La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
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Le ministre de l’Economie et des Finances a donné son avis sur la réforme de la pension de réversion. Il a souligné que le maintien de cette prestation lui tient à cœur et que sa révision doit créer un système plus juste et plus efficace.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est exprimé dimanche sur l’importance des mesures à prendre afin de rendre les pensions de réversion plus justes et plus efficaces. Selon ses dires, le gouvernement n’a pas l’intention de supprimer cette prestation dont bénéficient actuellement plus de 4 millions de Français. D’ailleurs, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a déjà souligné il n’y a pas si longtemps qu’aucune modification ne sera apportée aux pensions déjà versées. La révision de la pension de réversion a pour objectif de la rendre plus juste et plus efficace afin qu’elle puisse être accordée aux personnes qui en ont véritablement besoin. Les concertations autour de ce sujet se poursuivent et les syndicats ne sont pas rassurés même si la ministre de la Santé a déjà précisé que l’objectif de la réforme n’est pas de « réduire les droits ou de les niveler par le bas ».
Parmi les 4 millions de bénéficiaires, près de 90% sont des veuves et environ 25% ne dispose que de cette pension pour vivre.
Le ministre Bruno Le Maire entend préserver les droits de ces femmes dont, selon lui, sa mère fait partie. Il a d’ailleurs souligné que le quotidien de ces veuves est très loin d’être facile. Il se dit également choqué qu’en France, les veuves ne puissent pas vivre dignement. Il suggère ainsi la révision du dispositif afin qu’il puisse revenir aux personnes ayant les niveaux de retraite les plus bas. Afin d’apporter plus de soutien à ceux qui, en plus de faire face à la disparition de leur moitié, doivent s’inquiéter de leur avenir financier, le projet de loi Pacte mentionne « une obligation de proposition de réversion pour l’épargne-retraite ». Toutefois, monsieur le ministre n’a pas souhaité donner trop de détails puisque cette tâche incombe à madame la ministre de la Santé.
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Jusqu’à présent, le capital constitué reste bloqué jusqu’à la retraite sauf en cas d’accident de la vie. Afin de permettre à un épargnant de s’acheter une résidence principale, la réforme de l’épargne-retraite lui donne la possibilité d’une sortie anticipée. Cette option est disponible pour les contrats alimentés par des cotisations volontaires ou descotisations de l’épargne salariale.
Ces différentes mesures seront initiées afin d’inciter les Français à préparer leur retraite en souscrivant un contrat d’épargne-retraite. Le projet de loi Pacte peut en effet changer la façon de voir des épargnants. Pour l’heure, l’assurance-vie est le placement préféré des Français, mais cela pourrait changer grâce au projet de loi Pacte.
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Le Président de la République Emmanuel Macron s’est exprimé mercredi sur la nouvelle loi concernant la dépendance et la perte d’autonomie afin d’améliorer la prise en charge des personnes du troisième âge. Selon le chef d’Etat, cette loi fait l’objet d’un débat national afin de trouver la meilleure manière de gérer et anticiper la dépendance. En effet, le financement est un élément important, mais le Président a souligné qu’« il nous faut construire un nouveau risque, répondre à une nouvelle vulnérabilité sociale ». Vers la fin du mois de mai, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a d’ailleurs précisé l’importance de mettre en place des mesures efficaces pour la prise en charge de la dépendance. Les actions doivent en premier lieu être dirigées vers l’amélioration de la qualité de vie des séniors. Pour cette nouvelle initiative, madame la ministre a sollicité le concours des personnels des Ehpad et des services de soin à domicile.
Toujours selon l’annonce faite par le Président de la République, ladite loi devrait être votée avant que l’année 2019 ne se termine. Pour préparer ce vote, la ministre de la Santé a déjà mis en place une concertation nationale sur le thème de « l’anticipation de la perte d’autonomie et son financement public ». De ce débat national devraient ressortir d’ici le début de l’année prochaine un grand nombre de propositions.
Actuellement, la France compte 1,5 million de personnes âgées de plus de 85 ans. Ce nombre va tripler pour atteindre les 5 millions d’ici l’année 2050. Pour financer la dépendance, l’Etat et les collectivités dépensent chaque année une somme avoisinant les 24 milliards d’euros. Ces dépenses publiques servent principalement aux soins de santé, à la perte d’autonomie et à l’hébergement. Bref, la loi en préparation est destinée à renforcer non seulement le financement de la dépendance, mais également à l’anticiper.
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Les syndicats ne cachent pas leur crainte concernant la réforme des pensions de réversion. Ils se posent en effet des questions sur le maintien ou non de la prestation mais également sur l’harmonisation de celle-ci si le gouvernement rejette sa suppression.
Les concertations autour de la réforme des retraites se poursuivent et de nombreux points sont encore à voir et à revoir. La pension de réversion est l’un des sujets qui font débats actuellement et les partenaires sociaux craignent que le gouvernement opte pour une « solution de facilité ». Il faut savoir que des millions de personnes sont concernées par cette question et beaucoup de personnalités ont d’ailleurs donné leur avis sur le sujet. De son côté, le gouvernement a officiellement écarté l’idée de supprimer les pensions de réversion. Selon la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn au micro de RTL, l’option aujourd’hui envisagée est celle de l’harmonisation des règles. Pour l’heure, tout reste possible malgré le rejet de la suppression au Sénat le 12 juin dernier.
Source : BFM TV
Actuellement, pas moins de 4,4 millions de personnes bénéficient de la pension de réversion dont 3,9 millions sont des femmes, soit 89%. Par ailleurs, 25% de ces personnes ne perçoivent que la pension de réversion puisqu’elles n’ont pas assez cotisé pour recevoir une pension de retraite. En moyenne, les veuves qui bénéficient d’une partie des droits de leurs conjoints décédés disposent d’un revenu mensuel de 499 euros. La pension de réversion réduit sans le moindre doute l’écart de revenus entre les hommes et les femmes. En effet, les chiffres donnés par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) montrent que la pension de réversion compense considérablement l’inégalité entre hommes et femmes en réduisant l’écart général des niveaux de retraites (passant de 40 à 25%).
Chaque année, les pensions de réversion représentent dans les 36 milliards de ressources. En supprimant cette prestation, le gouvernement fait des économies conséquentes de plus de 1,5 point du PIB. Les syndicats craignent que pour atteindre l’objectif fixé dans le programme de stabilité 2018-2022 envoyé à la Commission Européenne, le gouvernement opte pour la solution de facilité. En effet, une diminution de 30 milliards d’euros du niveau des dépenses d’ici à 2022 est l’une des mesures inscrites dans ce programme.
En outre, la sociologue et auteure Anne-Marie Guillemard ne croit pas du tout à la possibilité d’une suppression de la pension de réversion. Selon cette spécialiste du vieillissement, le choix le plus logique serait d’unifier toutes les règles régissant les nombreux régimes de retraite.
L’uniformisation des pensions de réversion est selon la ministre des Solidarités et de la Santé l’option sérieusement étudiée. La tâche s’annonce cependant très difficile puisque cette harmonisation doit prendre ne considération les 42 régimes de retraite existants. En effet, la disparité des règles des différents régimes ne peut que compliquer le travail du haut-commissariat à la réforme des retraites mené par Jean-Paul Delevoye. Le niveau de pension ou le taux de réversion, le statut des retraités ou encore les conditions d’âge sont autant de points à étudier si le gouvernement souhaite la réforme de la réversion. Les concertations avec les partenaires sociaux continuent afin de trouver la meilleure manière d’harmoniser cette prestation. Les syndicats ne cachent cependant pas leurs inquiétudes dans la mesure où l’Etat de son côté ne doit pas ignorer la solution la plus économique. Dans la recherche d’une harmonisation des taux de réversion, le gouvernement pourrait envisager un alignement sur le taux le plus bas. Il pourrait également durcir les conditions d’attribution de la pension de réversion afin d’abaisser le niveau annuel des ressources.
En bref, les séances de réflexion continuent afin de trouver la meilleure solution pouvant satisfaire toutes les parties. Les partenaires sociaux restent cependant méfiants dans le sens où l’objectif est de préserver au maximum les droits des contribuables alors que le gouvernement doit également penser à la manière de faire des économies. Le débat reste ouvert et le travail du haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye est très loin d’être terminé.
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En précisant un « remembrement » en 10 ou 15 ans, un quinquagénaire peut parfaitement investir dans ce type de bien puisqu’ il peut prendre possession de son bien au bout de cette période. Il peut ainsi le revendre et faire une plus-value conséquente ou bien l’utiliser pour des revenus mensuels supplémentaires.
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Le haut-commissariat à la réforme des retraites est en concertation avec les partenaires sociaux pour parler des droits familiaux et de leur avenir. Actuellement, ces prestations sont accordées à un grand nombre de retraités. La plupart des bénéficiaires de ces dispositifs sont des femmes.
Les droits familiaux sont actuellement au centre du débat lors des séances de concertation entre le haut-commissariat à la réforme des retraites et les partenaires sociaux. Les deux parties sont d’accord sur l’importance du maintien de ces prestations. La discussion est donc basée sur la meilleure manière de les harmoniser puisque chaque régime de retraite dicte ses propres règles sur le sujet.
Les droits familiaux tels que la pension de réversion, la majoration pour famille nombreuse ou encore la majoration de durée d’assurance sont des prestations dont la majorité des bénéficiaires sont des femmes. Ces avantages permettent de combler autant que possible l’inégalité entre les pensions des hommes et celles des femmes.
Les ressources versées au titre de ces droits familiaux représentent plusieurs milliards d’euros chaque année. Leurs versements sont obligatoires, quels que soient les régimes (de base, complémentaires ou encore spéciaux). Le remaniement envisagé par la réforme des retraites consiste à uniformiser les règles. Jusqu’à présent, ces prestations sont accordées sous diverses formes telles que des majorations de pension, des trimestres d’assurance supplémentaires ou encore de facilités de départ à la retraite anticipé.
Sans conditions de ressources, une majoration pour famille nombreuse est accordée aux parents avec un nombre d’enfants supérieur ou égal à trois. C’est-à-dire que leurs pensions de retraite sont augmentées d’un pourcentage (10% en général). Assujetti à l’impôt depuis l’année 2014, cette majoration peut aller au-delà de 10% pour certains régimes. Plus concrètement, les parents retraités de la fonction publique bénéficient d’un taux de 5% par enfant supplémentaire à partir du leur quatrième enfant. Par ailleurs, les retraités des professions libérales ne bénéficient pas de cette prestation pour famille nombreuse.
En outre, le calcul de cette majoration est en fonction de la pension de retraite. De ce fait, elle avantage considérablement les bénéficiaires aux revenus importants. Cet état de chose ne peut qu’augmenter encore plus l’inégalité homme-femme. Selon le haut-commissariat à la réforme des retraites, une grande partie du montant des majorations pour famille nombreuses (64,8%) est accordée à des hommes.
L’accouchement ou encore l’éducation des enfants peuvent permettre aux parents d’avoir des trimestres supplémentaires grâce à la majoration de durée d’assurance. Au régime général, un accouchement permet à une mère d’obtenir quatre trimestres supplémentaires. L’un des parents bénéficie également de quatre trimestres au titre de l’éducation. Pour certains régimes en revanche, les trimestres (dont le nombre est variable) ne sont accordés que si l’incidence sur la carrière est constatée à savoir une interruption ou une réduction.
Par ailleurs, les femmes travaillant dans la fonction publique n’obtiennent pas de trimestres supplémentaires relatifs à l’éducation si l’accouchement a eu lieu après le 1e janvier 2004. Elles bénéficient en revanche de deux trimestres au titre de la maternité.
Au régime général, un parent au foyer peut valider des trimestres s’il a dû interrompre ou réduire sa carrière pour élever ses enfants. Cette opération est possible grâce au dispositif Assurance vieillesse pour parents au foyer. Afin d’en bénéficier, il faut respecter des conditions de ressources et être affilié à certaines allocations familiales. Pour l’ouverture des droits, il incombe à la Caisse nationale d’allocations familiales de verser, tout au long de la durée d’affiliation, des cotisations à la Caisse nationale d’assurance vieillesse. La période d’affiliation aux allocations est déterminée en fonction de l’âge et du nombre des enfants.
En 2012, 17,8 milliards d’euros ont été versés au titre des droits familiaux. Pour cette même année, 7,6 milliards d’euros ont été dépensés pour les majorations pour famille nombreuse tandis que les majorations de durée d’assurance ont atteint 5,1 milliards d’euros. Selon l’analyse réalisée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), la pension moyenne au régime général connait une hausse significative entre 15 et 18% grâce à la MDA. Dans la fonction publique par ailleurs, cette augmentation est comprise entre 2 et 8%. Enfin, en ce qui concerne l’AVPF, on comptabilise actuellement une dépense de 2 milliards d’euros mais les prévisions montrent une somme avoisinant les 8 milliards pour l’année 2040.
Source : AGIRC- ARCCO
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Le Perp est un contrat individuel d’assurance ouvert à tous. Il permet à n’importe quel particulier d’épargner pour améliorer ses revenus à la retraite. Vous pouvez ouvrir un Perp auprès de l'organisme de votre choix (banque, compagnie d'assurance, mutuelle…). Vous pouvez déterminer librement le montant et la périodicité de vos versements.
Sauf cas de déblocages anticipés, l'épargne mobilisée est disponible au moment de la retraite sous forme de rente viagère dans la catégorie des pensions et retraites, ou sous forme de capital à hauteur de 20% de la valeur du contrat. Dans ce cas, vous pouvez choisir entre le système de quotient prévu pour les revenus exceptionnels et l'imposition au prélèvement de 7,5%.
À noter : Vous pouvez aussi débloquer l'épargne accumulée pour financer l'acquisition d’une résidence principale.
L’épargne retraite supplémentaire sous la forme dite « Loi Madelin » est réservée aux travailleurs indépendants et aux professions libérales. Si vous optez pour ce régime, vous devrez alimenter régulièrement votre contrat par des versements réguliers au minimum garanti. Vous pourrez augmenter dans la limite de quinze fois le versement initial.
À la retraite, le capital accumulé pendant votre carrière se transformera en rente viagère soumise à l'IR, selon les règles applicables aux pensions et retraites.
Il existe également une version du contrat Madelin pour les agriculteurs, dite "Madelin agricole", qui présente presque les mêmes caractéristiques.
Il s’agit des régimes de retraite facultatifs s’adressant aux fonctionnaires désirant compléter leurs revenus au moment de la retraite. La Prefon est la caisse nationale de prévoyance de la fonction publique. Elle s'adresse aux fonctionnaires des trois fonctions publiques (État, collectivités locales, hôpital). Elle leur propose plusieurs produits de protection sociale dont le produit d'épargne Prefon. Il fonctionne par capitalisation et par points. Si vous choisissez ce produit, vous pourrez débloquer votre épargne au moment de la retraite sous forme de rente viagère avec la possibilité de sortie en capital à hauteur de 20% du contrat. Le régime fiscal de ce produit est celui du Perp.
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Les concertations autour de la réforme des retraites vont reprendre et les sujets les plus sensibles vont être abordés. Les polémiques autour de certaines mesures risquent de compliquer encore plus le travail du Haut-Commissariat à la réforme des retraites.
Le gouvernement n’en démord pas, le régime de retraite actuel va disparaitre pour laisser place à un système universel par points. La réforme est actuellement en cours de concertation et les partenaires sociaux sont assez confiants quant à la prise en compte de leurs exigences. Une mise au point est prévue vers la mi-octobre afin d’avoir un premier aperçu de ce que seront les mesures à entreprendre pour la mise en place de cette réforme des retraites. Cette réunion plurilatérale résumera en quelque sorte les nombreuses séances de discussions qui se sont tenues entre le Haut-Commissariat à la réforme dirigé par Jean-Paul Delavoye et les organisations syndicales.Toutefois, il y a des points de désaccord sur lesquels les deux parties doivent encore se pencher, des sujets sensibles dont la résolution demandera plus de temps que prévu.
La mise en place progressive de ce système universel est un travail de titan que le gouvernement entend bien mener jusqu’au bout. Il faut cependant s’attendre à de la résistance puisqu’à priori certaines mesures risqueraient de désavantager un bon nombre de retraités. En effet, les pensions de retraite devraient, dans la globalité, baisser. Selon un haut responsable syndical, les fonctionnaires vont être les premiers à subir cette diminution. Même si les primes seront prises en compte lors du calcul de la pension, de nombreux retraités n’en profiteront pas puisque le niveau de ces primes est plutôt bas dans certaines professions (les enseignants par exemple).
L’harmonisation des règles en ce qui concerne la pension de réversion continue de diviser. Même si le gouvernement tente d’atténuer la polémique autour de cette prestation, les partenaires sociaux se méfient de la « réforme à enveloppe constante » annoncée par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delavoye. La pension de réversion est actuellement versée à près de 4,4 millions de retraités dont 89 % sont des femmes. Cette prestation représente environ 12 % des dépenses de retraite et environ 1,5 % du PIB, soit près de 36 milliards d’euros. Bien qu’il ne soit plus question de suppression, les syndicats craignent une harmonisation par le bas, une mesure qui risquerait de léser une part importante des bénéficiaires de ce dispositif. Le gouvernement veut tout remettre à plat pour changer un système qu’il juge complexe et inégalitaire, mais à quel prix ?
La suite des concertations prévue à la mi-octobre s’annonce compliquée, voire explosive pour le gouvernement. En effet, de nombreux sujets très sensibles doivent encore être abordés et les partenaires sociaux ne cachent pas leur scepticisme et leur crainte quant à l’éventualité de trouver un terrain d’entente « juste et paritaire ». L’exécutif quant à lui annonce un délai supplémentaire pour le traitement de ces sujets polémiques. En effet, les régimes spéciaux n’ont pas encore fait l’objet de concertation. Les discussions sur le régime spécial de la SNCF sont d’ailleurs très attendues.
Bref, la seule certitude en ce qui concerne cette réforme des retraites est la conservation de l’âge de départ à la retraite à 62 ans. Même si un système par points ne tient pas compte de la notion de durée, le gouvernement veut tout de même fixer un seuil à partir duquel il est légal de partir à la retraite. La pension d’un cotisant, partant à la retraite avant cet âge de référence,sera soumise à une décote.
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Le prélèvement à la source est désormais le mode de perception de l’impôt sur le revenu. À partir du mois de janvier 2019, les bulletins de paie des salariés afficheront une ligne supplémentaire consacrée à l’impôt prélevé à la source.
Attention : le prélèvement à la source ne dispense pas les contribuables de la déclaration de revenus qui a lieu au printemps. Afin que le fisc puisse régulariser le solde de l’impôt en été de l’année N+1, les détails des revenus de l’année N doivent lui être communiqués. Ainsi, la déclaration de revenus de l’année N (à remplir au printemps N+1) permettra de déterminer le montant final de l’impôt de l’année N. Ce calcul est un moyen de savoir si le contribuable doit effectuer un paiement complémentaire (solde positif) ou si le fisc doit procéder à une restitution (solde négatif).
Toutefois, le versement d’un acompte de 60 % est, selon le Premier ministre Édouard Philippe, prévu à la mi-janvier de chaque année. Cette mesure (à soumettre au vote du Parlement fin septembre) est applicable à tout type de crédit et réduction d’impôt (investissement locatif, dons, services à la personne...).
Source : UFF
En bref, les salariés verront une ligne supplémentaire sur leur bulletin de paie correspondant au montant de l’impôt sur le revenu prélevé à la source.
Source : UFF
En outre, le mode d’imposition des gains générés par les placements et les produits d’épargne soumis à un prélèvement forfaitaire unique ne change pas. Tel est également le cas pour les plus-values immobilières et les bénéfices des auto-entrepreneurs dont l’impôt est réglé via un versement libératoire.
Les collecteurs ou les organismes payeurs sont entre autres les employeurs pour le prélèvement sur les salaires, les caisses de retraite pour les pensions et Pôle emploi pour les allocations chômage. Ces collecteurs ont donc pour mission de prélever l’impôt directement à la source.
Un taux neutre est également une option pour ceux qui ne souhaitent pas communiquer leur taux personnalisé à leur employeur. Bien que le taux de prélèvement soit la seule information transmise par le fisc aux collecteurs, un taux personnalisé peut servir d’indice pour déterminer à peu près le montant total des revenus d’un contribuable. Les salariés qui perçoivent d’autres revenus que leurs salaires peuvent ainsi opter pour un taux neutre. Ce taux non personnalisé n’est calculé que sur la base du salaire et non sur l’ensemble des revenus. Il incombe par la suite à l’administration fiscale de prélever le complément d’impôt sur le compte en banque du contribuable.
Pour éviter une double imposition aux contribuables en 2019, l’impôt sur le revenu de 2018 est annulé par le crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR). Il faut tout de même préciser que cette annulation ne concerne que les revenus non exceptionnels. Ainsi, les contribuables qui perçoivent des revenus exceptionnels cette année devront régler l’impôt y afférent en 2019.
Source : UFF
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D’autres prestations telles que l’aide personnalisée au logement et les allocations familiales sont également concernées par cette piètre revalorisation que le ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin qualifie pourtant de modérée. La baisse de la taxe d’habitation pour les retraités est selon monsieur le ministre un moyen de combler la perte de pouvoir d’achat. Bien qu’une modulation de la hausse selon le niveau de pension ait été avancée par certains élus, l’intention du gouvernement est de limiter cette progression à 0,3 %.
Une hausse globale de 0,3 % ne leur permettra pas aux retraités de faire face à une inflation estimée à au moins 1,5 %.
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Les futurs retraités du secteur privé doivent s’attendre à une hausse de leurs cotisations aux régimes complémentaires sans pour autant espérer des points de retraite supplémentaires. La fusion des deux régimes AGIRC et ARRCO va en effet apporter de nombreux changements qui vont impacter sur le pouvoir d’achat des salariés.
La fusion dès le 1er janvier 2019 des régimes complémentaires Agirc et Arrco résulte de la réforme votée en 2015. La mise en place d’un régime unique pour la retraite complémentaire des salariés du secteur privé n’est pas sans conséquence puisque l’uniformisation des règles va inévitablement modifier de nombreux points dont le niveau de cotisations des assurés. En effet, il faut s’attendre à une perte de pouvoir d’achat chez les cotisants puisqu’ils vont devoir payer plus sans obtenir des points de retraite supplémentaires.
En premier lieu, la fusion des deux régimes complémentaires (Agirc pour les cadres et Arrco pour les non-cadres) va entraîner une augmentation du taux d’appel. Pour rappel, le taux d’appel est un prélèvement supplémentaire que les régimes complémentaires effectuent afin d’assurer leur bon fonctionnent et couvrir certains de leurs besoins tels que la gestion courante ou la réduction du déficit. L’assuré doit ainsi s’acquitter d’un certain montant pour lequel il n’obtient pas de points de retraite. Depuis le 1er janvier 1995, ce taux d’appel est de 125% pour les deux régimes contre 110% (Arrco) et 103% (Agirc) en 1982. A partir du 1er janvier 2019, il sera de 127%, soit 27 points n’ouvrant pas de droit à la retraite pour l’assuré.
En second lieu, de la fusion des deux régimes va résulter une nouvelle répartition des taux de cotisation en ce qui concerne la tranche B Agirc (salaires entre 3 311 euros et 13 244 euros). Jusqu’alors, un cadre et un non-cadre percevant le même salaire n’ont pas le même taux de cotisation puisqu’ils sont affiliés à deux régimes différents. Le régime unique Agirc-Arrco apporte quelques ajustements pour l’uniformisation des règles. Ainsi, le taux de cotisation employé va passer de 38% à 40% tandis que le taux de cotisation employeur de 62% à 60%.
Enfin, de nouveaux dispositifs vont également impacter sur le niveau de cotisation des salariés du privé. En effet, la réforme des régimes complémentaires amène l’instauration de la Contribution d’Equilibre Technique ou CET et de la Contribution d’Equilibre Général ou CEG. Au taux de 0,35%, la CET concerne surtout les salariés dont les revenus dépassent les 3 331 euros mensuels. Quant à la CEG, elle va financer les charges générées par le passage à la retraite entre 62 et 67 ans.
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Sujet majeur de l’actualité, la dépendance est devenue, au fil des années un enjeu de taille. Pour permettre aux personnes concernées d’améliorer leurs conditions de vie, la mobilisation doit être collective et publique (discussions sur le 5ème risque, lancement d’une grande consultation publique...). Les organisations privées, à commencer par les assureurs, ont également leur rôle à jouer.
C’est dans cette dynamique que PRÉVOIR, spécialiste de la protection des personnes, a développé sa nouvelle campagne de sensibilisation du grand public, autour d’une conviction : Pour rester chez soi, le plus longtemps possible, il faut anticiper et être accompagné.
D'illeurs, près de 9 Français sur 10 (87%) préfèrent rester à domicile en cas de dépendance (enquete Ifop-Adhap-services) : « Outre le bien-être et la liberté de rester dans son environnement familier, le maintien à domicile a deux atouts majeurs : la conservation de repères et de liens sociaux, ce qui est mieux pour l’équilibre de la personne, et aussi des frais de prise en charge moins importants qu’en établissement, ce qui n’est pas neutre pour une clientèle à revenus modestes. » précise Annie Dillard, Directrice marketing et communication de PRÉVOIR.
Troubles de la mémoire, douleurs articulaires, vision altérée, etc.: les symptômes liés à une perte d’autonomie sont nombreux et plus ou moins handicapants selon les personnes, leur ressenti personnel ou leur situation (seul ou en couple, entouré ou isolé, en milieu rural ou urbain...).
Un point essentiel à relever : il faut réagir vite pour ne pas faire d’une difficulté liée à l’âge le point de départ de l’isolement ou d’une dépendance plus importante. C’est pourquoi, il faut anticiper la perte d’autonomie liée au vieillissement et être accompagné à chaque étape.
C’est tout l’enjeu de la campagne de sensibilisation de PRÉVOIR, notamment articulée autour de solutions concrètes et pragmatiques :
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Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites continuent de se pencher sur les différentes règles du régime universel à mettre en place. A priori, les actifs nés en 1963 seront les premiers retraités à bénéficier des nouvelles règles régissant le nouveau système.
Le haut-commissariat à la réforme des retraites utilise à bon escient le délai supplémentaire obtenu pour le bouclage du dossier sur le régime universel. Les séances de concertation avec les partenaires sociaux se poursuivent et ne vont se terminer qu’à la fin du mois de janvier de l’année prochaine. Les thèmes les plus « explosifs » sont actuellement sur la table. Vu l’enjeu, les parties en discussion ne souhaitent en aucun cas précipiter les choses. Les conclusions et les recommandations du haut-commissaire à la réforme Jean-Paul Delevoye ne seront donc livrées à l’exécutif qu’en avril ou en mai 2019.
Pour l’heure donc, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent se pencher entre autres sur le délai nécessaire aux Français pour se faire au nouveau système, le calcul et la conversion des droits à la retraite, la génération concernée par la réforme ou encore le cas des départs anticipés.
Dans le dossier de la réforme des retraites, il y a tout de même quelques certitudes telles que l’âge légal de départ à la retraite maintenu à 62 ans ou encore la non application des nouvelles règles aux séniors actuellement à la retraite.
Par ailleurs, Jean-Paul Delevoye a souligné l’importance d’une période de transition suffisamment longue afin que le passage vers le système universel se fasse sans encombre. En effet, un délai inférieur à 5 ans pourrait exposer le système à des bugs techniques et à des disfonctionnements en tout genre. Ainsi, il devrait y avoir 5 années d’intervalle entre l’entrée en vigueur de la loi sur le système à point universel et l’application des nouvelles règles. Concernant la date à prendre en compte pour le calcul des droits et celle pour l’application des nouvelles cotisations, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme sont tombés d’accord sur la date de naissance pour la première et la date d’effet pour la seconde. Concrètement, la date de naissance du cotisant sera l’indicateur pris en considération pour connaitre la date d’application des nouvelles règles de calcul des droits à la retraite. Par ailleurs, l’entrée en vigueur des nouvelles règles (à priori le 1er janvier 2025) apportera un changement dans le montant des cotisations des assurés.
Si le calendrier actuel de la réforme de retraites se maintient, la loi sera effective en 2020 et le régime universel entrera en vigueur 5 ans après, c’est-à-dire en 2025. A priori, le délai de transition de 5 ans sera appliqué puisque la proposition d’une période de franchise plus longue a été rejetée lors des concertations tout comme celle de destiner le nouveau régime aux personnes entamant leur carrière professionnelle en 2025.
Ainsi, toutes les personnes en activité dès l’entrée en vigueur des nouvelles règles en 2025 seront concernées par tous les changements y afférents. C’est-à-dire que les actifs nés en 1963, atteignant à cette date l’âge minimum de départ à la retraite et souhaitant cesser leurs activités, verront les nouvelles règles s’appliquer au calcul de leurs pensions de retraite.
Par contre, le cas des actifs nés avant 1963 souhaitant continuer à travailler jusqu’à obtention d’une retraite à taux plein reste encore à discuter. Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent encore se pencher sur un régime dérogatoire puisqu’en théorie, ces actifs ne sont pas concernés par les nouvelles règles.
La retraite anticipée doit également faire l’objet d’une séance puisqu’actuellement, certains régimes spéciaux de retraite préconisent un départ à la retraite avant l’âge légal. De plus, le devenir du départ anticipé pour carrière longue ou pour travail pénible est un débat très attendu.
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Le passage à la retraite est souvent l’occasion de s’intéresser à ses finances. Il est conseillé d’anticiper la baisse de revenus et de prévoir un ajustement des mensualités des différents crédits en cours de remboursement.
La retraite ou plutôt l’approche de la retraite est une période où bon nombre de Française se posent des questions. Cela est bien légitime puisque l’arrêt d’une activité salariale ou d’entrepreneur modifie considérablement les choses. Le changement de rythme est également l’occasion d’envisager de nouveaux projets. Se pose alors la question du budget et du financement.
Se pencher sur ses finances, c’est anticiper l’avenir. Pour cela, il est nécessaire de connaître ses postes de dépenses actuelles et de les adapter aux passages à la retraite. En effet, avec la cession d’une activité professionnelle, il faut s’attendre à ce que les revenus d’un ménage diminuent. Cela est particulièrement à prendre en compte si des emprunts sont toujours en cours.
Pour un crédit immobilier, le conseiller financier a calculé la mensualité en fonction des revenus de l’emprunteur ou des co-emprunteurs. Si le salaire d’une activité salariale permet de s’endetter sans dépasser la limite des 33 % de taux d’endettement, la donne peut changer avec le montant des pensions de retraites.
Traduction : une fois la retraite perçue, le poids des mensualités se fait davantage ressentir. Il est possible d’éviter de telles déconvenues en adaptant les mensualités avec le nouveau niveau de revenus d’un ménage à la retraite. Une opération bancaire en particulier vise un tel objectif : le regroupement de crédits.
Plus communément appelé rachat de crédit par abus de langage, cette opération permet de regrouper plusieurs crédits en cours et donc une seule mensualité. Le montant de cette mensualité unique sera alors adapté avec les revenus. A l’approche d’un passage en retraite, le rachat de crédits peut donc être opportun pour un foyer.
Non, la retraite n’est pas significative d’inactivité totale puisque l’occasion de réaménager sa maison, d’acheter le camping-car qui faisait envie ou de profiter des pays où la météo est clémente. Le regroupement de crédits n’interdit pas d’envisager de nouveau projet. En effet, il est possible d’inclure le financement d’un nouveau projet.
Enfin, à l’occasion d’un rachat de prêt, il est possible de changer le contrat d’assurance de prêt, soit en vue de faire des économies soit pour se couvrir davantage. Car, l’âge avançant, les risques de soucisde santé se multiplie. Cette opération est donc un bon moyen pour faire le point sur ses finances dans leur globalité.
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La revalorisation du Smic au 1er janvier 2019 augmente automatiquement le montant de la rémunération brute minimale pour la validation d’un trimestre de retraite. Ainsi, ce salaire minimum passe de 1 482 euros en 2018 à 1 504,50 euros cette année.
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) a été revalorisé de 1,5% au 1er janvier de cette année. Fixé à 9,88 euros en 2018, le Smic horaire brut est ainsi passé à 10,03 euros, soit 1521,22 euros le Smic mensuel (calcul basé sur une durée de travail de 35 heures par semaine).
Cette revalorisation, indexée sur l’inflation et la hausse des salaires, impacte automatiquement sur le montant du salaire minimum pour la validation d’un trimestre de retraite auprès de l’assurance vieillesse. Pour enregistrer un trimestre auprès de la CNAV, un cotisant doit percevoir 150 fois le Smic horaire. Ainsi, chaque tranche de salaire brut de 1 504,50 euros (10,03 euros x 150) permet à un salarié de valider un trimestre en 2019.
Pour valider les 4 trimestres, il suffit de percevoir 6 018 euros (4 x 1 504,50 euros). Il faut toutefois savoir que pour que l’année soit validée par l’assurance retraite, les 6 018 euros doivent être répartis. C’est-à-dire que le calcul des cotisations est basé sur le plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS) qui passe de 3 311 euros en 2018 à 3 377 euros en 2019 (plafond annuel 40 524 euros). Concrètement, la Cnav enregistre des salaires plafonnés et ne prend donc pas en compte le montant au-dessus du plafond.
Ainsi, un salaire brut de 6 500 euros permet amplement de valider 4 trimestres et donc l’année entière. Cependant, l’assurance vieillesse ne tient compte que de 3 377 euros pour la retraite, permettant de valider 2 trimestres. Quoi qu’il en soit, la validation des 4 trimestres peut être étalée sur deux mois pour un salaire supérieur ou égal au plafond.
Le montant minimum des rémunérations permettant la validation des trimestres varie suivant l’année d’encaissement comme le montre le tableau suivant :
Années | Salaire validant un trimestre |
2020 | 1522,50 € |
2019 | 1504,50 € |
2018 | 1482,00 € |
2017 | 1464,00 € |
2016 | 1450,50 € |
2015 | 1441,50 € |
2014 | 1429,50 € |
2013 | 1886,00 € |
2012 | 1844,00 € |
2011 | 1800,00 € |
2010 | 1772,00 € |
2009 | 1742,00 € |
2008 | 1.688,00 € |
2007 | 1.654,00 € |
2006 | 1.606,00 € |
2005 | 1.522,00 € |
2004 | 1.438,00 € |
2003 | 1.366,00 € |
2002 | 1.334,00 € |
2001 | 8.404,00 F |
2000 | 8.144,00 F |
La loi sur la prise en compte des années d’apprentissage pour les droits à la retraite est entrée en vigueur en 2014. Les cotisants ayant eu une période d’apprentissage entre le 1er juillet 1972 et le 31 décembre 2013 peuvent racheter en 2019 des trimestres non validés à un coût préférentiel de 1 349 euros. L’abattement qui s’applique aux apprentis est également valable pour les périodes d’activité exercées en tant qu’assistant maternel compris entre le 1er janvier 1975 et le 31 décembre 1990. La ristourne accordée pour les périodes d’apprentissage et d’activité en tant qu’assistant maternel s’avère très intéressante puisque les trimestres rachetés impactent non seulement sur le taux mais également sur la durée d’assurance pour la retraite de base.
En ce qui concerne les périodes de stage en entreprise dans le cadre du cursus scolaire ou universitaire effectuées à partir du 17 mars 2015, le rachat de trimestres est également possible. Deux mois de stage permet à un assuré de racheter un trimestre au prix de 405 euros. Il faut cependant souligner que l’intéressé ne peut racheter que deux trimestres et il doit en faire la demande dans les deux ans suivant son stage. En plus, les trimestres rachetés n’ont aucun impact sur le calcul du taux d’assurance et ils ne sont pas considérés comme étant des périodes cotisées.
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Le 15 janvier dernier, l’administration fiscale a procédé au virement de l’avance sur les crédits et réductions d’impôt. En effet, les bénéficiaires récurrents de ces avantages fiscaux ont reçu du Fisc un acompte de 60%. L’Etat a ainsi dépensé près de 5,5 milliards d’euros pour le paiement des avances.
Mardi dernier, près de 8,8 millions de foyers fiscaux ont reçu de l’administration fiscale un acompte au titre d’une avance sur les crédits et réductions d’impôt 2019 portant sur les revenus 2018. L’entrée en vigueur du prélèvement à la source modifie en effet la perception de ces avantages fiscaux. Comme annoncé par le Premier ministre Edouard Philippe en septembre dernier, le fisc a versé aux contribuables le 15 janvier passé un acompte de 60% au titre de leurs crédits et réductions d’impôt récurrents. Les sommes perçues par les bénéficiaires de cette avance varient en fonction de la nature des dépenses à l’origine des crédits et réductions d’impôt :
Pour rappel, le montant plancher pour la restitution d’impôt de créances fiscales est fixé à 8 euros. Ainsi, toute somme inférieure à ce seuil ne fait pas l’objet d’un remboursement par l’administration fiscale. Par ailleurs, les contribuables concernés par les acomptes ont reçu des virements émis soit par la Direction générale des Finances publiques (Dgfip), soit par la Direction régional des Finances publiques (Drfip) ou encore par la Direction départementale des Finances publiques (Ddfip).
Le Fisc a versé en moyenne 627 euros par bénéficiaire pour un coût total de 5,5 milliards d’euros.
La régularisation du solde se fera en juillet 2019 puisque l’administration fiscale ne connaitra les dépenses réellement réalisées par les contribuables et donc le montant exact du crédit ou de la réduction d’impôt qu’au printemps, lors de la déclaration de revenus 2018.
Une moyenne de 2 380 euros pour les bénéficiaires d’avantage fiscal lié à l’investissement locatif. Plus de 516 000 foyers fiscaux ont reçu mardi dernier un acompte relatif à l’investissement locatif dont le montant moyen était de 2 380 euros. Comme le gouvernement l’avait décidé et annoncé en septembre 2018, les crédits et réduction d’impôt liés à l’immobilier locatif (Pinel, Censi-Bouvard, Duflot, Scellier, Girardin…) ont bel et bien fait l’objet d’une avance.
En général, les avantages fiscaux relatifs à ce type d’investissement sont plutôt conséquents, d’où la moyenne élevée de 2 380 euros des acomptes versés. L’Etat a ainsi dépensé 1,23 milliard d’euros pour couvrir les avantages fiscaux au titre de l’immobilier locatif.
Le fisc a versé 633 euros en moyenne aux bénéficiaires de crédits et réductions d’impôt liés à l’emploi à domicile et aux services à la personne. Selon Gérald Darmanin, près de 4 millions de foyers fiscaux se sont partagés 46,5% de la somme totale allouée au versement des acomptes, soit 2,56 milliards d’euros. En revanche, la somme attribuée aux avances sur crédits et réductions d’impôt liés aux dons ne représente que 840 millions d’euros, soit près de 15% de la totalité de l’avance de trésorerie consentie par le gouvernement. Les bénéficiaires de ce type d’avantage sont par ailleurs les plus nombreux puisqu’ils sont au nombre de 6,35 millions.
TYPE DE REDUCTION OU CREDIT D'IMPÔTS | NOMBRE DE FOYERS CONCERNÉS |
Dons aux associations | 6,35 millions |
Cotisations syndicales | 1,52 million |
Emploi à domicile | 4,04 millions |
Frais de garde d'enfants | 1,73 million |
Dépenses d'accueil en EPHAD | 0,45 million |
Investissement locatif | 0,51 million |
Tous dispositifs confondus | 8,81 millions |
Bref, les foyers fiscaux concernés par cette avance doivent attendre la régularisation prévue au mois de juillet de cette année pour savoir s’ils doivent rembourser l’Etat (en cas de trop-perçu) ou si au contraire recevoir le solde de leur crédit d’impôt.
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Le premier prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu a été réalisé au début de ce mois de janvier pour les pensions de retraite. Les retraités français ont donc constaté une diminution de leurs revenus, une baisse correspondant au taux d’imposition qui leur a été communiqué par l’administration fiscale l’année dernière.
Le nouveau système de prélèvement de l’impôt sur le revenu est désormais en vigueur. La première ponction a eu lieu au début de ce mois de janvier pour les retraités français.
Le prélèvement à la source sur les retraites complémentaires a eu lieu de 2 janvier. Les bénéficiaires d’une retraite de base ont quant à eux constaté la retenue le 9 janvier. L’été dernier, les retraités ont pris connaissance de leur taux d’imposition, déterminé à partir de leur déclaration de revenus de 2017 faite en mai 2018. Il peut s’agir d’un taux personnalisé, d’un taux neutre ou encore d’un taux nul. En effet, les retraités disposant en 2018 de revenus ne dépassant pas les 25 400 euros sont exonérés d’impôt en 2019.
Un grand nombre de retraités se posent encore des questions sur le fonctionnement de ce prélèvement à la source et sur ses règles d’application. La première information à retenir est que la collecte de l’impôt sur le revenu incombe dorénavant à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) pour le régime général et au régime Agirc-Arrco pour la retraite complémentaire.
Quant à l’administration fiscale, elle a pour mission de calculer le taux d’imposition de chaque contribuable en se basant sur la pension de retraite, les revenus annexes et les parts familiales.
Un couple de retraités qui souhaitent disposer chacun d’un taux individualisé peut en faire la demande auprès de l’administration fiscale. En effet, cette dernière détermine un taux personnalisé pour les deux conjoints en cas d’imposition commune. Pour une meilleure répartition de la charge fiscale, chaque conjoint peut disposer d’un taux correspondant à son niveau de revenus. Par contre, cette individualisation du taux d’imposition n’a aucun impact sur le taux global d’imposition du foyer.
En outre, un passage à la retraite entraine inévitablement une baisse des revenus. Le nouveau pensionné doit alors mettre à jour son taux d’imposition en se rendant sur le site de l’administration fiscale. Cette dernière procède dans les trois mois au calcul d’un nouveau taux correspondant à la pension perçue par le jeune retraité. Pour rappel, un actif exonéré d’impôt devient en principe un retraité non imposable.
Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, en vigueur depuis le début de l’année 2019, peut donner du fil à retordre aux retraités français qui risquent de ne rien comprendre aux pensions du régime général perçues le 9 janvier dernier.
En effet, 14,1 millions de retraités ont reçu leurs pensions de base et près de 6,3 millions d’entre eux ont vu leurs retraites diminuées de l’impôt sur le revenu comme l’avait prévu le calendrier de l’administration fiscale.
Cependant, les pensionnés ne disposent pas de moyen pour vérifier le calcul effectué par les caisses de retraite pour le prélèvement de l’impôt. De ce fait, ils peuvent être tentés de calculer eux-mêmes l’impôt dû en se basant sur leur taux personnalisé ou sur le taux neutre. Malheureusement, le montant obtenu ne correspondra pas à la baisse constatée. En effet, l’impôt sur le revenu est prélevé non pas sur la pension nette mais sur le montant net fiscal. Ce dernier est le montant net avant impôt augmenté entre autres de la partie de la CSG non déductible du revenu imposable.
Sur le site de l’assurance vieillesse, ce type d’information n’est pas disponible sur l’espace personnel des retraités. Pour connaitre le montant de ce « net imposable » donc, les retraités doivent faire preuve de patience puisque l’administration ne le communique qu’une fois tous les ans.
Pour obtenir de plus amples informations sur ce premier prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, les retraités peuvent appeler l’administration qui doit déjà s’attendre à un grand nombre d’appels. Contacter l’administration est en effet le seul moyen pour les pensionnés de savoir pourquoi le montant de leur impôt est plus important que ce qu’ils pensaient.
Depuis ce mois de janvier 2019, les retraités français perçoivent leurs pensions diminuées de l’impôt sur le revenu puisque le prélèvement à la source est désormais en vigueur. Les caisses de retraite ont ainsi procédé aux calculs et ont versé ce mercredi 9 janvier les pensions de retraite des 14,1 millions de retraités du régime général.
Par ailleurs, les retraites complémentaires ont été perçues le 3 janvier. Les pensionnés qui ont calculé le montant de leur impôt sur le revenu sur la base de leur pension nette payée et du taux (personnalisé ou neutre) fourni par l’administration fiscale durant l’été 2018, ont eu une mauvaise surprise. En effet, le résultat obtenu par la multiplication de ces deux éléments est inférieur à l’impôt réellement prélevé sur les retraites. Cette différence s’explique par l’application du taux d’imposition au montant net imposable, une somme plus importante que la pension nette avant impôt puisqu’elle intègre une part des cotisations sociales non déductibles (une partie de la CSG entre autres).
Pour l’heure, les retraités du régime de base ne peuvent pas vérifier les calculs ni connaitre ce net fiscal dont le montant n’est communiqué par l’administration qu’une fois par an. Contrairement aux retraites complémentaires en effet, le site de l’assurance vieillesse ne fournit pas cette information à ses affiliés via leur espace personnel. Etant donné le nombre d’appels reçus par les organismes en charge du paiement des pensions complémentaires, la Cnav envisage de mettre à disposition des retraités le montant de cette retraite imposable via leur espace personnel au plus tard le 30 de ce mois de janvier. Jusqu’à ce que cette information soit disponible, l’administration continuera à fournir une assistance téléphonique aux pensionnés.
Dans le cas d’un retraité domicilié en France mais percevant une pension étrangère, le prélèvement de l’impôt se fait sous forme d’acompte mensuel ou trimestriel. En effet, l’impôt sur le revenu n’est pas ponctionné à la source comme tel est le cas pour les pensions françaises de base et complémentaires. Cet acompte au titre d’une retraite étrangère peut être modifié sur le site impots.gouv.fr si les revenus du contribuable diffèrent d’une période à une autre.
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Depuis ce mois de janvier 2019, l’impôt sur le revenu sera prélevé à la source. Ainsi, les pensions perçues par les retraités sont diminuées de l’impôt correspondant pour les personnes assujetties. Toutes les pensions de retraite sont-elles concernées par cette première ponction ?
Le prélèvement à la source entre en vigueur et les retraités se demandent quand aura lieu la première ponction. Rappellons que la pension du régime de base est versée aux pensionnés à terme échu tandis que les retraites complémentaires sont perçues à terme à échoir. Concrètement, le versement de la retraite de base réalisé par la Cnav ou la Carsat correspond à la pension du mois précédent. Ainsi, la somme perçue en ce mois de janvier 2019 est versée au titre de la pension de retraite du mois de décembre 2018. Contrairement à la retraite de base du régime général, la pension de retraite complémentaire virée au début du mois de janvier 2019 correspond à la somme due au titre de ce même mois.
En principe, le premier prélèvement de l’impôt à la source concerne toutes les pensions de retraite perçues en janvier qu’elles soient payées à terme échu ou à terme à échoir. Le virement des retraites complémentaires intervient au tout début du mois tandis que celui des retraites de base est aux alentours du 9 du mois. Les retraités du régime général vont donc s’acquitter en janvier d’un impôt prélevé sur leurs pensions du mois de décembre 2018.
La Cnav a cependant précisé que toute pension perçue au cours d’une année donnée entre dans la déclaration de revenu de cette même année.
Ainsi, le virement de la pension de base en janvier 2019 au titre du mois de décembre 2018 entrera dans la déclaration de revenu de l’année fiscale 2019.
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Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé fin décembre l’annulation de la dernière hausse de la CSG pour les retraités qui perçoivent moins de 2 000 euros par mois. Ainsi, leur taux de CSG passera de 8,3% à 6,6% pour cette année 2019. Afin de déterminer les bénéficiaires de cette mesure fiscale, l’administration prend en compte le revenu fiscal de référence (RFR) et le nombre de part familiale.
Cette mesure ajoute à la liste des taux de CSG appliqués aux revenus des retraités un taux intermédiaire de 6,6%. Après l’augmentation de 1,7 point en effet, les retraités étaient soumis à une CSG de 0% (exonération), de 3,8% (taux réduit) et de 8% (taux plein) suivant leur niveau de revenu.
Selon les seuils présentés par le secrétaire d’État auprès du ministre des Comptes publics Olivier Dussopt devant le Sénat pour qu’une personne seule puisse revenir à un taux de CSG de 6,6% en 2019, les seuil sont les suivants :
Métropole : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017
Revenu fiscal de reference 2017 | Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire | Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire | ||
Personne seule | Couple (marié ou pacsé) | |||
Exonération | De 1 à 11 128 € | De 1 à 17 070 € | 1 486 € | 2 971 € |
Taux réduit (3,8%) | De 11 129 à 14 548 € | De 17 071 à 22 316 € | 1 942 € | 3 884 € |
Taux médian (6,6%) | De 14 549 à 22 580 € | De 22 317 à 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Taux normal (8,3%) | Plus de 22 580 € | Plus de 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Martinique, Guadeloupe et Réunion : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017
Revenu fiscal de reference 2017 | Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire | Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire | ||
Personne seule | Couple (marié ou pacsé) | |||
Exonération | De 1 à 13 167 € | De 1 à 19 406 | 1 486 € | 2 971 € |
Taux réduit (3,8%) | De 13 168 à 15 915 € | De 19 407 à 24 070 € | 1 942 € | 3 884 € |
Taux médian (6,6%) | De 15 915 à 22 580 € | De 24 071 à 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Taux normal (8,3%) | Plus de 22 580 € | Plus de 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Pour les deux premiers quarts de part supplémentaire, l’augmentation du plafond est de 1 634 € au lieu de 1 486 €. C’est-à-dire que le plafond augmente de 3 268 € pour le premier demi-part supplémentaire.
Guyane : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017
Revenu fiscal de reference 2017 | Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire | Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire | ||
Personne seule | Couple (marié ou pacsé) | |||
Exonération | De 1 à 13 768 € | De 1 à 20 156 | 1 486 € | 2 971 € |
Taux réduit (3,8%) | De 13 769 à 16 672 | De 20 157 à 25 023 € | 1 942 € | 3 884 € |
Taux médian (6,6%) | De 16 673 à 22 580 € | De 25 024 à 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Taux normal (8,3%) | Plus de 22 580 € | Plus de 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Pour les deux premiers quarts de part supplémentaire, l’augmentation du plafond est de 1 708,5 € au lieu de 1 486 €. C’est-à-dire que le plafond augmente de 3 417 € pour le premier demi-part supplémentaire.
Un RFR dépassant 22 580 euros pour une personne seule et 34 600 euros pour un couple est soumis au taux maximal de 8,3% à une exception près. En effet, environ 300 000 retraités disposent d’un revenu qui vacille d’une année sur l’autre autour de ces plafonds. Pour que ces personnes soient soumises à un taux de CSG de 8,3%, leur RFR doit dépasser les seuils fixés durant deux années consécutives. Le premier ministre Edouard Philippe a annoncé cette mesure en septembre dernier.
Les retraités qui vont bénéficier de cette annulation de la hausse de la CSG doivent attendre quelques mois avant de constater une augmentation de leur pension nette.
Bien que le retour au taux de 6,6% soit accordé au titre de l’année 2019, les pensionnés concernés verront leurs pensions diminuées d’une CSG à taux plein les premiers mois. Il faut cependant préciser qu’un remboursement rétroactif au titre de ces mois devrait être fait au mois de mai au plus tard. En effet, l’Assemblée nationale a voté le 20 décembre dernier un amendement pourtant sur le versement en mai 2019 des pensions soumises au taux intermédiaire de 6,6%.
Sur le plan technique, l’annulation de la hausse n’est pas une mince affaire pour les 42 caisses de retraites de l’assurance vieillesse, d’où la nécessité d’un délai plus ou moins long pour son application. Avant la vote à l’Assemblée nationale d’ailleurs, l’exécutif avait annoncé une période de transition beaucoup plus importante en raison de la complexité des calculs. Le cabinet du premier ministre pensait en effet que l’actualisation des pensions nettes se ferait au plus tard au mois de juillet. Les retraités assujettis au taux de 6,6% pour l’année 2019 n’attendront donc pas l’été pour être remboursés.
A titre d'exemple, si un bénéficiaire de cette annulation, avec une pension brute de 1 700 euros, paie durant les 4 premiers mois de l’année 2019 une CSG au taux de 8.3%, 115,6 euros devront lui être restitués (soit 28,9 euros par mois pendant 4 mois).
L’année 2019 réserve aux retraités des changements importants tels que le prélèvement à la source en vigueur dès le début de l’année, la revalorisation de 0,3% des pensions de retraite non indexée à l’inflation ou encore le retour à l’ancien taux de la CSG pour les revenus de moins de 2 000 euros. Il faut préciser cependant que les pensionnés ne disposent d’aucun document pour un suivi régulier de la variation de leur retraite. Pour obtenir les renseignements qui leur sont nécessaires, ils doivent prendre contact avec leur caisse de retraite ou bien visiter la plateforme en ligne.
Le remboursement du « trop prélevé » pour les retraités assujettis au taux de CSG de 6,6 % après l’annulation de la hausse de 1,7 point est en cours de préparation. Les bénéficiaires de cette baisse apprécient le geste, mais espèrent plus de la part de l’État.
D’ici quelques jours, le trop-perçu de CSG depuis le mois de janvier sur les pensions de retraite de près 3,8 millions de retraités fera l’objet d’un remboursement. En effet, le Président de la République Emmanuel Macron a annulé en décembre dernier la hausse de 1,7 point de la CSG pour les retraités dont le revenu mensuel est compris entre 1 200 et 2000 euros. Cette disposition est effective depuis le début de l’année 2019, mais la CSG prélevée jusqu’à présent est restée au taux de 8,3 %. Pour respecter l’application d’un taux de 6,6 %, le trop-perçu de janvier à avril va être remboursé par virement bancaire aux retraités concernés.
Pour les pensionnés concernés, ce remboursement est une bonne nouvelle dans la mesure où la revalorisation de la retraite pour cette année 2019 (0,3 %) est loin de couvrir la perte de pouvoir d’achat engendrée par l’inflation (entre 1,5 et 2 %). Beaucoup de couples de retraités témoignent en effet que s’en sortir avec près de 34 000 euros de revenu n’est pas une mince affaire et une baisse des charges aussi infime soit-elle est toujours la bienvenue. Les retraités avec un RFR sensiblement supérieur aux plafonds (22 580 € pour une personne seule et 34 636 euros pour un couple) se demandent quant à eux s’ils vont devoir supporter une CSG au taux majoré de 8,3 %.
Les retraités à faible pension espèrent plus du gouvernement
Cet effort consenti par le Président de la République Emmanuel Macron n’est visiblement pas suffisant pour les retraités qui demandent une augmentation de leur pension proportionnellement à la hausse des prix. Les séniors ne cachent pas leur mécontentement envers l’exécutif qui reste selon eux impassible face à la baisse récurrente de leur pouvoir d’achat. Ils attendent du gouvernement l’abandon de la revalorisation au taux fixe de 0,3 % pour 2020 au profit d’une indexation des pensions à l’inflation.