La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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D’autres prestations telles que l’aide personnalisée au logement et les allocations familiales sont également concernées par cette piètre revalorisation que le ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin qualifie pourtant de modérée. La baisse de la taxe d’habitation pour les retraités est selon monsieur le ministre un moyen de combler la perte de pouvoir d’achat. Bien qu’une modulation de la hausse selon le niveau de pension ait été avancée par certains élus, l’intention du gouvernement est de limiter cette progression à 0,3 %.
Une hausse globale de 0,3 % ne leur permettra pas aux retraités de faire face à une inflation estimée à au moins 1,5 %.
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Les futurs retraités du secteur privé doivent s’attendre à une hausse de leurs cotisations aux régimes complémentaires sans pour autant espérer des points de retraite supplémentaires. La fusion des deux régimes AGIRC et ARRCO va en effet apporter de nombreux changements qui vont impacter sur le pouvoir d’achat des salariés.
La fusion dès le 1er janvier 2019 des régimes complémentaires Agirc et Arrco résulte de la réforme votée en 2015. La mise en place d’un régime unique pour la retraite complémentaire des salariés du secteur privé n’est pas sans conséquence puisque l’uniformisation des règles va inévitablement modifier de nombreux points dont le niveau de cotisations des assurés. En effet, il faut s’attendre à une perte de pouvoir d’achat chez les cotisants puisqu’ils vont devoir payer plus sans obtenir des points de retraite supplémentaires.
En premier lieu, la fusion des deux régimes complémentaires (Agirc pour les cadres et Arrco pour les non-cadres) va entraîner une augmentation du taux d’appel. Pour rappel, le taux d’appel est un prélèvement supplémentaire que les régimes complémentaires effectuent afin d’assurer leur bon fonctionnent et couvrir certains de leurs besoins tels que la gestion courante ou la réduction du déficit. L’assuré doit ainsi s’acquitter d’un certain montant pour lequel il n’obtient pas de points de retraite. Depuis le 1er janvier 1995, ce taux d’appel est de 125% pour les deux régimes contre 110% (Arrco) et 103% (Agirc) en 1982. A partir du 1er janvier 2019, il sera de 127%, soit 27 points n’ouvrant pas de droit à la retraite pour l’assuré.
En second lieu, de la fusion des deux régimes va résulter une nouvelle répartition des taux de cotisation en ce qui concerne la tranche B Agirc (salaires entre 3 311 euros et 13 244 euros). Jusqu’alors, un cadre et un non-cadre percevant le même salaire n’ont pas le même taux de cotisation puisqu’ils sont affiliés à deux régimes différents. Le régime unique Agirc-Arrco apporte quelques ajustements pour l’uniformisation des règles. Ainsi, le taux de cotisation employé va passer de 38% à 40% tandis que le taux de cotisation employeur de 62% à 60%.
Enfin, de nouveaux dispositifs vont également impacter sur le niveau de cotisation des salariés du privé. En effet, la réforme des régimes complémentaires amène l’instauration de la Contribution d’Equilibre Technique ou CET et de la Contribution d’Equilibre Général ou CEG. Au taux de 0,35%, la CET concerne surtout les salariés dont les revenus dépassent les 3 331 euros mensuels. Quant à la CEG, elle va financer les charges générées par le passage à la retraite entre 62 et 67 ans.
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Sujet majeur de l’actualité, la dépendance est devenue, au fil des années un enjeu de taille. Pour permettre aux personnes concernées d’améliorer leurs conditions de vie, la mobilisation doit être collective et publique (discussions sur le 5ème risque, lancement d’une grande consultation publique...). Les organisations privées, à commencer par les assureurs, ont également leur rôle à jouer.
C’est dans cette dynamique que PRÉVOIR, spécialiste de la protection des personnes, a développé sa nouvelle campagne de sensibilisation du grand public, autour d’une conviction : Pour rester chez soi, le plus longtemps possible, il faut anticiper et être accompagné.
D'illeurs, près de 9 Français sur 10 (87%) préfèrent rester à domicile en cas de dépendance (enquete Ifop-Adhap-services) : « Outre le bien-être et la liberté de rester dans son environnement familier, le maintien à domicile a deux atouts majeurs : la conservation de repères et de liens sociaux, ce qui est mieux pour l’équilibre de la personne, et aussi des frais de prise en charge moins importants qu’en établissement, ce qui n’est pas neutre pour une clientèle à revenus modestes. » précise Annie Dillard, Directrice marketing et communication de PRÉVOIR.
Troubles de la mémoire, douleurs articulaires, vision altérée, etc.: les symptômes liés à une perte d’autonomie sont nombreux et plus ou moins handicapants selon les personnes, leur ressenti personnel ou leur situation (seul ou en couple, entouré ou isolé, en milieu rural ou urbain...).
Un point essentiel à relever : il faut réagir vite pour ne pas faire d’une difficulté liée à l’âge le point de départ de l’isolement ou d’une dépendance plus importante. C’est pourquoi, il faut anticiper la perte d’autonomie liée au vieillissement et être accompagné à chaque étape.
C’est tout l’enjeu de la campagne de sensibilisation de PRÉVOIR, notamment articulée autour de solutions concrètes et pragmatiques :
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Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites continuent de se pencher sur les différentes règles du régime universel à mettre en place. A priori, les actifs nés en 1963 seront les premiers retraités à bénéficier des nouvelles règles régissant le nouveau système.
Le haut-commissariat à la réforme des retraites utilise à bon escient le délai supplémentaire obtenu pour le bouclage du dossier sur le régime universel. Les séances de concertation avec les partenaires sociaux se poursuivent et ne vont se terminer qu’à la fin du mois de janvier de l’année prochaine. Les thèmes les plus « explosifs » sont actuellement sur la table. Vu l’enjeu, les parties en discussion ne souhaitent en aucun cas précipiter les choses. Les conclusions et les recommandations du haut-commissaire à la réforme Jean-Paul Delevoye ne seront donc livrées à l’exécutif qu’en avril ou en mai 2019.
Pour l’heure donc, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent se pencher entre autres sur le délai nécessaire aux Français pour se faire au nouveau système, le calcul et la conversion des droits à la retraite, la génération concernée par la réforme ou encore le cas des départs anticipés.
Dans le dossier de la réforme des retraites, il y a tout de même quelques certitudes telles que l’âge légal de départ à la retraite maintenu à 62 ans ou encore la non application des nouvelles règles aux séniors actuellement à la retraite.
Par ailleurs, Jean-Paul Delevoye a souligné l’importance d’une période de transition suffisamment longue afin que le passage vers le système universel se fasse sans encombre. En effet, un délai inférieur à 5 ans pourrait exposer le système à des bugs techniques et à des disfonctionnements en tout genre. Ainsi, il devrait y avoir 5 années d’intervalle entre l’entrée en vigueur de la loi sur le système à point universel et l’application des nouvelles règles. Concernant la date à prendre en compte pour le calcul des droits et celle pour l’application des nouvelles cotisations, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme sont tombés d’accord sur la date de naissance pour la première et la date d’effet pour la seconde. Concrètement, la date de naissance du cotisant sera l’indicateur pris en considération pour connaitre la date d’application des nouvelles règles de calcul des droits à la retraite. Par ailleurs, l’entrée en vigueur des nouvelles règles (à priori le 1er janvier 2025) apportera un changement dans le montant des cotisations des assurés.
Si le calendrier actuel de la réforme de retraites se maintient, la loi sera effective en 2020 et le régime universel entrera en vigueur 5 ans après, c’est-à-dire en 2025. A priori, le délai de transition de 5 ans sera appliqué puisque la proposition d’une période de franchise plus longue a été rejetée lors des concertations tout comme celle de destiner le nouveau régime aux personnes entamant leur carrière professionnelle en 2025.
Ainsi, toutes les personnes en activité dès l’entrée en vigueur des nouvelles règles en 2025 seront concernées par tous les changements y afférents. C’est-à-dire que les actifs nés en 1963, atteignant à cette date l’âge minimum de départ à la retraite et souhaitant cesser leurs activités, verront les nouvelles règles s’appliquer au calcul de leurs pensions de retraite.
Par contre, le cas des actifs nés avant 1963 souhaitant continuer à travailler jusqu’à obtention d’une retraite à taux plein reste encore à discuter. Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent encore se pencher sur un régime dérogatoire puisqu’en théorie, ces actifs ne sont pas concernés par les nouvelles règles.
La retraite anticipée doit également faire l’objet d’une séance puisqu’actuellement, certains régimes spéciaux de retraite préconisent un départ à la retraite avant l’âge légal. De plus, le devenir du départ anticipé pour carrière longue ou pour travail pénible est un débat très attendu.
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Le passage à la retraite est souvent l’occasion de s’intéresser à ses finances. Il est conseillé d’anticiper la baisse de revenus et de prévoir un ajustement des mensualités des différents crédits en cours de remboursement.
La retraite ou plutôt l’approche de la retraite est une période où bon nombre de Française se posent des questions. Cela est bien légitime puisque l’arrêt d’une activité salariale ou d’entrepreneur modifie considérablement les choses. Le changement de rythme est également l’occasion d’envisager de nouveaux projets. Se pose alors la question du budget et du financement.
Se pencher sur ses finances, c’est anticiper l’avenir. Pour cela, il est nécessaire de connaître ses postes de dépenses actuelles et de les adapter aux passages à la retraite. En effet, avec la cession d’une activité professionnelle, il faut s’attendre à ce que les revenus d’un ménage diminuent. Cela est particulièrement à prendre en compte si des emprunts sont toujours en cours.
Pour un crédit immobilier, le conseiller financier a calculé la mensualité en fonction des revenus de l’emprunteur ou des co-emprunteurs. Si le salaire d’une activité salariale permet de s’endetter sans dépasser la limite des 33 % de taux d’endettement, la donne peut changer avec le montant des pensions de retraites.
Traduction : une fois la retraite perçue, le poids des mensualités se fait davantage ressentir. Il est possible d’éviter de telles déconvenues en adaptant les mensualités avec le nouveau niveau de revenus d’un ménage à la retraite. Une opération bancaire en particulier vise un tel objectif : le regroupement de crédits.
Plus communément appelé rachat de crédit par abus de langage, cette opération permet de regrouper plusieurs crédits en cours et donc une seule mensualité. Le montant de cette mensualité unique sera alors adapté avec les revenus. A l’approche d’un passage en retraite, le rachat de crédits peut donc être opportun pour un foyer.
Non, la retraite n’est pas significative d’inactivité totale puisque l’occasion de réaménager sa maison, d’acheter le camping-car qui faisait envie ou de profiter des pays où la météo est clémente. Le regroupement de crédits n’interdit pas d’envisager de nouveau projet. En effet, il est possible d’inclure le financement d’un nouveau projet.
Enfin, à l’occasion d’un rachat de prêt, il est possible de changer le contrat d’assurance de prêt, soit en vue de faire des économies soit pour se couvrir davantage. Car, l’âge avançant, les risques de soucisde santé se multiplie. Cette opération est donc un bon moyen pour faire le point sur ses finances dans leur globalité.
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La revalorisation du Smic au 1er janvier 2019 augmente automatiquement le montant de la rémunération brute minimale pour la validation d’un trimestre de retraite. Ainsi, ce salaire minimum passe de 1 482 euros en 2018 à 1 504,50 euros cette année.
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) a été revalorisé de 1,5% au 1er janvier de cette année. Fixé à 9,88 euros en 2018, le Smic horaire brut est ainsi passé à 10,03 euros, soit 1521,22 euros le Smic mensuel (calcul basé sur une durée de travail de 35 heures par semaine).
Cette revalorisation, indexée sur l’inflation et la hausse des salaires, impacte automatiquement sur le montant du salaire minimum pour la validation d’un trimestre de retraite auprès de l’assurance vieillesse. Pour enregistrer un trimestre auprès de la CNAV, un cotisant doit percevoir 150 fois le Smic horaire. Ainsi, chaque tranche de salaire brut de 1 504,50 euros (10,03 euros x 150) permet à un salarié de valider un trimestre en 2019.
Pour valider les 4 trimestres, il suffit de percevoir 6 018 euros (4 x 1 504,50 euros). Il faut toutefois savoir que pour que l’année soit validée par l’assurance retraite, les 6 018 euros doivent être répartis. C’est-à-dire que le calcul des cotisations est basé sur le plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS) qui passe de 3 311 euros en 2018 à 3 377 euros en 2019 (plafond annuel 40 524 euros). Concrètement, la Cnav enregistre des salaires plafonnés et ne prend donc pas en compte le montant au-dessus du plafond.
Ainsi, un salaire brut de 6 500 euros permet amplement de valider 4 trimestres et donc l’année entière. Cependant, l’assurance vieillesse ne tient compte que de 3 377 euros pour la retraite, permettant de valider 2 trimestres. Quoi qu’il en soit, la validation des 4 trimestres peut être étalée sur deux mois pour un salaire supérieur ou égal au plafond.
Le montant minimum des rémunérations permettant la validation des trimestres varie suivant l’année d’encaissement comme le montre le tableau suivant :
Années | Salaire validant un trimestre |
2020 | 1522,50 € |
2019 | 1504,50 € |
2018 | 1482,00 € |
2017 | 1464,00 € |
2016 | 1450,50 € |
2015 | 1441,50 € |
2014 | 1429,50 € |
2013 | 1886,00 € |
2012 | 1844,00 € |
2011 | 1800,00 € |
2010 | 1772,00 € |
2009 | 1742,00 € |
2008 | 1.688,00 € |
2007 | 1.654,00 € |
2006 | 1.606,00 € |
2005 | 1.522,00 € |
2004 | 1.438,00 € |
2003 | 1.366,00 € |
2002 | 1.334,00 € |
2001 | 8.404,00 F |
2000 | 8.144,00 F |
La loi sur la prise en compte des années d’apprentissage pour les droits à la retraite est entrée en vigueur en 2014. Les cotisants ayant eu une période d’apprentissage entre le 1er juillet 1972 et le 31 décembre 2013 peuvent racheter en 2019 des trimestres non validés à un coût préférentiel de 1 349 euros. L’abattement qui s’applique aux apprentis est également valable pour les périodes d’activité exercées en tant qu’assistant maternel compris entre le 1er janvier 1975 et le 31 décembre 1990. La ristourne accordée pour les périodes d’apprentissage et d’activité en tant qu’assistant maternel s’avère très intéressante puisque les trimestres rachetés impactent non seulement sur le taux mais également sur la durée d’assurance pour la retraite de base.
En ce qui concerne les périodes de stage en entreprise dans le cadre du cursus scolaire ou universitaire effectuées à partir du 17 mars 2015, le rachat de trimestres est également possible. Deux mois de stage permet à un assuré de racheter un trimestre au prix de 405 euros. Il faut cependant souligner que l’intéressé ne peut racheter que deux trimestres et il doit en faire la demande dans les deux ans suivant son stage. En plus, les trimestres rachetés n’ont aucun impact sur le calcul du taux d’assurance et ils ne sont pas considérés comme étant des périodes cotisées.
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Le 15 janvier dernier, l’administration fiscale a procédé au virement de l’avance sur les crédits et réductions d’impôt. En effet, les bénéficiaires récurrents de ces avantages fiscaux ont reçu du Fisc un acompte de 60%. L’Etat a ainsi dépensé près de 5,5 milliards d’euros pour le paiement des avances.
Mardi dernier, près de 8,8 millions de foyers fiscaux ont reçu de l’administration fiscale un acompte au titre d’une avance sur les crédits et réductions d’impôt 2019 portant sur les revenus 2018. L’entrée en vigueur du prélèvement à la source modifie en effet la perception de ces avantages fiscaux. Comme annoncé par le Premier ministre Edouard Philippe en septembre dernier, le fisc a versé aux contribuables le 15 janvier passé un acompte de 60% au titre de leurs crédits et réductions d’impôt récurrents. Les sommes perçues par les bénéficiaires de cette avance varient en fonction de la nature des dépenses à l’origine des crédits et réductions d’impôt :
Pour rappel, le montant plancher pour la restitution d’impôt de créances fiscales est fixé à 8 euros. Ainsi, toute somme inférieure à ce seuil ne fait pas l’objet d’un remboursement par l’administration fiscale. Par ailleurs, les contribuables concernés par les acomptes ont reçu des virements émis soit par la Direction générale des Finances publiques (Dgfip), soit par la Direction régional des Finances publiques (Drfip) ou encore par la Direction départementale des Finances publiques (Ddfip).
Le Fisc a versé en moyenne 627 euros par bénéficiaire pour un coût total de 5,5 milliards d’euros.
La régularisation du solde se fera en juillet 2019 puisque l’administration fiscale ne connaitra les dépenses réellement réalisées par les contribuables et donc le montant exact du crédit ou de la réduction d’impôt qu’au printemps, lors de la déclaration de revenus 2018.
Une moyenne de 2 380 euros pour les bénéficiaires d’avantage fiscal lié à l’investissement locatif. Plus de 516 000 foyers fiscaux ont reçu mardi dernier un acompte relatif à l’investissement locatif dont le montant moyen était de 2 380 euros. Comme le gouvernement l’avait décidé et annoncé en septembre 2018, les crédits et réduction d’impôt liés à l’immobilier locatif (Pinel, Censi-Bouvard, Duflot, Scellier, Girardin…) ont bel et bien fait l’objet d’une avance.
En général, les avantages fiscaux relatifs à ce type d’investissement sont plutôt conséquents, d’où la moyenne élevée de 2 380 euros des acomptes versés. L’Etat a ainsi dépensé 1,23 milliard d’euros pour couvrir les avantages fiscaux au titre de l’immobilier locatif.
Le fisc a versé 633 euros en moyenne aux bénéficiaires de crédits et réductions d’impôt liés à l’emploi à domicile et aux services à la personne. Selon Gérald Darmanin, près de 4 millions de foyers fiscaux se sont partagés 46,5% de la somme totale allouée au versement des acomptes, soit 2,56 milliards d’euros. En revanche, la somme attribuée aux avances sur crédits et réductions d’impôt liés aux dons ne représente que 840 millions d’euros, soit près de 15% de la totalité de l’avance de trésorerie consentie par le gouvernement. Les bénéficiaires de ce type d’avantage sont par ailleurs les plus nombreux puisqu’ils sont au nombre de 6,35 millions.
TYPE DE REDUCTION OU CREDIT D'IMPÔTS | NOMBRE DE FOYERS CONCERNÉS |
Dons aux associations | 6,35 millions |
Cotisations syndicales | 1,52 million |
Emploi à domicile | 4,04 millions |
Frais de garde d'enfants | 1,73 million |
Dépenses d'accueil en EPHAD | 0,45 million |
Investissement locatif | 0,51 million |
Tous dispositifs confondus | 8,81 millions |
Bref, les foyers fiscaux concernés par cette avance doivent attendre la régularisation prévue au mois de juillet de cette année pour savoir s’ils doivent rembourser l’Etat (en cas de trop-perçu) ou si au contraire recevoir le solde de leur crédit d’impôt.
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Le premier prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu a été réalisé au début de ce mois de janvier pour les pensions de retraite. Les retraités français ont donc constaté une diminution de leurs revenus, une baisse correspondant au taux d’imposition qui leur a été communiqué par l’administration fiscale l’année dernière.
Le nouveau système de prélèvement de l’impôt sur le revenu est désormais en vigueur. La première ponction a eu lieu au début de ce mois de janvier pour les retraités français.
Le prélèvement à la source sur les retraites complémentaires a eu lieu de 2 janvier. Les bénéficiaires d’une retraite de base ont quant à eux constaté la retenue le 9 janvier. L’été dernier, les retraités ont pris connaissance de leur taux d’imposition, déterminé à partir de leur déclaration de revenus de 2017 faite en mai 2018. Il peut s’agir d’un taux personnalisé, d’un taux neutre ou encore d’un taux nul. En effet, les retraités disposant en 2018 de revenus ne dépassant pas les 25 400 euros sont exonérés d’impôt en 2019.
Un grand nombre de retraités se posent encore des questions sur le fonctionnement de ce prélèvement à la source et sur ses règles d’application. La première information à retenir est que la collecte de l’impôt sur le revenu incombe dorénavant à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) pour le régime général et au régime Agirc-Arrco pour la retraite complémentaire.
Quant à l’administration fiscale, elle a pour mission de calculer le taux d’imposition de chaque contribuable en se basant sur la pension de retraite, les revenus annexes et les parts familiales.
Un couple de retraités qui souhaitent disposer chacun d’un taux individualisé peut en faire la demande auprès de l’administration fiscale. En effet, cette dernière détermine un taux personnalisé pour les deux conjoints en cas d’imposition commune. Pour une meilleure répartition de la charge fiscale, chaque conjoint peut disposer d’un taux correspondant à son niveau de revenus. Par contre, cette individualisation du taux d’imposition n’a aucun impact sur le taux global d’imposition du foyer.
En outre, un passage à la retraite entraine inévitablement une baisse des revenus. Le nouveau pensionné doit alors mettre à jour son taux d’imposition en se rendant sur le site de l’administration fiscale. Cette dernière procède dans les trois mois au calcul d’un nouveau taux correspondant à la pension perçue par le jeune retraité. Pour rappel, un actif exonéré d’impôt devient en principe un retraité non imposable.
Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, en vigueur depuis le début de l’année 2019, peut donner du fil à retordre aux retraités français qui risquent de ne rien comprendre aux pensions du régime général perçues le 9 janvier dernier.
En effet, 14,1 millions de retraités ont reçu leurs pensions de base et près de 6,3 millions d’entre eux ont vu leurs retraites diminuées de l’impôt sur le revenu comme l’avait prévu le calendrier de l’administration fiscale.
Cependant, les pensionnés ne disposent pas de moyen pour vérifier le calcul effectué par les caisses de retraite pour le prélèvement de l’impôt. De ce fait, ils peuvent être tentés de calculer eux-mêmes l’impôt dû en se basant sur leur taux personnalisé ou sur le taux neutre. Malheureusement, le montant obtenu ne correspondra pas à la baisse constatée. En effet, l’impôt sur le revenu est prélevé non pas sur la pension nette mais sur le montant net fiscal. Ce dernier est le montant net avant impôt augmenté entre autres de la partie de la CSG non déductible du revenu imposable.
Sur le site de l’assurance vieillesse, ce type d’information n’est pas disponible sur l’espace personnel des retraités. Pour connaitre le montant de ce « net imposable » donc, les retraités doivent faire preuve de patience puisque l’administration ne le communique qu’une fois tous les ans.
Pour obtenir de plus amples informations sur ce premier prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, les retraités peuvent appeler l’administration qui doit déjà s’attendre à un grand nombre d’appels. Contacter l’administration est en effet le seul moyen pour les pensionnés de savoir pourquoi le montant de leur impôt est plus important que ce qu’ils pensaient.
Depuis ce mois de janvier 2019, les retraités français perçoivent leurs pensions diminuées de l’impôt sur le revenu puisque le prélèvement à la source est désormais en vigueur. Les caisses de retraite ont ainsi procédé aux calculs et ont versé ce mercredi 9 janvier les pensions de retraite des 14,1 millions de retraités du régime général.
Par ailleurs, les retraites complémentaires ont été perçues le 3 janvier. Les pensionnés qui ont calculé le montant de leur impôt sur le revenu sur la base de leur pension nette payée et du taux (personnalisé ou neutre) fourni par l’administration fiscale durant l’été 2018, ont eu une mauvaise surprise. En effet, le résultat obtenu par la multiplication de ces deux éléments est inférieur à l’impôt réellement prélevé sur les retraites. Cette différence s’explique par l’application du taux d’imposition au montant net imposable, une somme plus importante que la pension nette avant impôt puisqu’elle intègre une part des cotisations sociales non déductibles (une partie de la CSG entre autres).
Pour l’heure, les retraités du régime de base ne peuvent pas vérifier les calculs ni connaitre ce net fiscal dont le montant n’est communiqué par l’administration qu’une fois par an. Contrairement aux retraites complémentaires en effet, le site de l’assurance vieillesse ne fournit pas cette information à ses affiliés via leur espace personnel. Etant donné le nombre d’appels reçus par les organismes en charge du paiement des pensions complémentaires, la Cnav envisage de mettre à disposition des retraités le montant de cette retraite imposable via leur espace personnel au plus tard le 30 de ce mois de janvier. Jusqu’à ce que cette information soit disponible, l’administration continuera à fournir une assistance téléphonique aux pensionnés.
Dans le cas d’un retraité domicilié en France mais percevant une pension étrangère, le prélèvement de l’impôt se fait sous forme d’acompte mensuel ou trimestriel. En effet, l’impôt sur le revenu n’est pas ponctionné à la source comme tel est le cas pour les pensions françaises de base et complémentaires. Cet acompte au titre d’une retraite étrangère peut être modifié sur le site impots.gouv.fr si les revenus du contribuable diffèrent d’une période à une autre.
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Depuis ce mois de janvier 2019, l’impôt sur le revenu sera prélevé à la source. Ainsi, les pensions perçues par les retraités sont diminuées de l’impôt correspondant pour les personnes assujetties. Toutes les pensions de retraite sont-elles concernées par cette première ponction ?
Le prélèvement à la source entre en vigueur et les retraités se demandent quand aura lieu la première ponction. Rappellons que la pension du régime de base est versée aux pensionnés à terme échu tandis que les retraites complémentaires sont perçues à terme à échoir. Concrètement, le versement de la retraite de base réalisé par la Cnav ou la Carsat correspond à la pension du mois précédent. Ainsi, la somme perçue en ce mois de janvier 2019 est versée au titre de la pension de retraite du mois de décembre 2018. Contrairement à la retraite de base du régime général, la pension de retraite complémentaire virée au début du mois de janvier 2019 correspond à la somme due au titre de ce même mois.
En principe, le premier prélèvement de l’impôt à la source concerne toutes les pensions de retraite perçues en janvier qu’elles soient payées à terme échu ou à terme à échoir. Le virement des retraites complémentaires intervient au tout début du mois tandis que celui des retraites de base est aux alentours du 9 du mois. Les retraités du régime général vont donc s’acquitter en janvier d’un impôt prélevé sur leurs pensions du mois de décembre 2018.
La Cnav a cependant précisé que toute pension perçue au cours d’une année donnée entre dans la déclaration de revenu de cette même année.
Ainsi, le virement de la pension de base en janvier 2019 au titre du mois de décembre 2018 entrera dans la déclaration de revenu de l’année fiscale 2019.
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Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé fin décembre l’annulation de la dernière hausse de la CSG pour les retraités qui perçoivent moins de 2 000 euros par mois. Ainsi, leur taux de CSG passera de 8,3% à 6,6% pour cette année 2019. Afin de déterminer les bénéficiaires de cette mesure fiscale, l’administration prend en compte le revenu fiscal de référence (RFR) et le nombre de part familiale.
Cette mesure ajoute à la liste des taux de CSG appliqués aux revenus des retraités un taux intermédiaire de 6,6%. Après l’augmentation de 1,7 point en effet, les retraités étaient soumis à une CSG de 0% (exonération), de 3,8% (taux réduit) et de 8% (taux plein) suivant leur niveau de revenu.
Selon les seuils présentés par le secrétaire d’État auprès du ministre des Comptes publics Olivier Dussopt devant le Sénat pour qu’une personne seule puisse revenir à un taux de CSG de 6,6% en 2019, les seuil sont les suivants :
Métropole : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017
Revenu fiscal de reference 2017 | Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire | Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire | ||
Personne seule | Couple (marié ou pacsé) | |||
Exonération | De 1 à 11 128 € | De 1 à 17 070 € | 1 486 € | 2 971 € |
Taux réduit (3,8%) | De 11 129 à 14 548 € | De 17 071 à 22 316 € | 1 942 € | 3 884 € |
Taux médian (6,6%) | De 14 549 à 22 580 € | De 22 317 à 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Taux normal (8,3%) | Plus de 22 580 € | Plus de 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Martinique, Guadeloupe et Réunion : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017
Revenu fiscal de reference 2017 | Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire | Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire | ||
Personne seule | Couple (marié ou pacsé) | |||
Exonération | De 1 à 13 167 € | De 1 à 19 406 | 1 486 € | 2 971 € |
Taux réduit (3,8%) | De 13 168 à 15 915 € | De 19 407 à 24 070 € | 1 942 € | 3 884 € |
Taux médian (6,6%) | De 15 915 à 22 580 € | De 24 071 à 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Taux normal (8,3%) | Plus de 22 580 € | Plus de 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Pour les deux premiers quarts de part supplémentaire, l’augmentation du plafond est de 1 634 € au lieu de 1 486 €. C’est-à-dire que le plafond augmente de 3 268 € pour le premier demi-part supplémentaire.
Guyane : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017
Revenu fiscal de reference 2017 | Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire | Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire | ||
Personne seule | Couple (marié ou pacsé) | |||
Exonération | De 1 à 13 768 € | De 1 à 20 156 | 1 486 € | 2 971 € |
Taux réduit (3,8%) | De 13 769 à 16 672 | De 20 157 à 25 023 € | 1 942 € | 3 884 € |
Taux médian (6,6%) | De 16 673 à 22 580 € | De 25 024 à 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Taux normal (8,3%) | Plus de 22 580 € | Plus de 34 636 € | 3 014 € | 6 028 € |
Pour les deux premiers quarts de part supplémentaire, l’augmentation du plafond est de 1 708,5 € au lieu de 1 486 €. C’est-à-dire que le plafond augmente de 3 417 € pour le premier demi-part supplémentaire.
Un RFR dépassant 22 580 euros pour une personne seule et 34 600 euros pour un couple est soumis au taux maximal de 8,3% à une exception près. En effet, environ 300 000 retraités disposent d’un revenu qui vacille d’une année sur l’autre autour de ces plafonds. Pour que ces personnes soient soumises à un taux de CSG de 8,3%, leur RFR doit dépasser les seuils fixés durant deux années consécutives. Le premier ministre Edouard Philippe a annoncé cette mesure en septembre dernier.
Les retraités qui vont bénéficier de cette annulation de la hausse de la CSG doivent attendre quelques mois avant de constater une augmentation de leur pension nette.
Bien que le retour au taux de 6,6% soit accordé au titre de l’année 2019, les pensionnés concernés verront leurs pensions diminuées d’une CSG à taux plein les premiers mois. Il faut cependant préciser qu’un remboursement rétroactif au titre de ces mois devrait être fait au mois de mai au plus tard. En effet, l’Assemblée nationale a voté le 20 décembre dernier un amendement pourtant sur le versement en mai 2019 des pensions soumises au taux intermédiaire de 6,6%.
Sur le plan technique, l’annulation de la hausse n’est pas une mince affaire pour les 42 caisses de retraites de l’assurance vieillesse, d’où la nécessité d’un délai plus ou moins long pour son application. Avant la vote à l’Assemblée nationale d’ailleurs, l’exécutif avait annoncé une période de transition beaucoup plus importante en raison de la complexité des calculs. Le cabinet du premier ministre pensait en effet que l’actualisation des pensions nettes se ferait au plus tard au mois de juillet. Les retraités assujettis au taux de 6,6% pour l’année 2019 n’attendront donc pas l’été pour être remboursés.
A titre d'exemple, si un bénéficiaire de cette annulation, avec une pension brute de 1 700 euros, paie durant les 4 premiers mois de l’année 2019 une CSG au taux de 8.3%, 115,6 euros devront lui être restitués (soit 28,9 euros par mois pendant 4 mois).
L’année 2019 réserve aux retraités des changements importants tels que le prélèvement à la source en vigueur dès le début de l’année, la revalorisation de 0,3% des pensions de retraite non indexée à l’inflation ou encore le retour à l’ancien taux de la CSG pour les revenus de moins de 2 000 euros. Il faut préciser cependant que les pensionnés ne disposent d’aucun document pour un suivi régulier de la variation de leur retraite. Pour obtenir les renseignements qui leur sont nécessaires, ils doivent prendre contact avec leur caisse de retraite ou bien visiter la plateforme en ligne.
Le remboursement du « trop prélevé » pour les retraités assujettis au taux de CSG de 6,6 % après l’annulation de la hausse de 1,7 point est en cours de préparation. Les bénéficiaires de cette baisse apprécient le geste, mais espèrent plus de la part de l’État.
D’ici quelques jours, le trop-perçu de CSG depuis le mois de janvier sur les pensions de retraite de près 3,8 millions de retraités fera l’objet d’un remboursement. En effet, le Président de la République Emmanuel Macron a annulé en décembre dernier la hausse de 1,7 point de la CSG pour les retraités dont le revenu mensuel est compris entre 1 200 et 2000 euros. Cette disposition est effective depuis le début de l’année 2019, mais la CSG prélevée jusqu’à présent est restée au taux de 8,3 %. Pour respecter l’application d’un taux de 6,6 %, le trop-perçu de janvier à avril va être remboursé par virement bancaire aux retraités concernés.
Pour les pensionnés concernés, ce remboursement est une bonne nouvelle dans la mesure où la revalorisation de la retraite pour cette année 2019 (0,3 %) est loin de couvrir la perte de pouvoir d’achat engendrée par l’inflation (entre 1,5 et 2 %). Beaucoup de couples de retraités témoignent en effet que s’en sortir avec près de 34 000 euros de revenu n’est pas une mince affaire et une baisse des charges aussi infime soit-elle est toujours la bienvenue. Les retraités avec un RFR sensiblement supérieur aux plafonds (22 580 € pour une personne seule et 34 636 euros pour un couple) se demandent quant à eux s’ils vont devoir supporter une CSG au taux majoré de 8,3 %.
Les retraités à faible pension espèrent plus du gouvernement
Cet effort consenti par le Président de la République Emmanuel Macron n’est visiblement pas suffisant pour les retraités qui demandent une augmentation de leur pension proportionnellement à la hausse des prix. Les séniors ne cachent pas leur mécontentement envers l’exécutif qui reste selon eux impassible face à la baisse récurrente de leur pouvoir d’achat. Ils attendent du gouvernement l’abandon de la revalorisation au taux fixe de 0,3 % pour 2020 au profit d’une indexation des pensions à l’inflation.
Par le
Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites continuent de se pencher sur les différentes règles du régime universel à mettre en place. A priori, les actifs nés en 1963 seront les premiers retraités à bénéficier des nouvelles règles régissant le nouveau système.
Le haut-commissariat à la réforme des retraites utilise à bon escient le délai supplémentaire obtenu pour le bouclage du dossier sur le régime universel. Les séances de concertation avec les partenaires sociaux se poursuivent et ne vont se terminer qu’à la fin du mois de janvier de l’année prochaine. Les thèmes les plus « explosifs » sont actuellement sur la table. Vu l’enjeu, les parties en discussion ne souhaitent en aucun cas précipiter les choses. Les conclusions et les recommandations du haut-commissaire à la réforme Jean-Paul Delevoye ne seront donc livrées à l’exécutif qu’en avril ou en mai 2019.
Pour l’heure donc, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent se pencher entre autres sur le délai nécessaire aux Français pour se faire au nouveau système, le calcul et la conversion des droits à la retraite, la génération concernée par la réforme ou encore le cas des départs anticipés. Dans le dossier de la réforme des retraites, il y a tout de même quelques certitudes telles que l’âge légal de départ à la retraite maintenu à 62 ans ou encore la non application des nouvelles règles aux séniors actuellement à la retraite.
Par ailleurs, Jean-Paul Delevoye a souligné l’importance d’une période de transition suffisamment longue afin que le passage vers le système universel se fasse sans encombre. En effet, un délai inférieur à 5 ans pourrait exposer le système à des bugs techniques et à des disfonctionnements en tout genre. Ainsi, il devrait y avoir 5 années d’intervalle entre l’entrée en vigueur de la loi sur le système à point universel et l’application des nouvelles règles.
Concernant la date à prendre en compte pour le calcul des droits et celle pour l’application des nouvelles cotisations, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme sont tombés d’accord sur la date de naissance pour la première et la date d’effet pour la seconde. Concrètement, la date de naissance du cotisant sera l’indicateur pris en considération pour connaitre la date d’application des nouvelles règles de calcul des droits à la retraite. Par ailleurs, l’entrée en vigueur des nouvelles règles (à priori le 1er janvier 2025) apportera un changement dans le montant des cotisations des assurés.
Si le calendrier actuel de la réforme de retraites se maintient, la loi sera effective en 2020 et le régime universel entrera en vigueur 5 ans après, c’est-à-dire en 2025. A priori, le délai de transition de 5 ans sera appliqué puisque la proposition d’une période de franchise plus longue a été rejetée lors des concertations tout comme celle de destiner le nouveau régime aux personnes entamant leur carrière professionnelle en 2025.
Ainsi, toutes les personnes en activité dès l’entrée en vigueur des nouvelles règles en 2025 seront concernées par tous les changements y afférents. C’est-à-dire que les actifs nés en 1963, atteignant à cette date l’âge minimum de départ à la retraite et souhaitant cesser leurs activités, verront les nouvelles règles s’appliquer au calcul de leurs pensions de retraite.
En revanche, le cas des actifs nés avant 1963 souhaitant continuer à travailler jusqu’à obtention d’une retraite à taux plein reste encore à discuter. Les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites doivent encore se pencher sur un régime dérogatoire puisqu’en théorie, ces actifs ne sont pas concernés par les nouvelles règles.
La retraite anticipée doit également faire l’objet d’une séance puisqu’actuellement, certains régimes spéciaux de retraite préconisent un départ à la retraite avant l’âge légal. De plus,le devenir du départ anticipé pour carrière longue ou pour travail pénible est un débat très attendu.
Par le
La fusion des deux régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco entraine la hausse des taux de cotisations en 2019. Elle apporte également la création de deux nouvelles contributions pour remplacer les cotisations pour remplacer les cotisations AGFF et CET.
La fusion des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco, en vigueur au 1er janvier 2019, apporte de nombreux changements dont l’augmentation des cotisations. La mise en place de ce régime unique implique l’application des mêmes taux de cotisations pour tous les affiliés quel que soit leur statut (non-cadre ou cadre).
Près de 18 millions de salariés dans le secteur privé sont concernés par cette harmonisation des règles. La retraite complémentaire Agirc-Arrco est un régime par répartition et par points dont les principes généraux ne diffèrent pas de celles des deux anciens régimes. Servant de ressources aux retraités du privé, les cotisations des affiliés vont leur permettre d’amasser des points de retraite.
Les salariés du privé doivent donc s’attendre à une baisse de leur pouvoir d’achat puisque les cotisations de la retraite complémentaire vont inévitablement augmentées. D’ailleurs, la part de la cotisation qui n’ouvre pas droit à des points de retraite sera également plus importante.
Non cadres (Arrco) | Cadres (Arrco) | Cadres (Agirc) | |||
Base | Tranche 1 | Tranche 2 | Tranche A | Tranche B | Tranche C |
Taux Global | 7,75% | 20,25% | 7,75% | 20,55 % | 20,55% |
Part salariale | 3,10% | 8,10% | 3,10% | 7,80 % | variable |
Part patronale | 4,65% | 12,15% | 4,65% | 12,75 % | variable |
L’assiette des cotisations par tranches étant :
Non cadres (Arrco) | Cadres (Arrco) | Cadres (Agirc) | ||
Tranche 1 | Tranche 2 | Tranche A | Tranche B | Tranche C |
Dans la limite du plafond de la Sécurité sociale | Dans la limite du plafond de la Sécurité sociale | Dans la limite du plafond de la Sécurité sociale | Entre 1 et 4 fois le plafond de la Sécurité sociale | Entre 4 et 8 fois le plafond de la Sécurité sociale |
De 1 € à 3 311 € mensuel | De 3 311 € à 9 933 € mensuel | De 1 € à 3 311 € mensuel | De 3 311 € à 13 244 € mensuel | De 13 244 € à 26 488 € mensuel |
Base | Tranche1 | Tranche2 |
Taux global | 7,87 % | 21,59% |
Part salariale | 3,15 % | 8,64% |
Part patronale | 4,72 % | 12,95% |
L’Assiette des cotisations par tranches étant :
Tranche 1 | Tranche 2 |
Dans la limite du plafond de la Sécurité sociale | Entre 1 et 8 fois le plafond de la Sécurité sociale |
De 1 € à 3 377 €* mensuel | De 3 377 € à 27 016 € mensuel |
*La commission des comptes de la sécurité sociale (CCSS) recommande une augmentation de 2% du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS) en 2019 par rapport à celui de 2018 (3 311 + 2% de 3 311 = 3 377 €). Il incombe au gouvernement de fixer le nouveau plafond et il peut ou pas prendre en compte la préconisation de la CCSS.
Pour rappel, la CEG et la nouvelle CET sont à la charge des cotisants sans que ses derniers n’obtiennent des points de retraite supplémentaires.
Par le
Pour bien préparer la retraite, il faut prendre en compte différents aspects de la vie (financier, social, familial, etc.). Si certains actifs ont hâte de profiter de cette pause bien méritée, d’autres ne cachent pas leurs inquiétudes sur ce qui les attend réellement.
Il faut noter en effet que l’accroissement de l’espérance de vie promet aux séniors une retraite deux à trois fois plus longue qu’il y a 50 ou 60 ans. En moyenne, la retraite représente pour les femmes françaises environ un tiers de leur vie et pour les hommes près d’un quart ! Avec les progrès de la médecine, cette espérance de vie va continuer à augmenter. De ce fait, il est primordial pour les futurs retraités de l’anticiper.
Partir à la retraite signifie pour un grand nombre d’actifs laisser derrière eux une grande partie de leur existence, plus de la moitié pour être exact. Quitter ce monde de travail devenu familier peut être déroutant voire même angoissant notamment sur le plan social. En effet, la cessation d’activité marque une rupture risquant fortement d’amener la solitude, l’ennui et la dépression dans la vie des nouveaux retraités. Afin d’éviter un passage à vide qui risque de s’éterniser, il faut se préparer à la retraite plusieurs années avant qu’elle n’arrive.
La retraite est souvent une affaire de couple, les partenaires doivent se préparer à ce passage obligé. Il n’est pas rare que les deux conjoints envisagent la retraite différemment. Il est important dans ce cas d’en parler bien avant l’arrivée de ce moment de répit. La divergence d’opinion et d’aspiration pour cette nouvelle vie peut en effet être source de séparation. Avoir des centres d’intérêt différents ne doit cependant pas être un frein pour une retraite heureuse. En effet, un travail d’introspection et d’anticipation permet de se préparer à toutes les éventualités.
En outre, pour bien vivre sa retraite, il faut disposer de moyens suffisants. Sur le plan financier en effet, le passage à la retraite implique forcément une baisse du pouvoir d’achat. Afin de prévenir cette perte, de nombreuses solutions existent. En commençant à économiser tôt, l’effort d’épargne n’est pas trop important.
La retraite est une période de liberté durant laquelle les ex-actifs peuvent se consacrer à tout ce qui les passionne. Il faut cependant rester réaliste dans ses projets pour éviter toute désillusion. Il est important de se poser les bonnes questions et de ne pas prendre des décisions trop radicales pouvant être source de regret.
En bref, en prenant le temps de bien y penser, les incertitudes et les inquiétudes des futurs retraités s’estompent au fur et à mesure que le départ à la retraite approche. Certes, il s’agit d’un passage délicat, mais un bon travail d’anticipation permet d’atténuer les appréhensions.
Par le
Le prélèvement à la source est en marche depuis le 1er Janvier 2019 et engendre des modifications pour les titulaires de pensions de retraites. désormais, l’impôt est prélevé à la source par les caisses de retraite. La mise en place du prélèvement est automatique mais va suivre un calendrier bien précis cette année. Retraite.com en décrypte les principales étapes.
Cette année sera marquée par l’entrée en vigueur du prélèvement à la source au 1er janvier 2019. Focus sur les différentes étapes :
Si vous avez déclaré en ligne en 2018, vos revenus 2017, vous avez disposé d'un taux de prélèvement et vous avez pu opté pour un taux individualisé et personnalisé (permettant de différencer votre taux au sein du couple) ou non personnalisé.
Au 2nd semestre 2018, les impôts vous ont communiqué à votre Caisse de retraite votre taux de prélèvement. Ce taux a été calculé sur la base de vos revenus 2017 déclarés en 2018.
Votre Caisse de retraite a bien reçu et intégré votre taux de prélèvement afin de pouvoir l'applliquer automatiquement à vos prochains versements
Le taux de prélèvement s'applique désormais directement sur votre pension retraite. Vous disposez désormais en tant que retraité d'un espace personnel sur le site de votre Caisse de retraite mettant en avant vos pensions avant et après les prélèvements appliqués.
Si vous êtes non imposable, rien ne change pour vous et pour votre pension retraite.
Lors de votre déclaration de revenus 2018, vous allez pouvoir actualiser vos revenus afin d'ajuster éventuellement vos prélèvements.
En cas de modification de vos revenus ou d'apport de revenus ou évènements exceptionnels, à la hausse comme à la baisse, vous pourrez simuler et demander une mise à jour, en cours d'année, du taux de prélèvement à a source.
Source : AGIRC ARRCO
Par le
Le télé-service concernant la liquidation des retraites (tous régimes confondus) n’est pas encore opérationnel. Prévu fin janvier 2019, ce dispositif ne sera finalement mis en place que dans quelques semaines.
L’entrée en service du dispositif pour liquider en ligne l’ensemble des droits à la retraite attendue fin janvier a été repoussée à une date ultérieure.
La dématérialisation de la demande de retraite, tous régimes confondus, ne sera finalement disponible que dans quelques semaines, à priori à la fin du mois de mars. Cette télé-procédure vise à simplifier la liquidation des droits pour les actifs ayant cotisés dans plusieurs caisses de retraite tout au long de leur carrière.
Pour l’heure, la demande de retraite en ligne n’est possible que pour le régime général via l’espace personnel du demandeur sur le site internet de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et pour les régimes complémentaires Agirc et Arrco. Une démarche unique pour toutes les retraites évitera aux futurs pensionnés la préparation d’un dossier pour chaque régime concerné.
Ce nouveau portail va ainsi rassembler toutes les données concernant les affiliés de tous les régimes, à quelques exceptions près. En effet, les régimes de retraite auxquels sont affiliés les employés du Sénat, les buralistes, les membres du CESE (Conseil économique, social et environnemental), les membres du parlement et les employés de l’Assemblée nationale n’intègreront pas le dispositif de liquidation en ligne des retraites.
Par ailleurs, cette liquidation groupée ne prendra pas en charge la demande de retraite de réversion et la demande de retraite progressive ainsi que certains dispositifs de retraite anticipée au titre du handicap, de pénibilité et d’invalidité entre autres. En effet, les démarches relatives à ces demandes sont beaucoup trop spécifiques et complexes, compliquant ainsi la mise en place d’une demande en ligne.
Les futurs poly-pensionnés devront donc se rendre sur la plateforme info-retraite.fr et aller dans la rubrique « demander ma retraite ». Les informations regroupées sur ce portail corrigeront certains oublis puisqu’en principe, l’assuré y verra apparaitre toutes les cotisations versées tout au long de sa carrière.
En bref, l’année 2019 va apporter de nombreux changements dans le domaine de la retraite pour ne citer que la réforme de l’épargne-retraite, la fusion des retraites complémentaires Agirc et Arrco ou encore le retour à l’ancien taux de la CSG pour une catégorie de retraités. A tout cela s’ajoute la possibilité de liquider toutes les retraites en ligne en une seule demande, un dispositif peu évoqué mais qui présente pourtant beaucoup d’avantages.
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Par le
Le bulletin de salaire ou fiche de paie est un document remis par l’employeur dans lequel sont mentionnées les informations relatives au salaire perçu par les employés. De nombreux éléments doivent obligatoirement être mentionnés dans ce bulletin de paie. L’entrée en vigueur du prélèvement à la source le 1er janvier 2019 a apporté un certain nombre de modifications et par la même occasion, la lecture de la fiche de paie a été simplifiée.
Dans le modèle actuel du bulletin de salaire doivent obligatoirement figurer :
Rendue plus lisible et plus claire, la fiche de paie permet au salarié de connaitre précisément le montant net à payer avant impôt sur le revenu, le taux de prélèvement appliqué (taux neutre ou taux personnalisé), le montant de l’impôt sur le revenu prélevé à la source et le montant du salaire réellement perçu.
La fiche de paie ne doit en aucun cas comporter une mention sur l’exercice du droit de grève. La mention des informations sur les activités de représentant du personnel est également proscrite. Toute information concernant une représentation du personnel (fonction et rémunération entre autres) doit faire l’objet d’une fiche annexe établie par l’employeur. L’établissement de cette fiche annexe est régi par les mêmes règles juridiques que le bulletin de salaire.
Un salarié reçoit généralement son bulletin de paie au moment de percevoir son émolument. L’employeur peut le lui remettre en main propre, par voie postale ou par courrier électronique.
Un salarié peut s’opposer à la dématérialisation de sa fiche de paie. D’ailleurs, il incombe à l’employeur d’informer ses salariés de leur droit d’opposition concernant l’envoi par courrier électronique. Il faut préciser qu’un employeur qui ne transmet pas sa fiche de paie à un salarié s’expose à une condamnation pénale et à une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros par document non transmis.
Par ailleurs, il est mentionné dans le bulletin de salaire que le document doit être conservé pour une durée indéterminée. L’employeur quant à lui doit conserver un double de la fiche de paie de son employé sur une période minimum de 5 ans. Plus qu’un justificatif de paiement de salaire, le bulletin de paie est en effet indispensable au salarié au moment de liquider ses droits à la retraite.
En cas d’erreur (non comptabilisation des heures supplémentaires, non application de l’indemnisation en arrêt maladie, etc.), le salarié est en droit de contester la fiche de paie auprès de son employeur. Il dispose d’ailleurs d’un délai de 3 ans après réception du bulletin de salaire pour contester toute irrégularité.
Par le
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) a augmentée de 35 euros depuis le 1er janvier 2019. Cette revalorisation de la retraite minimum est l’une des promesses du Président de la République Emmanuel Macron. Pour rappel, l’ASPA est une aide financière versée par la CNAV aux personnes âgées à faible niveau de revenu pour leur garantir un minimum de ressources pour vivre. Il s’agit d’une allocation différentielle, c’est-à-dire que son montant dépend du revenu perçu par le demandeur, l’objectif étant de porter ce revenu au niveau du minimum vieillesse fixé.
Revalorisée le 1er avril 2018 puis au 1er janvier 2019, l’ASPA sera également réévaluée au 1er janvier 2020 puisque le gouvernement s’est engagé à trois augmentations successives.
1er Avril 2018 | 1er Janvier 2019 | 1er Janvier 2020 | |
Personne seule | 833,20€ (+30€) | 868,20 € (+35€) | 903,20€ (+35€) |
Couple | 1293,54€ (+46,57€) | 1347,88€ (+54,34€) | 1402,22€ (+54,34€) |
Par ailleurs, la hausse de l’ASPA n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les personnes âgées qui bénéficient jusqu’alors du Plan d’actions personnalisé (PAP). Ces séniors qui profitent actuellement de ce dispositif sont au nombre de 221 000, soit parce qu’ils sont en situation d’isolement, soit parce qu’ils rencontrent des difficultés au quotidien en raison d’une santé fragile.
Pour information, le PAP est une mesure visant à fournir aux retraités du régime général (relativement autonomes) les moyens nécessaires afin qu’ils puissent continuer à vivre à leur domicile. Les prestations remboursées sont celles utiles au bien-être de la personne concernée telles qu’une aide-ménagère, un équipement de sécurité ou encore un accompagnement aux sorties. Un plafond annuel de 3 000 euros par allocataire a été fixé pour ce type d’aide.
Dans la mesure où le PAP est une aide allouée en fonction des ressources du retraité, une augmentation de 35 euros de l’ASPA (revenu mensuel de 868,20 euros) peut diminuer la part remboursée par la CARSAT.
Concrètement :
Revenu mensuel d'un bénéficiaire de PAP | Part remboursée par la CARSAT | Par de l'allocataire | |
Personne seule | Couple (Marié/PACSE/ Concubinage) | ||
Jusqu'à 843€ | Jusqu'à 1464€ | 90% | 10% |
De 844 € à 902 € | De 1 465 € à 1 563 € | 86% | 14% |
De 903 € à 1 018 € | De 1 564 € à 1 712 € | 79% | 21% |
De 1 019 € à 1 100 € | De 1 713 € à 1 770 € | 73% | 27% |
De 1 101 € à 1 150 € | De 1 771 € à 1 835 € | 64% | 36% |
De 1 151 € à 1 269 € | De 1 836 € à 1 938 € | 49% | 51% |
De 1 270 € à 1 435 € | De 1 939 € à 2 153 € | 35% | 65% |
De 1 436 € à 2 000 € | De 2 154 € à 3 000 € | 27% | 73% |
Plus de 2000€ | Plus de 3000€ | 0% | 100% |
Contrairement à la retraite minimum, le barème des revenus du PAP n’a pas été revalorisé en 2019. De ce fait, un retraité avec des ressources mensuelles égales à l’ASPA en 2018 (soit 833,20 euros) bénéficiait d’un remboursement à hauteur de 90%. En 2019 par contre, son revenu augmente de 35 euros (soit 868,20 euros), la participation de l’Etat pour son maintien à domicile n’est donc que de 86%. Pour combler cette différence, une revalorisation du PAP est à envisager selon la CARSAT. En attendant, les personnes âgées concernées par cette anomalie (donc les plus démunies) doivent payer plus pour les services utiles à leur bien-être.
Par le
Moins d'un an après son lancement, le contrat d’assurance vie innovant de Binck.fr, a été primé comme meilleur nouveau contrat d’assurance vie 2019 avec une mention spéciale du Jury !
Le magazine Gestion de Fortune a décerné à Binck Viel’Oscar du Meilleur Nouveau Contrat d’Assurance Vie. Cette disitinction vient récompenser les efforts des équipes de Binck.fr et Generali pour construire un contrat d’assurance vie performant et compétitif. Comme la majortié des contrats en ligne, Binck vie propose de souscrire de manière 100% digitale et totalement dématérialisée grâce au processus de signature électronique.
Pour Mathieu Ramadier, Responsable du Business Développement chez Binck.fr « Avec Binck Vie, Binck.fr propose aux épargnants un contrat d’assurance vie en gestion sous mandat ou gestion libre disposant de nombreux atouts concurrentiels : une analyse patrimoniale détaillée alliée à un conseil individualisé, le choix entre une gestion libre accompagnée et une gestion sous mandat individualisée et active, un « robo advisor » qui joue le rôle de vigie et qui veille 24/7 sur vos avoirs, la possibilité d’investir dans des supports en Unités de Comptes dernières générations comme les ETF ou plus de 100 titres vifs (actions du SBF 120)... Binck Vie permet aux particuliers de retrouver la main sur leur épargne, en accédant à l’un des contrats d’Assurance Vie les plus dynamiques et moins chers du marché. »,
Matthias Baccino, Directeur Général de Binck.fr, ajoute « Avec Binck Vie nous proposons à tous les Français un produit d’assurance vie réservé habituellement aux très grandes fortunes et ce avec des frais dignes d’une néo-banque et à la souscription intégralement dématérialisée».
Développé en collaboration avec la solidité de l'assureur Generali, le succès du contrat d'assurance vie de Binck est au rendez-vous et les premiers résultats de souscription sont très encourageants. En effet, ce sont déjà plusieurs centaines de clients qui ont souscrit au contrat Binck Vie, et la conquête commerciale actuelle laisse entrevoir un très bel avenir de croissance.
Binck.fr s’est également largement distingué ces derniers mois puisque le courtier a été Élu Service Client de l'Année 2019 dans la catégorie Bourse(1) en ligne pour la 2e année consécutive et Meilleure Plateforme de Trading 2018(2) d'après l'enquête annuelle Investment Trends. Ces récompenses viennent saluer la haute exigence des équipes tant en termes de relation que d’expérience client.
(1) Catégorie Bourse en ligne - Étude BVA Group – Viséo CI – mai à juillet 2018– Plus d’infos sur escda.fr
(2) Pour les produits de bourse. Rapport Investment Trends 2018 sur le Courtage en Ligne en France
Par le
La concertation sur la réforme des retraites se poursuit, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites mené par Jean-Paul Delevoye abordent un à un les sujets les plus délicats. Pour l’heure, l’âge légal de départ à la retraite, maintenu à 62 ans, est la seule vraie certitude concernant le régime de retraite universel que le Président de la République Emmanuel Macron veut mettre en place. Pour le reste, il faudra attendre la fin des séances de discussions prévue le 6 mai prochain. Selon le calendrier établi, le haut-commissariat à la réforme des retraites présentera ses conclusions au gouvernement vers le début de mois de juin.
Le cumul emploi-retraite, la retraite progressive et les stages sont actuellement au centre des discussions. Le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye projette en effet d’assouplir les règles régissant ces trois dispositifs. Concrètement, l’activité professionnelle exercée dans le cadre du dispositif « cumul emploi-retraite » devrait permettre à la personne concernée d’engranger des points de retraite supplémentaires. En collaboration avec les partenaires sociaux, le haut-commissariat à la réforme des retraites va étudier la question et définir les conditions permettant l’acquisition des droits à la retraite. En ce qui concerne les périodes de stages, le haut-commissaire envisage également d’améliorer les conditions d’obtention des points de retraite puisqu’actuellement elles sont plutôt rigides et restrictives.
Réévaluation des pensions de retraite
Concernant la revalorisation des pensions de retraite, le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye propose une indexation sur les salaires et non plus sur l’inflation. Le haut- commissariat à la réforme et les organisations syndicales et patronales doivent ainsi étudier deux possibilités : une révision des pensions par rapport au salaire moyen par tête (SMPT) ou une réévaluation en fonction de l’évolution de la masse salariale.
Hypothèse d’indexation Conséquence sur la retraite | Conséquences sur la retraite | |
Sur la masse salariale | Nombre important d'atifs et de cotisants | Importante réévaluation des pensions puisque le calcul se base sur les cotisations amassées |
- Augmentation du chômage - Nombre de nouveaux actifs inférieur à celui des nouveaux retraités |
Pas de revalorisation des pensions puisque le calcul est en fonction de l’évolution du marché du travail | |
Sur le SMPT (Salaire Moyen par Tête) | Augmentation des salaires | Hausse des pensions proportionnelle à l’évolution du SMPT |
Gel des salaires | Pas d'évolution des pensions |
Pour information, l’évolution des prix sert jusqu’à présent de base pour réévaluer les pensions de retraite. Pourtant, le gouvernement n’a pas considéré le niveau d’inflation pour la revalorisation des pensions pour cette année 2019. Cette année en effet, les retraités n’ont vu leurs revenus augmentés que de 0,3% alors que l’inflation était de 1,5% à la fin de l’année 2018. L’année prochaine, le taux de revalorisation des pensions de retraite sera le même que celui de 2019.
Pour l’heure, le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye est confiant concernant le respect du calendrier de la réforme. Toutefois, il n’exclut pas un bouleversement en rapport avec le grand débat qui a permis à un grand nombre de citoyens de s’exprimer.
Par le
L’indexation de la pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco sur l’inflation est de nouveau effective, du moins pour les quatre prochaines années. En effet, les gestionnaires de la retraite complémentaire du secteur privé (syndicats et patronat) se sont entendus sur une revalorisation au niveau de la hausse des prix dès le 1er novembre 2019, c’est-à-dire à la prochaine réévaluation des pensions complémentaires.
Rappellons qu’au 1er novembre 2018, les retraités n’ont bénéficié que d’une timide augmentation de 0,6 % de leurs pensions Agirc-Arrco. Cette faible revalorisation a d’ailleurs succédé à 4 années durant lesquelles aucune augmentation n’a été consentie sous le gouvernement Hollande.
L’équilibre financier du régime est la raison première de cette sous-indexation. En effet, le renflouement des finances de l’Agirc-Arrco est devenu une priorité, d’où la signature en 2015 de l’accord pourtant sur la sous-indexation des retraites. Pour information, FO n’a pas signé le texte de 2015 contrairement à la CFDT, la CGC et la CFTC. Cette fois-ci par contre, FO semble valider l’amélioration à apporter pour que les retraités ne subissent pas une perte de pouvoir d’achat.
Le résultat de la négociation lors de la réunion des organisations syndicales et patronales à la tête du régime Agirc-Arrco (vendredi 10 mai dernier) est un accord garantissant l’augmentation des pensions complémentaires en fonction de la hausse des prix, et cela jusqu’en 2022. De plus, le conseil d’administration peut quant à lui augmenter le taux de revalorisation jusqu’à 0,2 point au-delà de l’inflation tant que l’équilibre financier du régime n’en souffre pas. A priori, l’état financier réel du régime Agirc-Arrco est moins catastrophique que la prévision faite en 2015. En effet, le déficit enregistré en 2018 (1,9 milliard d’euros) est largement inférieur à celui de 2017 (2,9 milliards d’euros). Le retour à l’équilibre mettra moins de temps que prévu et les 16 millions de retraités concernés par cette revalorisation pourraient recevoir un coup de pouce des partenaires sociaux qui bénéficient d’une plus grande marge de manœuvre. Selon Frédéric Sève, négociateur pour la CFDT, la situation financière actuelle du régime permet au conseil d’administration d’user de son privilège de fixer un taux de revalorisation légèrement supérieur à l’inflation dès l’automne prochain.
Abordé lors de cette négociation, le malus de 10 % qui pénalise les départs à la retraite dès l’acquisition des droits reste en vigueur malgré la volonté de certains représentants sociaux à y mettre fin. Ce dispositif est une manière d’inciter les actifs à retarder d’une année leur passage à la retraite à l’exception des chômeurs touchant l’allocation de solidarité spécifique, les personnes souffrant de handicap, d’invalidité ou d’incapacité. Mais selon le syndicat CFDT la mesure est loin d’être efficace. Le débat n’est cependant pas clos puisque la clause de revoyure portant sur cette minoration a été avancée pour que les négociations sur le sujet puissent reprendre en 2020 et non pas en 2021 comme prévu initialement.
En bref, la revalorisation de la retraite complémentaire au niveau de l’inflation à l’automne 2019 est une bonne nouvelle pour les retraités qui ont vu leur retraite de base sous-indexée (0,3 point) en janvier dernier. Ils peuvent espérer une hausse de près de 1,3 point à la prochaine réévaluation de leur pension complémentaire, 1,3 % étant l’inflation hors tabac en 2018.