Septembre 2021

75% des français ne veulent pas travailler plus pour leur retraite

75% des français ne veulent pas travailler plus pour leur retraite
D'après une étude menée par Altaprofits, 75 % des Français ne sont pas prêt à travailler plus pour leur retraite. 

Dans le système de retraite par répartition, les actifs cotisent pour les plus âgés alors qu'ils sont moins nombreux et que la population vieillit... L'âge légal de départ à la retraite est actuellement de 62 ans et, pour rétablir l'équilibre financier du système, le scénario de travailler à l'avenir plus longtemps est souvent évoqué. Une étude en ligne Altaprofits*, Société de Conseil en Gestion de Patrimoine sur Internet, met en lumière que les trois quarts des Français sont averses à travailler jusqu'à 64 ans. Au plan national, dans les détails, qui sont-ils ?

76 % des femmes répondantes sont opposées à l'idée de travailler plus longtemps...

L'aversion à travailler plus longtemps est la plus expressive, à hauteur de :

  • 34 % chez les femmes en dernière partie de carrière (55-64 ans),
  • 26 % pour celles entrées en seconde partie de carrière (45-54 ans).
  • 20 % pour les jeunes actives de moins de 35 ans, les 25-34 ans - 21 % pour les actives entre 35 et 44 ans.
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... quand 75 % des hommes répondants ne sont pas plus disposés à repousser leur départ en retraite

L'opposition à travailler plus longtemps est particulièrement marquée chez les hommes, à hauteur de :

  • 29 % chez les actifs entre 35 et 44 ans,
  • 27 % pour les jeunes actifs de moins de 35 ans (25-34 ans).
  • 26 % pour les actifs de 45-54 ans, entrés en seconde partie de carrière - 18 % chez les hommes en dernière partie de carrière, 55-64 ans.
Femmes / Hommes « contre » - Une inversion de tendances sur les tranches d'âges.
Si à peu de chose près (1 point), femmes et hommes sont autant « contre » le fait de travailler jusqu'à 64 ans, on observe toutefois une inversion de tendances sur les tranches d'âges :
  • Alors que la crainte d'une baisse de revenus au moment de leur retraite concerne particulièrement les femmes (carrières hachées, moins longues, pour cause de maternité et/ou femmes solos à titre d'exemples), ce sont les femmes des deux tranches d'âges plus avancés qui ne souhaitent pas travailler plus longtemps.
  • Chez les hommes, ce sont les actifs de première partie de carrière, dont les plus jeunes, qui n'ont pas du tout l'intention de travailler plus longtemps.
« Le système de retraite par répartition assure un minimum de revenus mais il n'est pas suffisant pour maintenir son niveau de vie. Les Français en ont bien conscience puisque, selon notre Baromètre annuel Altaprofits réalisé par IFOP en avril 2021, déjà 28 % d'entre eux ont l'intention de souscrire un Plan Épargne Retraite. Notre dernière étude en ligne montre que les Français sont largement opposés à travailler plus longtemps. Que pouvons-nous leur conseiller ? De préparer au plus tôt une retraite par capitalisation qui viendra compléter leurs revenus au moment de la liquidation de leurs droits à la retraite.

Une variété de dispositifs peut être envisagée mais les impératifs restent toujours les mêmes : commencer le plus tôt possible pour avoir un horizon de placement long terme et mettre en place une stratégie individuelle de financement adaptée à sa situation familiale, patrimoniale et à son profil investisseur. Anticiper la préparation de sa retraite est aujourd'hui une nécessité pour maintenir ses revenus. » - Stellane Cohen, Présidente d'Altaprofits.


* Enquête réalisée en ligne, du 2 au 5 septembre 2021, auprès d'un échantillon de 2000 personnes représentatives de la population française sur les tranches d'âges de 25- 34 ans, 35-44 ans, 45-54 ans, 55-64 ans.
Simultanément, Altaprofits a réalisé la même enquête auprès d'un échantillon de 2000 personnes représentatives des populations pour chaque région suivante : Bretagne, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, sur les mêmes tranches d'âges.

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Près de 40 millions de foyers fiscaux en France

Qui paye l’impôt sur le revenu en France
Selon les chiffres publiés par la DGFiP (Direction générale des finances publiques), près de 40 millions de foyers ont été soumis à l’impôt sur le revenu en France.

Pour l’année 2020, le montant total de l’impôt (après crédits d’impôt) s’est élevé à 77 milliards d’euros.

Près de la moitié de ce montant (34 milliards) correspondait à l’impôt payé par les foyers les plus riches.

21 milliards d’euros ont été versés par les foyers appartenant à la classe moyenne.
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Une moyenne de 19 500 euros pour les foyers disposant d’un RFR supérieur à 100 000 euros

Les foyers fiscaux ayant un Revenu Fiscal de Référence (RFR) compris entre 100 001 euros et 200 000 euros s’acquittaient en moyenne de 19 500 euros d’impôt annuel.

À noter toutefois que 30 000 d’entre eux n’ont pas été imposés l’année dernière.

Pour leur part, les plus aisés, qui sont au nombre de 363 et dont les RFR dépassent les 9 millions d’euros, ont payé 3,54 millions d’euros (impôt 2020 portant sur les revenus 2019).

Cette somme représentait environ 30 % de leurs revenus, alors que pour les foyers dépassant les 100 000 de RFR, la part de l’impôt oscillait entre 10 % et 20 %.

Les statistiques de la DGFiP ont également montré que parmi les 904 070 foyers fiscaux situés dans les tranches des classes aisées, 20 853 n’ont pas été soumis à l’impôt.

Plus de 1,3 million de foyers à revenus modestes assujettis à l’impôt sur le revenu

Si en principe, les foyers à revenus modestes (RFR inférieur à 15 000 euros) ont pu bénéficier de crédit d’impôt, 1,3 million d’entre eux ont tout de même été soumis à l’impôt sur le revenu en 2020.

Par ailleurs, les 20 millions de foyers fiscaux dans les tranches de la classe moyenne (de 15 001 à 100 000 euros) ont payé au total 21 milliards d’euros d’impôt.

Comme l’administration fiscale applique le principe de progressivité dans le calcul de l’impôt, le montant moyen de celui-ci est plus important pour les ménages les plus aisés.

En tout, 34 milliards d’euros ont été acquittés par ces foyers, soit près de la moitié du montant de l’impôt versé en 2020.

Le gouvernement semble toujours déterminé à en finir avec les régimes spéciaux de retraite

Suppression des régimes spéciaux de retraite : le gouvernement semble vouloir aller au bout de la réforme

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la suppression des régimes spéciaux est encore loin de devenir une réalité. Beaucoup pensaient même que le président de la République avait fini par y renoncer. Mais cette réforme semble de nouveau à l’ordre du jour et il serait intéressant de voir ce que va faire Emmanuel Macron, à quelques mois de la fin de son mandat.

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Reportée, mais pas enterrée !

La suppression des régimes spéciaux, l’une des promesses électorales d’Emmanuel Macron, se révèle plus compliquée que prévu et les différents évènements survenus durant son mandat (crise des Gilets jaunes, pandémie de Covid-19…) ont contribué à reléguer ce projet au second plan.

À quelques mois de la fin du quinquennat présidentiel, il est raisonnable de penser que les régimes spéciaux de retraite subsisteront après le départ d’Emmanuel Macron de l’Élysée, sauf que le président de la République semble déterminé à mener à bien ce projet.

Qui est concerné par ces régimes spéciaux ?

Le Président de la République a promis de mettre tous les Français sur le même pied d’égalité en matière de retraite et n’entend pas dévier de sa trajectoire.

Il est bien décidé à en finir avec les régimes spéciaux qui profitent notamment aux agents de la SNCF, de la RATP et de certaines fonctions publiques (policiers municipaux, agents d’entretien des égouts…).

Des points qui posent problème

Si la réforme des régimes spéciaux a autant traîné en longueur, c’est parce qu’elle soulève plusieurs problématiques.

Les économistes s’accordent à dire que la suppression de régimes de cette importance ne peut pas se faire du jour au lendemain. Même lorsqu’elle sera effective, il y aura toujours des travailleurs qui se sentiront lésés.

Par exemple, les employés du chemin de fer, en particulier ceux qui sont dans l’attente d’un départ imminent à la retraite, ne verront pas d’un bon œil le fait qu’ils doivent reporter leur projet parce que la suppression du régime spécial, dont ils avaient bénéficié implique qu’ils ne pourront plus partir avant l’âge de 62 ans.

8 milliards d’euros d’économies par an

Selon les calculs des économistes, l’État pourrait épargner jusqu’à 8 milliards d’euros supplémentaires par an en soumettant tous les travailleurs à un régime généralisé.

Toutefois, toujours selon les analyses de ces experts, les véritables retombées économiques de cette nouvelle manne financière ne devraient pas être perceptibles avant une trentaine d’années.

L’Exécutif envisage de réformer les retraites avant la fin du quinquennat

Vers une réforme des retraites avant la présidentielle 

La réforme des retraites continue d’opposer l’Exécutif et les partenaires sociaux. Alors que ces derniers ont réaffirmé leur désaccord avec le projet, l’actuel gouvernement souhaiterait toujours le concrétiser avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron, lorsque la situation sanitaire le permettra.

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Opposition des syndicats à une réforme avant les élections

La nouvelle réforme des retraites comporte trois principaux points.
  • Le premier serait la suppression des régimes particuliers au profit d’un système unique, avec une harmonisation des règles de calcul des droits.
  • Le second instaurerait une pension minimale nette de 1 000 euros par mois.
  • Enfin, l’âge légal de départ serait repoussé à 64 ans.
Le chef de l’État souhaitait mettre les changements en place avant la prochaine présidentielle, qui se tiendra en avril 2022. C’était sans compter sur l’opposition des syndicats, qui ont reconfirmé leur position début septembre lors d’une rencontre avec le Premier ministre. Ils affirment par ailleurs avoir refusé catégoriquement et unanimement toute autre discussion sur le sujet.

Surpris par l’insistance du gouvernement, certains syndicats déplorent un « effet d’annonce » destiné à « séduire les électeurs de droite ».

Un chantier essentiel à concrétiser avant avril 2022 pour la majorité

Du côté de l’Élysée pourtant, des rumeurs annoncent une réforme avant la fin du quinquennat, l’entourage du président martelant que « rien n’est arbitré », mais que « les conditions ne sont pas encore réunies ». En juillet dernier, le président de la République avait avancé qu’« aucune avancée n’est possible avant que la pandémie de coronavirus ne soit maitrisée ».

Côté LREM, Stanislas Guérini, le délégué général de LREM, insiste sur « l’importance de prendre des décisions, ce qui implique de définir rapidement les objectifs ». Aurore Bergé, la présidente déléguée du parti, estime également que « la réforme des retraites est un chantier prioritaire ». Pour elle, sa réalisation avant avril 2022 va montrer que la majorité au pouvoir est déterminée à honorer « jusqu’à la fin » son engagement d’apporter les améliorations nécessaires en France.

Améliorer ses revenus à la retraite : agir tôt et connaitre les bons leviers à actionner

Comment augmenter ses revenus une fois à la retraite
De quoi demain sera fait... ? Plus qu’une question existentielle, cette interrogation peut être d’une grande pertinence lorsqu’il est question de retraite. En effet, selon un sondage Ipsos récent, plus de sept Français sur dix (71 %) s’interrogent et s’inquiètent de leurs futurs revenus. Ceux qui sont déjà à la retraite se demandent si leur pension va baisser tandis que ceux qui sont encore dans la vie active anticipent un revenu qui risque d’être insuffisant.
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Un manque criant d’informations et de conseils

À en croire l’étude, la grande majorité des Français actifs (70 %) sont dans le flou total en ce qui concerne le montant éventuel de leur future retraite. Pourtant, grâce à M@rel, un outil développé par le Gouvernement, il est possible d’en faire une estimation en quelques clics, l’application ayant enregistré toutes les données relatives aux cotisations faites par le travailleur tout au long de sa carrière professionnelle.

Nombreux sont ceux qui font l’erreur de ne pas s’y intéresser assez tôt et se retrouvent à se contenter du régime de base, c’est-à-dire qu’ils ne souscrivent à aucun plan d’épargne retraite (un actif sur deux). Pourtant, un autre sondage rapporte que 75 % des actifs anticipent déjà une insuffisance de ressources, et donc une situation financière difficile, une fois en retrait du monde professionnel.

Lorsqu’il est demandé aux actifs non concernés par les PER, la raison de leur réticence à épargner, celle la plus fréquemment évoquée est la « méconnaissance » des questions financières et des possibilités d’investissement.

Il n’est pas rare non plus, pour les mêmes raisons, de voir des épargnants choisir des fonds en euros ou le Livret A, des placements connus pour leur simplicité et leur sécurité (pas de perte de capitaux), mais également pour leur rendement moindre.

Les conseils d’un professionnel seraient donc les bienvenus pour tous ceux qui souhaitent bien épargner pour leur retraite. Spécialisé dans le domaine, celui-ci sera plus à même de dénicher les placements qui rapportent le plus ; sous réserve qu’il réussisse à convaincre l’épargnant de prendre des risques et d’accepter une éventuelle perte.

Épargner : le plus tôt sera le mieux !

Lorsque l’on entre dans le monde professionnel, se constituer un bas de laine pour ses vieux jours fait rarement partie des priorités. Cependant, les professionnels du secteur recommandent généralement de mettre de l’argent de côté le plus tôt possible.

En outre, les conseils des experts s’orientent souvent vers les produits d’épargne dynamiques, qui présentent des risques certes, mais dont le rendement est largement plus conséquent. Les unités de comptes ou encore l’investissement locatif font partie des placements les plus prisés.

Décrocher et réussir son entretien individuel retraite

Un entretien individuel retraite pour faire le bon choix

Dès 45 ans, il est possible de demander un entretien individuel personnalisé et gratuit en vue de préparer sa retraite. C’est l’occasion de faire le point sur les droits détails dans le compte individuel retraite, de connaitre le montant estimé de ses futures pensions… et de discuter des moyens d’optimiser ces taux. 

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Solliciter un entretien individuel retraite

L’entretien individuel retraite existe depuis 2010. Il peut être utilisé par tous les actifs, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle. Sont ainsi concernés les salariés du secteur privé ou agricole, les agents de la fonction publique, les travailleurs indépendants, les professionnels libéraux, et même les personnes temporairement sans emploi.

Décrocher un rendez-vous est simple, par téléphone ou par email à l’un des organismes de retraite auxquels l’assuré est affilé, qu’il s’agisse du régime de base ou complémentaire. Quelques informations doivent figurer dans la demande : identité, date et lieu de naissance, adresse du domicile et numéro de Sécurité sociale. Le régime est tenu de proposer une date pour l’entretien dans un délai de six mois à compter de la date de réception de la requête. Compte tenu des contraintes sanitaires, l’EIR ne se déroule plus en présentiel, mais par téléphone ou visioconférence.

Le temps de réponse de l’organisme peut être réduit de moitié pour les candidats à l’expatriation. Parmi les sujets à aborder au cours de l’entretien figurent notamment les modalités d’une éventuelle cotisation à la Caisse des Français de l’étranger et les règles de rachat de cotisations.

Préparer son entretien pour prendre la bonne décision

La réglementation permet à l’assuré de solliciter plusieurs EIR sur l’ensemble de sa carrière, sous réserve d’observer un délai minimal de six mois entre deux sollicitations. Toutefois, dans la pratique, obtenir plus d’un rendez-vous s’avère complexe. En effet, l’insuffisance de disponibilité des conseillers des régimes de retraite réduite les possibilités. Sont donc reçues en priorité les personnes en activité qui souhaitent bénéficier pour la première fois du dispositif et qui approchent de l’âge légal de départ en retraite.

Pour tirer le maximum de l’entrevue, une bonne préparation est indispensable. Le relevé de carrière doit avoir été vérifié en amont pour détecter les éventuelles anomalies relatives aux droits acquis. Il faut également noter ses questions afin d’éviter l’oubli de points importants. Enfin, le conseiller est en mesure d’effectuer des simulations pouvant aider l’assuré à prendre la meilleure décision. Plusieurs scénarios sont envisageables : passer du temps plein au temps partiel, cumuler emploi et retraite, racheter des trimestres, opter pour un passage en retraite progressif, évaluer l’impact d’une surcote, etc.

La pension mensuelle à 1000 € inscrite dans la réforme des retraites

Revalorisation des petites retraites à 1000 €

D’après le rapport Turquois-Causse, la pension brute de 37 % des 15,5 millions de Français retraités ne dépasse pas 1 000 €. L’augmentation du montant minimum, prévue par la loi de 2003 et promise par le candidat Emmanuel Macron, ne s’est pas encore concrétisée. La revalorisation du minimum contributif majoré revient cependant au cœur de l’actualité.

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37 % de retraités perçoivent moins de 1 000 € bruts de pension mensuelle

Revenant sur une de ses promesses de campagne, le président de la République a réaffirmé en juillet sa volonté de relever le montant de la pension pour tout retraité ayant complété le nombre de trimestres requis. En effet, comme le rappelle le rapport remis au Premier ministre en mai par les députés Turquois et Causse, 5,7 millions des 15,5 millions de Français retraités perçoivent moins de 1 000 € bruts par mois.

Ce ratio, initialement à 37 %, diminue à 22 % lorsque sont prises en compte les pensions de réversion payées au conjoint survivant et les périodes d’expatriation. Les femmes représentent trois quarts de cette population. Une amélioration est cependant constatée entre les personnes ayant mis fin à leur carrière en 1990 et celles qui ont liquidé leurs droits entre 2010 et 2019 puisque la part des petites retraites est passée de 54 % et 32 %. Selon les spécialistes, cet écart est lié à une présence accrue des femmes sur le marché du travail.

Une revalorisation réservée aux carrières complètes

Il faut savoir qu’aujourd’hui, le seuil pour la retraite de base des certaines catégories de retraités du secteur privé est fixé à 645,50 € par mois. Même en y ajoutant le minimum contributif (Mico), le total est parfois inférieur à celui de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), plafonné à 907 € mensuels pour une personne seule.

Les parlementaires auteurs de l’étude dénoncent ainsi l’iniquité entre les bénéficiaires du minimum social et les Français ayant réalisé une carrière complète. D’après les deux élus, 1,8 million des personnes dont la pension n’atteint pas 1 000 € (33 %) comptabilisent plus de 30 ans de cotisation, et ont donc complété ou quasiment complété leur carrière. Représentant 12 % des retraités sans distinction de montant, ils ont droit à 700 et 800 € par mois. Le taux plein plancher de 1 000 € s’adresserait uniquement à ce public. Cette somme représenterait 85 % du SMIC net, qui s’élève à 1 063 € pour une personne seule.

Revaloriser le minimum contributif majoré

Le rapport Turquois-Causse propose ainsi une hausse du minimum contributif majoré, sous réserve de justifier de 120 trimestres « cotisés », c’est-à-dire qui ont donné lieu à un prélèvement sur le revenu. Ils sont à distinguer des trimestres « assimilés », qui ont été validés sans paiement de cotisation, par exemple les périodes d’arrêt maladie, d’inactivité ou les majorations accordées aux parents de trois enfants ou plus.

Selon les estimations de Lionel Causse et Nicolas Turquois, les 875 000 potentiels bénéficiaires gagneraient 139 € mensuellement en moyenne l’an prochain, pour un coût de 1,4 milliard par an. En 2025 et l’atteinte de 85 % du SMIC grâce à l’augmentation progressive du minimum contributif majoré, ces personnes 163 € de plus, pour lesquels le Trésor Public devrait débourser 2,1 milliards. Si en revanche la mesure est limitée aux nouveaux retraités, 8 % d’entre eux (soit 51 700 personnes) obtiendront 46 € supplémentaires par mois, ce qui coûtera 54 millions à l’État en 2025.

Le sujet sera abordé au cours de rencontres entre le gouvernement et les partenaires sociaux à la rentrée. Le chef de l’État a néanmoins déjà prévenu que la réforme des retraites ne sera reprise que lorsque la pandémie sera « sous contrôle » et la relance économique « bien assurée ». Enfin, le rapport souligne « l’impossibilité technique » d’un re-clacul des pensions par les caisses de retraite pour 2022.

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