Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

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Par le

Le chômage partiel ne permet pas d'acquerir des droits à la retraite. De nombreuses entreprises ont recours au chômage partiel en cette période de confinement due à l’épidémie de coronavirus. Ce chômage partiel qui touche 12,1 millions de français n’est pas sans conséquence sur la retraite et les allocations chômage, mais la teneur du problème dépend de la situation du salarié.
Muriel Pénicaud vient d'annoncer ce mercredi 6 mai 2020 une modification des règles afin que le chômage partiel prenne en compte les trimestres retraite.

Alerte Actu : Modification de la loi pour la prise en compte des trimestres pour les salariés en chômage partiel 

La Ministre du Travail, Muriel Pénicaud a validé mi mai 2020, par un texte de loi que les salariés qui ont été concernés par le Covid 19, et receveront auront finalement les mêmes droits à la retraite que s'ils avaient été en emploi en temps plein"La cotisation était bloquée pour la retraite de base, et ne vallait que pour les systèmes de retraite complémentaire", complète le député d'eure-et Loire Guillaume Kasbarian.

AInsi, les salariés étant, à cause de la crise en chômage partiel depuis la période de confinement n'auront pas à faire de trimestres supplémentaires pour toucher leur retraite à taux plein.

Le chômage partiel et ses conséquences sur la retraite et les allocations chômage (avant la modification de la loi en mai 2020)

La France, comme de nombreux pays du monde, traverse actuellement une crise sanitaire sans précédent bouleversant ainsi de nombreux secteurs. Les entreprises rencontrent en cette période de confinement une immense difficulté, mais elles ne veulent pas se résoudre à licencier des salariés. Afin de les aider à traverser ce cap difficile, le gouvernement les encourage à recourir au chômage partiel ou période d’activité partielle. Il s’agit d’un dispositif leur permettant de payer à leurs salariés une indemnité d’un montant égal à 70% du salaire brut de ces derniers et en contrepartie, percevoir de l’Etat une allocation correspondant à une partie de cette indemnité. Evidemment, ce chômage partiel ne sera pas sans conséquence sur la retraite, mais également sur les allocations chômage si la réforme repoussée au 1er septembre se maintient.

Ce chômage partiel n’est pas un dispositif spécialement créé dans le cadre de cette crise du Covid-19, ou une solution de chômage qui a été crée pour durer.  Or, pour tous les salariés travaillants dans des bars et des restaurants, ainsi que tous les salariés dépendant du tourisme, le chômage partiel pourrait durer des mois.. Période pendant lesquels ces travailleurs ne vont pas acquérir des droits à la retraite, une période pendant laquelle ils ne vont pas acquérir de nouveaux trimestres… Cette sitution pourrait devenir problématique pour bons nombre de travailleurs ainsi que pour l'Etat français qui devra indémniser les salariés. Pour eux, la situation de gagner le seuil de 6090 € euros (600 heures au SMIC) dans l'année pourrait etre un réel souci si la situtation dure trop longtemps.

Chômage partiel et calcul de la retraite

Actuellement, les règles régissant le chômage partiel stipulent que les périodes d’activité partielle n’ouvrent pas des droits à la retraite. Durant cette suspension momentanée du contrat de travail, l’assuré ne cotise ni ne valide des trimestres pour sa retraite. La conséquence du chômage partiel sur la retraite va donc dépendre de la situation de chaque actif concerné.

Malgré un chômage partiel, le détenteur d’un contrat à durée indéterminée, d’un contrat à long terme ou d’un contrat à temps plein n’aura pas de mal à valider quatre trimestres en une année. Pour l’acquisition d’un trimestre en effet, l’élément pris en compte n’est pas le temps de travail, mais la rémunération perçue. Pour la validation de quatre trimestres de ce fait, le cotisant doit percevoir sur l’ensemble de l’année concernée près de 6 088 euros d’émoluments, soit 600 heures au Smic sur l'année (150 heures soit 1 522 euros le trimestre).

En revanche, le chômage partiel peut avoir des conséquences sur la retraite des détenteurs d’un contrat à temps partiel, des salariés à faible revenu ou encore des intermittents. L’exclusion de ces périodes par l’assurance vieillesse ne peut que rallonger un peu plus la durée de cotisation afin de respecter la durée d’assurance requise pour une retraite complète.

Réforme des règles du chômage partiel en cours de modification

L'idéal serait que le chômage partiel puisse prendre en compte les trimestres. La question est en débat entre le Gouvernement et les partenaires sociaux. D'ailleurs, Il a d'ores et déjà prévu que les indemnités de chômage partiel qui dépassent la barre des 3840 euros net par mois créeraient automatiquement des droits à la retraite. 

Muriel Pénicaud, Ministre du Travail a annoncé ce mercredi 6 mai 2020, que le gouvernement allait modifier les règles du chômage partiel pour que les salariés concernés acquièrent« des droits à la retraite de base » de la Sécurité sociale. Elle a ainsi déclaré au Sénat : « Je présenterai demain au Conseil des ministres une disposition législative qui permettra l'acquisition des droits à la retraite de base pendant les périodes d'activité partielle ».

Ce que la réforme des retraites prévoit

La réforme des retraites pourtant sur la mise en place d’un système universel prévoit par ailleurs la prise en compte de ces périodes d’activité partielle. Les cotisants devraient obtenir des points gratuits au titre du chômage partiel, mais les modalités d’attribution et le nombre de points restent à déterminer. L’étude porte actuellement sur un calcul basé sur l’indemnité perçue par le salarié et non sur son dernier salaire.

Chômage partiel et allocations chômage

Les périodes d’activité partielle sont considérées comme travaillées par Pôle emploi au même titre que le congé maternité ou l’arrêt maladie. Non cotisée, une journée de chômage partiel est tout de même considérée comme une journée d’affiliation (7 heures). Par ailleurs, l’indemnisation perçue durant ce temps d’interruption du contrat de travail étant inférieure au salaire, elle n’entre pas dans le calcul de l’allocation chômage. En effet, si les périodes d’activité partielle sont prises en compte dans le calcul, le montant de l’allocation baissera.

Ce que la réforme prévoit

La réforme, reportée au 1er septembre prochain, prévoit par ailleurs l’intégration du temps de chômage partiel aux périodes servant de base au calcul du salaire journalier de référence (24 mois entre le 1er jour du 1er contrat et le dernier jour du dernier contrat). Dans ce cas de figure, l’indemnisation perçue durant le chômage partiel sera prise en compte. Pour Pôle emploi de ce fait, l’assuré a perçu durant ces périodes 0 euro de revenu puisqu’aucune cotisation n’a été prélevée au titre des indemnités. Conséquence, le salaire journalier de référence diminue, entrainant ainsi une baisse importante de l’allocation.
Pour ne pas être pénalisés par ce nouveau mode de calcul, les bénéficiaires de l’allocation chômage pourront demander l’exclusion de ces périodes d’activité partielle. Par contre, le chômage partiel dans le cadre du covid-19 sera automatiquement effacé.

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La crise sanitaire et économique actuelle met en difficulté de nombreux commerces qui ne peuvent plus honorer le versement des loyers. Les SCPI connaissent ainsi une baisse des revenus locatifs qui peut avoir une répercussion sur les dividendes perçus par les investisseurs.

Conséquence de la crise sanitaire sur les placements dans les SCPI

Les parts de SCPI, en placement direct ou via une assurance-vie, sont des investissements qui ont la cote auprès des épargnants. Ces dernières années, les placements « pierre papier » sont en perpétuelle augmentation. Le nombre de particuliers investissant dans ce type de placement ne cesse de croître, ils sont plus d’un million actuellement. A noter que sur toute l’année 2019, les SCPI ont comptabilisé 8,1 milliards d’euros de souscription, ce chiffre a battu le record de 6,3 milliards d’euros collectés en 2017. Par ailleurs, le taux de distribution sur la valeur du marché (TDVM) s’élevait à 4,40% l’année passée. Avec une collecte de 2,4 milliards d’euros au premier trimestre 2020, l’investissement dans les parts de SCPI a connu un rebond de 14% par rapport à l’année dernière à la même période. Il faut cependant s’attendre à ce que la crise sanitaire influe considérablement sur le taux de rendement en 2020.

Pandémie de Covid-19, à quoi faut-il s’attendre ?

Les épargnants privilégient les parts de SCPI en raison d’une performance stable et plutôt intéressante. La pandémie de Covid-19 risque cependant de changer la donne pour cette année 2020. Les dividendes perçus par les investisseurs proviennent des loyers des biens immobiliers dont les sociétés de gestion ont la charge de recouvrer. En raison du confinement annoncé par le gouvernement cependant, un nombre important de commerces ont dû fermer.

La trésorerie des locataires s’amenuise à cause de cette fermeture involontaire. Ils sont dans l’obligation de demander un report ou une suppression des charges pour pouvoir espérer rouvrir une fois la crise passée. Les sociétés propriétaires doivent ainsi s’adapter à la situation financière désastreuse de ces locataires gravement touchés par la crise et renoncer pour un temps à percevoir les loyers. Puisque de nombreux locataires suspendent le paiement de leur loyer, cette action aura un impact direct sur les gains perçus par les détenteurs de parts de SCPI.
Selon les prévisions des sociétés de gestion, le taux de distribution sur la valeur du marché (TDVM) devrait atteindre une valeur moyenne entre 3,9 % et 4,01 % pour l’année 2020. Cette estimation est inférieure au TDVM de l’année dernière évalué à 4,40%. Les épargnants devraient donc s’attendre à une baisse de performance de leur investissement en SCPI pour 2020.

Recourir ou non au report à nouveau (RAN)

Mis en place en prévision d’une éventuelle période de vache maigre, le report à nouveau est une provision ou une réserve qu’une société de gestion accumule au fil du temps. La décision d’y avoir recours ou non appartient à chaque société après évaluation du problème locatif qui se pose. En théorie, ce fonds permet à une SCPI de verser à ses investisseurs des dividendes pendant 130 jours malgré les loyers non perçus.

La question qui se pose actuellement concerne surtout la stratégie à adopter pour le prochain trimestre puisque les investisseurs ont déjà perçu les dividendes du premier trimestre. Est-ce que la baisse des revenus locatifs va se répercuter sur les dividendes du second trimestre ? Ou bien est-ce que les sociétés de gestion vont puiser dans le RAN pour rémunérer les investisseurs ?

Il est encore difficile d’estimer avec exactitude l’impact de la crise sanitaire et économique sur l’ensemble des SCPI. Toutefois, la difficulté rencontrée par les locataires ne sera pas sans conséquence sur la rémunération servie aux épargnants.

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L’assurance vieillesse recommande aux personnes concernées d’entamer les démarches de départ à la retraite malgré la crise de Covid-19 et le confinement. Attendre le déconfinement ou la fin de la crise peut en effet amener des situations beaucoup plus compliquées.

Liquidation des droits à la retraite et crise sanitaire

La crise sanitaire actuelle et les restrictions y afférentes ne doivent pas empêcher les futurs retraités à liquider leurs droits à la retraite. L’assurance vieillesse et les différents régimes de retraite reçoivent les demandes malgré la pandémie de coronavirus. Ainsi, les assurés ayant pour projet de partir à la retraite dans les prochains mois ne doivent pas s’inquiéter puisque les différents services s’organisent afin que chaque démarche soit convenablement traitée.

Ne pas attendre le déconfinement

Remettre à plus tard la demande à la retraite n’est en effet pas une bonne initiative dans la mesure où de nombreuses entreprises sont sévèrement touchées par la crise. Certaines ont dû mettre la clé sous la porte et d’autres ont recours au chômage partiel. Attendre parce que la conjoncture est mauvaise pourrait compliquer les démarches et retarder encore plus le passage à la retraite.
Les nouveaux retraités peuvent être tentés d’attendre le déconfinement pour déclencher la procédure. Une mauvaise idée selon les organismes concernés puisqu’à ce moment-là les services risqueraient la saturation. Il est donc conseillé de faire la demande en temps et en heure (pas trop tôt ni trop tard). En principe, les personnes concernées par une demande à la retraite en 2020 sont celles nées en 1958 pour une carrière normale et en 1960 pour une carrière longue.

Une demande à effectuer en ligne

Les démarches pour la liquidation des droits à la retraite sont moins contraignantes maintenant que les assurés peuvent tout faire par internet. La plateforme utilisée est fonction du parcours professionnel de l’affilié. S’il a cotisé tout au long de sa carrière à un seul régime (indépendant, salarié du privé, agent de la fonction publique, etc.), il lancera les démarches à partir de son espace personnel sur le site de ce régime de retraite. Par contre, s’il a cotisé à plusieurs régimes, un espace personnel sur info-retraite.fr est la meilleure solution.
Par ailleurs, le demandeur doit fournir les habituelles pièces justificatives lors d’une liquidation des droits à la retraite. Toutefois, les documents obligatoires tels que l’attestation de cessation d’activité ou le certificat de radiation peuvent être remplacés par une attestation sur l’honneur. Le directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard, a en effet souligné qu’un allègement temporaire des procédures est en place en cette période difficile.

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Face à la pendémie de Coronavirus, Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé mercredi 29 avril que les indépendants qui détiennent une épargne-retraite sur un contrat Madelin pourront la débloquer pour faire face à la perte de revenu liée à la crise du Coronavirus. Les détenteurs d'un contrat Madelin, pourront donc exceptionnellement bénéficier d'une partie de leur capital épargné sans attendre leur retraite.

Déblocage anticipé possible pour les indépendants détenteurs d'un contrat Madelin 

"Beaucoup de ces indépendants ont une épargne-retraite qui se trouve sur des fonds, dits 'fonds Madelin', sur lesquels nous avons beaucoup travaillé dans le cadre de la loi Pacte" a précisé Bruno Lemaire, Ministre de l'économie. "Nous allons donner l’autorisation à tous les indépendants qui le souhaitent de débloquer leurs réserves d’épargne retraite sur les Fonds Madelin pour pouvoir compléter leurs revenus face à une circonstance exceptionnelle" a-il également précisé sur Twitter.

Certaines clauses permettent cependant de débloquer son épargne de manière anticipée dans  certains cas exceptionnels :

  • une invalidité de deuxième ou troisième catégorie de l'assuré
  • une cessation d'activité non salariée pour cause de liquidation judiciaire
  • le décès du conjoint ou du partenaire de PACS
  • le surendettement
  • une situation qui le justifie selon le président du tribunal de commerce auprès duquel est instituée une procédure de conciliation
  • l'expiration des droits de l'assuré aux allocations chômage prévues par le Code du travail en cas de licenciement
  • l'absence de contrat de travail ou de mandat social depuis deux ans au moins à compter du non-renouvellement du mandat social ou de la révocation pour les assurés qui ont exercé des fonctions d'administrateur, de membre du directoire ou de membre de conseil de surveillance, et n'ont pas liquidé leur pension dans un régime obligatoire d'assurance vieillesse

Une épargne de réserve à ne pas puiser si possible 

Le Ministre de l'économie et des Finances a toutefois été prudent sur ces retraits : "Cet argent (dédié à l'épargne retraite) c'est de l'argent pour préparer votre retraite. Est-ce qu'il faut vraiment le dépenser aujourd'hui ? Pourquoi pas, mais cela veut dire moins de précaution aussi pour la retraite. Et par ailleurs, c'est de l'argent qui a été placé très massivement en actions et aujourd'hui les actions valent moins cher et ce ne serait pas forcément une bonne affaire" 

Rappellons que les contrats Madelin seront remplacés en Mai prochain par le Plan Epargne Retraite (PER) qui, qui gardera dans les grandes lignes les mêmes spécificités, tout en étant beaucoup plus souple sur les clauses de déblocage à l'âge de la retraite.

Pour le moment, aucune directive n'a encore été présenté sur les conditions d'application de cette nouvelle exception.

Rappel des avantages du contrat Madelin 

Rappellons que le contrat Retraite Madelin est un contrat dédié aux travailleurs indépendants afin de se constituer une retraite complémentaire. Le principal avantage tient à la déduction des des sommes versées  sur le bénéfice imposable. L'indépendant peut ainsi financer une partie de son épargne complémentaire sur le compte de son commerce, tout en défiscalisant !  En contrepartie, l'épargne est bloquée jusqu'à l'âge de la retraite.

Attention : Fiscalement, les sommes ainsi débloquées sont exonérées d'impôt sur le revenu mais restent soumises aux prélèvements sociaux au taux de 10,1 %.

Transferer son contrat Madelin vers un PER 

Depuis le lancement de la loi PACTE le 1er octobre 2019, les détenteurs d'un contrat retraite Madelin peuvent transférer leur épargne vers un PER. A partir du 1er octobre 2020, la commercilisation des contrats Madelin ne sera plus possible.  À partir de cette date, les versements sur les contrats existants demeureront cependant toujours possibles.

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Le COR (Comité d'Orientation des retraites), c'est réuni le 11 juin 2020 pour établir un bilan post COVID de la situation des régimes de retraite. D’après l’estimation COR, le déficit du système avoisinerait les 26 milliards à la fin de l’année 2020, contre 4,2 milliards estimé avant la crise sanitaire, soit un déficit 7 fois plus élevé que l'estimation initale ! Ce déficit semble principalement lié à la chute des recettes (pour 25,7 milliards) en raison des mesures d’exonération et de reports de cotisations décidées par le gouvernement alors que les dépenses ne devraient baisser que de 500 millions , à cause de la surmortalité chez les personnes âgées.

L'estimation du  COR table sur un déficit vertigineux du système de retraite

Le COR précisait jeudi 11 juin lors de son assemblée que ce déficit de près de 26 milliards d'euros etait une «estimation provisoire, susceptible d’être ultérieurement révisée de manière significative».

Cette estimation risque d'être cruciale dans la prise de décision que doit rendre le comité de suivi des retraites (CSR) au Premier Ministre  Édouard Philippe avant le 14 juillet. 
Dans ce contexte de dégradation des comptes bien superieur aux estimations pré-crise Covid, il est fort probable que la necessiste de réformer le système sera de nouveau sur la table des négociations avec les partenaires sociaux.

Un retour possible de la réforme des régimes de retraite

De tels chiffres de déficit risquent de remettre sur le devant des priorités la réforme des retraites, dont l’examen au Sénat en avril a été reporté sine die.  L'épisode de la réforme des retraites, que beaucoup croyaient enterrée, risque  de revenir sur le devant de la scène d'ici peu, et bien plus vite que l'on pouvait le penser.

merci dddddddd

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Selon une étude réalisée par la France Stratégie, le patrimoine retraite moyen des séniors dépasse de moitié leur patrimoine privé. L’étude montre également une légère différence entre le patrimoine retraite des femmes et celui des hommes. 

En moyenne, à combien s’élève le montant total des pensions perçues par un sénior durant sa retraite ?

Selon une étude réalisée par l’organisme de réflexion économique et sociale France Stratégie, un sénior perçoit tout au long de sa retraite près de 450 000 euros en moyenne. D’après cette étude, ce patrimoine retraite dépasse largement le patrimoine privé moyen. Par ailleurs, cette moyenne est plus élevée chez les femmes en raison d’une espérance de vie plus longue et de la pension de réversion en majorité versée à des veuves.

Un patrimoine retraite moyen de 447 000 euros plus précisément

L’étude effectuée par France Stratégie montre qu’un pensionné perçoit en moyenne 447 000 euros tout au long de sa retraite. Durant 23,6 ans de ce fait, un retraité touche chaque année la somme de 18 900 euros. Selon les chiffres avancés par cette étude, le patrimoine privé moyen est largement inférieur à ce patrimoine retraite puisqu’il n’est estimé qu’à 286 000 euros à la fin de la carrière professionnelle, soit une différence de près de 56%. La note d’analyse précise que « le patrimoine retraite est beaucoup plus également distribué que le patrimoine privé, mais aussi que les revenus d’activité ».

Exemple : un travailleur non qualifié dispose d’un patrimoine retraite s’élevant en moyenne à 410 000 euros contre 232 000 euros de patrimoine privé à la fin de sa vie active. Par ailleurs, un travailleur qualifié (diplôme de l'enseignement supérieur en poche) dispose quant à lui d’un patrimoine retraite s’élevant en moyenne à 543 000 euros contre 417 000 euros de patrimoine privé à la fin de sa vie active.

France Stratégie note ainsi que « le système de retraite permet d’assurer à celles et ceux qui n’ont pu accumuler ou recevoir un patrimoine une assurance pour leurs vieux jours. Il peut de ce point de vue être considéré comme le patrimoine de ceux qui n’en ont pas ».

Un patrimoine retraite plus important pour les femmes

Ce patrimoine retraite selon l’étude faite par la France Stratégie est plus élevé pour les femmes que pour les hommes. En moyenne en effet, les femmes touchent 462 000 euros contre 430 000 euros pour les hommes, soit une différence de près de 7%. Bien que les pensions de retraite des femmes soient en général moins élevées que celles des hommes, et ce pour différentes raisons (carrière incomplète entre autres), cet écart de +7% s’explique par une espérance de vie à la retraite plus élevée chez les femmes. Qui plus est, le nombre de femmes qui bénéficient de la pension de réversion est largement supérieur à celui des hommes. En effet, près de 90% des pensionnés pour la réversion sont des veuves.

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Le Sénat a adopté fin juin 2020 le texte portant sur le relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles. Malgré la réticence de certains sénateurs concernant la notion d’écrêtement pour les polypensionnés et l’application reportée à 2022, le texte est voté à l’unanimité.

Adoption de la hausse du minimum de pension des exploitants agricoles

Le texte portant sur la hausse du niveau du minimum de pension des agriculteurs à hauteur de 85% du Smic net agricole est dorénavant voté, en attente d’application. En effet, la proposition de loi portée par le député communiste André Chassaigne a été adoptée à l’unanimité par la chambre haute le lundi 29 juin dernier. En examen depuis plus de trois ans déjà, la revalorisation des retraites agricoles est cette fois-ci actée, sans amendement déposé comme convenu par les sénateurs.
 

Jusqu’à l’entrée en vigueur de ce texte, la pension minimale des exploitants agricoles est maintenue à 75% du Smic soit 904,5 euros. Elle passera à 1.025,1 euros au plus tard le 1er janvier 2022. Certains sénateurs auraient voulu une mise en place un peu plus tôt comme inscrite dans la proposition de loi initiale (1er janvier 2021). Un amendement déposé par la majorité a cependant reculé cette entrée en vigueur d’une année. René-Paul Savary, sénateur Les Républicains et rapporteur de la commission des Affaires sociales, a d’ailleurs exprimé son regret par rapport à ce délai d’application : « Nous aurions préféré que ce minimum de pension s’applique dès le 1er janvier 2021, mais nous ne voulons pas bloquer le texte ».

Un vote profitable aux retraités et futurs retraités

Dans la proposition initiale, le relèvement du minimum de pension devait profiter à près de 296 000 cotisants présentant une carrière complète. A la suite d’un amendement déposé par la majorité, le nombre de bénéficiaires passe à environ 196 000 assurés.
Le député communiste André Chassaigne regrette l’exclusion des agriculteurs polypensionnés et dont le cumul des retraites excède 85% du Smic. En effet, l’amendement de la majorité porte sur l’élimination de ceux qui perçoivent, en plus de leur pension de retraite du secteur agricole, des pensions issues d’autres activités et dont le total des retraites dépasse le seuil instauré. La sénatrice du groupe communiste, républicain et citoyen et rapporteure de la commission des Affaires sociales Catherine Apourceau-Poly regrette elle aussi l’ajout de cette notion d’écrêtement pour les polypensionnés.
Pour information, le dispositif de rehaussement du minimum de pension ne concerne pas les conjoints d’exploitants agricoles. Les aidants familiaux ne sont également pas concernés par cette revalorisation, leur minimum de pension est donc maintenu à 555 euros.

Quelle mesure pour les petites retraites des autres secteurs d’activités ?

Le nombre de retraités bénéficiant d’une retraite moindre malgré une carrière complète est élevé. Ces cotisants sont soient des indépendants, des artisans, des conjoints collaborateurs ou encore des travailleurs temporaires. Le relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles devrait être le premier pas vers une revalorisation de ces petites retraites. Les députés Causse et Turquois devront remettre au gouvernement un rapport portant sur les petites retraites. Selon le secrétaire d’État aux retraites Laurent Pietraszewski, les informations compilées dans ce rapport devraient aider à y voir plus clair sur les situations de ces actifs. Il a également souligné l’intérêt particulier du gouvernement pour ces petites retraites et leur revalorisation.
Laurent Pietraszewski n’a pas manqué de préciser l’importance d’un système universel dans pareil cas. Selon lui, le secteur agricole ne peut pas financer à lui seul un dispositif de relèvement de la pension minimum, les cotisations perçues ne pourront pas couvrir les dépenses. Ainsi, il fait comprendre à ceux qui en doutent encore que la réforme des retraites qui prône la solidarité nationale est loin d’être enterrée. A savoir que le financement de cette mesure, évalué à 260 millions d’euros par an, n’est pas précisé dans le texte.
 
En bref, l’adoption du dispositif de relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles est une étape importante dans la revalorisation des petites retraites. Malgré les changements apportés à la proposition de loi initiale que certains regrettent, les sénateurs ont souhaité un vote rapide sans aucun amendement. Par ailleurs, le secrétaire d’État aux retraites Laurent Pietraszewski a souligné que l’entrée en vigueur de cette mesure pourrait se faire bien avant la date du 1er janvier 2022 si la technique va plus vite que prévu.

Par le

Le Sénat a adopté le texte portant sur le relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles. Malgré la réticence de certains sénateurs concernant la notion d’écrêtement pour les polypensionnés et l’application reportée à 2022, le texte est voté à l’unanimité.

Adoption de la hausse du minimum de pension des exploitants agricoles

Le texte portant sur la hausse du niveau du minimum de pension des agriculteurs à hauteur de 85% du Smic net agricole est dorénavant voté, en attente d’application. En effet, la proposition de loi portée par le député communiste André Chassaigne a été adoptée à l’unanimité par la chambre haute le lundi 29 juin dernier. En examen depuis plus de trois ans déjà, la revalorisation des retraites agricoles est cette fois-ci actée, sans amendement déposé comme convenu par les sénateurs.

Jusqu’à l’entrée en vigueur de ce texte, la pension minimale des exploitants agricoles est maintenue à 75% du Smic soit 904,5 euros. Elle passera à 1.025,10 euros au plus tard le 1er janvier 2022. Certains sénateurs auraient voulu une mise en place un peu plus tôt comme inscrite dans la proposition de loi initiale (1er janvier 2021). Un amendement déposé par la majorité a cependant reculé cette entrée en vigueur d’une année. René-Paul Savary, sénateur Les Républicains et rapporteur de la commission des Affaires sociales, a d’ailleurs exprimé son regret par rapport à ce délai d’application : « Nous aurions préféré que ce minimum de pension s’applique dès le 1er janvier 2021, mais nous ne voulons pas bloquer le texte ».

Un vote profitable aux retraités et futurs retraités

Dans la proposition initiale, le relèvement du minimum de pension devait profiter à près de 296 000 cotisants présentant une carrière complète. A la suite d’un amendement déposé par la majorité, le nombre de bénéficiaires passe à environ 196 000 assurés. Le député communiste André Chassaigne regrette l’exclusion des agriculteurs polypensionnés et dont le cumul des retraites excède 85% du Smic. En effet, l’amendement de la majorité porte sur l’élimination de ceux qui perçoivent, en plus de leur pension de retraite du secteur agricole, des pensions issues d’autres activités et dont le total des retraites dépasse le seuil instauré. La sénatrice du groupe communiste, républicain et citoyen et rapporteure de la commission des Affaires sociales Catherine Apourceau-Poly regrette elle aussi l’ajout de cette notion d’écrêtement pour les polypensionnés.

Pour information, le dispositif de rehaussement du minimum de pension ne concerne pas les conjoints d’exploitants agricoles. Les aidants familiaux ne sont également pas concernés par cette revalorisation, leur minimum de pension est donc maintenu à 555 euros.

Quelle mesure pour les petites retraites des autres secteurs d’activités ?

Le nombre de retraités bénéficiant d’une retraite moindre malgré une carrière complète est élevé. Ces cotisants sont soient des indépendants, des artisans, des conjoints collaborateurs ou encore des travailleurs temporaires. Le relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles devrait être le premier pas vers une revalorisation de ces petites retraites. Les députés Causse et Turquois sur les petites retraites devront remettre au gouvernement un rapport portant sur les petites retraites. Selon le secrétaire d’État aux retraites Laurent Pietraszewski, les informations compilées dans ce rapport devraient aider à y voir plus clair sur les situations de ces actifs. Il a également souligné l’intérêt particulier du gouvernement pour ces petites retraites et leur revalorisation.

Laurent Pietraszewski n’a pas manqué de préciser l’importance d’un système universel dans pareil cas. Selon lui, le secteur agricole ne peut pas financer à lui seul un dispositif de relèvement de la pension minimum, les cotisations perçues ne pourront pas couvrir les dépenses. Ainsi, il fait comprendre à ceux qui en doutent encore que la réforme des retraites qui prône la solidarité nationale est loin d’être enterrée. A savoir que le financement de cette mesure, évalué à 260 millions d’euros par an, n’est pas précisé dans le texte.

En bref, l’adoption du dispositif de relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles est une étape importante dans la revalorisation des petites retraites. Malgré les changements apportés à la proposition de loi initiale que certains regrettent, les sénateurs ont souhaité un vote rapide sans aucun amendement. Par ailleurs, le secrétaire d’État aux retraites Laurent Pietraszewski a souligné que l’entrée en vigueur de cette mesure pourrait se faire bien avant la date du 1er janvier 2022 si la technique va plus vite que prévu.

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La crise sanitaire mondiale inquiète les épargnants qui hésitent à placer leurs avoirs. En ces temps difficiles, les épargnants recherchent la performance, mais surtout la sécurité. Existe-t-il des placements sûrs qui peuvent leur garantir un rendement correct et stable ?

Des placements sûrs même en temps de crise

La pandémie de Covid-19 a grandement fragilisé l’économie de nombreux pays, notamment de la France qui commence tout juste la relance dans tous les secteurs. Les épargnants se posent aujourd’hui des questions sur leurs placements financiers. Il faut savoir qu’en temps de crise, il est primordial pour les investisseurs de compter sur des supports sûrs. Il existe sur le marché des placements offrant aux épargnants des avantages en termes de rendement et de fiscalité.

L’assurance vie

L’assurance vie est un dispositif d’épargne très prisé des Français, un placement qui s’adapte à différents projets de vie à moyen ou à long terme (préparation de la retraite entre autres). La fiscalité applicable à l’assurance vie s’améliore au fur et à mesure que le contrat prend de l’âge et l’épargnant peut disposer de son capital comme bon lui semble. Les épargnants sont séduits par un fonctionnement souple, peu contraignant et sûr.
L’épargne accumulée sur une assurance vie peut être investie sur des supports exemptés de risque (fonds en euros). Ces dernières années, le taux de rendement moyen des fonds en euros a largement baissé, les contrats monosupport sont ainsi faiblement rémunérés. Par ailleurs, l’épargne peut être placée sur des produits à risque, mais avec un rendement plus important. Les supports en unités de compte (produits boursiers) sont plus rentables que les fonds en euros, mais ils s’exposent à la volatilité des marchés financiers et une perte du capital n’est pas à exclure. Plus l’horizon de placement est long et plus l’opération peut être rémunératrice puisqu’une durée d’investissement élevée permet une meilleure gestion des risques.

Plan épargne retraite individuel (PERIN)

Sur le marché depuis le mois d’octobre 2019, le Plan épargne retraite individuel (PERIN) est une version améliorée du PERP et du contrat Madelin. Jugés trop contraignants et complexes par les épargnants, ces anciens produits peinaient à séduire et une réforme était donc nécessaire. Le PERIN présente un mode de fonctionnement proche de celui de l’assurance vie. Il propose par ailleurs des améliorations en termes de sortie et de déblocage anticipé du capital. Au dénouement du contrat en effet, les épargnants ont désormais le choix entre une sortie en rentre viagère, une sortie en capital ou encore une combinaison des deux. Durant la phase d’épargne en outre (période entre l’ouverture du plan et le passage à la retraite), les épargnants peuvent débloquer leur capital pour l’achat d’une résidence principale.
En matière de fiscalité, le PERIN maintient la déduction fiscale applicable aux anciens produits. Les épargnants peuvent en effet choisir de déduire de leur revenu imposable les versements effectués sur leur contrat PERIN dans la limite d’un plafond prédéfini. Toutefois, ils peuvent renoncer à cette déduction à l’entrée et bénéficier à la sortie d’une exonération d’impôt. Sur la question des droits de succession, un abattement de 152 500 euros est applicable lorsque le décès du détenteur du plan survient avant ses 70 ans. Cette exonération s’élève en revanche à 30 500 euros si le contractant décède au-delà de 70 ans.

Sociétés Civiles de Placement immobilier (SCPI)

Les Sociétés Civiles de Placement immobilier (SCPI) sont de bonnes perspectives d’épargne et participent activement à la croissance économique du pays. Concrètement, les épargnants achètent des parts de SCPI et perçoivent chaque mois, chaque trimestre ou chaque semestre des dividendes en contrepartie de leur investissement. Parmi les placements les mieux rémunérés du marché, les SCPI offrent un rendement stable et largement supérieur à la performance des fonds en euros. La qualité d’une SCPI se mesure par le taux d’occupation et la régularité de la rémunération au fil des années.
Le détenteur de parts de SCPI peut également les revendre, cette opération lui permet généralement de faire des plus-values. La société de gestion se charge de la revente sur le marché secondaire, trouver un acquéreur rapidement n’est pas une certitude.
Sur le plan fiscal par ailleurs, un prélèvement forfaitaire unique de 30% (12,8% d’impôt et 17,2% de prélèvements sociaux) s’applique aux revenus annuels générés par les SCPI. Le détenteur des parts peut cependant renoncer au prélèvement de 12,8% et opter pour une imposition selon barème progressif de l’impôt. Par contre, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est applicable à la valeur des parts de SCPI. En cas de revente, un taux d’imposition de 19% s’applique aux plus-values générées. Si l’investisseur détient ces parts de SCPI depuis 22 ans, il bénéficiera d’une exonération d’impôt sur les plus-values à la revente.

Location meublée non professionnelle (LMNP)

La Location meublée non professionnelle (LMNP) est un placement sur le long terme rentable et sûr, un investissement immobilier locatif permettant au loueur de réduire voire annuler son impôt sur le revenu. Concrètement, le propriétaire du bien bénéficie d’une défiscalisation sur les revenus perçus au titre de la location de son bien meublé. En effet, les loyers issus d’une LMNP sont taxés non pas tant que revenus fonciers, mais en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC) d’où l’application d’une fiscalité avantageuse. Nette de charges, la performance d’un tel investissement locatif va de 4 à 5 %.
La location meublée est plus rentable que la location vide en raison d’un loyer plus élevé. Le loueur profite d’un loyer 10 à 30 % plus élevé que pour une location non meublée équivalente en termes de localisation, de surface et de qualité. Sur le plan fiscal également, le statut de loueur en meublé non professionnel est beaucoup plus favorable.
A noter cependant qu’une LMNP doit respecter des critères stricts en termes d’ameublement. La législation a en effet établi depuis le 1er septembre 2015 une liste de meubles et d’équipements nécessaires pour que le bien puisse être considéré comme meublé. Le locataire doit pouvoir y vivre normalement (manger, dormir, se laver, etc.).

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Les Français travaillant au Royaume-Uni vont voir leur situation changer en raison du Brexit. Concernant la retraite notamment, l’accord communautaire entre les pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni ne sera plus en vigueur à partir du 1erjanvier 2021.

Retraite, qu’elles seront les conséquences du Brexit ?

L’accord communautaire portant sur la retraite entre les pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni sera maintenu jusqu’au 31 décembre 2020. Passé cette date, une nouvelle mesure sera mise en place, une mesure non encore définie pour le moment. En effet, le Brexit rend caduques les règles de réciprocité en vigueur encore actuellement. A noter qu’officiellement, le Royaume-Uni s’est retiré de l’Union européenne le 31 janvier 2020.

Les Français établis au Royaume-Uni se posent des questions sur de nombreux points, notamment sur la retraite. S’ils décident de rentrer en France avant la fin de la transition (jusqu’au 31 décembre 2020), les règles de coordination de sécurité sociale des règlements européens resteront applicables aux trimestres accumulés au Royaume-Uni. Dans le cas contraire, ils devront s’adapter à de nouvelles règles non encore disponibles. La Caisse des Français à l’étranger peut également servir d’alternative aux travailleurs qui décideront de rester au Royaume-Uni après le 31 décembre 2020. 

La période de transition est en place afin de donner aux entreprises et aux particuliers installés au Royaume-Uni du temps pour étudier et régler leur situation. A priori, le Royaume-Uni et la France vont négocier un nouvel accord concernant le cas des Français affiliés au système de retraite britannique. 

brexit

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La demande de pension de réversion a été allégée et simplifiée puisque les demandeurs peuvent désormais envoyer une seule demande pour l’ensemble des régimes auxquels le défunt était affilié. Cette demande unique est faite en ligne sur le portail Info-retraite.fr.

Pension de réversion, une demande unique en ligne

Les demandeurs de pension de réversion peuvent désormais déposer une demande unique, quel que soit le nombre de régimes concernés. La démarche est ainsi beaucoup plus simple et les futurs bénéficiaires n’ont qu’à utiliser la plateforme Info-retraite.fr. Cette nouvelle procédure est en vigueur depuis le 23 juillet 2020, il suffit aux demandeurs de disposer d’un compte retraite personnalisé sur le portail en ligne pour enclencher le processus.

Qu’est-ce que la pension de réversion ?

Pour rappel, la pension de réversion est une partie de la pension de retraite perçue ou qu’aurait dû percevoir un cotisant décédé. Le bénéficiaire de cette prestation est le conjoint survivant, l’ex-conjoint ou bien les deux. Dans le cas d’un fonctionnaire décédé, ses orphelins peuvent prétendre à une pension de réversion.

Attention : L’attribution de la réversion n’est pas automatique, il revient au potentiel bénéficiaire d’en faire la demande. Pour percevoir cette allocation, plusieurs conditions sont à remplir (âge, ressources, durée de mariage, remariage, etc.) et elles diffèrent d’un régime de retraite à un autre.

Les règles générales d’attribution de la pension de réversion ont cependant été modifiées. Depuis le début de cette année 2020, les auteurs de violences conjugales ne sont pas éligibles à la pension de réversion. Concrètement, la loi sur les violences au sein de la famille enlève à un conjoint survivant son droit à une pension de réversion s’il a fait l’objet d’une condamnation pour un délit ou un crime à l’encontre de l’assuré.

Une demande unique en ligne, comment ça marche ?

Une fois son compte personnel ouvert sur le portail Info-retraite.fr, le demandeur peut déposer sa demande de pension de réversion. Il n’est désormais plus nécessaire d’envoyer une demande à chaque régime auquel l’assuré défunt était affilié. Cette demande unique est accompagnée des pièces justificatives indispensables à chaque régime. Selon l’association des consommateurs, les justificatifs communs à tous les régimes sont :

  • une copie de la carte nationale d'identité du demandeur
  • une copie de l'acte de décès et de l'acte de naissance du conjoint ou de l'ex-conjoint
  • une copie du livret de famille

La demande unique envoyée depuis le portail officiel Info-retraite.fr enclenche la procédure, et ce dans les différents régimes auxquels le défunt était affilié.

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Afin d’aider les travailleurs indépendants en cette période de crise, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 autorise un retrait défiscalisé sur leurs contrats d’épargne retraite. En effet, les détenteurs d’un PER ou d’un contrat Madelin peuvent débloquer la somme de 2 000 euros hors impôt.

Epargne retraite : un déblocage anticipé pour les travailleurs indépendants

Les indépendants ou travailleurs non-salariés tels que les commerçants, artisans ou encore professions libérales ont beaucoup soufferts des conséquences de la pandémie de Covid-19. Les longues semaines de confinement et donc de cessation temporaire d’activité ont mené de nombreux professionnels au bord de la faillite. Pour bon nombre de travailleurs indépendants, 2020 est synonyme de perte conséquence en termes de chiffre d’affaires et sans le chômage partiel, beaucoup se seraient déjà séparés d’une partie de leurs employés.

Pour soutenir ces travailleurs indépendants en cette période de crise, l'article 12 de la loi de finances rectificative pour 2020 leur donne la possibilité de retirer de leur plan épargne retraite (PER) ou de leur retraite Madelin 2 000 euros, une somme entièrement défiscalisée.

Un avantage fiscal valable jusqu’au 31 décembre

Promulguée le 30 juillet 2020, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 précise dans son article 12 que les indépendants peuvent disposer d’une partie de leur épargne retraite (PER ou contrat Madelin). Ce déblocage anticipé est autorisé afin de les aider à traverser cette passe difficile, conséquence de la pandémie de Covid-19.

Tout artisan, commerçant ou professionnel libéral détenteur d’un contrat d’épargne retraite est concerné par cette loi quel que soit ses revenus.
Un travailleur indépendant a donc jusqu’au 31 décembre pour racheter jusqu’à 8 000 euros sur son ou ses contrats d’épargne retraite et bénéficier d’une exonération totale d’impôt sur 2 000 euros.

Après cet abattement de 2 000 euros, le barème progressif de l’impôt sur le revenu s’applique au reste de la somme retirée. Le point III de l’article 12 précise cependant que sur la somme retirée, seuls les « produits afférents aux versements du titulaire » sont soumis aux prélèvements sociaux. Concrètement, le taux de 17,2% correspondant aux prélèvements sociaux ne s’applique que sur la plus-value incluse dans le rachat.
Le point I de l’article 12 souligne par ailleurs que le versement par l’assureur de la somme rachetée doit intervenir au plus tard un mois après le dépôt de la demande par l’épargnant.

Une mesure anti-optimisation fiscale

Certains indépendants détenteurs d’un contrat Madelin peuvent être tentés de profiter de ce déblocage anticipé exceptionnel en reversant sur le contrat la somme retirée (défiscalisée) afin de profiter de la déduction fiscale. Afin de parer à cette éventualité, une mesure anti-optimisation a été mise en place. Le point V de l’article 12 précise qu’en cas de versement sur un contrat Madelin en 2020, « le montant admis en déduction du résultat imposable ou du revenu net global est diminué du montant du rachat effectué par l’assuré en application du I du présent article ».

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Le plafond épargne retraite (ou montant maximal de déduction fiscale au titre des versements sur un dispositif d’épargne retraite) n’apparait pas dans l’avis d’imposition pour certains contribuables. Si ces derniers souhaitent avoir l’information, ils doivent en faire la demande auprès de leur centre des impôts.

Epargne retraite, plafond de la déduction fiscale non indiqué sur l’avis d’imposition pour certains contribuables

Le plafond de déduction au titre de l’épargne retraite n’est pas mentionné sur l’avis d’imposition 2020 pour certaines catégories de contribuables. Il ne s’agit apparemment pas d’un oubli, mais plutôt d’une organisation au sein de l’administration fiscale.

Les personnes concernées sont invitées à s’adresser à leur centre des impôts puisque le calcul se fait à la demande. Pour rappel, un épargnant (détenteur d’un PERP ou d’un PER entre autres) peut déduire de son revenu imposable les versements réalisés sur son plan jusqu’à une certaine limite. Le fisc établit ce plafond épargne retraite pour chaque contribuable et le mentionne dans la page 3 de l’avis d’impôt.

Où déduire ses cotisation de retraite complementaire sur ma feuille d'impots ?

Les versements de 2019 sur un PER sont entièrement déductibles dans la limite des plafonds. Pour les PERP, PREFON, COREM, CGOS et assimilées, indiquez le cumul des cotisations versées en 2019 dans les cases 6RS, 6RT et 6RU.

Dans l’avis d’imposition 2019 exceptionnellement, l’administration fiscale a retiré la rubrique portant sur les sommes maximales déductibles au titre des versements sur un produit d’épargne retraite. Cette mesure avait pour but de mettre plus en évidence les informations portant sur le prélèvement à la source qui pour rappel est entré en vigueur le 1er janvier 2019. Cette absence d’informations sur le plafond épargne retraite et sur les reports des trois années précédentes a sérieusement compliqué la tâche aux contribuables qui en temps normal ont déjà du mal avec le fonctionnement des impôts. Sans ce montant maximal, ils ne pouvaient pas connaitre la déductibilité fiscale accordée l’année N+1 au titre de leurs versements de l’année N.

Dans l’avis d’imposition 2020, l’absence du plafond de déduction n’est pas généralisée comme en 2019. Elle ne concerne que certaines catégories de contribuables comme le précise Bercy. Il peut s’agir par exemple des contribuables :

  • N’ayant pas réalisé des versements sur un dispositif d’épargne retraite, notamment des retraités
  • Non-résidents soumis au taux d’imposition minimum
  • N’ayant pas à payer d’impôt

Par ailleurs, les lignes portant sur les plafonds liés aux personnes à charge ne sont également pas visibles dans l’avis d’imposition. Les contribuables concernés doivent eux aussi se renseigner auprès de leur centre des impôts s’ils veulent connaitre ces sommes maximales.

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire précise que tout contribuable en quête des informations sur le plafond de déduction fiscale auprès de l’administration concernée trouvera satisfaction. A souligner qu’en 2019, les contribuables ayant sollicité des éclaircissements sur la suppression des plafonds d’épargne retraite n’ont pas reçu l’aide souhaitée.

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L'AGIRC ARRCO a publié les dates de paiement mensuel des pensions de retraite versées en 2021 par le régime de retraite complémentaire.

Date de versement des pensions AGIRC ARRCO en 2021

MOIS CONCERNÉS DATE DE PAIEMENT
JANVIER 2021 Lundi 4 janvier
FEVRIER 2021 Lundi 1er février
MARS 2021 Lundi 1er mars
AVRIL 2021 Jeudi 1er avril
MAI 2021 Lundi 3 mai
JUIN 2021 Mardi 1er juin
JUILLET 2021 Jeudi 1er juillet
AOÛT 2021 Lundi 2 août
SEPTEMBRE 2021 Mercredi 1er septembre
OCTOBRE 2021 Vendredi 1er octobre
NOVEMBRE 2021 Mardi 2 novembre
DÉCEMBRE 2021 Mercredi 1er décembre

Cette date de virement effective dépend de l’établissement bancaire de l’assuré et peut varier de quelques jours.

Versement de la pension retraite AGIRC ARRCO pour les retraités résidant à l'étranger

La pension de retraite AGIRC-ARRCO est versée d’avance chaque trimestre lorsque le retraité réside dans un pays étranger situé hors de l’Europe. Cette pension peut cependant être payée mensuellement sur demande à sa caisse de retraite.

Enfin, pour les faibles pensions (de 100 à 200 points AGIRC-ARRCO), la pension sera versée annuellement par un versement unique. Pour rappel, la valeur du point AGIRC ARRCO au 1er novembre 2020 est resté stable à 1,2714 €.

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Le bureau de l’Agirc-Arrco a voté le gel des pensions de retraite complémentaire en 2021, annulant ainsi la revalorisation en fonction de l’inflation prévue dans l’accord de mai 2019.

Retraite complémentaire Agirc-Arrco, aucune revalorisation au 1er novembre 2020

La Pandémie de covid-19 et la crise économique qu’elle a provoquée a poussé le bureau de l’Agirc-Arrco à proposer le gel des pensions de retraite des salariés du privé. Au titre de l’année 2021 donc, l’indexation des retraites complémentaires sur l’inflation comme le prévoit l’accord signé en mai 2019 ne va pas avoir lieu. A préciser qu’une revalorisation des pensions complémentaires en fonction de l’inflation de 2020 à 2023 est notifiée dans cet accord. La crise sanitaire change ainsi la donne puisque le gel de la revalorisation de la valeur de service du point est pour l’heure la meilleure solution comme l’explique le président CFDT de l’Agirc-Arrco Jean-Claude Barboul.

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Pour rappel, la valeur de service du point sert de base au calcul des pensions perçues par près de 13 millions de personnes. Pour préserver le pouvoir d’achat de ces ex-salariés du privé, leurs pensions de retraite sont en principe revalorisées chaque année suivant l’évolution des prix, du moins pour les trois prochaines années comme le prévoit l’accord de 2019. Dans le cas présent cependant, la récession due à la crise sanitaire a fait évoluer l’inflation plus rapidement que le salaire moyen. Selon les explications de Jean-Claude Barboul « cette année, le salaire de référence va baisser de 7% à 8% en raison des mesures de chômage partiel, nous proposons donc de geler la revalorisation de la valeur de service du point, qui sert à calculer les pensions ».

Qu’en est-il de la valeur d’achat du point ?

Une grande incertitude plane actuellement en raison de la crise, le bureau de l’Agirc-Arrco a ainsi recommandé aux représentants sociaux de patienter. Pour information la valeur d’achat du point est de 17,3982 euros en 2020 contre 17,0571 euros en 2019, soit une évolution de 2%. Cette valeur, fixé chaque 1er janvier, évolue généralement sur la base du salaire annuel moyen. Puisque ce salaire moyen reste incertain, les partenaires sociaux ont tout intérêt à reporter la fixation de la valeur d’achat du point.

Déficit du régime après un équilibre en 2019

A l’équilibre l’année dernière, l’année 2020 s’annonce moins optimiste pour le régime complémentaire Agirc-Arrco. Les prévisions s’élèvent en effet à 6,5 milliards d’euros de déficit pour 2020. Par ailleurs, les réserves du régime s’érodent année après année, la projection faite à horizon 2033 montre en effet un niveau de réserves en dessous du minimum prévu dans l’accord du 10 mai 2019 (six mois de prestations). L’année dernière, les comptes de l’Agirc-Arrco enregistraient des réserves s’élevant à 81% des prestations servies, contre 73% cette année. Cette baisse devrait continuer dans les prochaines années pour arriver à moins de 50% en 2026.

En bref, le conseil d’administration du 8 octobre dernier a soutenu les recommandations faites par le bureau de l’Agirc-Arrco et a décidé de garder la valeur de service du point au même niveau que celle fixée à la dernière revalorisation (1er novembre 2019), c’est-à-dire à 1,2714 euros. Il en va de même pour la valeur d’achat du point, les partenaires sociaux ont décidé de remettre à plus tard sa fixation.

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La France compte près de 15 millions de retraités et plus de 85% souhaitaient vieillir à domicile (1). Mais combien cela coûte d’être « vieux » en France lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans si on souhaite rester vivre et bien vieillir dans son chez soi ?

Quel est le budget qu'il faut prévoir pour bien vieillir à domicile

Retraite.com et Silver Alliance ont analysé et étudié le coût de plus de 25 produits et services tels que la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, l’étude a analysé le prix des services de base aux services premium afin d’adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en analysant à la loupe plus de 250 devis.

1053€ par mois, ou 12 641 € par an, c’est le coût moyen mensuel qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, tout profils confondus sur les 9 profils analysés ci-dessous.

En analysant chaque profil, ce coût est de :

« Vieillir à domicile a logiquement un coût croissant avec l’âge pour veiller sur sa santé et compenser sa perte d’autonomie » estime Ludovic Herschlikovitz, CEO du site Retraite.com. « Avec un pouvoir d’achat parfois en berne à la retraite, définir tous les services nécessaires au bien vieillir à domicile nous a semblé indispensable pour informer et aiguiller les Français sur les produits et services essentiels pour profiter pleinement de sa retraite ».

Pour le fondateur de Retraite.com « Les résultats de cette étude décrivent assez clairement les tendances de coûts liées au vieillissement :

  • Entre 65 et 75 ans, les frais de santé (mutuelle, frais optique, dentaire…) restent le premier poste de dépenses. Mais bien vieillir, c’est aussi profiter du moment présent et profiter d’avoir une vie sociale et familiale épanouie, engendrant souvent des frais de déplacements non négligeables afin de voir sa famille, ses amis ou pour voyager. Les services à domicile tels que le ménage, le jardinage ou l’accompagnement des personnes fragiles occupent le troisième centre de coût. 

  • Entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de frais avec des prix de mutuelles, des frais d’optique, dentaire ou de prothèses auditives de plus en plus élevées, venant impacter le coût du bien vieillir. En revanche l’âge avançant, la tendance aux déplacements diminue avec une sédentarité accrue et des frais plus élevés de services à domicile (ménage, aides personnalisées, portage de repas…), les taches usuelles devenant plus difficiles à accomplir. 
  • Enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnements deviennent plus important (services à domicile, garde de nuit, alimentation personnalisée). Le coût du "bien vieillir chez soi" devient alors très largement le premier poste de dépenses avec un coût parfois important pour les gardes de nuits ou les services à domicile, mais néanmoins nécessaires pour rester vivre à domicile dignement et largement compensées par un crédit d’impôt diminuant d’autant la facture. C’est souvent l’âge où la question du passage en Ehpad ou en maison médicalisée se pose. Néanmoins, des alternatives existent désormais et permettent à la famille proche ou aux aidants de pouvoir rester connecté en permanence ou d’être alerté en cas de chute ou d'alertes d’urgence. Ces produits ou services connectés, encore inexistant il y a 10 ans, permettent de mettre en place des actions alternatives à la garde à domicile avec des solutions de préventions efficaces et sécurisantes » précise le fondateur de Retraite.com

Focus sur les aides de l’Etat pour accompagner la dépendance 

L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance, « la couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être pris en charge à 100% par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé. D’autres aides telles que celle d’action logement permettent, en fonction de plafonds de ressources, de pouvoir être pris en charge à hauteur de 5000 euros pour l’aménagement de sa salle de bain. Enfin, la réforme 100% santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir aux plus grand nombre une prise en charge à 100% de certaines prestations en dentaire et en optique. Cette réforme est une excellente nouvelle pour les Français et devrait se prolonger en 2021 avec l’élargissement aux soins des appareils auditifs. »

Pour le co-fondateur de Silver Alliance et Docteur en sciences, « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a déjà révélés en France. Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques alliées de Silver Alliance. Cette étude nous apporte à présent des indicateurs pour pouvoir se projeter et anticiper des dépenses supplémentaires liées à l’évolution de notre avancée en âge. Ce travail nous permettra également de suivre des tendances dans les années à venir. Ce baromètre est appelé à se renouveler chaque année. »

Plus de 250 tarifs analysés sur les produits et services dédiés au "Bien vieillir" en France

L’étude a ainsi analysé plus de 250 tarifs à la fois sur les services de base que les services premium en cartographiant plus de 25 produits et services à travers 5 catégories :

  • Veiller sur ma santé : Mutuelle, appareillage auditif, optique, produit d’incontinence, médicaments…
  • Aménager mon logement : Aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur…
  • Bien vivre chez moi : Aide à domicile, téléassistance, garde de nuit…
  • Profiter de mon temps : Club et associations, téléphonie et solutions de communication…
  • Autres services : Aide administrative, déplacements…

La réalité quotidienne de la vie des séniors met en évidence qu’en fonction du montant de leur retraite, de nombreux séniors n’ont pas d’autres choix que de limiter certains services tels que les soins dentaires ou l’aide à domicile. Inversement, d’autres frais restent essentiels et incompressibles comme les produits d’incontinence, qui nous confrontent de manière réelle et souvent cachée sur la dignité de vivre sa vieillesse à domicile dans de bonnes conditions.

Afin d’être au plus proche des moyens des séniors, l’étude a fait le choix d’analyser avec chaque société de Silver Alliance, le coût des services pour une retraite faible de 903,20€ (2), une retraite moyenne de 1 382€ (3) ou une retraite élevée de 3 100€ par mois afin d’adapter l’offre de services au portefeuille de chacun et de permettre au plus grand nombre d’établir le coût de la dépendance en fonction des offres de services accessibles sur le marché. A noter que cette étude s’est concentrée uniquement sur les retraites à taux plein.

La perte d'autonomie reste l'un des plus grands défis du XXIe siècle et le vieillissement démographique va exercer une pression considérable sur le système public de santé. La récente reforme « 100% Santé » a marqué la volonté́ des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins en France et de garantir au plus grand nombre une prise en charge à 100 % depuis le 1er janvier 2020 de certaines prestations essentielles en dentaire et en optique.

(1) Source Ifop mars 2019
(2) ASPA : 903,20€ / mois pour une retraite à taux plein
(3) Retraite moyenne en France en 2019 : 1 382€ net des prélèvements sociaux (1504 € brut)

Méthodologie du baromètre réalisé par Retraite.com et Silver Alliance  

Le baromètre réalisé par Retraite.com et Silver Alliance a pour objectif d'estimer le coût moyen du bien vieillir à domicile établi selon 9 profils analysés de personnes âgées :

  • de 65 à 75 ans
  • de 75 à 85 ans
  • de plus de 85 ans
L’ensemble des coûts a été calculé avec chacun des membres de Silver Alliance lorsque cela était possible.
Le tarif de chaque produit ou service étudié a été établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela était possible :
  • produits ou services haut de gamme
  • produits ou services  de milieu de gamme
  • produits ou services d'entrée de gamme
Les remboursements de frais de santé (Optique, dentaire, audioprothèse) ont été calculés en fonction de la gamme de tarif et des remboursements de la mutuelle choisies par profils
  • Le tarif de chaque produit ou service ont été établi et amortis en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf les produits ou services suivants :
    • Optique : 3 ans
    • Appareil auditif : 4 ans
    • Matériel médical : 4 ans
    • Aménagement de salle de bain : 10 ans
    • Emménagement / déménagement : 10 ans
    • Téléphonie : 3 ans

Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :

  • Aide à domicile
  • Garde de nuit

La prise en charge de l’aide « Action logement » a été pris en compte pour certains profils concernant l’aménagement de la salle de bain.

Analyse approfondie sur les coîuts analysés

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Une indexation des pensions de retraite sur le taux d’inflation est prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021. Un taux de 0,4% a été évoqué dans la synthèse des comptes de la Sécurité sociale.

Pension de retraite, revalorisation en fonction de l’inflation en 2021

Annoncée, mais non encore votée, la revalorisation des pensions de retraite en fonction de l’inflation pour l’année 2021 est prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, ont en effet fait l’annonce le mardi 29 septembre dernier.

Un taux de revalorisation de 0,4% en 2021 

Cette indexation sur l’inflation est une promesse du Président de la République Emmanuel Macron. Il en a fait part aux Français durant une conférence de presse qui s’est tenue à l’Élysée en avril de l’année dernière. En se basant sur la synthèse des comptes de la Sécurité sociale, la revalorisation à prendre en compte s'élèvera à 0,4%. Pour rappel, le taux effectivement appliqué correspondant au taux d’inflation (hors tabac) enregistré deux mois avant la date prévue pour la revalorisation des retraites.

A priori, ce taux d’indexation concernera l’ensemble des retraités, contrairement à la revalorisation de cette année 2020. Pour rappel, les pensions de retraite ont été réévaluées au 1er janvier 2020 suivant un seuil. Les retraités percevant une retraite de moins de 2 000 euros avaient bénéficié d’une revalorisation à hauteur de 1%. Les pensions supérieures à ce seuil ont écopé quant à elles d’une revalorisation de 0,3%.

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Les Français de la classe moyenne effectuent de moins en moins de versements sur leur assurance vie. La pandémie de Covid-19 a intensifié le besoin de sécurité et de garantie chez la majorité des épargnants.

L’assurance vie perd-elle de son attrait ?

L’impact de la crise sanitaire sur l’assurance-vie se traduit par la baisse des versements et l’augmentation des rachats. A l’inverse, le confinement a eu pour effet une hausse des versements sur le Livret A. Cette conjoncture difficile pousse en effet les Français à privilégier les placements sûrs, sans frais, pratiques et faciles d’utilisation. Le placement à moyen et long terme n’est pour le moment pas une priorité pour les épargnants de la classe moyenne.

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Les Français jouent la carte de la prudence

Depuis le commencement de la crise sanitaire, les épargnants délaissent leur contrat d’assurance vie et se concentrent un peu plus sur les placements liquides entièrement sécurisés en termes de capital. Malgré une performance moindre, le Livret A offre aux épargnants la garantie tant recherchée en ces temps difficiles. Disponibilité du capital et facilité d’accès à la liquidité sont autant de raisons qui poussent à la reconsidération de la gestion de l’épargne.

Fort ralentissement des activités professionnelles

Privilégier la sécurité et la praticité plutôt que la performance souligne la peur ressentie par les épargnants face à cette situation inédite. De nombreuses activités pâtissent de cette crise et nombreux sont ceux qui ne peuvent plus s’en sortir sans puiser dans leur épargne. Les versements et les rachats effectués sur les contrats d’assurance vie durant le mois de juillet étaient respectivement de 10,4 milliards d’euros et de 10,9 milliards d’euros.
La pandémie de Covid-19 remet en question les priorités des ménages français surtout celles de la classe moyenne. Ils ne veulent pas être pris au dépourvu, faire face aux imprévus implique ainsi de choisir des placements sécurisés au capital facilement accessible. L’évolution de la pandémie post-confinement reste inquiétante, de nombreuses activités commerciales risquent encore d’en pâtir.

Le placement préféré des Français perd du terrain

Populaire, l’assurance vie n’est cependant pas une priorité pour la majorité des Français en ce temps de crise. Les versements effectués sur les contrats ont diminué, l’épargnant « moyen » est plus réticent à placer son argent sur des supports à risque. En effet,

  • l’épargnant « aisé » opte pour l’assurance vie en raison des nombreux avantages qu’elle offre, notamment en termes de succession.
  • La classe moyenne quant à elle privilégie un horizon de placement à court terme qui lui offre une garantie de capital. Pour preuve, 49% du stock de l'assurance-vie en 2019 provenaient des épargnes des Français « moyens » contre 55% en 2012.
Cette garantie de capital tant recherchée est cependant offerte par un contrat d’assurance vie en fonds euros. La réticence des épargnants est surement confortée par le manque de valorisation de ces contrats en euros par des assureurs qui doivent eux aussi faire face à des exigences de solvabilités.

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Afin d’aider les travailleurs indépendants en cette période de crise, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 autorise un retrait défiscalisé sur leurs contrats d’épargne retraite. En effet, les détenteurs d’un PER ou d’un contrat Madelin peuvent débloquer la somme de 2 000 euros hors impôt.

Epargne retraite : un déblocage anticipé pour les travailleurs indépendants

Les indépendants ou travailleurs non-salariés tels que les commerçants, artisans ou encore professions libérales ont beaucoup soufferts des conséquences de la pandémie de Covid-19. Les longues semaines de confinement et donc de cessation temporaire d’activité ont mené de nombreux professionnels au bord de la faillite. Pour bon nombre de travailleurs indépendants, 2020 est synonyme de perte conséquence en termes de chiffre d’affaires et sans le chômage partiel, beaucoup se seraient déjà séparés d’une partie de leurs employés.
Pour soutenir ces travailleurs indépendants en cette période de crise, l'article 12 de la loi de finances rectificative pour 2020 leur donne la possibilité de retirer de leur plan épargne retraite (PER) ou de leur retraite Madelin 2 000 euros, une somme entièrement défiscalisée.

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Un avantage fiscal valable jusqu’au 31 décembre

Promulguée le 30 juillet 2020, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 précise dans son article 12 que les indépendants peuvent disposer d’une partie de leur épargne retraite (PER ou contrat Madelin). Ce déblocage anticipé est autorisé afin de les aider à traverser cette passe difficile, conséquence de la pandémie de Covid-19. Tout artisan, commerçant ou professionnel libéral détenteur d’un contrat d’épargne retraite est concerné par cette loi quel que soit ses revenus.

Un travailleur indépendant a donc jusqu’au 31 décembre pour racheter jusqu’à 8 000 euros sur son ou ses contrats d’épargne retraite et bénéficier d’une exonération totale d’impôt sur 2 000 euros.

Après cet abattement de 2 000 euros, le barème progressif de l’impôt sur le revenu s’applique au reste de la somme retirée. Le point III de l’article 12 précise cependant que sur la somme retirée, seuls les « produits afférents aux versements du titulaire » sont soumis aux prélèvements sociaux. Concrètement, le taux de 17,2% correspondant aux prélèvements sociaux ne s’applique que sur la plus-value incluse dans le rachat.
Le point I de l’article 12 souligne par ailleurs que le versement par l’assureur de la somme rachetée doit intervenir au plus tard un mois après le dépôt de la demande par l’épargnant.

Une mesure anti-optimisation

Certains indépendants détenteurs d’un contrat Madelin peuvent être tentés de profiter de ce déblocage anticipé exceptionnel en reversant sur le contrat la somme retirée (défiscalisée) afin de profiter de la déduction fiscale. Afin de parer à cette éventualité, une mesure anti-optimisation a été mise en place. Le point V de l’article 12 précise qu’en cas de versement sur un contrat Madelin en 2020, « le montant admis en déduction du résultat imposable ou du revenu net global est diminué du montant du rachat effectué par l’assuré en application du I du présent article ».

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La majorité des séniors hésitent à prendre un animal de compagnie de peur de laisser leur chien ou leur chat seul en cas de décès. Une solution existe désormais avec Vicanis, et permet d'assurer l’avenir de votre chien et faciliter votre succession en cas d’imprévus. Elle offre un service de garde définitive complet au sein de résidences d’accueil spécialisées dans le bien-être animal.
Du toilettage aux sessions câlins, le personnel met un point d’honneur à ce que tous les besoins de votre animal soient comblés dans une résidence nichées au sein du parc naturel des Ardennes.

Vicanis, la solution de garde définitive des chiens après le départ de leur maître sénior

Saviez-vous que l’inquiétude quant à l’avenir de l’animal est le premier frein à l’adoption pour les séniors ? En effet, une étude réalisée par Vicanis en 2020 a montré que le décès ou le placement en maison de retraite est un frein à l’adoption chez près d’1 sénior sur 3, tandis que 2 séniors sur 3 possédants déjà un chien ou un chat hésitent ou se refusent à accueillir un nouvel animal. Si vous faites partie des 70% de personnes n’ayant aucune solution de garde définitive pour leur animal, vous partagez probablement cette inquiétude.

Alors, comment garantir un avenir heureux à votre animal ? Pour mieux appréhender cette situation, Vicanis, nouvel acteur de l’assurance spécialisé sur la question des animaux de compagnie, répond au besoin de sérénité des séniors. L’assurance Vicanis Tranquillité, c’est la solution pour assurer l’avenir de votre chien et faciliter votre succession en cas d’imprévus. Elle offre un service de garde définitive complet au sein de résidences d’accueil spécialisées dans le bien-être animal.

La garde définitive proposée par Vicanis, une solution en faveur du bien-vieillir

Omer Bourret, à l’origine de l’initiative Vicanis, est parti d’un constat : de trop nombreux séniors se privent de la présence d’un animal de compagnie par crainte pour son avenir. En effet, l’incertitude quant au devenir d’un compagnon en cas de décès, d’invalidité ou de dépendance est l’un des freins majeurs à l’adoption chez les personnes âgées.

Pourtant, les bienfaits des animaux de compagnie sont prouvés. Ils possèdent un véritable impact positif dans nos vies, aussi bien en termes de santé physique et psychologique que de bien-être global. C’est indéniable, l’amour d’un animal permet de lutter contre la solitude et même la dépression. Les chiens et les chats apportent un soutien émotionnel et un réconfort au quotidien. En prendre soin permet notamment de rester actif, de retrouver confiance en soi et de se sentir utile.

C’est en réponse à ce constat que la solution Vicanis a vu le jour en mars 2021. Sa mission est de favoriser l’adoption d’un animal chez les séniors en levant les freins concernant la succession du fidèle compagnon. Ainsi, Vicanis souhaite lutter contre l’isolement des aînés en offrant l’opportunité d’adopter en toute sérénité. La solution Vicanis œuvre en faveur du bien-vieillir en facilitant la sauvegarde du lien vertueux entre séniors et animaux.

Comment ça marche ?

Que vous ayez déjà un animal de compagnie ou souhaitiez en adopter un, la solution Vicanis est faite pour vous. L’inquiétude quant à l’avenir de l’animal en cas d’incapacité à s’en occuper touche tous les séniors attachés à leur compagnon.
 
Pour cela, Vicanis a créé la garde définitive d’animaux en résidence d’accueil spécialisée. C’est le 1er organisme en Europe à proposer une solution complète pour assurer l’avenir de votre fidèle compagnon en votre absence. La solution s’adresse à tous les plus de 60 ans, vivant avec un chien ou prévoyant d’en adopter un.

Vicanis permet d’anticiper la prise en charge complète et définitive de votre animal après votre départ. Pour en bénéficier, c’est très simple. Après avoir souscrit à l’assurance Vicanis Tranquillité, vous pouvez vivre l’esprit léger. En cas de décès, d’invalidité ou de dépendance, l’un de vos proches contacte un spécialiste Vicanis qui vient chercher votre animal et tous ses effets personnels. Il est alors placé dans une résidence d’accueil haut-de-gamme, où commence sa nouvelle vie. 

La résidence Vicanis, un lieu de vie d’exception pour votre animal

Dès son arrivée dans la résidence, votre animal bénéficie d’un accompagnement sur-mesure, d’un suivi et d’une intégration opérée par des professionnels certifiés. Du toilettage aux sessions câlins, le personnel met un point d’honneur à ce que tous les besoins de votre animal soient comblés. Une équipe amoureuse des animaux est notamment présente de jour comme de nuit afin de garantir la sécurité et la tranquillité des pensionnaires au quotidien.
 

C’est dans un cadre haut-de-gamme et privilégié que la 1ère résidence d’accueil Vicanis est implantée. Nichées au sein du parc naturel des Ardennes, elle offre aux animaux un cadre calme et verdoyant loin des agglomérations. Les services, installations et équipements garantissent des conditions de vie optimales à chaque animal. L’idéal pour permettre à votre bien-aimé compagnon de retrouver la joie de vivre après votre départ.


En alliant confort, convivialité, activités et soins de qualité, Vicanis s’engage à offrir ce qu’il y a de meilleur à votre animal. Son bien-être est une priorité. Pour cela, il bénéficie de parcs, d’aires de jeux et de repos intérieures et extérieures, de boxes collectifs pour socialiser et d’une studette individuelle. Et ce n’est pas tout. Des consultations vétérinaires aux séances d’hydrothérapie, les toutous sont chouchoutés au travers des nombreux soins prodigués. Enfin, un programme d’activités sur-mesure est proposé pour assurer leur forme physique et leur épanouissement. Agility, frisbee, treibball… de quoi rester bien occupé, à moins qu’ils ne préfèrent se prélasser au soleil !

Pourquoi choisir l’assurance Vicanis Tranquillité ?

Privé de votre présence et de votre attention, votre chien est livré à lui-même. Souvent légué à un proche, placé en refuge ou pire, abandonné, il n’est pas toujours voué à un avenir radieux. Vicanis, c’est l’assurance d’offrir un avenir heureux à votre animal. En souscrivant, vous anticipez les aléas de la vie et garantissez son avenir en le confiant à des experts du bien-être animalier.

De plus, le service proposé par Vicanis vous permet d’organiser la succession de votre chien de manière simple et rapide. Vous êtes accompagnés dans toutes vos démarches. Vous, mais vos proches également, êtes soulagés de cette responsabilité en sachant votre animal protégé. Du départ de votre domicile jusqu’à ses derniers jours, votre compagnon sera suivi, entouré et choyé par des professionnels attentifs. Tout a été pensé, conçu et aménagé pour leur offrir une qualité de vie exceptionnelle.
 
Enfin, vous choisissez une solution de garde définitive et inconditionnelle. La place en résidence d’accueil est garantie à votre animal, une solution clé-en-main pour une vie paisible et joyeuse. L’assurance Tranquillité Vicanis met fin aux incertitudes des séniors liées à l’avenir des animaux de compagnie et favorise ainsi l’adoption. C’est un gage de sérénité, pour vous comme pour votre compagnon !

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