La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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Retraite.com est fier de lancer son chatbot dédié à la retraite, Athéna ! Une solution innovante pour vous accompagner dans vos démarches et connaissances liées à la retraite. Épargner, estimer le montant de sa retraite, obtenir des conseils pour bien vieillir à domicile… Athéna est une assistante virtuelle intelligente qui répond à toutes vos questions !
Planifier et comprendre sa retraite peut parfois sembler complexe. Entre les différents dispositifs, les questions administratives et la recherche d'informations personnalisées, on se sent vite débordé. Athéna a alors été conçue pour simplifier cette expérience et vous offrir un accompagnement à tout moment.
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Les résultats de la 23ᵉ édition du Baromètre de l'Épargne Ipsos- CESI École d'ingénieurs pour le Cercle des Épargnants révèlent un niveau record d'intention d'épargner en 2025 ! Inflation, secteur immobilier en berne, réforme des retraites, instabilité politique… Autant de facteurs qui poussent en effet les Français à se tourner vers l'épargne pour sécuriser leur avenir. Découvrez les résultats de l'enquête 2025 " Les français, l'épargne et la retraite.
Les Français n'ont jamais été aussi nombreux à vouloir épargner davantage. En effet, 39 % des sondés déclarent vouloir augmenter leur effort d'épargne, soit une hausse significative de 8 points en un an.
Les deux grandes tendances à retenir de cette étude :
👉 Les Français restent attachés à la sécurité.
Les produits d’épargne liquide et sécurisée continuent d’attirer une majorité de ménages :
Ce dernier baromètre confirme un climat d’incertitude sans précédent autour de l’avenir du système de retraite en France :
Les Français prennent progressivement conscience que la retraite par répartition seule ne suffira plus. Pour la première fois, 55 % des sondés se disent favorables à la création de fonds de pensions en France, marquant une volonté accrue d’assurer la viabilité du système de retraite français en associant répartition et capitalisation.
Les actifs sont aussi de plus en plus enclins à souscrire à un fonds, en hausse de 14 points depuis 2020.
Enfin, les jeunes générations, malgré leur défiance vis-à-vis du système (60 % des moins de 35 ans n’ont pas confiance dans le modèle actuel), se montrent plus proactives pour s’informer sur les produits d’épargne et envisager des solutions diversifiées pour sécuriser leur avenir financier.
Ces tendances pourraient faire des jeunes le moteur d’une modernisation des pratiques d’épargne en France, en favorisant davantage de solutions hybrides entre capitalisation et répartition.
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La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) vient de publier son dernier rapport sur les dépenses de santé des Français (données 2023). Si les dépenses de santé ont augmenté de 5,2 %, le reste à charge par an et par habitant reste l'un des plus faibles des pays de l'OCDE. Découvrez ce que les Français dépenses en frais de santé !
L'étude de la DREES porte sur la consommation de soins et biens médicaux (CSBM) : un panorama qui présente les chiffres à l'échelle nationale (2023) et qui les replace dans une perspective internationale.
Cette CSBM* regroupe :
* Hors traitements de longue durée et prévention (vaccination et dépistage).
👉 La France a consacré 11,8 % de son produit intérieur brut (PIB) — source Les dépenses de santé en 2023 - DREES aux dépenses de santé, ce qui est bien supérieur à la moyenne constatée dans l'Union européenne.
👉 La France est ainsi le 2ᵉ pays européen pour les dépenses de santé.
La consommation de soins et biens médicaux a progressé de 5,2 % entre 2022 et 2023, représentant un coût total de 249 milliards pour la France, soit 3.659 € de soins par habitant.
Répartition de la CSBM en 2023 (source Les dépenses de santé en 2023 - DREES) :
Les soins hospitaliers représentent le 1ᵉʳ poste de dépense de santé en France, avec cependant une nuance entre secteurs publics et privés :
- +3,6% dans les hôpitaux publics, du fait de l'évolution des coûts énergétiques et des rémunérations ;
- seulement +0,4 % en cliniques privées, mais avec un volume de prises en charge qui a augmenté de 6,3%.
Dans le détail :
Nous l'avons vu, les Français dépenses 3.659 € par an en soins et biens médicaux, mais seuls 274 € restent à leur charge… Un montant qui est l'un des plus faibles d'Europe.
Comment sont financés les soins ?
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À l'heure où les partenaires sociaux ont entamé des discussions sur l'avenir du système des retraites, les Français, eux, montrent des signes de faiblesse quant au recul de l'âge légal à la retraite. Ils sont en effet de plus en plus nombreux à partir plus tôt à la retraite avec une décote. Explications.
À l'initiative du 1ᵉʳ Ministre François Bayrou, un conclave sur les retraites s'est ouvert le jeudi 27 février dernier. Tous les partenaires sociaux sont réunis dans le but de remettre en perspective la réforme des retraites de 2023.
Des discussions qui doivent durer 3 mois, sur la base d'un rapport chiffré de la Cour des comptes.
L'objectif ?
👉 Rétablir l'équilibre financier du système des retraites à horizon 2030.
Dans ce contexte, revenir sur l'âge légal de départ à la retraite s'avère compliqué… Pourtant, de nombreux travailleurs montrent des signes de faiblesse quant à un départ à 64 ans !
Selon la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), historiquement, "seuls 7 % à 8 % des retraités ne bénéficiaient pas d'une pension à taux plein. En 2025, ils sont presque deux fois plus nombreux, avec un nombre compris entre 13 % et 14 %."
👉 Cela signifie que de plus en plus de Français partent à la retraite sans avoir validé le nombre de trimestres requis pour bénéficier d'une pension à taux plein !
👉 Les raisons à cela ? La pénibilité du travail, des projets de vie que l'on n'a pas envie de reporter à cause de la réforme, un conjoint déjà à la retraite…
Pour rappel :
La retraite à taux plein s'acquiert automatiquement à 67 ans quel que soit votre nombre de trimestres.
La retraite, ça se prépare… Alors si vous souhaitez rester acteur de votre âge de départ à la retraite, il existe des solutions pour éviter de subir le système en place.
Pour compenser votre perte de revenu et réaliser vos projets à la retraite, pensez à épargner !
Choisissez d'abord des solutions d’épargne bancaire comme les livrets puis orientez-vous vers des placements plus ou moins risqués offrant de belles performances comme :
L'idéal est d'épargner régulièrement, même de petites sommes, pour vous constituer une retraite confortable et éventuellement contrer les effets de la décote.
Devenir propriétaire de votre résidence principale est sans doute la meilleure façon d’aborder la retraite avec sérénité.
Cela représente un engagement financier sur 15, 20 ou 25 ans, mais une fois la période de remboursement du crédit passée, vos mensualités disparaissent.
Au moment de partir à la retraite, votre pouvoir d’achat s’en trouve alors amélioré !
👉 Vous pouvez aussi opter pour l'investissement locatif, de manière à vous constituer des revenus supplémentaires.
Anticiper, épargner, investir… On ne maîtrise pas toujours le sujet alors n'hésitez pas à vous faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine : il vous aidera à optimiser votre épargne et à faire les meilleurs choix.
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Top départ pour la campagne de déclaration des revenus 2024 ! À compter du 10 avril 2025, vous êtes invités par l'administration fiscale à remplir votre déclaration d'impôt. En tant que retraités, vous êtes bien sûr concernés. L'occasion de faire le point sur les nouveautés, et les pensions que vous devez déclarer.
Les tranches du barème de l'impôt sur le revenu (IR) augmentent de 1,8 % pour 2025 (indexation sur l'inflation annuelle 2024).
⚠️ Le traitement fiscal dépend de votre situation individuelle et peut être amené à évoluer.
(Source service-public.fr)
Tranches de revenus (1 part) Barème 2025 |
Taux d'imposition |
Jusqu'à 11.497 € | 0 % |
De 11.498 à 29.315 € | 11 % |
De 29.316 à 83.823 € | 30 % |
De 83.824 à 180.294 € | 41 % |
Plus de 180.294 € | 45 % |
👉 Pour estimer le montant de votre impôt, vous pouvez utiliser le simulateur à disposition sur le site des impôts.
Le montant de votre impôt est calculé à partir de votre revenu imposable.
Comment ?
Le fisc additionne les différents revenus imposables perçus par les membres de votre foyer en 2024 (salaires, retraites, revenus fonciers...) puis soustrait vos charges déductibles comme l'épargne retraite versée par exemple sur votre PER.
Ce revenu imposable est ensuite divisé par votre nombre de parts de quotient familial* puis appliqué au barème progressif de l'impôt. Le montant obtenu sera multiplié par le nombre de parts. Vous obtiendrez ainsi le montant de votre impôt brut.
* Le quotient familial est un mécanisme utilisé par l'administration fiscale française pour calculer l'impôt sur le revenu d'un foyer. Il prend ainsi en compte la composition de la famille (célibataire, couple, nombre d'enfants…) afin de diminuer la pression fiscale et de rendre l'imposition plus juste.
👉 Plus vous avez de personnes à charge, plus votre revenu imposable est "divisé" et donc votre impôt réduit.
⚠️ Pour éviter que des familles aisées ne bénéficient d'une réduction d’impôt trop importante grâce au quotient familial, il existe un plafonnement.
Pour 2025, le gain tiré du quotient familial est limité à 1 791 euros pour chaque demi-part supplémentaire, et 896 euros pour chaque quart de part supplémentaire (avec des plafonds spécifiques à certaines situations).
Le montant brut de votre impôt est de : (0 € + 1.959,87 € + 1.705,20 €) x 1 part = 3.665,07 €
Le montant brut de votre impôt est de : (0 € + 1.375,22 €) x 2 parts = 2.750,44 €
La déclaration s'effectue en ligne sur le site impôts.gouv.fr et depuis votre espace personnalisé, celle-ci étant déjà préremplie. Sachez qu'il est toujours possible de remplir votre déclaration sur papier en téléchargeant le formulaire en ligne puis de l'adresser aux impôts par la Poste.
Grâce à l'application mobile Impots.gouv, il est possible d'obtenir une déclaration automatique : vous vérifiez, vous signez et c'est déclaré ! Si vous devez compléter ou modifier des lignes, vous serez automatiquement redirigés vers le site.
Quel est le calendrier de la déclaration 2025 ?
Avant toute chose, rassurez-vous : votre déclaration est déjà préremplie par l'administration fiscale ! Il suffit de la vérifier et de modifier le cas échéant.
Les montants de vos pensions de retraite sont mentionnés cases 1AS et 1BS.
Les montants des pensions d'invalidité, en cases 1AZ et 1BZ.
👉 Les pensions en capital issues d'un PER sont précisées en case 1AI ou 1DI
👉 Si vous avez reçu une pension alimentaire (ou une prestation compensatoire en rente) indiquez sa fraction imposable cases 1AO à 1DO.
Les pensions de retraite, quelles soient versées par un régime de retraite de base, par les caisses de retraite complémentaires (Agirc-Arrco, Ircantec...), par l'État ou par l'entreprise, sont imposables après déduction d'un abattement de 10 % plafonné. De la même façon, vos pensions d'invalidité, de réversion et les rentes viagères à titre gratuit sont imposables.
Malgré les propositions de suppression, l'abattement de 10 % est bien maintenu sur les pensions de retraite. Il est égal au minimum à 442 € par pensionné et plafonné à 4.321 € pour le foyer fiscal.
En tant que retraite, vous bénéficiez peut-être d'autres avantages qu'il faut alors déclarer à l'administration fiscale.
Sont concernés :
Certaines pensions échappent à l'imposition, notamment :
Les pensions de retraite inférieures à un certain seuil ne sont pas imposables : 12.144, 24 € pour une personne seule et 18.853,92 € pour un couple.
Il existe des solutions pour bénéficier d'une réduction d'impôt tout en préparant sa retraite, en diversifiant ses placements ou tout simplement en soutenant des associations.
👉 C'est peut-être le moment d'y penser cette année pour mieux défiscaliser en 2026 !
Dans le cadre du plan d'épargne retraite, les versements effectués sont déductibles de vos impôts dans la limite des plafonds fixés par la loi. Un avantage fiscal qui dépendra de votre statut de salarié ou de travailleur non salarié (TNS) avec des plafonds de déductions différents.
En soutenant des associations reconnues d'intérêt général, vous bénéficiez d'une déduction fiscale de 75 % sur votre impôt, dans la limite de 1.000 € de don. Au-delà, la déduction est de 66 % dans une limite de 20 % de votre revenu imposable.
Vous pouvez également réduire votre impôt tout en investissant dans l'immobilier. Grâce à différents dispositifs de défiscalisation immobilière, vous investissez ainsi dans la pierre et diversifiez votre patrimoine.
On citera :
⚠️ Risque de perte en capital - Performance non garantie - Placement long terme - Liquidité limitée.
⚠️ Les informations présentées ici sont fournies à titre général et informatif. Elles ne constituent en aucun cas un conseil fiscal, juridique ou financier personnalisé. Chaque situation étant unique, il est recommandé de consulter un professionnel qualifié (expert-comptable, avocat fiscaliste, conseiller financier) pour obtenir un accompagnement adapté à votre situation particulière.
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Ce début avril marque l'amorce du printemps, mais aussi de nombreux changements pour le portefeuille des français. Nouveau prêt à taux zéro, prix du gaz en hausse, impôts, aides de la Caf… Tour d'horizon des principaux changements au 1ᵉʳ avril 2025 qui impactent votre quotidien et votre argent.
À compter du 10 avril, vous pourrez effectuer votre déclaration 2025 sur les revenus 2024. Selon les départements, la campagne se terminera entre fin mai et début juin.
Pour rappel, les tranches du barème de l'impôt sur le revenu (IR) augmentent de 1,8 % pour 2025 (indexation sur l'inflation annuelle 2024).
⚠️ Le traitement fiscal dépend de votre situation individuelle et peut être amené à évoluer.
(Source service-public.fr)
Tranches de revenus (1 part) Barème 2025 |
Taux d'imposition |
Jusqu'à 11.497 € | 0 % |
De 11.498 à 29.315 € | 11 % |
De 29.316 à 83.823 € | 30 % |
De 83.824 à 180.294 € | 41 % |
Plus de 180.294 € | 45 % |
👉 Pour estimer le montant de votre impôt, vous pouvez utiliser le simulateur à disposition sur le site des impôts.
Prêt immobilier sans frais de dossier et réglementé par l'État, le prêt à taux zéro (PTZ) est élargi aux logements neufs à partir de ce mois d'avril 2025 et jusqu'en décembre 2027.
Pour rappel, le dispositif est destiné à accompagner les primo-accédants dans leurs projets immobiliers. Mais jusque-là, il était limité au financement de logements neufs situés dans les zones tendues (demande supérieure à l'offre).
👉 C'est la loi de finances 2025 qui a étendu l'offre PTZ à tout le territoire français (y compris les zones moins tendues) et aux maisons neuves.
La Caisse d'Allocations familiales (CAF) revalorise en effet ses prestations chaque année au mois d'avril.
De nombreuses prestations sont ainsi revues à la hausse, parmi elles :
Si les détenteurs de contrats réglementés EDF ont vu leurs factures diminuer de 15 % au 1er février 2025, mauvaise nouvelle pour les contrats gaz !
👉 Le prix repère du gaz est revu à la hausse en avril (indicateur défini par la régulation de l'énergie pour aider les consommateurs à choisir une offre).
Le prix moyen du KWh (gaz) s'élèvera ainsi en avril 2025 à 0,153 euro pour un usage eau chaude et cuisine et à 0,124 euro pour un usage chauffage.
Pour comparaison, les prix moyens s'élevaient en mars 2025 à 0,150 euro et 0,121 euro par KWh.
Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) ou frais de notaire ont été revus à la hausse pour les trois prochaines années dans le cadre de la loi de finances 2025.
👉 Mais cette augmentation reste à la discrétion des départements, qui choisissent ou non de l'appliquer au 1ᵉʳ avril 2025 !
Si vous achetez un bien 300.000 €, cela représente ainsi 1500€ de plus en frais de notaire.
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Depuis le 1ᵉʳ janvier 2006, le minimum Vieillesse a été remplacé par l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées). Cette allocation a été mise en place pour les plus modestes, vivant seul ou en couple afin de leur garantir un revenu minimum (à l’instar du RSA). Il s’agit d’une allocation « non contributive » ne nécessitant pas d’avoir cotisé au préalable pour en bénéficier.
L'allocation de solidarité aux personnes âgées, l'ASPA, est une prestation versée mensuellement aux retraités disposants de faibles revenus. Il s'agit d'un minimum social accordé sous conditions de ressources.
À ne pas confondre avec une pension de retraite : l'ASPA est en effet financée par l'État et non par les cotisations sociales.
Selon une étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation des statistiques) réalisée en 2022, près de la moitié des séniors vivant seuls ne sollicitent pas cette allocation alors qu'ils y ont droit !
L'ASPA est versée aux personnes âgées de 65 ans minimum, avec toutefois certaines exceptions permettant d’en bénéficier à partir de 60 ans (selon votre année de naissance), pour :
Pour bénéficier de cette allocation, il faut justifier d’une résidence sur le territoire français ou être titulaire d’un titre de séjour depuis au moins 10 ans.
Aucune condition de nationalité n’est requise.
Ce sont vos ressources mensuelles brutes qui sont prises en compte, celles-ci ne devant pas excéder en 2023 :
Les ressources prises en compte sont les revenus d'activité, les pensions de retraite et d'invalidité, ainsi que les rentes des placements financiers et des biens immobiliers.
Exception faite des revenus suivants :
Les 3 derniers mois de revenus sont pris en compte et si vous dépassez le montant brut maximum, ce sont les 12 derniers mois qui font foi avec un plafond de 11 532,96 € pour une personne seule et 17 904,96 € pour un couple.
L'ASPA est une allocation dont le montant varie selon les revenus du bénéficiaire. On dit qu'elle est "différentielle". Cela signifie qu'en cas de dépassement, le montant de l’allocation est calculé sur la différence entre 961,08 € et vos ressources pour une personne seule.
Exemple : vous vivez seul à 66 ans et percevez pour seuls revenus 467,18 € par mois.
Le montant de l’ASPA sera alors de 961,08 – 467,18 = 493,90 € par mois.
Le montant de l'ASPA est révisé chaque année au 1ᵉʳ janvier, de la même façon que les pensions de base.
Tout simplement auprès de votre caisse de retraite (régime général ou MSA) accompagnée des pièces justificatives. Pour les personnes veuves, c'est la caisse de retraite du conjoint décédé qu'i faut solliciter.
Il s'agit d'une aide récupérable en cas de décès ! En effet, au décès du bénéficiaire, les sommes versées au titre de l'ASPA peuvent être réclamées par l'État dans le cadre de la succession et dans les conditions suivantes :
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L’aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH) est une prestation qui peut être attribuée aux fonctionnaires civils de l’État et aux ouvriers de l’État retraités.
Ces retraités nécessitent une prise en charge spécifique, liée à une situation de fragilité particulière durant la période de convalescence après une hospitalisation.
Pour pouvoir bénéficier de l’ARDH, il faut :
Vous ne pouvez pas bénéficier d’une aide de la caisse :
L’ARDH est une aide de courte durée (3 mois) destinée à prendre en charge une partie du coût des services mis en place lors de votre retour à domicile après une hospitalisation :
L’État peut prendre en charge différentes formes d’aide pour faciliter le retour à domicile :
Le montant de la participation financière de l’État dépendra de vos ressources et le cas échéant de celles de votre conjoint(e).
Il est déterminé à partir d’un barème national défini par l’État et dans la limite du budget disponible.
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Grâce à la réforme des retraites, la retraite progressive est encouragée et devient ainsi plus accessible. De nouvelles règles sont mises en place à compter de ce 1ᵉʳ septembre 2023 : explications.
La retraite progressive, comme son nom l'indique, c'est une façon de quitter en douceur la vie active. Une transition appréciée permettant de réduire son temps de travail tout en bénéficiant d'une fraction de sa pension de retraite. L'assuré continue alors de cotiser pour sa retraite pour améliorer le montant de sa pension lors de son départ définitif.
Aujourd'hui, vous pouvez ainsi bénéficier de la retraite progressive :
Votre activité à temps partiel doit être comprise entre 40 % et 80 % d'un temps complet. Ainsi, pour une semaine de travail d'une entreprise soumise aux 35 heures, vous devrez travailler entre 14 h et 28 h par semaine.
L'âge d'accès à la retraite progressive est celui de l'âge légal diminué de 2 ans, mais il augmentera naturellement avec la réforme pour passer à 62 ans.
Selon les données de la CNAV (Caisse nationale d'assurance vieillesse) seulement 24 000 salariés entraient dans le dispositif de la retraite progressive à fin 2022.
Jusqu'à présent réservé aux salariés, artisans et commerçants, le gouvernement a décidé d'élargir le dispositif à d'autres bénéficiaires. Ainsi, à compter du 1ᵉʳ septembre 2023, les fonctions suivantes pourront solliciter une retraite progressive :
La durée du travail pourra être inférieure à l'obligation légale des 24 heures hebdomadaires.
Pour rappel, l'accord des deux parties est nécessaire dans le dispositif de mise en place de la retraite progressive. Avec la réforme, l'employeur pourra plus difficilement refuser une retraite progressive.
Une absence de réponse dans un délai de 2 mois vaudra accord. De plus, pour refuser une retraite progressive, l'employeur devra justifier d'une incompatibilité avec l'activité économique de l'entreprise.
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Deux ans avant le départ effectif à la retraite, il est possible pour un salarié de lever le pied petit-à-petit et même de commencer à toucher une partie de sa pension de retraite. Mais pour pouvoir y prétendre, il faut qu’il remplisse certaines conditions :
Au minimum, il doit supprimer 20% de son temps de travail plein, mais il ne pourra pas en supprimer plus de 60%. Le bénéficiaire est également libre de gérer son temps de travail. Il faut tout de même préciser que si le bénéficiaire n’est pas encore en âge de partir à la retraite et qu’il travaille à temps plein, son employeur n’est pas obligé d’accepter qu’il travaille à temps partiel.
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Les droits supplémentaires cumulés viendront améliorer le montant de leur pension lorsqu’ils décideront de partir définitivement à la retraite. Ces nouveaux droits leur permettront d’acquérir des trimestres supplémentaires et de toucher une retraite à taux plein.
Un assuré qui cumulera 168 trimestres à la fin de l’année 2018, mais qui ne pourra pas partir en retraite parce qu’il n’a pas encore atteint l’âge légal de départ porté à 62 ans peut-il réduire son activité sans subir de pénalités sur sa future pension ?
Il faut savoir qu’il ne remplit pas les conditions requises pour bénéficier d’une retraite anticipée pour carrière longue.
Si l’assuré décide de liquider partiellement ses droits à la retraite et poursuivre une activité à temps partiel, il percevra une partie de ses pensions et des revenus correspondant à son travail. Les cotisations qu’il verse lui permettront d’améliorer le montant de sa pension, lorsqu’il partira définitivement à la retraite.
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La retraite progressive des indépendants est un dispositif méconnu qui peut pourtant s’avérer très intéressant dans certaines situations. Découvrez les conditions qu’il faut remplir pour en bénéficier.
Les indépendants se rapprochant de la soixantaine voulant réduire leurs activités professionnelles ou constatant une diminution de leurs chiffres d’affaires peuvent envisager de profiter de la retraite progressive.
En effet, ce dispositif leur permettra de toucher une partie de leur pension pour compenser une baisse de leur revenu. Une fois qu’ils décident de liquider tous leurs droits à la retraite, le montant de leur pension est recalculé et les droits acquis à travers le temps partiel sont pris en compte.
La retraite progressive existe depuis 1988, mais reste cependant méconnue du grand public. La loi de réforme des retraites du 20 janvier 2014 permet aux assurés d’accéder à ce dispositif dès 60 ans depuis le 1er janvier 2015. Un décret qui fixe les nouvelles conditions a été publié le 17 décembre 2014 au Journal officiel. Ce dispositif est accessible dès 60 ans aux salariés du privé, aux indépendants affiliés au RSI et aux exploitants agricoles. Par contre, les professionnels libéraux ne figurent pas dans la liste des bénéficiaires de la retraite progressive.
De leur côté, les salariés ne peuvent malheureusement pas toucher de retraite complémentaire dans le cadre du dispositif parce que les régimes complémentaires n’ont pas souhaité s’aligner sur l’ouverture des droits à partir de 60 ans, sans doute parce que l’Arrco et l’Agirc font actuellement face à de grandes difficultés financières. En revanche, les indépendants ne seront pas confrontés à ce genre d’incohérence de traitement parce que les conditions du régime complémentaire sont similaires à celles du régime de base.
L’activité à temps partiel effectué par l’assuré dans le cadre de la retraite progressive doit être exclusive de tout autre travail bénévole. Le contrat de travail à temps partiel doit mentionner la durée totale travaillée en heure pour les salariés. Par contre, chez les indépendants, le dispositif est accessible aux assurés qui justifient d’une baisse de revenus.
L’ampleur de la réduction est évaluée à partir d’une comparaison des revenus perçus l’année précédant la date de l’estimation avec la moyenne des revenus perçus au cours de 5 années précédentes. Si la baisse de revenus varie de 40 % à 80 %, la pension accordée est comprise entre 40 % et 80 % du montant total de la pension calculée à la réception de la demande de retraite progressive. Il faut savoir que si la baisse de revenus enregistrée est inférieure à 20 %, l’assuré ne pourra plus prétendre à une pension de retraite progressive.
La durée de carrière minimum requise pour profiter de ce dispositif est de 37 ans et demi, soit 150 trimestres validés tous régimes confondus, incluant les régimes spéciaux et les régimes de pays étrangers ayant signé un accord de Sécurité sociale avec la France.
Par le
Après la publication du décret au Journal officiel, la retraite progressive à 60 ans est applicable depuis le 18 décembre 2014. L’âge d’accès à la retraite progressive a été abaissé à 60 ans, contre 62 ans auparavant.
L’abaissement à 60 ans de l’âge d’accès à la retraite progressive, contre 62 ans avant le 18 décembre dernier, est confirmé par la publication du décret d’application au Journal officiel du 17 décembre 2014. Il faut savoir que ce dispositif, voté à la fin de l’année 2013 dans le cadre de la réforme des retraites est accessible aux assurés du régime général, des régimes alignés et des autres régimes de retraite obligatoires justifiant de 150 trimestres de cotisation.
Désormais, les personnes qui veulent bénéficier de la retraite progressive peuvent y accéder dès 60 ans, soit deux ans avant l’âge légal de départ en retraite (62 ans à partir de 2017). Elles pourront percevoir une partie de leur pension de retraite en continuant à travailler à temps partiel et cette activité professionnelle lui permet de continuer à cotiser afin de se constituer de nouveaux droits pour leur retraite définitive. Le représentant du ministère des Affaires sociales a expliqué que si l’assuré travaille à 65 % du temps plein, il touchera 35 % du montant de sa pension de retraite.
Le ministère des Affaires sociales a indiqué dans son communiqué que le décret prévoit un pourcentage de retraite perçu qui complète la quotité travaillée pour remplacer le barème par tranche qui est « peu lisible ». Si l’assuré travaille 65 % du temps plein, il touchera 35 % de sa retraite (65 % + 35 % = 100 %).
L’amélioration du dispositif de retraite progressive va permettre de favoriser la transition entre l’emploi et la retraite, mais aussi de faire baisser le taux de chômage des seniors. En effet, ce dispositif va compléter les autres mesures prévues par la dernière réforme des retraites, en particulier la retraite à 60 ans au titre de la pénibilité ou d’une carrière longue commencée avant l’âge de 20 ans.
Par le
Le gouvernement va publier un décret pour abaisser l’âge d’accès à la retraite progressive à 60 ans contre 62 ans actuellement. Cependant, la retraite progressive ne s’accompagnera plus d’une surcote.
D’après un article de Toutsurlaretraite.com, l’âge d’accès à la retraite progressive sera abaissé à 60 ans, mais le décret d’application qui va bientôt être publié prévoirait aussi la suppression de la surcote. La retraite progressive est un dispositif qui permet de toucher une partie de sa pension en continuant à travailler à temps partiel. Il faut savoir que la suppression de la surcote est totalement inattendue parce qu’elle n’est pas prévue par la loi de réforme des retraites du 20 janvier 2014.
Les assurés qui souhaitent bénéficier de la retraite progressive doivent être âgés d’au moins 62 ans (l’âge légal de départ en retraite), justifier d’un minimum de 150 trimestres de cotisation et ne pas travailler à temps partiel jusqu’à 80 % du temps plein, soit quatre jours sur cinq.
Il faut savoir que les seniors actifs qui disposent déjà du nombre de trimestres requis pour le taux plein peuvent toujours profiter de la retraite progressive. Lorsqu’il continue de travailler et de cotiser, il se constitue de nouveaux droits à la retraite. Chaque trimestre supplémentaire lui donne droit à une majoration de 1,25 % sur le montant de sa pension. Ce privilège pourrait ainsi disparaitre.
La suppression de cette majoration de 1,25 % par trimestre supplémentaire pourrait décourager les seniors, bien qu’en réalité très peu de bénéficiaires ont jusqu’ici profité de cette surcote. En effet, la plupart de ces bénéficiaires sont des assurés qui travaillent déjà à temps partiel et qui ne justifient pas du nombre de trimestres requis pour toucher une retraite à taux plein. Selon la même source, le seuil minimal des 150 trimestres ne serait pas modifié par le décret.
La suppression de la surcote s’explique par le fait que l’abaissement de l’âge de l’accès à la retraite progressive aurait augmenté le nombre de bénéficiaires de la surcote : comme le gouvernement doit réduire les déficits des régimes de retraite, la prise de cette décision est obligatoire.
La retraite progressive est accessible aux salariés, aux salariés agricoles, aux travailleurs indépendants (artisans, commerçants et industriels) et aux professions libérales. En revanche, les fonctionnaires et les chefs d’entreprise ne peuvent pas profiter de ce dispositif.
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La dernière réforme des retraites a abaissé l’âge d’accès à la retraite progressive de deux ans. Ce dispositif permet sous certaines conditions de travailler à temps partiel et de toucher une partie de sa pension.
La retraite progressive, instaurée par la loi Fillon de 2003, est un dispositif qui permet de travailler à temps partiel et de percevoir une partie de sa pension de retraite pour compléter son salaire. Avec la nouvelle réforme des retraites du 20 janvier 2014, il est possible de faire une demande de retraite progressive dès 60 ans.
Bien que le décret d’application de la mesure ne soit pas encore publié, le gouvernement n’a pas changé les conditions requises pour pouvoir faire une demande de retraite progressive :
La nouvelle réforme n’a pas modifié le mode de calcul de la pension accordée aux bénéficiaires de la retraite progressive. Rappelons que ces fractions de pension peuvent être servies par la CNAV (salariés), par le RSI (indépendants) ou encore par la MSA (professionnels agricoles).
Le montant des fractions de pension est toujours proportionnel à la durée de travail choisie par l’assuré :
Le montant des retraites complémentaires (Agirc et Arrco) est calculé dans les mêmes proportions, cependant, si l’assuré ne dispose pas du nombre de trimestres requis pour toucher une retraite à taux plein, une décote par nombre de trimestres manquants est appliquée à la pension.
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À quelques semaines du premier tour de la présidentielle, les débats s’enflamment autour de l’épineux dossier de l’âge légal de départ à la retraite. Certains candidats, dont Emmanuel Macron, plaident pour son report jusqu’à 65 ans, soit 3 ans de plus que le seuil actuel. Dans les faits pourtant, les assurés doivent repousser d’un an leur départ à la retraite avant de pouvoir jouir d’une pension complète. Mais alors, comment est-il possible de partir plus tôt ?
Il faut déjà savoir que la retraite anticipée ne concerne que les « carrières longues », c’est-à-dire ceux qui sont entrés dans la vie active et qui ont entamé une vie professionnelle avant d’avoir atteint leurs 20 ans. Par ailleurs, leur durée d’assurance retraite est soumise à des conditions, en l’occurrence :
Si ces critères sont remplis, l’assuré pourra effectuer une demande d’attestation en retraite anticipée à la Caisse d’assurance, rapidement via un formulaire en ligne. Ce document lui sera en principe remis 6 mois avant la date de départ possible en retraite anticipée.
Certains assurés ont la possibilité d’avancer leur départ à la retraite avant 60 ans. Pour ce faire, ils doivent remplir des critères spécifiques, en plus du nombre de trimestres requis notamment. Ainsi, ceux qui veulent quitter plus tôt la vie active devront justifier d’au moins 5 trimestres cotisés avant l’année de leur 16e anniversaire, ou avoir cumulé 173 trimestres cotisés pour les personnes nées entre 1953 et 1954. À noter que les conditions de durée d’assurance retraite vont varier en fonction de l’année de naissance.
Sinon, il existe des situations particulières pour lesquelles le salarié, qui n’a pas forcément réalisé une carrière longue, peut prétendre à une retraite anticipée. C’est notamment le cas de certains soldats – sous condition d’une durée minimale de service –, mais aussi des travailleurs atteints d’une incapacité permanente d’origine professionnelle reconnue par l’Assurance maladie.
Quoi qu’il en soit, le moyen le plus simple pour savoir si vous pouvez bénéficier d’une retraite anticipée est de vous informer sur le site web de l’Assurance retraite.
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Les personnes nées à partir de 1955 doivent attendre l’âge de 62 ans pour pouvoir partir en retraite. Il est possible de partir avant 62 ans si les conditions requises pour bénéficier du dispositif carrières longues sont remplies.
Si les personnes nées à compter de 1955 ne pourront partir en retraite qu’à partir de 62 ans, le dispositif carrières longues prévoit un départ en retraite anticipée pour les personnes qui ont commencé à travailler avant l’âge de 20 ans et qui remplissent certaines conditions. En effet, l’assuré doit avoir suffisamment cotisé.
La retraite anticipée pour carrières longues est accessible aux personnes qui ont commencé à travailler avant l’âge de 20 ans (depuis l’extension du dispositif initié par le président Hollande en juillet 2012) et qui ont cumulé un nombre de trimestres suffisant pour liquider leurs droits à taux plein.
Si un assuré né en 1960 souhaite partir en retraite à l’âge de 58 ans, il faut qu’il ait débuté sa carrière à 14 ans sans interruption et il doit justifier de 175 trimestres cotisés (soit 44 annuités). Si ces conditions ne sont pas remplies, il peut partir à 60 ans s’il a commencé sa carrière avant 18 ans sans interruption et s’il dispose de 167 trimestres cotisés (soit 42 annuités).
Les trimestres pris en compte dans le cadre du dispositif « carrières longues » doivent être cotisés. Cela signifie que les trimestres validés à titre gratuit (majorations au titre des enfants, trimestres acquis au cours d’un congé parental ou pour la prise en charge d’enfants handicapés) ne sont pas retenus. Les trimestres assimilés, ceux accordés en cas de périodes d’inactivité forcée (maladie, chômage, maternité, etc.), sont également exclus.
Toutefois, certains trimestres non cotisés peuvent être partiellement retenus afin que les personnes ayant été victimes d’accidents de carrière ne soient pas pénalisées :
Le rachat des trimestres manquants n’est pas permis pour pouvoir bénéficier de la retraite anticipée au titre des carrières longues. Cette règle a été instaurée pour ne pas dépasser le plafond des 4 trimestres non cotisés pour les personnes sans emploi. Ainsi, il est recommandé de ne pas rester trop longtemps au chômage. Cependant, il faut éviter d’accepter n’importe quel poste : si la rémunération est inférieure au précédent salaire, le montant du revenu annuel moyen et celui de la future pension de retraite risquent de baisser. Le nombre de points cumulé auprès des régimes complémentaires peut également diminuer.
Les personnes qui ont commencé à travailler avant 20 ans, mais qui ne disposent pas de la durée d’assurance nécessaire pour partir à 60 ans, peuvent continuer à travailler jusqu’à ce qu’ils atteignent le nombre de trimestres requis. Par exemple, s’il faut deux trimestres supplémentaires, l’assuré doit poursuivre pendant 6 mois et pourra partir à 60 ans et demi.
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La réforme des retraites de 2023 a ouvert de nouvelles perspectives pour les retraités souhaitant poursuivre une activité professionnelle. Désormais, le cumul emploi-retraite, sous certaines conditions, permet d'améliorer sa future pension. Comment profiter de ce nouveau dispositif ?
Le cumul emploi-retraite intégral offre la possibilité de profiter, sans limites de plafond, d’une pension de retraite à taux plein ou liquidée à l'âge légal avec un revenu d’une nouvelle activité.
Ce dispositif permet d'acquérir de nouveaux droits, ce qui se traduit par une augmentation de la pension lors de la deuxième liquidation de retraite. Cette valorisation est particulièrement intéressante pour ceux qui ont cotisé sur des périodes courtes ou discontinues, leur permettant ainsi de combler d'éventuels manques et d'améliorer significativement leur niveau de vie durant la période où ils ne sont plus actifs.
En outre, il ne conditionne en aucun cas le versement de la pension de base ni de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. Les retraités bénéficient donc de l'intégralité de leurs droits acquis, tout en cumulant un nouveau revenu d'activité.
Les conditions d'accès :
Les avantages :
Pour la retraite de base, les démarches administratives ont été simplifiées afin de faciliter l'accès au cumul emploi-retraite intégral. En revanche, lors de la cessation de l'activité cumulée, il est nécessaire de solliciter une nouvelle retraite afin de prendre en compte les nouveaux droits acquis. En ce qui concerne la retraite complémentaire Agirc-Arrco, la cotisation est automatique pour les retraités.
Le cumul emploi-retraite limité constitue une option intéressante pour les retraités qui n'ont pas atteint le nombre de trimestres cotisés requis pour une retraite à taux plein ou qui ont liquidé leur pension avant l'âge légal.
Autre condition : les revenus cumulés (retraite et salaire) ne doivent pas dépasser un plafond fixé à 160 % du Smic brut, soit 2 827,07 euros en 2024. Ce plafond permet de garantir un certain équilibre entre les revenus d'activité et les revenus de retraite.
Ce mécanisme comporte un certain nombre de limitations à considérer. Il est notamment interdit de retravailler chez le même employeur sans respecter un délai de carence de six mois. Cette mesure vise à éviter les situations de « pantouflage » et à favoriser la diversification des parcours professionnels.
Il est important de préciser que le cumul emploi-retraite limité n'ouvre pas de nouveaux droits à la retraite. Cependant, les profils concernés ont la possibilité de passer au cumul intégral à partir de 67 ans. Enfin, les demandes de retraite de base se font uniquement par formulaire papier, tandis que celles de la complémentaire Agirc-Arrco peuvent se faire en ligne ou par formulaire papier.
Le cumul emploi-retraite, dans ses nouvelles dispositions issues de la réforme de 2023, offre aux retraités des opportunités intéressantes pour améliorer leurs revenus et préparer sereinement leur avenir. En fonction de leur situation personnelle et de leurs objectifs, les retraités peuvent opter pour le cumul intégral ou le cumul limité, en prenant soin de respecter les conditions et d'accomplir les démarches administratives nécessaires.
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D'après une étude de l'INSEE, en 2020, plus de 495 000 retraités bénéficiaient du cumul emploi-retraite.
Mais attention, le cumul emploi-retraite ne génère aucun nouveau droit à la retraite.
Il existe deux régimes de cumul emploi-retraite :
- Le cumul emploi-retraite intégral : vous percevez votre pension de retraite complète et vous n'avez aucune limite, ni de revenu, ni de durée d'activité. Pour cela, il faut avoir l'âge légal (64 ans dans le cadre de la réforme, ou bien avoir atteint 67 ans, l'âge du taux plein automatique) et disposer du nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein.
- Le cumul emploi-retraite plafonné : c'est lorsque vous ne justifiez pas des conditions requises (âge légal ou nombre de trimestres). Un plafond est alors calculé (selon votre caisse de retraite de rattachement) ce qui contraint vos revenus.
À compter du 1ᵉʳ septembre 2023, la réforme des retraites entre en vigueur et notamment une mesure phare concernant le cumul emploi-retraite.
Vous pourrez désormais acquérir des droits complémentaires afin d'augmenter le niveau de votre pension.
Tous les assurés ayant fait valoir leurs droits à la retraite (base et complémentaire) et partis à taux plein, bénéficiant donc du cumul emploi-retraite intégral.
Les nouveaux droits constituent une seconde pension de retraite, mais sans majoration possible, ni supplément.
Un formulaire unique est alors à remplir pour l'ensemble des régimes concernés.
Cette pension est plafonnée dans la limite de 5% du PASS (plafond annuel de la sécurité sociale) pour tous les régimes, soit 2 199,60€ par an en 2023.
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Le dispositif de cumul emploi-retraite permet à un retraité de reprendre une activité professionnelle et de percevoir à la fois les revenus générés par celle-ci et ses pensions de retraite.
Afin de bénéficier de ce dispositif, il devra effectuer des démarches auprès de ses caisses de retraite, après avoir liquidé toutes ses pensions de retraite obligatoires.
Un mois après la reprise d’une activité professionnelle, le retraité est dans l’obligation d’informer sa caisse de retraite principale.
Pour cela, il doit fournir certaines informations et des pièces justificatives :
Afin de bénéficier du cumul emploi-retraite, le professionnel indépendant a deux possibilités :
À noter qu’il n’est pas contraint de fermer son entreprise, mais il doit cesser toutes activités professionnelles afin de pouvoir bénéficier du dispositif.
Pour rappel, le cumul intégral n’est possible qu’à partir de l’âge de l’obtention de la retraite à taux plein ou à condition d’avoir à la fois atteint l’âge de départ à la retraite légal (62 ans) et la durée d’assurance exigée pour obtenir une retraite à taux plein.
Celui qui ne remplit pas ces conditions ne peut bénéficier que du cumul plafonné. Ainsi, la somme des retraites et du revenu professionnels doit être égale ou inférieure à 1,6 fois le SMIC ou correspondre à la moyenne mensuelle de ses revenus d’activité des 3 derniers mois. En principe, la caisse choisit la formule la plus avantageuse pour l’assuré.
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