La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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Depuis le 1er novembre 2017, des changements administratifs sont mis en place dont l'indépmnisation du chômage des séniors, la trève ivernale ou les nouveaux tarifs des medeçins.
Les tarifs médicaux augmentent et l'on s'oriente de plus en plus vers un tarif unique chez le medecin. Ainsi, et à compter du 1er Novembre 2017, certains tarifs passent de 25€ à 46 € pour une trentaine de consultations "complexes" ou "très complexes". L'objectidf de cette évolution signée en Aout 2016 et applicable depuis Novembre est de justifier une tarification plus élevée pour des consultation necessitant plus de temps et d'échanges avec le malade. Ce sera le cas par exemple pour un premier RDV de contraception, l'annonce d'un cancer ou d'une maladie grave qui necessite une consultation personnalisée, à l'écoute du patient et qui prend plus de temps qu'une ordonnace pour une angine par exemple.
En revanche, cette nouvelle grille de tarifs de certaines consultations ne changera rien aux règles de remboursement (70% sécurité sociale et 30% mutuelle), sauf pour certaines consultations "à fort enjeu de santé publique" (Cancer, VIH, Alzheimer...) qui seront prise en charge à 100% par la sécurité sociale.
Signés sous François Hollande pour ré-équilibrer les caisses de l'Unédic, ce plan durci notamment les règles d'indemnnisation des séniors et des précaires, et avantage les haut revenus
Depuis le 1er Novembre 2017, tous les chômeurs ne bénéficient plus d'une durée d'indemnisation de 36 mois.
Chômeurs de 50 ans à 55 ans
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Avant le 1er Novembre 2017 |
Après le 1er Novembre 2017 |
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De 50 ans à 59 ans | de 50 à 52 ans | De 53 à 55 ans | Plus de 55 ans |
36 mois d'indemnisation | 24 mois d'indemnisation | 30 mois + 6 mois en cas de formation | 36 mois d'indemnisation |
En cas de rupture de leur contrat de travail, les salariés licenciés qui perçoivent des indémnités supérieures au minimum légal (appelés égalements "supralégales et > 13500 €), doivent attendre un "délai de carence" de 180 jours avant de pouvoir percevoir leurs allocations chômage. Depuis le 1er Novembre 2017, ce délai est ramené à 150 jours maximum.
Durée d'indemnisation des hauts salaires | |
Avant le 1er novembre 2017 | Après le 1er novembre 2017 |
Licenciés percevant plus de 13 500€ d'indemnités supralégales | Licenciés percevant plus de 13 500€ d'indemnités supralégales |
Délai de carence maximal | |
180 jours | 150 jours |
Les tarifs règlementés de vente de gaz augmentent de +2,58% en moyenne au 1er novembre 2017 par rapport à octobre 2017.
Les expulsions des locataires sont suspendues du 1er novembre 2017 au 31 Mars 2018.
Deux exeptions demeurent possibles :
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En instaurant ces nouvelles mesures, le gouvernement vise à orienter les économies des Français qui ont tendance à privilégier les placements sans risque vers les produits en unités de compte afin de financer l’économie et les projets d’entreprise. C’est pour cette raison que l’Impôt sur la fortune (ISF) va être remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est applicable aux contribuables qui possèdent un patrimoine immobilier net d’une valeur supérieure à 1,3 million d’euros. Une double charge va affecter la rentabilité de l’épargne immobilière : l’augmentation de la CSG (+1,7 %) sur les revenus fonciers et l’orientation de l’IFI sur les biens immobiliers.
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Les plafonds d’exonération de la taxe d’habitation ont été dévoilés par Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. D’après les estimations des experts, 80 % des Français seront exemptés de la taxe d’habitation.
Le 13 septembre dernier, Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, a apporté des précisions sur les seuils d’exonération de la taxe d’habitation. D’après le gouvernement, 80 % des Français n’auront plus à s’en acquitter à l’horizon 2020.
D’après le ministre, les plafonds d’exonération seront fixés à 27 000 euros par an pour les célibataires et à 43 000 euros par an pour les couples sans enfants. Au Club de l’Économie du Monde, Gérald Darmanin a déclaré que ces seuils sont applicables au revenu fiscal de référence (RFR), qui s’obtient après l’abattement de 10 % sur les rémunérations. Le cabinet du ministre a également indiqué aux journalistes de l’AFP que pour une personne qui vit seule, ce montant correspond à un salaire annuel réel de 30 000 euros et de 48 000 euros pour un couple sans enfants.
Dans le cas d’un couple avec un enfant, le seuil d’exonération de la taxe d’habitation sera de 49 000 euros de revenu fiscal de référence. Il ne faut pas oublier d’inclure +6 000 euros de plus au revenu fiscal de référence pour chaque demi-part supplémentaire.
Voici un tableau qui récapitule les seuils de revenu fiscal de référence en fonction de la composition des ménages et des parts fiscales :
Composition des ménages |
Parts fiscales | Plafond de RFR |
Célibataire | 1 | 27 000 € |
Personne seule avec un enfant | 1,5 | 35 000 € |
Couple sans enfant ou Personne seule isolée avec un enfant | 2 | 43 000 € |
Couple avec un enfant | 2,5 | 49 000 € |
Couple avec deux enfants | 3 | 55 000 € |
Couple avec trois enfants | 3,5 | 67 000 € |
Demi-part supplémentaire | +0,5 part | +6000 € |
Le ministre a tenu à rappeler au Club de l’Économie du Monde que 80 % des Français qui s’acquittent actuellement de la taxe d’habitation ne la paieront plus à compter de 2020. Il a également précisé que 12 millions de ménages en sont déjà exemptés. Il faut savoir que cette exonération se fera progressivement pour les 80 % qui vont en bénéficier. En 2018, 17 millions de foyers (les 80 % précités) verront leur taxe d’habitation réduite d’un tiers. Cette baisse d’un tiers sera renouvelée en 2019 et l’exonération sera complète en 2020.
Source : FranceTVinfo
Gérald Darmanin a aussi indiqué que le gouvernement a décidé d’exonérer 80 % de Français en se basant sur le fait que le montant versé (10,4 milliards d’euros) par ces contribuables est presque comparable à la masse fiscale versée par les 20 % restants (9 milliards d’euros) qui continueront à s’en acquitter. Le ministre a déclaré que ces derniers ne verront pas leur taxe d’habitation augmenter.
Gérald Darmanin a anticipé en abordant la question de la fiscalité locale. Dans trois ans, l’exécutif pourrait réviser le mode de financement des collectivités locales en leur attribuant une part des recettes réalisées à travers la CSG (Contribution sociale généralisée) sans oublier de se prémunir contre le risque de renforcement des inégalités territoriales.
Aujourd’hui, 36 % des recettes fiscales des municipalités sont constituées par la taxe d’habitation. Ainsi, pour combler ce manque à gagner qui découle de la réforme, une forme de compensation sera instaurée par l’État. Le président Emmanuel Macron a indiqué que cette compensation sera effectuée « à l’euro près ». Des critiques sont souvent émises à l’encontre de la taxe d’habitation pour le logement principal ou pour la résidence secondaire, parce qu’il s’agit d’une taxe inégalitaire : en effet, elle est plus faible dans les communes riches en entreprises que dans les localités qui n’en abritent que quelques-unes. Le mode de calcul se base sur la valeur locative cadastrale du bien immobilier, avec des estimations établies dans les années 1970 et qui n’ont connu qu’une évolution minime depuis.
D’après les chiffres publiés par la Direction générale des finances publiques, les collectivités territoriales ont recueilli 22 milliards d’euros de taxe d’habitation, versée par 30 millions de foyers en 2015.
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Notons que cette étude n’a considéré que les pensions directes, c’est-à-dire que les pensions de réversion, accordées au décès du conjoint, et les revenus complémentaires que certains retraités peuvent toucher (loyers, aides sociales, placements, rémunérations qui découlent d’une activité à temps partiel, etc.). C’est pour cette raison que l’INSEE a sorti des chiffres différents : le niveau de vie mensuel moyen d’un retraité français, lorsque tous ses revenus sont pris en compte, est estimé à 2 049 euros, contre 2 062 euros pour un actif et 1 946 euros pour tous les Français.
N'oublions pas qu’il s’agit de moyennes : certains perçoivent des revenus plus faibles et d’autres sont beaucoup mieux nantis. Mais il faut admettre que les retraités sont beaucoup moins pauvres que les jeunes de nos jours : en effet, l’observatoire des inégalités a indiqué au cours de ces derniers mois que 50 % des Français les plus modestes ont moins de 30 ans. Par ailleurs, il n’y aurait que 3,3 % des retraités qui seraient pauvres et qui toucheraient moins de la moitié du revenu médian (840 euros par mois). Ainsi, seuls 10 % des pauvres seraient des retraités en France. L’INSEE confirme ces résultats et indique que 7,6 % des retraités (un peu plus d’un million) perçoivent moins de 1 008 euros par mois (le seuil de pauvreté défini par l’INSEE), contre 14,1 % pour les autres.
Le système intergénérationnel marche très bien en France et la guerre des générations n’a pas lieu d’être : il faut comprendre que la pauvreté est, avant tout, une problématique d’ordre social. Étant donné que les autorités compétentes ne sont pas en mesure ou ne souhaitent pas trouver une solution pérenne, ils préfèrent parler d’une « lutte des âges » qui est tout simplement une idée fausse. L’expert en sociologie Serge Guérin a aussi précisé que « l’écoute » est l’une des meilleures formes d’aides que les retraités apportent à leurs proches. Leur expérience leur permet d’être de bons conseillers, des piliers sur lesquels le reste de la société peut s’appuyer.
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Focus sur les principales augmentations prévues en 2018. L'occasion de faire le point sur les changements prévus et apréhender les incidences sur votre vie au quotidien.
Le Plafond annuel de le Sécurité Sociale, également appelé PASS sera revalorisé au 1er Janvier 2018 de +1,28% et s'élèvera à 3111€ par mois et 39 732€ par an.
le salaire minimum est revalorisé de +1,24% en 2018, passant de 9,76€ à 9,88€ brut de l'heure, soit un SMIC mensuel de 1498,47€ par mois (+18€ / mois par rapport à 2017).
Les tarifs règlementés du gaz, appliqués par Engie vont augmenter en moyenne de +6,9% au 1er Janvier 2018, impacté par la hausse de la taxe carbone.
En 2018, la fiscalité sur le Gasoil va s'aligner peu à peu sur celui de l'essence. Ainsi, une hausse des taxes sur le diesel de +10% est prévu sur 2018, correspondant à env +7,5 centimes par litre.
Hausse significative des timbres au 1er Janvier 2018
A partir du 1er Janvier 2018, les collectivités sont libres de fixer le prix du stationnement. On ne parlera plus de PV, mais de "Forfait post stationnement".
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Le nouveau gouvernement Macron à initié en 6 mois de Présidence de nombreuses mesures économiques et fiscales (Flat Tax, CSG, PEL, Impôts à la source) qui auront des conséquences sur votre épargne fin 2017 et sur l'année 2018
Il vous reste un peu plus d'une semaine pour arbitrer les bons choix et optimiser votre épargne pour l'année 2017
Si vous souhaitez racheter une partie de votre contrat afin d'obtenir des liquidités, n'oubliez pas les règles fiscales de l'assurance vie :
La mise en place de la Flat taxe n'aura pas d'incident sur votre rachats.
A partir du 1er Janvier 2018, tout nouveau PEL sera soumis à l'impôt sur le revenu dès la 1ère année. Les anciens PEL ouverts avant le 1er Janvier restent exonérés d'imôts pendant 12 ans (hors prélèvement sociaux). Rapellons le le PEL permet d'obtenir un rendement garanti de 1% (hors prélèvement sociaux de 17,2% au 1er Janvier).
Dès 2019, la mise en place de l'imposition a la source va changer nos habitudes fiscales. Jusqu'à ce jour, nous payons les impôts sur l'année N-1 (nous payons en 2017 nos impôts sur les revenus de 2016). En 2019, nous payerons nos impôts sur l'année en cours. L'année 2018 sera donc non imposé et considéré comme une "année Blanche" et les mesures d'optimisation fiscales de ces produits risque d'être quasi nulles. Pour éviter une décollecte des produits d'épargne retraite, le gouvernement a fait le choix de sanctionner les épargnants qui diminueraient leurs versements en 2018 pour mieux les reprendre en 2019.
prévoit que, lors de la déclaration d'impôt sur les revenus de 2019, le montant des dépenses ou des versements déductibles correspond à la moyenne des dépenses des cotisations versées en 2018 et 2019.
Ce calcul sera réalisé dès que le montant déposé sur un PERP en 2018 est inférieur à celui versé en 2017 et en 2019. L'objectif est donc d'inciter l'épargnant à continuer de se constituer une épargne retraite en 2018, même si ces versement n'aboutissent à aucune défiscalisation sur son impôt sur le revenu.
Ainsi, si vous avez décidé de verser moins sur votre PERP en 2018 qu'en 2017 et en 2019, votre déduction sera égale à la moyenne des versements de 2018 et 2019.
Il est donc conseillé :
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Si l'on doit retenur un avantage de la la Flat Tax lancée par le gouvernement Macron, c'est d’abord une simplification de la fiscalité patrimoniale. Avec des taux de 0 à 45% définis en fonction de votre tranche d'imposition, deux taux de retenue à la source, abattements divers... la fiscalité du Patrimpoine est devenu un véritable casse tête pour les Français. Avec la flat tax, tout est remis à plat avec un taux d’imposition global de 30%, prélèvements sociaux inclus. Il est désormais, beaucoupl plus simple pour le particulier de définir ses intérêts ou sa plus-value nette. D'autant que si vous êtes imposable, vous paierez moins d’impôts qu’auparavant et si vous n'êtes pas imposable, vous le resterez !
Le principal attrait de la Flat Tax pour l'assurance vie, se concentre dans une amélioration de la fiscalité sur les placements à court terme. Jusqu’à présent, le régime fiscal était pénalisant si vous deviez sortir de votre assurance vie avant 8 ans. A partir de 2018, les prélèvements seront alignés sur la flat tax, quel que soit le niveau d’encours de votre contrat et quelque soit la date de sortie. Les retraits seront donc moins en cas de rachat de votre contrat sur une période de 0 à 8 ans de détention, même en tenant compte de la hausse de la CSG.
Cette baisse de la fiscalité avant 8 ans change la nature de l’assurance vie, qui était considérée jusqu’à présent comme un placement à long terme en raison de la sanction fiscale à la sortie, notamment entre 0 et 4 ans (de 35%). Désormais, avec une imposition à 30%, un placement sur un fonds en euros à capital garanti rapportera entre deux fois à 3 fois plus que le Livret A pour les meilleurs contrat (tels que les contrats d'assurance vie Linxea ou Fortuneo).
Avec une fiscalité à 30%, l'assurance vie devient un contrat plus liquide et devient même un placement de trésorerie à court terme, à condition de choisir des contrats aux frais réduits, sans frais d'entrée, ni de versements.
Au-delà de 8 ans, rien ne change si vous avez investi moins de 150 000 € en assurance vie. Les seules personnes concernées par une modification sont celles investissant plus de 150 000 € sur l’ensemble de leurs contrats. Dans ce cas, votre taux d’imposition passera de 7,5% à 12,8% soit, prélèvements sociaux inclus, de 24,7% à 30% hausse de la CSG incluse.
Cependant, avec les abattements annuels de 4 600 € ou 9 200 € qui restent maintenus pour tous, la plupart des retraits resteront seront non imposés et soumis uniquement aux prélèvements sociaux.
L'instauration prochaine du prélèvement forfaitaire unique à 30% rendra la fiscalité du compte-titres équivalente à celle de l’assurance-vie les 8 premières années. L’absence de frais de gestion annuels constitue en effet un avantage non négligeable par rapport à l’assurance vie.
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En moyenne, 46 % des particuliers investissent dans le marché de l'immobilier afin de préparer leur retraite, classant ce poste de dépense en troisième position. Prévoir, cotiser et optimiser ses sources de revenus à la retraite est important pour tout ménage pour avoir le moins de pression financière, une fois l'échéance arrivée. Pour cela, les particuliers peuvent avoir recours à des placements "classiques" comme l'ouverture d'un livret A ou encore souscrire à une assurance vie. Toutefois, ces produits financiers ne permettent pas d'acquérir un logement ni de réduire son imposition. En revanche, l'investissement immobilier permet d'offrir ce genre d'avantage aux particuliers qui se positionnent sur ce marché. De plus, certains types de placement, comme l'investissement locatif, permettent d'obtenir des réductions fiscales dès à présent tout en se constituant un patrimoine immobilier pour l'avenir.
Vous êtes en activité professionnelle et désirez préparer au mieux votre futur ? Anticiper sa retraite en investissant dans la pierre est une solution idéale multipliant les avantages à court ainsi qu'à long terme. En effet, cette solution peut permettre de défiscaliser pour une durée définie au départ tout en mettant à disposition des locataires un logement. Vous pourrez profiter de ce dernier une fois votre engagement arrivé à échéance.
Acquérir un logement lors de votre investissement locatif vous permet de constituer une épargne retraite symbolisée par ce bien. En effet, dès que le moment opportun se présente, vous pouvez saisir l'occasion de revendre votre bien immobilier et réaliser une plus-value. La revente est une option avantageuse notamment dans les zones dites "tendues", où l'offre de logement n'arrive pas à combler la demande. Les chances de trouver rapidement un acheteur sont plus élevées et vous pourrez négocier le prix de vente pour optimiser vos revenus à la retraite. Toutefois, dès lors que vous réalisez une plus-value, celle-ci est imposable et sera comprise dans votre fiche d'impôt sur le revenu. L'intérêt principal d'investir dans la pierre est la prise de valeur des biens immobiliers, le charme d'un bâtiment d'antan représente également un atout majeur.
Compte tenu des taux de crédit immobilier avantageux ces derniers temps ainsi que de sa fiabilité, il n'y a rien d'étonnant à ce que la majorité des français préfèrent investir dans la pierre. Cela peut être l'occasion d'acquérir une résidence secondaire, de réduire votre imposition ou bien de percevoir des revenus complémentaires à la retraite par le biais de la location ou de la revente. Plusieurs placements financiers peuvent vous soulager de cette pression fiscale en investissant dans des biens locatifs.
Le dispositif Pinel permet de réaliser un investissement locatif dans le neuf principalement, ou dans l'ancien et d'obtenir une réduction d'impôt de l'ordre de 12, 18 ou 21 % du prix d'acquisition du bien. Le montant de cette défiscalisation évolue proportionnellement avec la durée d'engagement, 6, 9 ou 12 ans. Plus un investisseurs met son logement à disposition longtemps, plus il bénéficie d'une réduction importante. Dans un premier temps, les loyers perçus avec que les bonus fiscaux obtenus vous permettront de rembourser votre investissement locatif. Puis, dans un second temps, vous pourrez dégager des revenus complémentaires pour votre retraite, des rentes locatives. Ce dispositif de défiscalisation se terminant le 31 décembre 2017, c'est le moment où jamais pour en profiter et augmenter vos revenus complémentaires de retraite.
Acheter un bien immobilier en Outre-mer par le biais d'un investissement locatif est possible grâce à la loi Girardin. Tout comme le dispositif Pinel, le principe est d'investir dans un logement neuf situé dans cette région pour bénéficier d'une réduction d'impôt pendant la durée de location de ce bien. Celle-ci est comprise entre 22 et 50 % du montant de l'investissement, cela dépend du type, de la durée d'engagement et de la date de réalisation. De plus, vous profitez un plafonnement de niche fiscale supérieur (18 000 €) à celui de la métropole (10 000 €). Les zones concernées sont : La Réunion, Guyane, Guadeloupe, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna. La perception de ces rentes locatives vous permet de disposer d'une sécurité financière pour l'avenir en plus d'être propriétaire d'un bien neuf. Une fois votre engagement locatif terminé, vous pourrez en disposer comme bon vous semble : vente, lègue à vos ascendants ou descendants ou bien avoir un pied à terre en Outre-mer.
Louer un bien immobilier avec le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) offre au bailleur un cadre fiscal souple ainsi qu'une taxation des revenus locatifs moindre. Il dispose d'un abattement forfaitaire de 50 % sur les revenus générés, de plus étant donné qu'il s'agit de logement meublé, la durée de bail est moindre. L'avantage fiscal ainsi que les revenus perçus peuvent contribuer à améliorer vos revenus complémentaires une fois à la retraite. De plus, la rentabilité et le cadre législatif d'une location meublée sont nettement plus avantageux qu'un bien nu. Le statut LMNP peut être combiné avec un investissement en Censi-Bouvard, de ce fait il aurait droit à d'autres avantages fiscaux. En effet, le bailleur peut disposer d'une réduction d'impôt de 11 % du prix d'investissement HT du montant du bien.
L'amendement Censi-Bouvard permet de réaliser un investissement locatif meublé dans les résidences de services (résidence étudiante, pour personnes âgées ou handicapées...). Tout comme le statut LMNP, il offre un cadre fiscal et législatif avantageux qui attire les investisseurs désirant se positionner sur le marché immobilier des biens de services. Ce dispositif de défiscalisation permet d'obtenir une réduction d'impôt égale à 11 % du coût de l'investissement répartie sur 9 ans, ne pas payer la TVA sur prix d'achat (20 %) et de reporter cette réduction sur 6 ans à condition que l'impôt soit inférieur au montant de la diminution. Un placement immobilier intéressant lorsque l'on souhaite préparer sa retraite étant donné les avantages fiscaux ainsi que ceux liés au caractère meublé des résidences.
La rentabilité de l’investissement locatif dépend souvent du coût du crédit souscrit pour son financement. L’assurance emprunteur représente une part importante de ce coût. La loi Hamon de 2014 permet de changer d’assurance-crédit pendant la première année du prêt ; elle a été complétée en 2017 par l’amendement Bourquin, grâce auquel il est désormais possible, à chaque date anniversaire de l’emprunt, de passer de l’assurance groupe imposée par la banque à la délégation d’assurance avec un autre assureur, qui sera souvent moins onéreuse. Il est donc possible d’optimiser le coût de l'assurance de votre prêt immobilier en faisant jouer la concurrence, et ainsi de mieux rentabiliser votre investissement immobilier.
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L'Assemblée Nationale vient de valider lundi 4 décembre 2017 le changement de calendrier relatif à la date d'augmentation des retraites de la loi de financement de la Sécurité sociale . Une des mesures votée contient un report de 3 mois, de Octobre à Janvier pour la revalorisation des retraite.
La conséquence directe d'une telle mesure revient à geler l'augmentation des retraites sur toute l'année 2018. Rapellons que la dernière augmentation des retraites date d'octobre 2017 avec une revalorisation de +0,8% après plusieurs années de gel.
Avec ce report de 3 mois voté par le Gouvernement Macron, l'Etat espère économiser près de 380 millions d'Euros. Cette loi clos ainsi tout débat sur une éventuelle revalorisation des retraites en 2018.
Par ce décalage de 3 mois, les retraités perdent un peu plus de pouvoir d'achat et devront attendre 3 mois supplémentaires pour espérer voir leurs pensions de base revaloriser en Janvier 2019
Alors que la Banque de France prévoit une l'inflation de 1,2% en 2018 accentuée par une hausse de la CSG de 1,7 point, le pouvoir d'achat des retraités sera inévitablement impacté en 2018, même si certain verront leur taxe d'habitation diminuer.
Depuis l’accord signé en 2015 par les partenaires sociaux, les pensions Agirc-Arrco resteront également gelées à minima jusqu'en 2018. En effet, cet accord prévoit que l'augmentation des retraites complémentaires Agirc-Arrco évolue pendant trois ans selon "l’inflation moins 1 point".
Selon la Banque de France, l’inflation hors produits alimentaires et énergie resterait basse en 2017, à 0,6 % en moyenne annuelle, mais remonterait ensuite pour atteindre 1,2 % en 2018, puis 1,4 % en 2019.
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Boursorama Banque, déjà leader de la Banque en ligne et précurseur de nombreuses inovations finanncières, propose à ses clients, en partenariat avec Société Générale Insurance, une assurance automobile innovante et sur mesure pour les conducteurs occasionnels : Le principe est simple : Vous payez votre assurance au prorata de l'utilisation de votre véhicule. Ce contrat innovant permettra ainsi aux conducteurs occasionnels de réduire leur facture d'assurance auto.
La souscription à Carapass est simple, rapide et 100 % en ligne. Sa tarification s’ajuste à l’utilisation du véhicule et le client peut suivre sa consommation en temps réel depuis une application mobile dédiée.
Par ce nouveau partenariat avec Société Générale Insurance, Boursorama Banque étend son offre de protection à l’assurance automobile. L’assurance auto connectée Carapass permet à ses clients conducteurs occasionnels de réaliser des économies substantielles en ne payant, en complément d’un forfait mensuel fixe à un prix très attractif, que les kilomètres parcourus.
Selon une étude de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie), la voiture d’un particulier reste 95 % du temps inutilisée et à l’arrêt. Grâce à cette tarification à l’usage qui s’adapte aux nouveaux modes de mobilité des Français, Boursorama Banque répond aux besoins de tous ceux qui utilisent de moins en moins leur voiture au quotidien.
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Le plafond de la Sécurité sociale pour 2018 est fixé à 3 311 €
L'arrêté du 5 décembre 2017 portant sur la fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2018 a été voté.
Ainsi, et à compter du 1er janvier 2018, le plafond mensuel de la Sécurité sociale (PLFSS) sera de 3 311 € contre 3269 € en 2017.
Plafond de la Sécurité sociale
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Période | Montant en Euros |
Plafond annuel | 39 732€ |
Plafond Trimestriel | 9 933 € |
Plafonds Mensuel | 3 311 € |
Plafond par quizaine | 1 656 € |
Plafond hebdomadaire | 764 € |
Plafond journalier | 182 € |
Plafond horaire (< 5h) | 25 € |
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C'est officiel depuis le 1er Janvier 2018, suite à la publication de la loi sur le financement de la sécurité sociale au Journal Officiel du 30 décembre 2017, la CSG a augmenté, passant à 8,3% pour les retraités et 9,2% pour les actifs.
Cependant, lors de son interview téléviséedu Lundi 10 décembre 2018, et suite à la la crise des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a décrété "l'état d'urgence économique et sociale". Il a ainsi annoncé l'annulation de cette hausse de la CSG subie cette année 2018 pour les retraités qui percoivent moins de 2000 euros par mois"
Crédit vidéo : France 2 / Le Monde
Rappellons que déjà, face à la grogne des retraités descendu pacifiquement pour protester contre cette hausse le 16 mars 2018, Edourd Philippe avait décidé de proceder à un ajustement pour 100 000 ménages dont le revenu fiscal de référence se situe "juste au dessus" du seuil retenu pour cette hausse. Cette mesure sera corrigée dans la prochaine loi de finance a assuré le 1er Ministre.
Retraite.com vous dresse un tour d'horizon des taux de CSG applicables en 2018 et des montants déductibles des impôts et avant l'annonce d'Emmanuel Macron le 10 décembre 2018.
La CSG applicable aux retraités
Le taux de CSG pour les retraités passe au 1er Janvier 2018 de 6,6% à 8,3%. Très clairement cette hausse de +1,7 point se traduit par une baisse de pouvoir d'achat pour les retraités. A l'inverse des salariés, dont la hausse de la CSG sera compensée par une baisse des cotisations salariales, les retraités ne subiront aucune compensation directe sur leur rente. Seule la revalorisation d'octobre 2017 de +0,8% viendra partiellement compenser cette hausse de CSG. Pour certain retraités, cette hausse de CSG sera compensée par la baisse progressive de la taxe d'habitation.
Les retraités aquitent la CSG, mais une partie est déductible de l'impôt sur le revenu. Sur la nouvelle hausse de la CSG de 8,3% pour les retraités, 5,9% sont déductibles des impôts.
Jean percoit une pension retraite de 20 000€ par an.
Prélèvement : (20 000€ x 8,3%) = 1660€ de CSG
Déduction fiscale : (20 000x 5,9%) = 1180€ déductibles.
Pension imposable = 18 820 €. Ainsi, sur 20 000€ de pension de retraite annuelle, 1180 € seront déductibles avant le calcul de l'impôt sur le revenu.
Les retraités dont le revenu fiscal de référence 2016 est inférieur ou égal à 14 404€ (pour une personne seule) de revenus bénéficieront d'une CSG réduite à 3,8% titre de l'année 2018. Quant à la CRDS, elle sera réduit à 0,5% et la Casa sera exonérée.
Seuil d'exonérations de la CSG pour les retraités
Nombre de parts fiscales |
Résidence en Métropole | Résidence en Martinique, Guadeloupe, Reunion |
Residence en Guyane |
1 | 14 404 € | 15 757 € | 16 507 € |
1,25 | 16 327 € | 17 872 € | 18 719 € |
1,5 | 18 250 € | 19 986 € | 20 930 € |
1,75 | 20 173 € | 21 909 € | 22 853 € |
2 | 22 096 € | 23 832 € | 24 776 € |
2,5 | 25 942 € | 27 678 € | 28 622 € |
3 | 29 788 € | 31 524 € | 32 468 € |
>3 | 3 846 € / demi part sup. | 3 846 € / demi part sup. | 3 846 € / demi part sup. |
(Source : CNAV)
Les retraités dont le revenu fiscal de référence 2016 est inférieur ou égal à 11 018€ de revenus seront exonérés de la CSG titre de l'année 2018, mais également de la CRDS et à la CASA
Seuil d'exonérations de la CSG pour les retraités
Nombre de parts fiscales |
Résidence en Métropole | Résidence en Martinique, Guadeloupe, Reunion |
Residence en Guyane |
1 | 11 018 € | 13 037 € | 13 632 € |
1,25 | 12 489 € | 14 655 € | 15 324 € |
1,5 | 13 960 € | 16 273 € | 17 015 € |
1,75 | 15 431 € | 17 744 € | 18 486 € |
2 | 16 902 € | 19 215 € | 19 957 € |
2,5 | 19 844 € | 22 157 € | 22 899€ |
3 | 22 786 € | 25 099 € | 25 841 € |
>3 | 2942 € / demi part sup. | 2942 € / demi part sup. | 2942 € / demi part sup. |
(Source : CNAV)
Les catégories suivantes seront également exonérées de l'exonération de la CSG, CRDS et la CASA :
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Le changement apporté par la nouvelle réforme concerne les PEL souscrits à partir de maintenant. Non seulement ils seront assujettis à la flat tax de 30%, mais leur taux d’intérêt se limiteront désormais à 1% par an.
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Pour être plus clair, les contribuables paient en 2018 la somme due sur leurs revenus perçus en 2017. Dans cette optique, tout changement de situation, tant personnel que professionnel, d’un contribuable peut mettre ce dernier dans une situation financière difficile. Il convient de préciser en effet qu’une personne subissant une baisse de revenu durant l’année « n » (perte d’emploi, création d’entreprise, retraite, etc.) doit tout de même payer (au cours de cette même année) l’impôt correspondant à l’année « n-1 ».
Sont considérés comme revenus exceptionnels entre autres :
Pour tirer bénéfice de cette année de transition, les contribuables peuvent travailler plus. Les heures supplémentaires ou encore les primes de performance ne sont pas imposées pour l’année 2018. Par ailleurs, les nouveaux contribuables, ceux qui débutent une carrière professionnelle cette année, sont gagnants en termes de trésorerie puisque leurs revenus de 2018 sont exonérés d’impôt. Par contre, les jeunes entrant dans la vie active en 2019 seront pénalisés puisqu’ils devront payer leur impôt dès leur premier mois de travail. En outre, les personnes qui vont partir à la retraite en 2019 seront également avantagées puisqu’elles ne paieront pas d’impôt sur leur dernière année d’activité.
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Les réformes économiques et fiscales du gouvernement Macron se suivent et sont en phase de bousculer en profondeur l’épargne retraite des français. Le dernier bouleversement en date concerne la loi PACTE, poussée par le rapport Barrot-Zagury, qui propose de réduire l’offre de produits d’épargne retraite à un seul produit : le « Compte avenir », décliné pour l’épargne individuelle et l’épargne collective.
Ces nouveau placements porteraient alors les noms de « Compte avenir individuel » pour l’épargne retraite des particuliers et « compte avenir collectif » l’épargne retraite proposée par les entreprises.
L’idée principale est la création d’un nouveau produit d’épargne qui remplacerait tous les produits liés à l’épargne retraite. Ce « compte avenir » serait construit sur la base des principales caractéristiques des produits retraite existants :
Source : L'opinion
Selon les premières pistes, les possibilités de déblocage seraient très limitée. De plus, les épargnants qui le souhaiteraient, pourraient transférer une partie de leur encours vers leur « compte avenir » sans être imposé.
Le projet est encore en phase de réflexion, mais déjà les professionnels s’interrogent sur l’intérêt d’une telle réforme.
Si l’objectif de simplification et d’unification des produits d’épargne retraite est très positive, elle n’en est pas moins risquée car elle risque de perturber une dynamique qui a été longue à se mettre en place. Pour Patrick André, Directeur commercial Chez CIC Epargne Salariale, « Le remplacement du PERCO et du PERE par un « compte avenir collectif » viendra au moins à court terme enrayer une dynamique d’épargne qui fonctionne au sein des PME avec plus de 2,2 millions d’épargnants. Pour de nombreux salariés, souscrire à un PERCO est souvent le premier acte de préparation pour sa retraite ».
Du côté de l’épargne individuelle, Jean Noel Barrot, initiateur de ce « compte avenir » est convaincu qu’il faut pousser les épargnants vers une épargne longue sans que la motivation d’investissement soit uniquement un moteur d’optimisation fiscal. « En regroupant et en simplifiant l'épargne retraite, notre idée est de s’inscrire dans un placement à long terme, favorisant l’investissement en actions. Nous avons réalisé une simulation : un épargnant ayant placé un euro en actions en 1976 aurait pu accumuler 100 euros en 2016, alors que ce même euro placé sur un fonds euros d’assurance-vie lui aurait permis d’accumuler 9 euros en 2016... Bien sûr, l’investissement en actions est plus risqué mais, sur le long terme, c’est un placement rentable et, surtout, qui participe à la prospérité du pays. » argumente M. Barrot
Bruno Lemaire a désormais les cartes en main pour orienter sa politique d’épargne retraite. La mise en place du prélèvement à la source et de l’année blanche fiscale en 2018 ne permettra pas aux détenteurs de PERP d’optimiser fiscalement leur PERP... une occasion peut être pour le gouvernement de montrer les intérêts de sa réflexion pour les années à venir en orientant ses objectifs d’épargne retraite vers l’épargne pure et non par l’optimisation fiscale.
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Les contribuables se posent de nombreuses questions sur le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et sur ce que cela implique réellement.
Cette année 2018 marque un tournant important dans la politique fiscale française. En effet, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu en vigueur l’année prochaine fait de 2018 une « année blanche ». Afin que le nouveau dispositif puisse se mettre en place sans encombre, les contribuables ne vont pas payer d’impôt sur leurs revenus de cette année. Beaucoup s’interrogent cependant sur la réelle signification de cette exonération. En effet, les français se demandent comment les choses vont se passer concrètement ? Quels revenus sont concernés par cette non-imposition ? Qu’en est-il des réductions et des crédits d’impôt ? Est-ce que l’année blanche sera profitable pour eux ? Quel taux d’imposition sera appliqué sur leurs revenus ou leurs pensions l’année prochaine ?
Le prélèvement à la source est le nouveau dispositif fiscal de l’Etat en ce qui concerne l’impôt sur le revenu.
En vigueur dès 2019, sa mise en place fait de cette année 2018 une année de transition. Pour que les contribuables n’aient pas à payer pour une même année l’impôt sur le revenu de 2018 et celui de 2019, le gouvernement a décidé de faire de 2018 une année blanche.
Concrètement, la déclaration d’impôt à effectuer en mai 2018 portera sur les revenus de l’année 2017 afin que le contribuable puisse s’acquitter de son impôt sur le revenu de 2017 suivant le système actuellement en vigueur. La déclaration d’impôt à effectuer en mai 2019 quant à elle portera sur les revenus de 2018, mais cette déclaration ne servira que de base à l’actualisation du taux de prélèvement prévue en septembre 2019. L’année blanche signifie donc que les salariés ne vont pas payer d’impôt sur leurs rémunérations, leurs primes ou encore leurs heures supplémentaires. Les pensions des contribuables à la retraite quant à elles ne sont pas imposées. Les revenus de remplacement, les revenus fonciers, les indemnités maladie et chômage ainsi que les revenus des indépendants sont également concernés par cette exonération.
En revanche, Bercy a dressé une liste de revenus exceptionnels dont l’imposition est maintenue afin d’éviter les abus et les tentatives d’optimisation. Sont entre autres exclus du champ de la réforme les gratifications surérogatoires, les intérêts, la part imposable des indemnités de rupture du contrat de travail, les indemnités de retraite servies sous forme de capital, les plus values mobilières et immobilières, les dividendes ou encore les gains sur les stocks option. En bref, les revenus sont imposés s’ils ne peuvent pas, de par leur nature, être recueillis sur une base annuelle.
L’année de transition et l’absence de double prélèvement sur les revenus en 2019 sont fortement profitables pour un grand nombre de contribuables. En effet, les salariés qui cumulent les heures supplémentaires, qui perçoivent des primes ou qui partent à la retraite en 2019 sont avantagés. Il y a également les jeunes qui entament une vie active durant l’année blanche, ils ne paient pas d’impôt sur leurs revenus de cette année.
En ce qui concerne les réductions fiscales et les crédits d’impôt au titre de 2018, les avantages fiscaux y afférents seront bel et bien versés et en intégralité qui plus est. L’Etat intégrera dans le taux les avantages accordés sous forme d’abattement fiscal et tiendra compte de la déduction des pensions alimentaires. Les réductions et les crédits d’impôt au titre de 2018 (déclarés au printemps 2019) seront versés au contribuable concerné à la fin de l’été 2019. Le crédit d’impôt pour les services à domicile et la garde d’enfant sera payé, quant à lui, en mars 2019 au moyen d’un acompte de 30% du crédit d’impôt de l’année précédente. Le solde sera versé au mois d’août après la déclaration des revenus.
Le taux d’imposition que le fisc communique à l’organisme en charge du prélèvement (entreprise, caisse de retraite, administration, etc.) est calculé sur la base des dernières déclarations du contribuable. Pour les couples (pacsés ou mariés), il est possible de demander au fisc l’application de taux différenciés (par opposition à un taux d’imposition commun), c'est-à-dire des taux individualisés qui tiennent compte des revenus de chacun.
Etant donné la variation possible (hausse ou baisse) des revenus en cours d’année, une actualisation du taux d’imposition s’impose. Afin de respecter le barème d’imposition, le fisc effectuera une mise à jour en septembre 2019 en tenant compte des variations observées dans la déclaration de revenus de 2018 faite en mai 2019. Il est d’ailleurs prévu qu’une actualisation du taux sera effectuée tous les ans. Ainsi, si le contribuable paie plus qu’il ne doit, le fisc le rembourse. Dans le cas contraire, il est dans l’obligation de payer le solde d’impôt que le fisc lui réclame.
Il existe également ce que l’on appelle un taux neutre ou taux non personnalisé qu’il est possible d’appliquer si le contribuable ne désire pas communiquer à son employeur son niveau global de revenus. Il est également applicable pour les entrepreneurs débutant une activité.
En mai de cette année, un contribuable déclarant ses revenus en ligne pourra connaitre son futur taux de prélèvement à la source dès l’envoi de sa déclaration. Un contribuable remplissant un formulaire papier devra attendre l’avis d’imposition (août 2018) pour savoir à quel taux ses revenus seront imposés. Le taux d’imposition apparaitra à titre indicatif sur le bulletin de paie des salariés dès le mois d’octobre 2018, mais le prélèvement à la source ne commencera qu’au mois de janvier 2019.
Pour les travailleurs indépendants, leurs impôts sont payables sous forme d’acomptes mensuels ou trimestriels que le fisc calcule en se basant sur leurs revenus antérieurs. Tout changement conséquent du niveau de revenus est une raison valable pour une demande d’actualisation du montant des acomptes. Pour information, si les bénéfices de 2018 (année blanche) des travailleurs indépendants sont supérieurs à ceux des trois années précédentes, la différence est imposable. Toutefois, une restitution est possible (en 2020) si les bénéfices de 2019 sont plus importants que ceux de 2018.
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Pour les personnes nées à partir de 1973 :