Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

Par le

Le système de retraite monégasque est assez particulier. L’État monégasque propose deux caisses de retraite de base, à savoir la caisse autonome de retraite et la caisse autonome de retraite des travailleurs indépendants, et ne dispose pas d’un système de retraite complémentaire.

Calcul de la pension de retraite

Le régime de retraite monégasque est basé sur un système de répartition par points et se calcule en appliquant les formules suivantes :

Nombre de points acquis au cours d’une année = montant des salaires bruts/salaire de base fixe

Le résultat est plafonné à 4 points par mois.

Montant de la pension mensuelle = Nombre total de points cumulés au cours de la carrière x valeur du point/12

Les travailleurs peuvent obtenir des points sur la base d’un salaire reconstitué pour les périodes d’interruption de travail indemnisées en cas de maladie, d’accident, de maternité ou encore de chômage, suivies d’une activité auprès d’une entreprise affiliée à la caisse autonome de retraite.

La cotisation de la retraite complémentaire des salariés des entreprises monégasques se fait en France

Puisque cet État ne dispose pas de régime complémentaire, les travailleurs ont recours aux caisses de retraite complémentaires françaises et aux caisses françaises d’assurance chômage. La convention collective de retraite et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947 et l’accord national interprofessionnel de retraite complémentaire du 8 décembre 1961 ont étendu les régimes AGIRC et ARRCO aux salariés des sociétés établies à Monaco.

Les assurés qui peuvent prétendre à une pension de base grâce à un travail rémunéré sur le territoire représentant au moins 50 % de la durée totale d’activité validée par les régimes AGIRC et ARRCO peuvent toucher des retraites complémentaires sans abattement.

Âge de départ à la retraite

L’âge de départ à la retraite est fixé à 65 ans. Il est possible de faire une demande dès 60 ans sous certaines conditions.

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Le gouvernement allemand a validé une réforme qui permet un départ à 63 ans pour les assurés, sous certaines conditions. Rappelons qu’un autre texte prévoit le recul progressif de l’âge légal de départ à 67 ans d’ici 2029.

Les assurés qui remplissent certaines conditions pourront bénéficier d’un départ en retraite anticipée à 63 ans en Allemagne. Le gouvernement a accepté de faire cette concession afin de satisfaire les exigences des sociaux-démocrates, le parti majoritaire présidé par la Chancelière Angela Merkel.

Le pays de la rigueur budgétaire serait-il en train de lâcher du lest ? Le conseil des ministres allemand du 29 janvier dernier a approuvé un projet de loi qui permet aux salariés qui ont cotisé pendant 45 ans de liquider leurs droits à la retraite dès 63 ans. Il s’agit d’un dispositif qui assouplit la réforme de 2007 qui prévoit le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans à l’horizon 2029.

Une nouvelle réforme très controversée

Selon les estimations des experts, cette nouvelle réforme pèsera à hauteur d’un milliard à trois milliards d’euros par an. Jusqu’à la fin de l’année 2018, son financement sera encore assuré par le solde positif de la caisse de retraite, mais à partir de 2019, les jeunes générations devront le financer à travers une hausse de cotisations.

Les médias n’ont pas hésité à s’emparer de l’affaire pour émettre des critiques à l’encontre du gouvernement qui a approuvé une réforme génératrice de déséquilibre et défavorable pour les jeunes actifs. Un quotidien allemand a également déclaré dans un article récent que la grande coalition privilégie les personnes âgées parce qu’elles représentent une grande partie des électeurs.  

Une aide pour les mères à la retraite

Le nouveau projet de loi de réforme des retraites allemand prévoit également la mise en place d’un système d’aide aux mères retraitées qui coûtera entre neuf milliards et onze milliards d’euros par an. Selon les responsables, le coût total de cette réforme s’élèvera à 60 milliards d’euros à l’horizon 2020.

L’ancien chancelier allemand Gerhard Shröder s’est exprimé et a indiqué que ces décisions s’opposent totalement aux politiques d’ajustements structurels réclamées par l’Allemagne auprès des autres pays européens depuis 2008 afin de réduire l’impact de la crise économique dans la zone euro.

Par contre, Henrik Uterwedde, le représentant de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, relativise en assimilant ces changements à un rééquilibrage de la politique allemande qui converge vers celle de ses partenaires européens. Il a, par exemple, rappelé que François Hollande venait également d’instaurer une politique qui favorise les entreprises.  

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Sur le plan social, la loi de finances 2020 apporte de nombreux dispositifs visant à améliorer différents domaines, à savoir la santé, la retraite, la famille et l'emploi. 

Loi de finances de la Sécurité sociale 2020, à quels changements s’attendre ?

Le projet de loi de finances 2020 prévoit plusieurs mesures concernant la Sécurité sociale : calendrier de revalorisation plus favorable pour les bas revenus, rénovation des Ehpad, meilleur système pour le recouvrement des pensions alimentaires impayées, nouveau dispositif pour la perception des aides sociales et fiscales dans le cadre de l’emploi à domicile, et complémentaire santé solidaire entre autres.

Indexation sur l’inflation des pensions de retraite de moins de 2 000 euros

Comme déjà annoncée par le Président de la République Emmanuel Macron en Avril, la revalorisation de 0,3% prévue pour 2020 ne s’appliquera qu’aux pensions de retraite de plus de 2 000 euros. Un retraité dont la somme des retraites brutes de base et complémentaire est inférieure à 2 000 euros bénéficiera d’une revalorisation en fonction de la hausse des prix.
Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, cette indexation sur l’inflation concernera également les petites pensions d’invalidité et les minima de pension.
Le 1er novembre 2019 et le 1er janvier 2020 par ailleurs, une réévaluation respective de l’allocation adulte handicapé (AAH) et du minimum vieillesse (ASPA) est au programme. Ces deux allocations vont à priori passer le cap des 900 euros pour une personne seule.

Rénovation des Ehpad

Dans le cadre de la réforme du grand âge, la loi de finances de la Sécurité sociale prévoit un budget de rénovation des Ehpad de 130 millions d’euros pour 2020. Cette enveloppe sera consacrée à un plan de soutien à la rénovation de 150 000 places. En outre, des fonds supplémentaires d’un montant de 515 millions d'euros seront accordés à ces établissements sur deux ans. L’an prochain, une enveloppe de 275 millions d’euros permettra entre autres d’embaucher du personnel (infirmiers et aides-soignants) pour assurer le service de nuit dans les Ehpad.

Nouveau dispositif de perception des aides sociales et fiscales dans le cadre de l’emploi à domicile 

L’année prochaine, au mois de juillet, un nouveau dispositif de perception des aides sociales et fiscales dans le cadre de l’emploi à domicile sera testé dans deux départements (Paris et le Nord). L’ensemble du territoire profitera de cette nouvelle mesure à partir de l’année 2022. Concrètement, le dispositif va permettre aux particuliers ayant un employé à domicile de bénéficier au moment du paiement du salarié des aides sociales et fiscales qui leur sont dues (crédit d'impôt, prestation de compensation handicap et allocation personnalisée d’autonomie entre autres). Concrètement, les particuliers employeurs, notamment les personnes dépendantes ou en situation de handicap, ne seront plus contraints d'avancer les frais. In fine, pas moins de 1,1 million d’assurés sociaux en perte d’autonomie profiteront de ce dispositif à sa généralisation en 2022.

Proche aidant, congé indemnisé

Actuellement, le nombre de personnes portant assistance à un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap est estimé entre 8 et 10 millions. Ces personnes peuvent demander un "congé proche aidant" jusqu’ici non indemnisé, un dispositif mis en place en 2016 pour les salariés du privé et en juillet de cette année pour les fonctionnaires. La loi de finances de la Sécurité sociale prévoit une allocation journalière à compter du mois d’octobre 2020 au titre de ce congé jusqu’ici non indemnisé. Suivant la composition du foyer, cette indemnité se situera entre 43 et 52 euros par jour. De ce fait, un actif (salarié, fonctionnaire ou indépendant) avec un proche handicapé (taux d’incapacité permanente de 80 % ou plus) ou à forte dépendance (GIR 1 à 3) peut demander au titre de ce congé proche aidant à aménager son emploi du temps, réduire son temps de travail ou arrêter de travail durant un temps. Un proche aidant a droit à 3 mois de congé tout au long de sa carrière professionnelle, qu’il peut répartir selon ses besoins. Il faut préciser que, durant ce congé, le proche aidant acquerra des droits à la retraite.

Meilleur recouvrement des pensions alimentaires impayées

Le 25 avril dernier lors de son discours à la fin du grand débat national, le Président de la République Emmanuel Macron a déclaré : « On ne peut pas faire reposer sur des mères l'incivisme de leurs anciens conjoints ». Il faut préciser en effet qu’actuellement 30% des pensions alimentaires ne sont pas versées ou de manière discontinue. Afin d’y remédier, l’agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa) pourra agir dès le premier impayé à la demande du parent pénalisé. A compter du 1er juin 2020 de ce fait, ce service public de versement de pensions alimentaires entrera en vigueur et les parents pourront saisir l’Aripa à chaque impayé ou bien confier à l’agence le recouvrement mensuel de la pension alimentaire après décision d’un juge.

Accompagnement après un cancer

Un forfait de soins, remboursé par la Sécurité sociale, permettra aux malades en rémission de bénéficier d’un accompagnement après le cancer. Il appartient aux établissements de soins de déterminer ce forfait (suivi psychologique, activités sportives, conseils nutritionnels, etc). Un budget de 10 millions d’euros est prévu pour  l’année 2020.

Complémentaire santé solidaire et mutuelle à un euro par jour

La fusion de deux dispositifs existants, la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’Aide à la complémentaire santé (ACS), permet la création de la « complémentaire santé solidaire » (CSS) qui entrera en vigueur le 1er novembre prochain. La participation financière à verser sera en fonction de l’âge des assurés sociaux, mais elle n’excèdera pas la somme de 1 euro par jour pour les personnes de plus de 70 ans. Concrètement, les personnes qui bénéficient actuellement de l’ACS seront éligibles à la CSS et profiteront de ce fait du forfait de soins de la CMU-C.

Reconduction de la prime Macron

Annoncée par le Président de la République en avril, la prime Macron (prime exceptionnelle de fin d’année entièrement défiscalisée) sera reconduite pour l’année prochaine. Toutefois, la version 2020 exige un accord d’intéressement pour le versement de la prime, une condition qui risque de décourager un grand nombre PME.
Cette année, la prime (exonérée d’impôt et de cotisations sociales dans la limite de 1 000 euros) a ravi pas moins de 5,5 millions de salariés avec un versement volontaire moyen de 450 euros. Avec l’ajout en 2020 d’un accord d’intéressement, le dispositif exceptionnel du Président Macron risque d’avoir moins de succès qu’en 2019.

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Votre retraite vous permet, ainsi qu'à votre conjoint et à vos enfants à charge, de bénéficier du remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques.

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La maladie d'Alzheimer se caractérise par la mort des neurones qui s’amplifie au fur et à mesure que la maladie s’aggrave.

Cette maladie peut entraîner la perte de certaines fonctions comme :
     - la mémoire
     - le raisonnement
     - le langage
     - le jugement
     - l’humeur

  • Les causes

Parmi les facteurs qui augmentent le risque de développer la maladie d'Alzheimer, notons :
     - l'âge
     - les facteurs génétiques
     - les traumatismes crâniens
     - les maladies cardiovasculaires
     - l'obésité
     - le syndrome métabolique
     - l'hypertension non-contrôlée
     - le diabète.

Les antécédents familiaux

La maladie d'Alzheimer peut se développer chez tous les individus Si un membre de la famille est atteint, cela augmente le risque de développer la maladie pour le reste de la famille.

  • Les symptômes

1. Pertes de mémoire qui nuisent aux activités quotidiennes :
Le plus commun et souvent le premier des symptômes est la perte de la mémoire.

2. Difficultés à exécuter des tâches familières :  
Comme préparer un repas.

3. Problèmes de langage :
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut oublier des mots faciles ou les substituer par des mots qui rendront ses phrases difficiles à comprendre.

4. Perte de l’orientation :
Il peut arriver qu'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer se perde dans sa propre rue, ne sachant plus comment rentrer chez elle.

5. Jugement amoindri :
Comme ne pas reconnaître un problème de santé qui nécessite d'être traité.

6. Difficultés à exécuter une tâche abstraite :
Comme ne pas comprendre les chiffres indiqués dans son carnet de chèques ou sur un formulaire d'impôt.

7. Objets égarés :
Une personne atteinte de l’Alzheimer  pourrait ranger des objets dans des endroits inappropriés.

8. Changements d'humeur ou de comportement :
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut changer d'humeur très rapidement.

9. Changements dans la personnalité :
Une  personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut devenir confuse, renfermée et méfiante.

10. Perte d’intérêt : 
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut avoir besoin de beaucoup d'encouragements pour prendre part aux activités.

Avec retraite.com, retrouvez toutes les informations sur la maladie d'Alzheimer.


 

 

 

Source: Carenity

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Destination prisée des retraités français, en quête de soleil et de douceur de vivre, le Portugal offre également une exonération fiscale fortement appréciée ! Mais à partir de 2024, cet avantage fiscal réservé aux résidents étrangers est supprimé. Analyse.  
 

Portugal : le cadeau fiscal accordé aux retraités étrangers

Face à la crise et pour relancer le marché de l'immobilier, le Portugal a instauré en 2009 une mesure d'exonération fiscale pour les étrangers vivant au moins 6 mois dans le pays. De nombreux retraités français, italiens, britanniques se sont alors installés dans la région de l'Algarve et de Lisbonne. Un paradis fiscal pour des retraités à la recherche d'un meilleur pouvoir d'achat, de sécurité et de soleil.

35 000 retraités français sont installés plus de six mois par an au Portugal (Source Mediapart)

Le principe de l'exonération fiscale  Une exonération fiscale totale pendant 10 ans, accordée jusqu'en 2020, puis un taux d'imposition de 10 % pour les nouveaux arrivants à partir de 2021.

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Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle et peut être amené à évoluer.

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Portugal : la hausse du coût de l'immobilier et la suppression de l'avantage fiscal

Si le pays a retrouvé une certaine stabilité grâce aux capitaux étrangers, les prix de l'immobilier, eux, ont grimpé de 78 % entre 2012 et 2021 ! Le 1ᵉʳ ministre portugais a donc décidé de mettre un terme à l'exonération fiscale accordée aux étrangers pour rétablir le marché de l'immobilier.

"Maintenir une telle mesure à l'avenir reviendrait à prolonger une mesure d'injustice fiscale qui n'est pas justifiée [...] une façon détournée de continuer à faire monter les prix du marché du logement" a déclaré Antonio Costa, le 1ᵉʳ ministre.

Bon à savoir

Même si le cadeau fiscal est supprimé, les exonérations en cours ne sont pas remises en question, elles restent bien en vigueur.

Enfin, pour endiguer cette flambée de l'immobilier et le mécontentement des Portugais, le gouvernement a décidé de mettre en place les mesures suivantes :

  • l'instauration d'un taux d'emprunt réduit pendant une durée de deux ans ;
  • l'obligation de location pour les appartements vacants depuis plus de 2 ans. 

 

 

 

 

 

 

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À la veille de la retraite, beaucoup de Français songent à quitter l’Hexagone pour s’installer dans un autre pays qui offre une meilleure qualité de vie. Parmi les critères qui orientent le choix des nouveaux retraités figurent le coût de la vie, les infrastructures de santé, la sécurité quotidienne, mais aussi et surtout, la douceur du climat et la fiscalité. L'Espagne ou le Portugal pour vivre votre retraite à l'étranger ?

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La péninsule ibérique, nouvel eldorado pour les retraités

Afin de pouvoir profiter à la fois du soleil et d’une fiscalité avantageuse, un grand nombre de retraités choisissent de s’expatrier au Portugal. Ce pays leur permet de bénéficier du régime de résident non habituel, avec un avantage fiscal conséquent puisqu'ils ne s’acquittent que de 10 % d’impôt sur le revenu pendant 10 ans. Mais attention, depuis 2024, le cadeau fiscal a été supprimé.

L’Espagne se présente comme une autre option intéressante. Cette destination attire de plus en plus de retraités français, séduits par les prix abordables de l’immobilier et un système de santé de bonne qualité.

Il faut toutefois préciser que l’autorité espagnole n’a pas mis en place un régime fiscal spécial pour les retraités expatriés : le taux d’imposition varie d’une communauté autonome à l’autre et peut atteindre 45 % pour les revenus élevés (+ de 60 000 euros).

Quid du coût de la vie et des prix immobiliers ?

Comme mentionné plus haut, les prix des logements sont plus accessibles en Espagne : le mètre carré coûte en moyenne 3 700 euros à Madrid, contre 5 780 euros dans la capitale portugaise. Les îles de Baléares en Espagne séduisent les retraités français à l’affût d’un environnement naturel préservé, et de plus en plus d’entre eux recherchent des biens haut de gamme à Minorque.

D’autre part, dans le littoral sud du Portugal où le soleil brille presque toute l’année, beaucoup de logements neufs sont proposés à la vente. Mais l’acquisition d’un appartement ou d’une maison neuve dans cette région nécessite un budget important.

Les ménages modestes peuvent pour leur part trouver des logements plus abordables dans une localité moins connue, comme Seixal, dans la région de Lisbonne. Concernant le coût de la vie, celui-ci est nettement plus bas au Portugal, notamment les prix de l’alimentation. Il faut tout de même prévoir une dépense énergétique plus élevée.

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Certains retraités ayant choisi de vivre à l’étranger subissent parfois une double imposition. Ces contribuables qui perçoivent des revenus en France alors qu’ils résident dans un autre État se voient réclamer le paiement des impôts aussi bien par le pays hôte que par leur pays natal.

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Les points à vérifier pour éviter une double imposition

Afin d’éviter cette situation, il convient de vérifier l’existence d’une convention fiscale entre les deux pays avant de quitter la France.

À noter que le nombre de conventions fiscales internationales s’élève à 150 en ce moment, et qu'il est possible de consulter la liste sur le site web du ministère des Finances.

Bon à savoir

Pour déterminer la domiciliation fiscale, si le retraité passe plus de 183 jours par an en France, il est défini comme un résident fiscal.

Il faut préciser que la plupart des conventions fiscales prévoient que la pension privée est imposée dans le pays de résidence. En revanche, les pensions des fonctionnaires retraités sont imposables en France.

Que faire en cas de double imposition ?

En cas de double imposition, le retraité expatrié peut demander une "imputation".

Il s'agit d'une disposition prévue dans les conventions fiscales internationales signées entre deux pays. Avec ce mécanisme, l’ensemble de ses revenus est imposé dans le pays de résidence.

Il existe deux formes d’imputation : totale et ordinaire.

L’imputation totale

Elle permet de déduire intégralement l’impôt déjà payé en France de l’impôt versé sur l’ensemble des revenus dans le pays de résidence.

L'imputation ordinaire

Avec l'imputation ordinaire, il n’est pas possible de bénéficier d’un crédit d’impôt dans le pays de résidence, car le retraité est considéré comme un résident fiscal en France.

Outre l’imputation, le retraité a la possibilité de solliciter une exonération (totale ou avec progressivité), ce qui implique la non-imposition de ses revenus en France.

En principe, l’imputation ordinaire et l’exonération avec progressivité s’appliquent à un résident fiscal français si aucune convention fiscale n’a été signée entre les deux pays. Pour un non-résident fiscal français, seuls les revenus de source française comme ceux issus d’une location d’un bien situé en France y sont imposables.

Bon à savoir

En France, le mécanisme d'imputation fiscale est régi par les conventions fiscales internationales signées par la France. Les règles spécifiques varient d'une convention à l'autre.

 

 

 

 

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De plus en plus de retraités français choisissent de vivre à l’étranger afin de pouvoir bénéficier à la fois d’une fiscalité avantageuse et d’un cadre de vie plus agréable. Si les plus téméraires optent pour le dépaysement total loin de leur pays natal, la plupart préfèrent rester en Europe.

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Si vous souhaitez vous expatrier et couler une retraite paisible dans un autre pays européen que la France, pensez à vérifier quelques éléments avant de fixer votre choix : le taux d’imposition sur les pensions des nouveaux arrivants, la qualité et la cherté de la vie, et les prix de l’immobilier. Sans oublier la qualité des services de santé.

Voici la liste des meilleures destinations en Europe pour les retraités.

Le Portugal

Le Portugal fait partie des pays qui attirent le plus les séniors en Europe depuis 2009. Avec son climat tempéré, ses paysages à couper le souffle et ses petits villages authentiques, le Portugal a tout pour plaire ! Il dispose également d'un système de santé accessible et les Portugais sont toujours très accueillants.

L'un des points forts d'une expatriation au Portugal résidait jusqu'à présent dans sa fiscalité avantageuse :

  • depuis 2009 : une exonération fiscale totale pendant 10 ans pour les étrangers vvant au moins 6 mois dans le pays ;
  • depuis 2021 : un taux d'imposition de 10 % pour les nouveaux arrivants et pendant 10 ans. À l’issue de cette période, le barème dégressif s’applique aux revenus de ceux qui veulent rester dans le pays.

Face à la montée des prix de l'immobilier et au retour d'une certaine stabilité dans le pays, le gouvernement a décidé de mettre un terme à cette exonération fiscale à compter de 2024.

La Grèce

C'est le pays qui arrive en seconde position. Soleil, douceur de vivre... La Grèce dispose de plusieurs atouts qui séduisent un grand nombre de retraités.

En plus de son charme méditerranéen, la Grèce doit son attractivité à l’accessibilité de son prix immobilier et à sa fiscalité : un taux d’imposition forfaitaire de 7 % s’applique sur les pensions de retraite pendant 15 ans.

D’autre part, selon les témoignages des retraités français qui ont choisi ce pays, le coût de la vie y est plus abordable comparé à ceux des autres pays européens.

L'Espagne

Au fil des années, l'Espagne confirme son attrait pour les retraités. Avec plus de 300 jours de soleil par an, le pays est une destination idéale pour les Français :

  • limitrophe de la France, avec une langue facile à apprendre et une communauté francophone bien établie ;
  • une vie culturelle riche et accueillante ;
  • un coût de la vie 20 à 30 % moins élevé qu'en France ;
  • un système de santé performant.

De nombreux français sont déjà installés à Barcelone, Madrid et Alicante.

La Bulgarie

Baigné par la mer noire, ce pays d’Europe centrale figure parmi les destinations par excellence pour ceux qui veulent mener une vie calme à moindres coûts.

Le prix de l’immobilier y est parmi les plus abordables de l’Europe. Les soins et les services de santé sont fiables, et le taux d’imposition sur les pensions de retraite est limité à 10 %.

La Bulgarie est également réputée pour la qualité de vie qu’elle offre.

 

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De nombreux Français retraités choisissent de s’installer à l’étranger pour profiter d’une météo plus clémente, d’un coût de la vie plus abordable et d’une fiscalité plus attractive. Pour vivre ses vieux jours en toute tranquillité, le départ doit être minutieusement préparé. Voici les principaux points à prendre en compte.

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La résidence fiscale et les règles d’imposition

Contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de vivre hors de la France plus de la moitié de l’année pour cesser d’avoir le statut de résident fiscal français. Outre le critère du domicile habituel, il ne faut exercer aucune activité professionnelle à titre principal dans l’Hexagone ou y installer le « centre de ses activités économiques ».

👉 Le retraité expatrié qui possède des actifs (biens immobiliers, valeurs mobilières…) générant des revenus en France, doit s'acquitter de l'impôt correspondant.

S’agissant des pensions de retraite, les règles dépendent des clauses d’une éventuelle convention fiscale signée entre la France et le pays d’accueil :

  • les règles des conventions fiscales prévalent sur celles des législations internes ;
  • en l'absence de convention fiscale entre pays, c'est le droit interne de chacun qui s'applique.

Le maintien de la pension de retraite pour une retraite sereine à l'étranger

Pour continuer à percevoir sa pension de retraite dans les temps, il faut chaque année faire remplir un certificat de vie par les autorités locales compétentes et le transmettre à l’organisme d’assurance retraite. Tout retard de plus de deux mois entraîne automatiquement la suspension des versements de la pension. Une cotisation au titre de l’assurance maladie est retenue, mais les autres prélèvements sont supprimés :

  • la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa) ;
  • la contribution sociale généralisée (CSG) ;
  • la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).

Attention, certaines prestations ne sont plus accordées aux retraités qui choisissent de résider à l’étranger. C’est le cas pour les bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).

La souscription d’une assurance santé pour une retraite sereine à l'étranger

Avec l’âge, les problèmes médicaux augmentent : il est donc indispensable d’avoir une bonne prise en charge par l’Assurance maladie pour éviter de se retrouver avec un reste à charge conséquent, voire de devoir payer 100 % du coût de sens soins.

Mais en dehors de l’Union européenne, les dépenses de santé ne peuvent plus être prises en charge par la Sécurité sociale française. La couverture santé pour les retraités à l'étranger dépend alors de votre situation et de votre pays de résidence.

Voici les principales options :

La Caisse des Français de l'Étranger (CFE) 

La CFE est un régime d'assurance maladie facultatif pour les Français résidant à l'étranger. Elle offre une couverture similaire à la Sécurité sociale française, mais avec des cotisations et des prestations qui peuvent varier selon votre pays de résidence ;

Vous pouvez vous inscrire à la CFE sur le site web https://www.cfe.fr/.

    L'assurance maladie complémentaire

    Une assurance maladie complémentaire peut être utile pour couvrir les frais qui ne sont pas pris en charge par la CFE, tels que les soins dentaires, les lunettes et les frais d'hospitalisation. Il faut savoir que de nombreuses compagnies d'assurance proposent des contrats d'assurance maladie pour les expatriés.

    👉 Pensez à comparer les différentes offres pour choisir une assurance qui correspond à vos besoins et à votre budget.

      Le régime de Sécurité sociale de votre pays de résidence

      Si vous êtes résident permanent dans un autre pays, vous pouvez être affilié au régime de Sécurité sociale de ce pays, les conditions d'affiliation et les prestations variant d'un pays à l'autre.

      Renseignez-vous auprès des autorités compétentes de votre pays de résidence pour en savoir plus.

        Par le

        Des règles fiscales très attractives attirent de nombreux Français au Portugal pour y passer leur retraite. En effet, en plus d’un cadre de vie agréable et d’une météo clémente, ils bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu (RNH) pendant dix ans. Cependant, cet avantage pourrait partiellement disparaître.

        Une mesure pour contribuer au redressement économique

        Ces quelques années, des milliers d’Européens choisissent le Portugal pour vivre une retraite tranquille. Outre la qualité de vie, ils sont attirés par l’exonération de l’impôt sur le revenu pendant une décennie. Environ 30 000 retraités étrangers auraient droit au RNH. Un tiers d’entre eux sont originaires de l’Hexagone, bien qu’au total, le pays compte quelque 50 000 ressortissants français.

        Cette mesure fiscale avait été mise en place en 2009 afin d’attirer les étrangers, qui s’engagent en contrepartie à passer au moins six mois par an sur place. En grande difficulté, le pays avait emprunté 78 milliards d’euros auprès de l’Union européenne et du FMI en 2011.

        Mais depuis 2013, son économie a renoué avec la croissance, affichant une progression de 3,5 % en 2017. En parallèle, le taux de chômage, qui dépassait 17 % en 2014, est tombé à 6,4 %. Par ailleurs, pour la première fois depuis la transition démocratique de 1974, le déficit public n’est plus qu’à 0,2 % du PIB.

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        Le statut RNH, un régime controversé menacé de disparition

        S’il a contribué au redressement économique du pays pendant la crise financière, l’afflux de retraités n’a pas eu que des côtés positifs. Dans le domaine de l’immobilier, la demande de cette clientèle a fait bondir les prix dans la capitale, mais aussi à Porto et certaines stations balnéaires. Cette inflation a contraint de nombreux locaux à s’éloigner du centre des villes pour trouver un logement abordable.

        En outre, le régime RNH n’a pas été du goût de tous les nationaux et même des pays voisins. Les premiers pointent du doigt les inégalités de traitement entre les citoyens âgés, dont la pension de retraite est taxée. De leur côté, la Suède et la Finlande ont renoncé aux accords fiscaux avec le Portugal dans le but de verrouiller les revenus fiscaux de leurs ressortissants.

        À l’avenir, les retraités européens qui choisissent de s’installer au Portugal pourraient devenir imposables à hauteur de 10 %. Cette disposition a été proposée par le Parti socialiste, actuellement à la tête de l’Exécutif. Introduite en amendement à la loi de finances 2020, elle ne devrait cependant concerner que les nouveaux arrivants.

        Par le

        Le Danemark veut taxer les plus riches pour engranger des fonds pour financer la retraite anticipée des travailleurs aux conditions difficiles. Cette mesure est portée par la Première ministre du Danemark Mette Frederiksen, leader du parti Social-démocratie.

        Danemark : 400 millions d’impôts à injecter dans le système de retraite

        La Première ministre du Danemark Mette Frederiksen envisage une taxation des plus riches à hauteur de 400 millions d’euros pour le financement de la retraite. La leader du parti Social-démocratie veut permettre à des salariés exerçant un métier dit « pénible » d’anticiper leur départ à la retraite. Cette mesure n’est pas une surprise puisque le parti en a fait état durant la campagne législative en 2019. A priori, la Social-démocratie est confiante concernant le vote du Parlement, le projet devrait obtenir la majorité selon la Première ministre.

        Système de retraite au Danemark

        Le système de retraite au Danemark est composé

        • d’un régime universel d’Etat qui s’applique à tous les travailleurs
        • et d’un régime complémentaire professionnel.

        Le système universel est un régime par répartition dont le financement provient des impôts. Les cotisations patronales et salariales assurent quant à elle le financement du régime complémentaire qui est un système par capitalisation, destiné aux salariés. Par ailleurs, l’âge légal de départ à la retraite est de 65 ans, un seuil qui devrait passer à 67 ans d’ici 2022. L’âge légal de préretraite est quant à lui de 60 ans.

        Enfin, le système de retraite danois n’attribue pas de pension de réversion au conjoint survivant.

        Retraite anticipée pour pénibilité au travail

        La mesure proposée par le parti Social-démocratie a pour objectif de financer la retraite anticipée des Danois avec des conditions de travail pénibles. Près de 400 millions d’impôts à horizon 2023 vont permettre à ces travailleurs de partir à la retraite anticipée à l’âge de 61 ans. Cette taxation des plus riches pourrait donc faciliter la vie à près de 38 000 personnes confrontées à la pénibilité au travail.

        Le secteur financier pourrait faire barrage à cette mesure dont l’entrée en vigueur est prévue en 2023. En effet, les contribuables concernés par cette levée d’impôts seront les détenteurs de gros capitaux (investisseurs) et les établissements financiers (banques, gestionnaires de fonds de pension). La réforme sera examinée au Parlement national pour validation, un vote que la Première ministre considère déjà comme acquis puisqu’en plus des 48 élus de la Social-démocratie, 47 autres parlementaires y sont favorables.

        Par le

        Pourquoi prendre sa retraite en Italie ?

        L'Italie à modifié depuis le 1er janvier 2019 ses lois afin d'attirer les retraités européens ainsi que les actif avec des conditions fiscales particulièrement avantageuses pour ceux qui choisissent de s’installer dans le pays. 

         

        L'Italie possède de nombreux avantages : météo particulièrement clémente, gastronomie, culture,  tempérament des italiens... 
        "Les Italiens sont des Français de bonne humeur [...] "- Jean Cocteau

        Le "bel paese" est un pays, probablement, le plus proche culturellement de la France. L’Italie vous garantit une qualité de vie au moins égale à celle de la France avec des températures et une fiscalité souvent plus clémentes.

        Choisir l’Italie comme destination est un choix naturel pour de nombreux français ayant une attache familiale avec ce pays. De plus, les nouvelles dispositions fiscales depuis 2019 pourraient augmenter sensiblement les raisons de cet amour.

        Climat et environnement

        En Italie, il y a des différences climatiques considérables du Nord au Sud. La plaine du Pô est humide avec des hivers rigoureux, là où le centre et le sud sont méditerranéens. Un exemple, les températures minimales moyennes en Sicile ne descendent pas en-dessous de 8° en hiver et la température moyenne sur l’année est de 21°.

        Contexte politique et social

        La constitution italienne de 1948 est très proche de celle de la 4ème république française : le président de la République est élu par le parlement, et sa fonction consiste principalement à approuver les ministres et à dissoudre les chambres lors d’une crise politique. Il y règne la "tyrannie des partis politiques" que le général De Gaulle a voulu interrompre chez nous en 1958. En Italie, cette situation dure depuis bien plus longtemps.

        Fiscalité

        Un retraité décidant de transférer sa résidence fiscale dans l'une des communes du sud de l'Italie (avec un maximum de 20.000 habitants) pourra opter pour un Impôt forfaitaire de 7% sur tous ses revenus de source étrangère pendant 10 ans (y compris sur les plus-values réalisées sur des actifs à l’étranger). Il bénéficiera également de l'exemption des obligations de déclaration relatives au contrôle fiscal des actifs détenus à l’étranger (cadre RW de la déclaration). Par conséquent, il ne sera pas assujetti au paiement des taxes patrimoniales IVIE et IVAFE (taxes respectivement de 0,76% et 0,2% levées annuellement sur les biens immobiliers et financiers).

        Toutefois, la convention bilatérale entre la France et l’Italie prévoit que les retraites de la Sécurité sociale soient imposées en France limitant ainsi l’attrait de ce dispositif, sauf pour ceux qui perçoivent des revenus d’une autre nature à assujettir à cet impôt forfaitaire (pensions et rentes privées, revenus du capital, locations, etc.).

        Si nous analysons le régime ordinaire applicable à tous en Italie, les principales différences avec la France sont l’absence d’imposition de plus-values immobilières après 5 années de détention, une imposition forfaitaire des revenus et plus-values mobilières à 26%. Là où la différence se creuse très sensiblement avec la France tourne autour des droits de donations ou successions. En effet, en ligne directe, vous pouvez transmettre jusqu’à 1 million d’euros en franchise totale de droit et payer seulement 4% au-delà. Les transferts en faveur des frères et sœurs bénéficient d'une franchise de 100 000 euros et sont taxés à 6% au-delà. Les transferts en faveur de tous les autres et même en l’absence de tout lien de parenté est imposé à 8% à comparer aux 60% en France…

        Fiscalité en Italie

        Taxation

        Revenus

        Régime ordinaire, taux progressifs de 23% à 43%, dividendes à 26%, retraites et revenus étrangers à 7% si éligible au dispositif

        Capital

        0,76% p.a. sur les résidences secondaires et 0,2% p.a. sur les produits financiers sauf si éligible au dispositif

        Plus-values immobilières

        0% après 5 ans

        Plus-values mobilières

        26%

        Transmission / succession

        De 4% à 8% après franchise (un million en ligne directe par enfant, cent mille par frère ou sœur)

        La fiscalité des fonctionnaires ou assimilés

        Les retraités fonctionnaires, ou assimilés, ne sont pas éligibles au dispositif fiscal permettant l'imposition des retraites à 7% : leur pension de retraite sera imposée en France avec élimination de la double imposition en Italie par le mécanisme conventionnel du crédit d’impôt.

        Immobilier

        Les prix de l’immobilier stagnent depuis 2010, seul Milan connait une certaine tendance positive. Dans le sud du pays, le départ des jeunes générations pour l’étranger ou le nord du pays a contribué à une baisse de la population. Les occasions d’achat ne manquent pas, comme les maisons à 1 euro misent en vente dans des communes ayant subi une forte baisse du nombre de ses résidents. Il est à noter qu’un récent dispositif fiscal (superbonus 110%) permet de réaliser d’important travaux de rénovation en demandant à l’entreprise de prendre en charge intégralement ceux-ci grâce à un crédit d’impôt pouvant être cédé pour 110% de la valeur des travaux réalisés.

        Système de santé

        Il est très bon, voire meilleur, que le système français dans le nord du pays,mais dans le sud la situation est souvent moins brillante. Bien que la gestion du système de santé soit effectuée sur régionalement, les patients ont tout de même le droit de se faire soigner partout en Italie.

        Représentation diplomatique française 

        Ambassade de France en Italie
        Piazza Farnese 67
        00186 Roma

        Téléphone : +39 06 686011

        Consulat général de France à Milan
        Via Mangili, 1
        20121 Milano

        Téléphone : 02 65 59 141
        Urgence : +39 335 712 69 98

        Consulat de France à Rome
        Via Giulia, 251
        00186 ROMA

        Téléphone : 06 68 60 1500
        Urgence : 06 68 60 11

        Consulat général de France à Naples
        Via Crispi, 86
        80121 Naples

        Téléphone : 081 598 07 11
        Urgence : 335.236.492

         

        Par le

        Petite révolution dans le monde des banques en ligne et des frais bancaires, avec la carte bancaire haut de gamme FOSFO de Fortuneo, gratuite et offrant une gratuité des frais bancaire à l'étranger

        Une gratuité des frais bancaires à l'étranger

        La Banque en ligne Fortuneo vient d’innover avec sa nouvelle carte bancaire haut de gamme FOSFO.
        Au delà de sa gratuité, qui en fait déjà un avantage compétitif par rapport aux banques traditionnelles, la carte FOSFO, accessible sans conditions de revenus, fait bénéficier ses détenteurs voyageant à l’étranger, et partout dans le monde, de la gratuité sur les paiements et les retraits.

        Au-delà de ce lancement, Fortuneo fait également évoluer ses cartes haut de gamme Gold et World Elite CB Mastercard : dès aujourd’hui, les paiements et les retraits à l’étranger se font sans aucuns frais et les cartes sont toujours gratuites. Les clients Fortuneo en bénéficient également automatiquement.

        Fortuneo, la banque en ligne dédiée aux Français qui aiment voyager, et sans mauvaises surprises !

        D’après le sondage réalisé par Fortuneo et Opinionway du 21 au 28 août 2019, pour les 56% des Français prévoyant de partir à l’étranger, dont 32% en Europe, certaines situations peuvent être source de stress et de mauvaises surprises :

        • 32% redoutent les frais bancaires sur leurs paiements à l’étranger et 31% sur les
          retraits à l’étranger ;
        • 27% craignent de ne pas pouvoir utiliser leur carte bancaire chez certains
          commerçants (loueurs, péages, restaurants, etc.)
        • 21% de ne pas pouvoir accéder aux services de leur banque en cas de problème.

        Parmi les services dédiés au voyage a l’étranger, les Français souhaitent :

        • N’avoir aucuns frais de paiement et de retrait a l’étranger : 56%
        • Pouvoir bénéficier de garanties d’assurance et d’assistance médicale grâce à
          leur carte bancaire : 37%
        • Pouvoir contacter un conseiller de leur banque en France, depuis l’étranger : 32%
        • Lorsqu’ils rencontrent un souci à l’étranger avec leur carte bancaire, 80% des Français ressentiraient un sentiment négatif. Les Français attendent un accompagnement de leur banque lors de leurs voyages hors des frontières.

        Caractéristiques de l'offre Fosfo de Fortuneo 

        Faire des économies en voyage partout dans le monde :

        • Aucuns frais sur les paiements et les retraits par carte bancaire partout dans le monde, en illimité
        • Une carte internationale gratuite, sans frais de tenue de compte
        • Des garanties d’assurances et d’assistance : assistance médicale et rapatriement, hospitalisation et assistance juridique à l’étranger.

        Bénéficier d’une qualité de service reconnue :

        • Des conseillers en France disponibles du lundi au vendredi de 8h30 à 20h et le samedi de 9h à 18h
        • Des services innovants gratuits : application mobile parmi les mieux notées des banques mobiles, virements instantanés, cartes virtuelles pour sécuriser les achats en ligne, etc.
        • Plus large choix de solutions de paiement mobile : Apple Pay, Google Pay, Samsung Pay, Fitbit Pay, Garmin Pay
        • Une offre proposée par une banque française, adossée à un groupe solide : le Crédit Mutuel Arkéa

        Etre autonome et gagner du temps :

        • Une visualisation instantanée des opérations sur l’application mobile
        • Un pilotage et paramétrage de la carte depuis l’application mobile
        • Accéder facilement et rapidement à l’offre
        • Sans conditions de revenus ou d’encours
        • Une demande d’ouverture de compte 100% en ligne en 7 minutes

        « Cette nouvelle offre complète la gamme et répond parfaitement aux attentes de nos clients, et en particulier les étudiants et les jeunes actifs. », explique Grégory Guermonprez, directeur de Fortuneo.

        (1) Sondage réalisé par OpinionWay pour Fortuneo du 21 au 22 août 2019, sur un échantillon de 1008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans ou plus.
        (2) La délivrance de la carte est soumise à l'acceptation de la demande par Fortuneo et sous réserve de remplir les conditions d'octroi en vigueur. Gratuité sous réserve de remplir les conditions d'usage précisées dans les conditions tarifaires en vigueur. En l’absence d’une opération carte par mois (pour les cartes FOSFO Mastercard et Gold CB Mastercard) ou de non-respect de la condition de flux mensuel (pour la CB World Elite Mastercard), des frais seront appliqués (voir Tarifs). Fortuneo se réserve le droit de modifier les conditions tarifaires applicables à la carte. L'accord de montée en gamme ou l'ajout de carte sur compte préexistant est subordonné à l'issue favorable d'une étude du fonctionnement du compte, incluant notamment une analyse des flux créditeurs minimum confiés.
        (3) Hors frais éventuels prélevés par l'établissement propriétaire du distributeur.
        (4) Dans la limite des plafonds de la carte bancaire.
        (5) Dans les limites et conditions prévues au contrats collectifs souscrits par le Crédit Mutuel Arkéa (inscrit à l’Orias sous le numéro 07 025585 en qualité de courtier en assurance ; www.orias.fr) auprès de : 1) pour l’assistance : EUROP ASSISTANCE sise 1 promenade de la Bonnette, 92230 Gennevilliers Cedex - S.A. au capital de 35 402 785 € - RCS Nanterre 451 366 405. 2) pour l’assurance : SURAVENIR ASSURANCES sise 2 rue Vasco de Gama, Saint Herblain, 44931 Nantes Cedex 9 - S.A. au capital entièrement libéré de 38 265 920 € - RCS de Nantes 343 142 659. Entreprises régies par le Code des assurances et soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution - 61 rue Taitbout 75436 Paris Cedex 09.
        (6) Dans le cas d’un dossier complet et sous réserve d’acceptation de la demande par Fortuneo.

         

         

        Par le

        Près de 1,3 million de retraités vivent actuellement hors de France. La perspective d’une pension de retraite moins imposée, voire pas du tout, séduit de plus en plus de Français. Il faut cependant savoir que la fiscalité applicable dépend du pays choisi et de l’accord qu’il a passé (ou pas) avec la France.

        Retraite à l’étranger, quelle est l’imposition en vigueur ?

        S’installer à l’étranger une fois à la retraite est le rêve d’un grand nombre de Français en quête d’une meilleure qualité de vie. Le coût de la vie dans certains pays pousse en effet à la réflexion d’autant plus que les démarches sont souvent facilitées. En termes de fiscalité, chaque pays a sa propre politique. Selon le cas, les pensions de retraite peuvent être imposées suivant la fiscalité française, celle du pays d’exil ou même les deux. Certains pays proposent aux retraités français un cadre fiscal très intéressant.

        Convention fiscale entre la France et le pays d’accueil

        Les conventions fiscales internationales sont signées afin d’éviter aux expatriés une double imposition. Une convention fiscale définit les modalités d’imposition pour un senior qui perçoit sa pension de retraite dans un État autre que la France. Les clauses d’un tel accord surpassent la législation fiscale en vigueur dans le pays d’exil lorsqu’il s’agit de taxer les revenus d’un expatrié. Selon le pays, la convention applicable peut :

        • Attribuer localement la taxation des pensions de retraite. C’est-à-dire que le retraité est soumis à la législation fiscale de son pays d’accueil.
        • Attribuer la taxation des pensions de retraite à la France. C’est-à-dire que le retraité est soumis à la législation fiscale française

        Selon les règles fixées dans la convention, le retraité résidant à l’étranger est soumis :

        • A la fiscalité du pays d’exil quelle que soit la nature de ses pensions (pension privée, retraite de fonctionnaire ou encore pension des régimes obligatoires). Tel est actuellement le cas pour les retraités qui ont choisi comme pays de résidence le Maroc, la Tunisie ou bien le Sénégal.
        • A la fiscalité française quelle que soit la nature de ses pensions. Tel est le cas pour les retraités ayant choisi comme pays de résidence les États-Unis, l’île Maurice ou encore la Thaïlande.
        • A la fiscalité du pays d’exil pour les pensions privées (assurance-vie et épargne retraite personnelle entre autres) et à la fiscalité française pour la retraite de la fonction publique. Tel est le cas pour les retraités ayant choisi comme pays de résidence le Portugal, le Vietnam, l’Australie, l’Espagne ou encore la Malaisie.

        Il convient de préciser que les pensions de retraite du secteur public, qui sont généralement imposables en France, peuvent être imposées dans le pays de résidence si les pensionnés disposent de la double nationalité (française et celle de son pays d’accueil).

        Absence de convention fiscale entre la France et pays d’accueil

        En l’absence d’une convention fiscale bilatérale entre la France et le pays d’exil (le Paraguay, le Cambodge, la Norvège, les Bahamas, les Maldives entre autres), un retraité expatrié risque une double imposition. Domicilié hors de la France, le contribuable bénéficie du statut de non-résident et sera imposé en conséquence. C’est-à-dire qu’à défaut d’une convention supprimant le mécanisme de la double imposition, la fiscalité française et celle du pays hôte peuvent s’appliquer aux revenus du retraité (pension de retraite, rente viagère issue d’une assurance vie ou d’une épargne retraite, et toutes autres revenus ayant leur source en France).

        Résidence fiscale

        Afin de définir la résidence fiscale du retraité expatrié, les critères à prendre en compte sont entre autres :

        • Le foyer d’habitation permanent
        • Le centre des intérêts vitaux
        • La nationalité
        Ainsi, pour bénéficier de la fiscalité du pays d’expatriation, il faut que le retraité y soit fiscalement domicilié et donc disposer du statut de résident. Jouir de ce statut permet au retraité expatrié de profiter de l’existence d’une convention entre l’État hôte et la France. Pour ne plus être résident fiscal français, vivre plus de la moitié de l’année (plus de 183 jours par an) dans le pays d’exil peut ne pas suffire. Pour déterminer la résidence fiscale, le critère du centre des intérêts vitaux (économiques et familiaux) est analysé, comme la jurisprudence l’exige.

        Au Portugal par exemple, les retraités qui s’y installent de façon permanente bénéficient d’une exonération d’impôt sur leur pension de retraite. La convention fiscale franco portugaise prévoit en effet pour les résidents fiscaux portugais une exonération des pensions de retraite privées en provenance d’un autre État. De ce fait, un retraité français fiscalement domicilié au Portugal ne paie pas d’impôt sur le revenu si sa pension est sa seule ressource. Ne payant pas d’impôt dans son pays d’exil, le retraité peut ne pas être considéré par l’administration fiscale française comme y étant résident fiscal. Afin de contourner le problème, un investissement économique dans le pays d’accueil peut être la solution.

        Par le

        De plus en plus de retraités français envisagent de quitter la France pour mieux vivre leur retraite à l'étranger. Actuellement, la Tunisie est l’un des pays les plus prisés par les seniors pour y prendre leur retraite puisqu’elle offre une bonne qualité de vie et des avantages financiers évidents.

         

        La Tunisie, une destination de rêve pour les retraités français

        La Tunisie est l’une des destinations privilégiées par les retraités qui souhaitent quitter la France pour une retraite confortable et paisible. La qualité de vie que l’on peut s’offrir avec une modeste pension de retraite française est une motivation suffisante pour s’installer dans ce pays du Maghreb. Il faut préciser en effet que le coût de la vie en Tunisie est de 59% inférieur au coût de la vie en France. Le pouvoir d’achat y est plus élevé puisque les produits alimentaires, les services à la personne, les biens immobiliers, les transports publics ainsi que les loisirs sont largement moins chers que dans l’Hexagone. De plus, la Tunisie fait en sorte que les démarches administratives ne soient pas un frein pour les retraités qui désirent s’expatrier dans le pays.

        Coût de l’immobilier plus que raisonnable

        A l’achat ou à la location, le prix de l’immobilier en Tunisie est largement inférieur à celui de la France. Selon la localisation du bien et la qualité de sa construction, il faut compter entre 700 et 1 700 euros pour acquérir un mètre carré.
        Sans dépenser une somme exorbitante, les retraités français peuvent ainsi disposer d’un bien de qualité dans une ville touristique comme Tunis, Sousse ou encore Djerba. De plus, un investissement immobilier peut être rentable si le propriétaire opte pour la location saisonnière. Il faut toutefois préciser que toute acquisition de propriété immobilière en Tunisie nécessite l’autorisation du gouverneur.

        Des avantages fiscaux non négligeables pour les retraités français

        Dans le cadre de la convention fiscale franco-tunisienne, les règles d’imposition tunisiennes s’appliquent aux retraités français installés en Tunisie. Afin d’inciter les Français à s’expatrier en Tunisie pour vivre leur retraite, le pays leur propose un plan fiscal avantageux. En effet, l’application d’un abattement fiscal de 80% sur l’impôt sur le revenu permet à la Tunisie d’attirer de plus en plus de retraités français.

        Ainsi, un expatrié est imposé sur 20% du montant de sa retraite, à condition toutefois que la pension soit transférée dans une banque tunisienne. L’application de cet abattement est en fonction du montant de la pension (la totalité ou une partie) transféré sur un compte bancaire en Tunisie. Pour information, le pensionné doit faire une demande auprès de sa caisse de retraite pour le transfert de sa pension dans un établissement bancaire tunisien.

        Les démarches à réaliser pour prendre sa retraite en Tunisie

        • Pour un séjour de moins de trois mois, la demande d’un visa n’est pas nécessaire pour un ressortissant français. Il lui suffit de présenter un passeport en cours de validité , avec une date d’expiration qui  ne dépasse pas la durée du séjour.
        • Pour un séjour de plus de 3 mois, une demande d’autorisation de séjour ou de carte de séjour est nécessaire.

        En outre, un retraité qui souhaite s’installer en Tunisie peut faire une demande de carte d’identité résidentielle 3 mois après son arrivée dans le pays, à condition d’avoir versé sur un compte bancaire local une partie ou la totalité de sa pension de retraite (au moins 400 euros par mois). La demande de titre de séjour est à effectuer auprès d’un bureau de police. Les autorités compétentes accordent au demandeur une carte d’une durée de validité d’une année renouvelable à volonté.

        L’environnement, le climat, la gastronomie, la proximité avec la France sont autant d’arguments qui viennent appuyer les avantages financiers d’un exil en Tunisie. S’expatrier dans ce pays est une alternative intéressante pour les retraités dont le pouvoir d’achat en France s’amenuise de plus en plus. Les dépenses de la vie courante (nourriture, transport public, etc.) y sont largement abordables, permettant ainsi de vivre une retraite plus que confortable.

         

         

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        Un classement mondial des 10 meilleurs systèmes de retraite a été réalisé par le cabinet Mercer en 2017. Les systèmes de 30 pays ont été étudiés en prenant en compte 40 indicateurs.

        Top 10 des meilleurs systèmes de retraite

        De nouveaux risques accompagnent le vieillissement de la population mondiale pour les 30 prochaines années, dont les principales causes sont le recul considérable du taux de natalité depuis 50 ans et l’allongement de l’espérance de vie. Chaque pays doit désormais réfléchir à ses futurs retraités, répondre à de nouvelles exigences, à la fois économique, financière ou sociale.

         

        Le rapport d’étude réalisé par le cabinet de conseil en ressources humaines Mercer donne quelques précisions sur les 10 pays proposant les meilleurs systèmes de retraite. Parmi les indicateurs pris en compte : l’épargne-retraite, la couverture sociale, les contributions, l’âge de départ à la retraite, la pension minimum, la fiscalité, la croissance économique ou encore les retraites complémentaires.

        Classement des meilleurs systèmes de retraite dans le monde :

        Classement Pays Note 
        1 DANEMARK 78,9
        2 PAYS-BAS 78,8
        3 AUSTRALIE 77,1
        4 NORVÈGE 74,7
        5 FINLANDE 72,3
        6 SUÈDE 72,0
        7 SINGAPOUR 69,4
        8 SUISSE 67,7
        9 NOUVELLE-ZÉLANDE 67,4
        10 CHILI 67,3
        ... ...  
        16 FRANCE 56,6
        17 ÉTATS-UNIS 55,8

         

        L’étude attribue une note globale du système de retraite pour chaque pays. Les notes des 30 pays étudiés vont de 78,9 à 38,8 avec une moyenne de 59,1.

        L'europe, et plus particulièrement les pays nordiques, trustent le haut du podium, suivis par l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

        La France se classe 16ème, juste devant les Etats-unis mais derrière l'Allemagne (13ème). Pour le Cabinet Mercer, sans amélioration du système de retraite français, celui-ci pourrait être remis en cause. 

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        Le certificat de vie est un document essentiel pour les retraités expatriés qui souhaitent recevoir leur pension dans leur pays de résidence.

        Le certificat d’existence ou justificatif de vie afin de toucher la retraite

        Selon les chiffres donnés par la CNAV en 2015, pas moins de 180 pays dans le monde accueillent des retraités français. Afin de toucher leur dû, ces expatriés doivent fournir à leur caisse de retraite un document qui prouve qu’ils sont toujours en vie. Ce justificatif est communément appelé « certificat de vie » ou « certificat d’existence ». Fournir un tel document n’est pas toujours une mince affaire, les pensionnaires rencontrant souvent des difficultés lors de l’envoi du courrier (même recommandé). Cependant, les bénéficiaires résidant dans certains pays d’Europe n’ont plus besoin de faire cette démarche grâce à la signature d’une convention d’échanges automatisés d’informations décès.

        Fournir un certificat de vie : quand et pourquoi ?

        Comme son nom l’indique, un certificat d’existence est un justificatif permettant à un retraité expatrié de prouver à sa caisse de retraite, de base ou complémentaire, qu’il est en vie et qu’il aspire toujours à toucher sa pension. La date et la fréquence à laquelle les retraités doivent envoyer le certificat sont fixées par leurs caisses de retraite. Dans la majorité des cas, ils doivent en établir plusieurs fois par an, à des périodes pas toujours régulières. Bien que le décret de 2013 stipule que la CNAV est le seul organisme destiné à recevoir le justificatif de vie, les caisses de retraite l’exigent de leurs pensionnaires. Si le délai d’envoi préalablement défini est dépassé, la caisse de retraite suspend le versement de la pension.

        La démarche

        En principe, un retraité résidant à l’étranger reçoit par courrier postal de sa caisse de retraite deux formulaires :
        • un pour le régime de base
        • un autre pour le régime complémentaire

        Concernant la retraite légale (de base), le pensionnaire doit prioriser ce formulaire sur lequel est inscrit un code barre ou un numéro de référence unique permettant de simplifier et d’accélérer le traitement de son dossier. En cas de non réception dudit justificatif, le retraité peut exceptionnellement télécharger un formulaire vierge.

        Pour l’authentification du document, le retraité peut s’adresser à une administration communale ou à un officier d’état civil de son pays de résidence. Il est également possible de le faire remplir et certifier par l’ambassade ou par le consulat de France. Une fois signé par une autorité compétente, le certificat de vie doit impérativement être envoyé par voie postale puisque la caisse de retraite exige le document original.

        Une convention qui facilite la vie des retraités expatriés

        Dans certains pays d’Europe, les retraités expatriés ne sont plus dans l’obligation de fournir la preuve de leur existence. Cet état de fait est rendu possible par la mise en place d’un échange automatisé d’informations décès entre les différents services. Le premier pays ayant signé cette convention est l’Allemagne en 2015. En 2016, la CNAV (la caisse nationale assurance vieillesse) signe la même convention avec la Belgique et le Luxembourg. En 2017, d’autres pays comme le Portugal, l’Italie ou encore l’Espagne rejoignent cette liste. Ce système d’échanges automatisés d’informations décès devrait également concerner l’Israël dans un futur proche.

        La dématérialisation

        La dématérialisation est l’utilisation de la voie électronique (email entre autres) pour la transmission du certificat de vie à la caisse de retraite. Il s’agit d’une solution économique et peu contraignante qui peut faciliter considérablement la vie des retraités expatriés. En effet, les 1,2 million de retraités à l’étranger ne peuvent pas tous profiter d’une convention d’échanges d’informations. Cette télétransmission a été prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017. En effet, une disposition de cette loi stipulait qu’à partir du 1er janvier 2018, les retraités résidant à l’étranger, quelle que soit leur nationalité, peuvent envoyer leur justificatif de vie par voie dématérialisée. Malheureusement, ladite disposition a été abrogée par le Conseil Constitutionnel.

        La principale raison de ce refus vient des fraudes aux pensions. Comme toutes les données transitant sur internet, les courriers électroniques sont vulnérables au piratage, aux virus informatiques et aux arnaques en tout genre.

        Bien que la disposition sur la dématérialisation ait été supprimée, le gouvernement entend proposer une solution pour cette année 2018 afin d’aider les retraités résidant hors de la France. Il s’agirait de la mise en place d’un portail dédié qui sécuriserait un peu mieux les données échangées entre les pensionnaires et les caisses de retraite. Cette solution ne dispense pas les retraités de l’envoi du certificat de vie, elle leur permet tout simplement de le charger sur une plateforme au lieu de l’envoyer par la poste.

        Télécharger un certificat de vie : Accéder à la page du service public pour un téléchargement 

        Par le

        La chaîne de télévision américaine CNBC a dévoilé son classement des meilleurs endroits au monde pour vivre sa retraite. Un village français fait partie des 10 meilleurs endroits pour vivre sa retraite.

        Les meilleurs endroits du monde pour vivre une retraite paisible

        À l’issue d’une enquête récente, la chaîne de télévision américaine CNBC a publié un classement mondial des meilleurs endroits pour vivre une retraite paisible. Le village de Saint-Chinian, qui se trouve dans l’Hérault en France, entre dans le top 10 de ce classement.

        Un aperçu des meilleurs endroits pour passer une belle retraite

        D’après les auteurs de ce classement, les retraités en quête d’une bonne qualité de vie devraient s’installer dans la région de l’Algarve, au sud du Portugal : cet endroit arrive au sommet du palmarès mondial. Il est suivi par La Valette (capitale de Malte), puis Mazatlàn dans l’ouest du Mexique. La quatrième place est attribuée aux Abruzzes (région italienne).

        Ce classement a été établi sur la base de critères tels que le coût de la vie, la sécurité, les divertissements, le climat et les conditions sanitaires.

        Le village de Saint-Chinian arrive en 5e position

        Saint-Chinian a été sélectionné par l’équipe de la chaîne de télévision américaine comme étant le 5e endroit le plus agréable pour vivre sa retraite dans le monde. Ce village héraultais, comptant 2 000 habitants et abritant plusieurs restaurants et bars, attire de nombreux retraités. Ils sont surtout séduits par le climat, les magnifiques paysages, les habitants chaleureux, ainsi que par la grande variété de produits locaux proposés par les artisans.

        Les habitants de la commune ont indiqué qu’ils ne comprennent pas le choix des auteurs de ce classement. De son côté, le maire le considère comme une belle occasion à saisir : il a précisé qu’il faudrait être à la hauteur pour que les personnes qui viennent visiter le village, en vue de s’y installer ou non, ne soient pas déçues.

        D’après la chaîne américaine, qui a déclaré avoir une véritable expérience française de cet endroit, ce village se démarque par la beauté de ses paysages verdoyants, de ses vignobles et de ses collines. La commune de Saint-Chinian peut être fière d’avoir devancé Kuala Lumpur (la capitale malaisienne), Lisbonne (Portugal) et Budapest (capitale hongroise), des villes qui ont de bonnes réputations lorsque les différents critères précités sont pris en compte.

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        Passer sa retraite à l’étranger est une option envisagée par un senior sur trois. Découvrez les différentes vérifications qui s’imposent avant de plier bagages pour vivre à l’étranger.

        Les vérifications qui s’imposent avant de s’expatrier pour mieux vivre sa retraite

        Les sondages les plus récents ont permis de savoir que la retraite à l’étranger intéresse un senior sur trois. Bien que ce projet ne se concrétise pas toujours, le nombre de retraités partis à l’étranger dépasse déjà le million.

        Le Portugal, l’Espagne et le Maroc sont les destinations favorites des Français qui veulent vivre leur retraite à l’étranger. Ces pays réunissent les critères les plus importants : proximité, climat ensoleillé et coût de la vie plus abordable. Les seniors sont également intéressés par les avantages fiscaux qui leur permettront de mieux profiter de leur pension de retraite.

        Toutefois, il faut bien comprendre qu’ils peuvent être confrontés à certaines difficultés lorsqu’ils entreprennent les démarches pour partir vivre à l’étranger :
        • Formalités administratives,
        • Niveau de vie du pays d'arrivée
        • Stabilité politique
        • Problèmes de santé,
        • Nostalgie de son chez-soi,
        • etc.
        Avant d’acheter un billet d’avion, prenez le temps de bien étudier les points suivants.

        Les différents organismes qu’il faut contacter

        Il faut avoir conscience qu’un départ à l’étranger s’accompagne de fastidieuses démarches administratives. La Sécurité sociale et les caisses de retraite doivent être averties de votre décision pour qu’elles puissent faire suivre vos pensions. Vous devez également contacter votre banque pour signaler votre nouvelle situation au responsable et ouvrir un compte à l’étranger.

        Il est recommandé de souscrire un contrat qui permettra de rapatrier votre corps en cas de décès. Informez-vous auprès d’un notaire spécialisé en droit matrimonial et de succession pour connaitre les conséquences de votre départ à l’étranger.

        Rendez-vous à la préfecture pour vous assurer que votre permis de conduire restera valable et que votre animal de compagnie remplit les règles d’hygiène applicables dans le pays où vous souhaitez vous rendre.

        En cas d’expatriation, vous n'aurez plus droit à l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), au livret de développement durable et solidaire (LDDS) ni au livret d’épargne populaire (LEP). Ainsi, avant de partir, pensez à bien étudier les informations qui sont présentées dans la rubrique « Services aux citoyens » sur le site diplomatie.gouv.fr.

        Une meilleure qualité de vie

        La plupart des Français à la retraite qui veulent s’expatrier sont très motivés par la recherche d'un  meilleur niveau de vie : en effet, de nombreux retraités confrontés à une importante baisse de revenu au moment de la retraite retrouvent un peu plus de pouvoir d’achat en vivant à l’étranger.

        En France, un couple qui perçoit 2 500 euros par mois aura du mal à joindre les deux bouts, alors qu’il vivra très correctement dans certains pays où le coût du logement et de l’alimentation peut être divisé par deux, voire par trois.

        Le coût de la vie au Maroc est 30 % plus bas par rapport à celui de la France. Au Sénégal, il est inférieur de 40 %, et en Thaïlande de 60 %. Toutefois, il ne faut pas se bercer d'illusions : dans les grandes villes et les lieux touristiques très fréquentés, les tarifs affichés grimpent rapidement.

        Qu’en est-il du système de santé ?

        Personne ne dira le contraire, le système de santé français figure parmi les plus sécurisants au monde. Mais qu’est-ce qui risque de changer pour ceux qui s’installent à l’étranger ? Certes, s’ils reviennent se faire soigner en France, les frais sont pris en charge par l’assurance-maladie. Mais s'ils restent en permanence au sein de l’Union européenne, la prise en charge se fera selon les lois en vigueur dans le pays d’accueil, et il est rare qu’elles soient plus sécurisantes qu’en France.

        À l’extérieur de l’Europe, à part quelques pays (Tunisie, Maroc, Turquie, etc.) qui ont signé une convention avec la France, aucune couverture ne vous sera accordée. Il est donc primordial de souscrire à une assurance volontaire auprès de la Caisse des Français à l’Étranger (CFE). Il serait également plus judicieux de souscrire à une mutuelle privée pour bénéficier d’un remboursement plus satisfaisant sans avoir à avancer les frais d’hospitalisation au sein d’un hôpital ou d'une clinique non conventionnée.

        Une fiscalité attractive

        L’expatriation s’accompagne souvent d’avantages fiscaux très intéressants. Les prélèvements sociaux sont considérablement réduits : il ne reste plus qu’une cotisation de 3,2 % sur la pension de base et une autre de 4,2 % sur la retraite complémentaire.
        Dans la plupart des pays d’accueil signataires d’une convention avec l’Hexagone, le barème de l’impôt sur le revenu est très attractif. S’il s’agit d’un pays qui n’a pas signé d’accord, l’expatrié risque d’être soumis à une double imposition.

        Seuls les biens qui se trouvent en France seront soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Attention, il est recommandé de ne pas conserver trop d’actifs en France afin de ne pas perdre son statut privilégié. Le Maroc et le Sénégal figurent parmi les abris fiscaux de proximité. Si vous déposez vos revenus sur un compte bancaire local, ces pays vous accordent un abattement de 80 %. Mais actuellement, le Portugal bat tous les records en termes de fiscalité.

        Les retraités français attirés par le Portugal, la nouvelle oasis fiscale

        Depuis 2013, le Portugal mise sur des mesures fiscales très avantageuses pour attirer les retraités étrangers : s’ils viennent s’installer au pays du porto, ils sont exonérés de droits de succession, les taxes sur les intérêts générés par les produits d’épargne sont très allégées et les pensions de retraite sont exemptées d’impôt pendant 10 ans. Le nombre de retraités étrangers venant s’y installer varie de 15 000 à 25 000 par an.

        Il n’y a qu’une seule condition à remplir pour profiter de tous ces avantages : résider en tant que propriétaire ou locataire au Portugal pendant au moins 183 jours par an. Attention : ce dispositif exclut les fonctionnaires d’État et, auàdelà de 10 ans, c'est le régime fiscal classique qui s'applique. Certes, il est  possible d’y prétendre à nouveau, mais il faut d’abord quitter le Portugal et y revenir 5 ans après.

        Le Portugal réunit tous les critères qui attirent les retraités : la proximité (Lisbonne se trouve à deux heures et demie d’avion de Paris), 300 jours d’ensoleillement par an, la plupart des locaux parlent couramment le français et pas besoin d’effectuer de change grâce à l’euro.