain nombre de trimestres cotisés déterminé en fonction de leur année de naissance.

Par le

Le choix du jour de départ à la retraite peut avoir une influence sur le montant des indemnités perçues. Ainsi, il peut être préférable de reculer de quelques mois son départ sous peine d’avoir des trimestres non comptabilisés.

Validation de trimestre

Pour le calcul de la retraite, le principe de validation des trimestres veut qu’il faille avoir perçu une rémunération brute de 150 fois le SMIC horaire pour valider un trimestre de retraite.

Ainsi, pour l’année 2020 avec un SMIC à 10,15 €, il fallait donc avoir perçu 6 090 € de salaire brut pour valider un trimestre.

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Règle de la date d’arrêt du compte

Sauf que pour la dernière année de travail, la validation ne se fait plus sur ce principe, mais sur la règle de la date d’arrêt du compte.

Concrètement, cela signifie que même si vous avez perçu suffisamment, dans le cas où le départ se fait en cours de trimestre, celui-ci ne sera pas comptabilisé.

Ainsi, si vous décidez de prendre votre retraite, par exemple le 1er août, le 3e trimestre ne sera pas validé puisque non travaillé dans son entièreté.

Il faudrait travailler jusqu’au 31 août pour valider ce trimestre, et ce, quand bien même vous auriez cumulé suffisamment de salaires.

Calcul du salaire annuel moyen basé sur les 25 meilleures années

Un autre point important à prendre en compte est le calcul du salaire annuel moyen sur les 25 meilleures années.

En effet, si votre dernière année de travail fait partie de vos meilleures années (meilleurs revenus sur l’année), pour être prise en compte dans le calcul de votre retraite, elle devra être travaillée du 1er janvier jusqu’au 31 décembre.

De fait, il peut être judicieux de décaler son départ au 1er janvier de l’année suivante pour que cette bonne année en remplace une plus faible.

>> À quel âge pourrez vous prendre votre retraite ? Analyser votre départ en retraite avec notre simulateur gratuit 

Taux d’imposition de départ à la retraite

Enfin, il est possible de profiter de la baisse du taux d’imposition due à la diminution des revenus en partant un 1er février.

Ainsi, vous diminuez le taux d’imposition applicable à votre indemnité de départ.

Par le

Un certain nombre de trimestres est requis pour une liquidation de la retraite à taux plein. Afin de respecter ce quota, un assuré peut racheter les trimestres manquants. Pour l'année 2019, la CNAV a publié en janvier le coût de rachat d’un trimestre en fonction de l’âge et du revenu du demandeur.

Retraite : barème en vigueur pour le rachat de trimestres en 2019

La liquidation de la retraite à taux plein nécessite la validation d’un nombre de trimestres requis. Si un affilié n’a pas acquis les trimestres nécessaires pour un départ à la retraite à taux plein, il peut procéder à un rachat dont le coût est déterminé en fonction de son âge au moment de la demande, de son revenu et de l’option de rachat. Les assurés âgés de 20 à 66 ans ont la possibilité de racheter jusqu’à 12 trimestres de retraite au titre de leurs années d’études supérieures et des années de travail durant lesquelles ils n’ont pas pu valider 4 trimestres. Pour rappel, les fonctionnaires entre 20 et 59 ans ont également la possibilité de racheter des trimestres supplémentaires, mais uniquement au titre de leurs années d’études supérieures.

Par ailleurs, le revenu pris en compte pour déterminer le coût de rachat d’un trimestre est la moyenne des revenus perçus par le demandeur durant les 3 années qui ont précédé sa demande.


Rachat au titre du taux seul

Cette option de rachat est une manière de rehausser le taux de liquidation afin d’amortir ou d’éviter la décote. En fonction des trimestres manquants, un coefficient de décote est appliqué dont les effets sont annulés par le rachat de tous les trimestres manquants.

Âge 

Revenu
inférieur à 30 393 €

Revenu entre 30 393 € et 40 524 €

Revenu supérieur à 40 524 €

20

1 055 €

3,80 % du revenu annuel

1 407 €

21

1 076 €

3,87 % du revenu annuel

1 434 €

22

1 097 €

3,95 % du revenu annuel

1 462 €

23

1 118 €

4,03 % du revenu annuel

1 491 €

24

1 168 €

4,20 % du revenu annuel

1 557 €

25

1 219 €

4,39 % du revenu annuel

1 625 €

26

1 271 €

4,58 % du revenu annuel

1 694 €

27

1 324 €

4,77 % du revenu annuel

1 765 €

28

1 377 €

4,96 % du revenu annuel

1 836 €

29

1 432 €

5,16 % du revenu annuel

1 909 €

30

1 487 €

5,35 % du revenu annuel

1 983 €

31

1 543 €

5,55 % du revenu annuel

2 057 €

32

1 599 €

5,76 % du revenu annuel

2 132 €

33

1 656 €

5,96 % du revenu annuel

2 208 €

34

1 713 €

6,17 % du revenu annuel

2 284 €

35

1 771 €

6,38 % du revenu annuel

2 361 €

36

1 828 €

6,58 % du revenu annuel

2 438 €

37

1 886 €

6,79 % du revenu annuel

2 515 €

38

1 945 €

7 % du revenu annuel

2 593 €

39

2 005 €

7,22 % du revenu annuel

2 673 €

40

2 065 €

7,43 % du revenu annuel

2 753 €

41

2 126 €

7,65 % du revenu annuel

2 834 €

42

2 187 €

7,87 % du revenu annuel

2 915 €

43

2 247 €

8,09 % du revenu annuel

2 995 €

44

2 306 €

8,30 % du revenu annuel

3 075 €

45

2 366 €

8,52 % du revenu annuel

3 154 €

46

2 426 €

8,74 % du revenu annuel

3 235 €

47

2 488 €

8,96 % du revenu annuel

3 317 €

48

2 549 €

9,18 % du revenu annuel

3 398 €

49

2 610 €

9,40 % du revenu annuel

3 479 €

50

2 672 €

9,62 % du revenu annuel

3 563 €

51

2 734 €

9,84 % du revenu annuel

3 646 €

52

2 796 €

10,07 % du revenu annuel

3 728 €

53

2 857 €

10,29 % du revenu annuel

3 810 €

54

2 919 €

10,51 % du revenu annuel

3 891 €

55

2 980 €

10,73 % du revenu annuel

3 973 €

56

3 041 €

10,95 % du revenu annuel

4 055 €

57

3 103 €

11,17 % du revenu annuel

4 138 €

58

3 162 €

11,39 % du revenu annuel

4 216 €

59

3 220 €

11,59 % du revenu annuel

4 294 €

60

3 275 €

11,79 % du revenu annuel

4 367 €

61

3 329 €

11,99 % du revenu annuel

4 439 €

62

3 383 €

12,18 % du revenu annuel

4 510 €

63

3 298 €

11,87 % du revenu annuel

4 397 €

64

3 214 €

11,57 % du revenu annuel

4 285 €

65

3 129 €

11,27 % du revenu annuel

4 172 €

66

3 044 €

10,96 % du revenu annuel

4 059 €



Rachat au titre du taux et de la durée d'assurance

Cette option de rachat est beaucoup plus coûteuse que la précédente puisqu’elle impacte non seulement le taux de liquidation mais également la durée d’assurance considérée pour le calcul de la pension de retraite. C’est-à-dire que grâce aux trimestres rachetés, l’assuré diminue ou supprime la décote et le coefficient de proratisation.

 

Âge 

Revenu
inférieur à 30 393 €

Revenu entre 30 393 € et 40 524 €

Revenu supérieur à 40 524 €

20

1 564 €

5,63 % du revenu annuel 

2 085 €

21

1 594 €

5,74 % du revenu annuel

2 126 €

22

1 625 €

5,85 % du revenu annuel

2 167 €

23

1 657 €

5,96 % du revenu annuel

2 209 €

24

1 731 €

6,23 % du revenu annuel

2 308 €

25

1 806 €

6,50 % du revenu annuel

2 408 €

26

1 883 €

6,78 % du revenu annuel

2 511 €

27

1 961 €

7,06 % du revenu annuel

2 615 €

28

2 041 €

7,35 % du revenu annuel

2 721 €

29

2 122 €

7,64 % du revenu annuel

2 829 €

30

2 204 €

7,93 % du revenu annuel

2 938 €

31

2 286 €

8,23 % du revenu annuel

3 048 €

32

2 370 €

8,53 % du revenu annuel

3 160 €

33

2 454 €

8,84 % du revenu annuel

3 272 €

34

2 539 €

9,14 % du revenu annuel

3 385 €

35

2 624 €

9,45 % du revenu annuel

3 499 €

36

2 709 €

9,76 % du revenu annuel

3 613 €

37

2 795 €

10,06 % du revenu annuel

3 727 €

38

2 882 €

10,38 % du revenu annuel

3 843 €

39

2 971 €

10,70 % du revenu annuel

3 961 €

40

3 060 €

11,02 % du revenu annuel

4 080 €

41

3 150 €

11,34 % du revenu annuel

4 201 €

42

3 240 €

11,67 % du revenu annuel

4 320 €

43

3 329 €

11,99 % du revenu annuel

4 439 €

44

3 418 €

12,30 % du revenu annuel

4 557 €

45

3 506 €

12,62 % du revenu annuel

4 674 €

46

3 596 €

12,95 % du revenu annuel

4 794 €

47

3 687 €

13,27 % du revenu annuel

4 915 €

48

3 777 €

13,60 % du revenu annuel

5 036 €

49

3 867 €

13,92 % du revenu annuel

5 156 €

50

3 960 €

14,26 % du revenu annuel

5 279 €

51

4 052 €

14,59 % du revenu annuel

5 402 €

52

4 143 €

14,92 % du revenu annuel

5 525 €

53

4 234 €

15,25 % du revenu annuel

5 646 €

54

4 325 €

15,57 % du revenu annuel

5 767 €

55

4 416 €

15,90 % du revenu annuel

5 888 €

56

4 507 €

16,23 % du revenu annuel

6 009 €

57

4 599 €

16,56 % du revenu annuel

6 132 €

58

4 686 €

16,87 % du revenu annuel

6 248 €

59

4 772 €

17,18 % du revenu annuel

6 363 €

60

4 854 €

17,48 % du revenu annuel

6 472 €

61

4 933 €

17,76 % du revenu annuel

6 578 €

62

5 013 €

18,05 % du revenu annuel

6 684 €

63

4 888 €

17,60 % du revenu annuel

6 517 €

64

4 762 €

17,15 % du revenu annuel

6 350 €

65

4 637 €

16,70 % du revenu annuel

6 183 €

66

4 512 €

16,24 % du revenu annuel

6 015 €

Pour information, les trimestres supplémentaires acquis pour la liquidation de la retraite de base augmentent obligatoirement la pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco.

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Par le

De nombreuses déductions fiscales peuvent être accordées au contribuable au titre de la préparation de sa retraite. Ces sommes sont déductibles du revenu d’activité, de la pension imposable ou du bénéfice professionnel, soit en totalité, soit dans la limite d’un plafond. Ces solutions d'épargne retraite permettent ainsi de financer sa retraite en déduisant ses impôts. 

 

Fiscalité et déduction des dépenses relatives à la retraite

Un contribuable peut déduire de ses revenus imposables certaines dépenses destinées à la préparation de sa retraite. Dans la limite d’un plafond, les versements effectués sur un dispositif d’épargne sont déductibles du revenu imposable, notamment sur les produits d'épargne retraite tels que :

Les sommes engagées dans le rachat de trimestres de retraite et celles dépensées dans un cabinet de retraite sont également concernées par cette déduction fiscale. Au moment de la déclaration de revenus, ces montants doivent être mentionnés afin qu’ils puissent être déduits.

Déduction fiscale au titre d’un rachat de trimestres de retraite

Le rachat de trimestres est un dispositif permettant aux assurés d’acquérir des trimestres de retraite au titre des années incomplètes (moins de quatre trimestres validés). Les sommes engagées dans un rachat de trimestres sont déductibles des revenus imposables quel qu’en soit le montant et quel qu’en soit le régime (de base ou complémentaire). Lors du rachat, le contribuable peut échelonner les paiements. Dans ce cas, la déduction fiscale s’effectue suivant l’étalement des paiements.

Voir les coûts de rachat de trimestres au titre de l'année 2023

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Déduction fiscale dans le cadre d’une consultation d’un cabinet retraite

Un contribuable qui sollicite le concours d’un cabinet retraite pour l’assister dans la procédure pour l’obtention de sa pension de retraite bénéficie d’une déduction fiscale correspondant à la somme totale des frais engagés. Ces honoraires sont déductibles des pensions imposables l’année même de leur versement. Si le montant de ces dépenses excède celui des pensions, la déduction fiscale est applicable au revenu global.

Déduction fiscale au titre des versements sur un dispositif d’épargne retraite

Le détenteur d’un dispositif d’épargne retraite peut déduire de ses revenus imposables les cotisations effectuées dans la limite d’un plafond.

Déduction fiscale dans le cadre d’un PERP

Les cotisations faites sur un plan épargne retraite populaire (PERP) sont déductibles du revenu imposable dans la limite d’un plafond qui est propre à chaque contribuable. Le montant non utilisé de ce plafond est reportable sur 3 ans. Le contribuable peut ainsi relever dans son avis d’imposition le reliquat des plafonds d’épargne retraite des trois années précédentes. Dans le cas d’une déclaration commune des revenus par ailleurs, un épargnant peut utiliser le plafond de son conjoint ou de son partenaire de Pacs puisque chaque membre du couple se voit attribuer son propre plafond de déduction.

Déduction fiscale dans le cadre d’une retraite Madelin

Le détenteur d’un contrat Madelin, dispositif réservé aux indépendants, peut déduire de son bénéfice professionnel les versements effectués sur son contrat. Comme pour le PERP, cette déduction fiscale est plafonnée. Le plafond de déduction dans le cadre d’un contrat Madelin est supérieur à celui du PERP. Par contre, la retraite Madelin n’est pas concernée par la mesure anti-abus mis en place par le gouvernement puisque les versements sur ce type de dispositif sont réguliers, un versement par an au minimum. À la souscription du contrat, en effet, un montant minimum de cotisation annuelle est fixé. Cette somme est réévaluée chaque année en fonction de l’évolution du Plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). Comme les versements ne peuvent être interrompus, la question de l’année blanche ne se pose pas.

Déduction fiscale dans le cadre d’un PER

Le détenteur d’un plan épargne retraite (PER) bénéficie également d’une déduction fiscale au titre des cotisations versées. 

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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