La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
Par le
Un salarié du spectacle qui travaille en intermittence et cumule des contrats à durée déterminée (CDD).
Un intermittent du spectacle alterne les contrats et les employeurs, c'est pourquoi il est recommandé de commencer tôt à vérifier ses relevés de carrière et de points.
Par le
La cessation progressive d'activité (CPA) est supprimée depuis le 1er janvier 2011. La CPA permettait à l'agent de travailler à temps partiel et de bénéficier d'une rémunération supérieure à celle correspondant à la durée du temps de travail effectuée.
Par le
La retraite pour pénibilité permet un départ à la retraite à partir de 60 ans. Elle correspond à un taux d’incapacité professionnelle suite à une maladie professionnelle ou à un accident du travail. L’incapacité doit être d’au moins 20 %, ou entre 10 et 20 % si vous avez été exposé au moins 17 années aux risques professionnels.
Par le
Non. La CSG et la Casa ont chacune un objectif différent : la CSG participe au financement de la Sécurité sociale. La Casa vise à financer l'amélioration de la prise en charge de la perte d'autonomie.
Par le
C’est un coefficient uniquement applicable dans le calcul de la retraite complémentaire qui minore le taux de votre pension si vous n'avez pas la durée d’assurance requise.
Par le
C'est le prix d'achat d'un point. C’est le montant de la cotisation qui donne droit à l’inscription d’un point de retraite dont la valeur évolue, chaque année.
Par le
Seuls les fonctionnaires et agents admis en CPA avant le 1er janvier 2011 continuent d'en bénéficier jusqu'à l'expiration de leurs droits.
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Lancé au 1ᵉʳ octobre 2019 par la loi Pacte, le plan d’épargne retraite (PER) est aujourd’hui détenu par 9,8 millions de Français. Les résultats du troisième trimestre 2023 montrent par ailleurs un encours total de 95 milliards d’euros. En seulement quatre ans, ce produit a séduit ceux qui préparent leurs vieux jours grâce à son rendement, sa souplesse et sa fiscalité avantageuse. Retour sur le succès du PER.
Le PER se présente sous trois formes :
Ce dernier a connu un succès fulgurant, en accaparant 55 milliards d’euros d’encours, soit plus de la moitié du total. Le nombre de détenteurs est également plus important.
Il est vrai que le PER individuel ne manque pas d’attraits, à commencer par la rémunération intéressante sur la partie garantie en capital. En effet, à l’image de l’assurance-vie, le PER ouvre la voie à des investissements sur les fonds euros, avec des contrats offrant des rendements supérieurs à 3 % l’année dernière !
Corum PERLife affiche 4,45 %, le PER de la France mutualiste 4,30 % ou celui d’Ampli mutuelle 3,50 %.
Par ailleurs, le PER s’accompagne d’avantages fiscaux non négligeables :
En outre, l’épargnant qui choisit de ne pas bénéficier de l'escompte à l’entrée (au moment des versements) peut le faire appliquer à la sortie, lorsqu’il récupère son dû sous forme de rente mensuelle ou de capital.
Le PER est également un outil successoral efficace. Le conjoint et les enfants qui touchent un avoir transmis par ce biais sont totalement exonérés d’impôt et de droits de succession et de fiscalité. Même les plus-values échappent aux charges sociales obligatoires.
Tous ces arguments expliquent l’engouement des Français pour ce produit d’épargne retraite. Le dernier baromètre annuel établi par le Cercle des épargnants montre d’ailleurs que « deux personnes sur trois connaissent le PER », une proportion en progression de 17 points en seulement deux ans.
En effet, la même enquête révèle que « le manque d’argent est la principale source d’inquiétude de 79 % des futurs retraités ». Dans ce contexte, le PER se positionne à la sixième place du classement des supports préférés des Français, répondant ainsi à leur deuxième préoccupation majeure : préparer leur retraite sereinement.
Le départ à la retraite n’entraîne pas la clôture automatique du PER. Les sommes versées peuvent être perçues au plus tôt lors de la liquidation des droits, mais il est possible d’attendre puisque la loi n’impose aucune limite d’âge. En revanche, elle prévoit des cas autorisant un déblocage anticipé de tout ou partie des fonds placés sur le PER :
Par le
Face à l’envolée de l’inflation, les Banques centrales ont été contraintes de relever leurs taux directeurs. Si ce changement de politique a pénalisé les emprunteurs, elle favorise les épargnants. En effet, les rémunérations de nombreux placements (produits monétaires et obligataires) sont indexées sur ces taux. Voici les meilleures options pour faire fructifier ses économies en 2024.
De - 0,50 % au début de 2022, le taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) a bondi à 4 % en septembre 2023. Cette progression fulgurante est inédite depuis que la monnaie unique existe. Pour les particuliers désireux de placer leur argent, ce phénomène est une véritable aubaine, en entraînant une revalorisation des taux de différents supports garantis, c’est-à-dire sans risque de perte en capital.
C’est notamment le cas du Livret A, dont le taux est remonté à 3 % et devrait s’y maintenir jusqu’en début 2025. En 2023, avec une inflation élevée, le rendement servi n’a pas réussi à protéger les épargnants. Mais cette année, avec la moyenne annuelle à 2,6 % annoncée par la Banque de France, ces derniers devraient bien s’en sortir. Pour les spécialistes, même à taux bloqué, il reste d’ailleurs la valeur la plus sûre dans la catégorie des placements sans risque.
Pour les foyers les plus modestes, le Livret d’épargne populaire (LEP) rapporte encore 6 % jusqu’au 1er février prochain. Bien qu’une révision à la baisse soit prévue, le produit reste très attractif.
Les professionnels recommandent également de se pencher sur les fonds monétaires, avec un taux variant entre 3,90 % et 4,25 %, ou les comptes à terme qui produisent entre 3 % et 3,96 %.
Du côté de l’assurance-vie, les fonds garantis en euros aussi devraient proposer des intérêts conséquents. Les experts évaluent leur moyenne à 2,50 % pour 2024, mais certains, surtout les plus récents, pourraient afficher jusqu’à 4 % nets. La clé pour maximiser ses gains, diversifier son portefeuille !
Bien que plus complexes à comprendre, les fonds obligataires sont recommandés par les gestionnaires de patrimoine. En effet, ils bénéficient actuellement d’une rémunération record, de l’ordre de 4,50 % à 7 % par an, après avoir stagné à des niveaux proches de zéro pendant près de quinze ans.
Cependant, leurs taux vont probablement baisser dans quelques mois dans le sillage de ceux de la BCE. Les experts préconisent notamment les fonds obligataires qualifiés de « datés » ou « à échéance » présents dans les contrats d’assurance-vie de qualité. Leur rendement étant fixé par rapport aux taux actuels et figés jusqu’au terme de l’investissement, indépendamment des fluctuations des taux.
Quant aux marchés boursiers, il faut s’attendre à des perturbations sur les six premiers mois de 2024, en raison des taux toujours élevés et des prévisions de décélération de la croissance économique, en particulier en Europe. Cette situation devrait peser sur les marges et les profits des entreprises, affectant leurs cours sur les marchés financiers.
Il convient de privilégier les entreprises solides, dont le prix de l’action reste abordable. Le secteur des biens de consommation est conseillé, en raison de sa plus forte résistance aux éventuels ralentissements de l’activité. Sont également recommandés les secteurs tels que la santé, ainsi que certains sous-segments particulièrement dynamiques dans le domaine du numérique, comme le cloud, l’intelligence artificielle, la publicité et le marketing digital…
Dans le contexte d’incertitude actuel, les experts recommandent aux particuliers de conserver des liquidités sur des produits monétaires et des livrets jusqu’à la mi-2024. Les investissements en Bouse ne sont recommandés qu’au deuxième semestre.
En revanche, bien qu’il reste quelques opportunités, l’immobilier a perdu son statut de star des investissements. Le financement représente un obstacle de taille : les taux des crédits se sont envolés, et les critères d’obtention restent stricts.
De plus, malgré une amorce de baisse des prix, les stocks sont insuffisants, empêchant la véritable décrue attendue par les acquéreurs.
Les SCPI offrent de belles opportunités pour un ticket d’entrée plus accessible, et sans avoir à se préoccuper de la gestion du bien.
Le plan d’épargne retraite (PER) individuel détenu par près de 3,5 millions de Français à fin 2023 s’accompagne d’avantages fiscaux non négligeables : les versements sont déductibles des revenus imposables, avec des plafonnements, et sous certaines conditions, les gains générés sont exonérés d’impôt à la sortie. Les versements sont libres et le changement d’orientation de placement est autorisé en cours de vie du contrat. La clé est de diversifier les supports, entre ceux en euros sécurisés, ou ceux en unités de compte, plus rentables, mais associés à un risque plus important.
Par le
Le départ à la retraite s’accompagne souvent d’une perte de revenus. Pour préserver leur pouvoir d’achat et vivre convenablement durant leurs vieux jours, les Français s’efforcent de mettre de l’argent de côté. Des simulations sur les sites officiels, comme Info-retraite, permettent dès à présent d’estimer le montant de sa pension. Pour la compléter et s’assurer d’une retraite paisible, différentes solutions existent.
En dépit d’une inflation toujours élevée, les travailleurs essaient d’épargner afin d’avoir une vie décente après leur départ à la retraite.
Pour cela, une bonne planification est indispensable :
Différentes options existent pour faire fructifier son capital au maximum. La clé est de se lancer le plus tôt possible, idéalement en début de carrière, afin d’en tirer le maximum de bénéfices une fois à la retraite.
En premier lieu, en augmentant leurs cotisations, les salariés ont l’opportunité d’accroître leurs fonds de retraite. Ils peuvent également adhérer à une retraite sur-complémentaire. Ce dispositif facultatif mis en place par de nombreuses entreprises permet à leurs collaborateurs de verser des fonds supplémentaires visant à compléter leurs droits en matière de retraite de base et complémentaire.
Alternativement, le Plan Épargne Retraite (PER) est une solution appréciée des Français. Ce contrat individuel peut être souscrit auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance par tout individu, sans condition d’âge, de revenus ou de situation professionnelle. Le montant des cotisations est libre et peut être modulé en fonction des revenus et des objectifs de l’épargnant.
À l’issue de la phase d’épargne, le PER peut être liquidé sous forme de rente viagère, de capital ou d’une combinaison des deux. En outre, ce produit est associé à une fiscalité avantageuse, puisque les versements sont déductibles des revenus imposables dans la limite d’un plafond annuel. Similaire au PER sur le principe, l’assurance vie multisupport est plus flexible. À des règles fiscales attractives s’ajoute le droit au rachat du capital à tout moment.
Enfin, un investissement locatif constitue une autre alternative intéressante pour se constituer un patrimoine et des revenus additionnels non négligeables à la retraite. Pour ceux qui recourent à un crédit immobilier pour financer l’opération, les loyers perçus compensent la mensualité de remboursement, évitant ainsi de perturber l’équilibre du budget. L’acquisition d’une résidence principale ou secondaire supprime le loyer mensuel de la liste des dépenses et garantit d’avoir un toit.
Par le
Réforme des retraites, inflation, baisse du pouvoir d'achat... comment envisager sereinement la retraite ? Votre pension sera-t-elle suffisante pour combler vos attentes ? Autant de questions qu'il ne faut pas mettre de côté. Soyez acteur de votre avenir et choisissez dès maintenant une solution d'investissement pour vous constituer des revenus complémentaires. Voici notre top 3 !
Le Plan d'Épargne Retraite est LE placement dédié à la retraite. Lancé en octobre 2019, il est venu remplacer les anciennes générations de contrats d'épargne retraite comme le PERP, le PERCO, le contrat Madelin et le contrat "Article 83". L'idée était de simplifier l'épargne retraite et de proposer aux Français un produit unique et accessible.
Le PER est un placement "tunnel" : le principe est que votre épargne n'est récupérable qu'au moment de votre départ à la retraite. Mais il existe cependant des cas de déblocage anticipés (accidents de la vie, chômage, acquisition de la résidence principale...)
Ses avantages sont nombreux !
Investir dans l'immobilier locatif reste l'une des solutions préférées des Français. Cela permet de se constituer un patrimoine, de générer des revenus complémentaires et de transmettre ! Acheter un bien est un acte tangible qui, d'ailleurs, effraie moins que les placements financiers.
Dans l'ordre, il est intéressant de :
L'investissement locatif présente un bel avantage pour préparer sa retraite : la constitution d'un patrimoine immobilier qui génèrera à l’âge de la retraite des loyers réguliers et une réserve financière en cas de revente du bien.
Souscrire des SCPI est une bonne alternative pour préparer sa retraite. Ces sociétés civiles de placement immobiliers sont des fonds d'investissement dont l'unique activité est l'acquisition et la gestion d'immeubles de rapport pour le compte d'épargnants. C'est ce que l'on appelle aussi la "pierre papier", une autre façon d'investir dans l'immobilier.
Comment ça fonctionne ? Vous achetez des parts pour lesquelles vous touchez des dividendes au bout de trois à six mois après l'acquisition.
Le rendement des SCPI est intéressant : des taux moyens de 4,15 % au premier trimestre 2023, contre 4,53 % en 2022 (source France SCPI)
Quels sont les avantages des SCPI ?
Distributeur | Support | Nom SCPI/Prix de la part |
TDVM* |
En savoir + | Demande de documentation |
Patrimoine diversifié dans 13 pays de la zone Euro |
Corum Origin 1090 € |
6,06 %
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Voir détail SCPI | ||
Logistique | Activimo 610 € |
5,52 %
|
Voir l'offre | ||
Immobilier bureaux, locaux d'activité | Epargne Pierre 208 € |
5,28 % | Voir l'offre | ||
|
Secteur de la santé |
Pierval Santé 204 € |
4,49 % | Voir détail SCPI | |
Diversification dans 7 secteurs d'activité |
Iroko Zen 200 € |
7,12 % | Voir l'offre |
*Taux de distribution sur valeur de marché : il s'agit du rapport entre les dividendes versés par la SCPI et le prix moyen d'une part sur l'année de référence.
Par le
Le livret A affiche un taux record de 3 % qui sera maintenu jusqu'au 31 janvier 2025. Une incitation à préférer l'épargne réglementée plutôt que les fonds euros de l'assurance-vie ? Un choix pas aussi simple à opérer. Voici les 5 questions à se poser pour optimiser votre épargne.
Le taux d'intérêt reste le premier critère observé et constitue un levier psychologique indéniable.
Le livret A est un livret d'épargne réglementé dont la rémunération est passée à 3 % au 1ᵉʳ février 2023. Il est net d'impôts et garanti par la Banque de France pendant encore 18 mois.
Les fonds euros de l'assurance-vie ont rapporté en moyenne 1,91 % en 2022 puis 2,5 % en 2023 avec des performances très intéressantes sur certains contrats.
Certains assureurs offrent des contrats d'assurance-vie avec des taux garantis supérieurs au livret A. C'est par exemple le cas avec le contrat à 4 % de notre partenaire Garance.
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Il s'agit là d'un point très important :
Vous pouvez détenir plusieurs contrats d'assurance-vie, alors que pour le livret A, c'est un seul par personne physique.
Oui ! Dans les deux cas, vous pouvez bien sûr disposer de votre capital dès que vous en avez besoin. Mais les conditions de retrait ne sont pas les mêmes.
Quels sont les délais pour retirer votre épargne ?
Un retrait sur un contrat d'assurance-vie de moins de 8 ans entraîne des pénalités fiscales.
Dans le cadre d'une succession, les sommes placées sur votre livret A seront comptabilisées et entreront dans le calcul de l'actif successoral. Le point fort de l'assurance-vie est justement d'éviter cette comptabilisation. Toutes les sommes placées sur votre contrat d'assurance-vie sont écartées de la succession : vous transmettez votre capital directement à vos bénéficiaires et bénéficiez ainsi d'une fiscalité réduite.
Le livret A en est exonéré alors que l'assurance-vie est soumise à différents frais. Même si les taux affichés sont "nets de frais de gestion", il est important de rester vigilant sur d'éventuels frais sur versements.
Pour en savoir plus sur les tous les frais de l'assurance-vie, lisez notre article dédié.
Alors, livret A ou assurance-vie ?
Vous l'aurez compris, tout dépend de vos objectifs. Les deux produits offrent des avantages et des inconvénients qu'il convient de connaître, l'idéal étant naturellement de détenir un livret A et un contrat d'assurance vie.
Le livret A constitue une épargne de précaution, disponible immédiatement en cas de besoin.
L'assurance-vie est un placement à plus long terme pour préparer sa retraite et transmettre en toute sérénité.
Par le
La Retraite Mutualiste du Combattant représente une solution de choix pour se constituer un revenu supplémentaire sous forme d’une rente versée à vie.
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Dans le but de fixer le taux de majoration auquel vous pouvez prétendre, l’État prend en compte trois critères :
Dans le cas les victimes de guerre, c’est la date de délivrance de la mention « Mort pour la France à titre militaire » qui est prise en considération.
Il existe deux régimes de constitution de rente pour un même montant de versement :
Voici les points clés à connaître pour un arbitrage pertinent entre ces deux options :
Dans les deux cas, vous n’accédez à la majoration de l’État que si vous cotisez pendant une période minimum allant de 4 à 10 ans selon votre âge au moment de l’adhésion pour constituer la rente.
Vous pouvez, à votre convenance, décider de vendre une partie ou la totalité de vos capitaux réservés pour compléter votre rente.
La Retraite Mutualiste du Combattant représente une reconnaissance pour les services que vous avez rendus à la Nation. L’adhésion à ce dispositif est soumise à l’une des trois conditions suivantes :
Si vous remplissez l’un des critères d’adhésion à la Retraite Mutualiste du Combattant, vous pouvez obtenir l’un des 3 titres requis en déposant votre demande sur le site internet de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) accompagnée des justificatifs nécessaires.
Vous pouvez également consulter la liste des conflits donnant droit à la carte du combattant ou au Titre de Reconnaissance de la Nation sur le site de l’ONACVG.
Pour découvrir la liste des conflits ouvrant droit à la carte du combattant ou au Titre de Reconnaissance de la Nation, rendez-vous aussi sur le site de l’ONACVG.
Si vous avez du mal à vous y retrouver, votre conseiller mutualiste vous fournit un accompagnement sur mesure à travers toutes les démarches nécessaires à votre adhésion à la Retraite Mutualiste du Combattant.
Votre rente est versée tous les trois mois. Dans le cas où vous choisissez de continuer à effectuer des versements, les conditions favorables dont vous avez bénéficié durant la période de constitution vous restent acquises.
Si vous avez opté pour le système des capitaux réservés, vos proches touchent un capital en profitant des conditions avantageuses de l’assurance vie.
Le taux des frais applicable à vos versements sont plafonnés et dégressifs :
Les frais de gestion s’élèvent à 0,50 % par an.
Des frais de transformation en rente au taux de 3 % sont également prélevés.
Le départ à la retraite entraine, pour la plupart des travailleurs, une perte de revenus. Afin de subvenir à vos besoins et à ceux de votre famille, il est important de penser à vous constituer un complément de revenus aussi tôt que possible.
Que vous soyez OPEX en activité ou ancien combattant, la Retraite Mutualiste du Combattant répond à toutes vos exigences en matière de retraite, combinant avantages fiscaux, revalorisation annuelle par l’État et autorisation de cumul avec les autres dispositifs de retraite.
La Retraite Mutualiste du Combattant fait partie de notre offre. Que vous soyez anciens combattants, combattants en activité ou victimes de guerre, nous vous conseillons et vous guidons pour la réclamation de vos droits à réparation en contrepartie des services rendus à la nation. Vous profitez ainsi d’une retraite spécialement conçue pour vous.
Par le
Le plan d’épargne retraite (PER) constitue une source de revenus supplémentaires pour le travailleur une fois qu’il aura quitté la vie active. Dès lors, le salarié ne devrait pas montrer la moindre hésitation au moment de souscrire à ce produit d’épargne. Reste à choisir entre un PER assurance et un PER bancaire. Chaque placement ayant ses points forts et ses points faibles.
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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Le PER assurance est le plan d’épargne le plus répandu et donc le plus connu du grand public. Pourtant, ne serait-ce qu’en matière de coût, le PER bancaire, aussi appelé « PER compte titre », présente un avantage non négligeable.
Là où le PER assurance présente un coût de versement atteignant les 3,18 %, le PER compte titre, lui, ne réclame aucuns frais. Idem pour les frais d’arbitrage pour lequel le PER assurance prélève 0,72 %.
Autre spécificité du PER bancaire : l’absence des fonds euros. Cette particularité pourrait être appréciée par le souscripteur étant donné qu’en optant pour un PER assurance et en investissant une partie de son épargne sur des fonds en euros, le rendement sera moindre alors que les frais de gestion représenteront 0,87 %.
D’ailleurs, Corinne Dromer, la présidente du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), a pointé du doigt cette tarification du PER assurance, la qualifiant d’abusive. Elle a alors exhorté les acteurs proposant ce produit à revenir à des tarifs plus raisonnables et surtout à faire preuve de transparence totale.
La présidente du CSSF a également déploré le fait que le PER bancaire continue de bénéficier d’une moindre visibilité. Le ratio actuel est de deux PER bancaires disponibles sur le marché pour 34 PER assurance.
S’il est vrai que les deux produits se valent sur le plan fiscal, le seul point faible du PER bancaire par rapport à son homologue réside dans la succession.
En cas de décès du souscripteur, le PER bancaire est pris en compte dans le calcul de l’actif successoral. Résultat : il n’ouvre droit à aucun abattement alors que le PER assurance, dans le même cas, permet de profiter d’un abattement de 152 500 euros.
Autre point important : que ce soit pour le PER assurance ou le PER bancaire, l’épargnant devra d’abord se demander si la souscription à ce produit d’épargne est vraiment intéressante par rapport à sa situation. En effet, cela n’est pas toujours le cas pour les personnes faiblement imposées.
Par le
Bénéficiant d’une gestion efficace selon votre profil d’investisseur et d’une vaste palette de supports d’investissement, le plan d’épargne salarial (PEE) présente aussi d’autres avantages. Ce placement peut intégrer les versements de votre employeur, et l’ensemble de la somme ainsi engrangée est exonéré de l’IR classique et des prélèvements sur les revenus de capitaux.
Le PEE peut être alimenté par le salarié à partir de plusieurs sources, incluant :
Ces versements volontaires sont plafonnés à 25 % de votre rémunération annuelle brute sur une année civile.
Votre employeur peut également effectuer un versement complémentaire. Cet abondement est plafonné à 300 % de votre propre apport, dans la limite de 3 290,88 euros par an. Cette somme représente le plafond annuel de la sécurité sociale ou Pass du PEE.
À l’aide de l’abondement employeur, chaque salarié a donc la possibilité d’épargner immédiatement quatre fois la somme qu’il a réellement versée, en plus des revenus issus de l’investissement de son épargne.
Pour bénéficier d’un abondement intéressant, il convient d’effectuer un versement volontaire conséquent avant la fin de l’année civile.
Les fonds placés sur un PEE peuvent être récupérés au bout de 5 ans de contrat, contrairement au Perco qui reste bloqué jusqu’à la retraite.
En outre, le PEE bénéficie de 9 cas de déblocage possibles, entre autres :
La demande de déblocage doit être effectuée au cours des 6 mois suivant l’événement qui sert de motif.
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Par ailleurs, les revenus du PEE ne sont pas soumis au prélèvement forfaitaire de 30 %. Il faut seulement s’acquitter des cotisations sociales à hauteur de 17,2 %.
Par le
Retraite n’est pas forcément synonyme d’inactivité. Pour jouir d’une situation financière plus confortable, il est possible de garder une activité professionnelle grâce au cumul emploi-retraite. Le salaire ou les honoraires du travailleur indépendant s’ajoutent à ses pensions de retraite de base et complémentaire. Si le départ à la retraite a eu lieu après le 31 décembre 2014, la cotisation vieillesse est due, mais sans permettre l’obtention de droits à la retraite supplémentaires.
Les affiliés du régime complémentaire Agirc-Arrco ne peuvent bénéficier du dispositif que si le montant cumulé des différents revenus est inférieur à l’une des 3 valeurs suivantes, sinon aucune pension n’est versée jusqu’à la fin de la période de cumul :
Lors du décès de son époux(e) ou ex-époux(e), le conjoint survivant peut demander à toucher une partie des pensions du (de la) défunt (e) : c’est la pension de réversion, qui est à distinguer de l’allocation veuvage. Son octroi est cependant soumis à conditions :
Le département verse l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) aux seniors en situation de perte totale ou partielle d’autonomie. Cette somme couvre les charges relatives au maintien à domicile ou le coût d’un hébergement en EHPAD.
L’indemnité est directement payée aux professionnels qui assurent le service d’aide à domicile ou à l’établissement qui accueille la personne âgée. Cette dernière n’a plus qu’à s’acquitter de sa participation.
Le minimum contributif vise à garantir un revenu minimum décent aux personnes qui touchent une retraite trop basse. Il s’adresse aux affiliés au seul régime général de la Sécurité sociale ou qui auraient cotisé en plus à l’un des régimes suivants : MSA (agricole), CAVIMAC (cultes) ou RSI (artisans et commerçants).
S’agissant des polypensionnés, tous les trimestres cotisés dans chaque régime de base obligatoire sont comptabilisés, même s’ils se superposent. Deux cas de figure sont alors possibles selon que la durée d’assurance cumulée excède ou non celle de la cotisation maximum du régime général :
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Depuis 2003, année de sa création, le Perp a séduit pas moins de 2,4 millions d’épargnants avec 2,2 milliards d’euros de collecte et 16,2 milliards d’euros d’épargne enregistrés à la fin de l’année 2016. Les versements Perp aux retraités atteignent chaque année les 500 millions d’euros. En principe, les ressources de retraite sont perçues par les bénéficiaires sous forme de rentes imposables. Il est cependant possible pour un souscripteur d’obtenir 20% du capital constitué à son départ à la retraite si cette condition est inscrite dans son contrat. De plus, une récupération de la totalité du capital est envisageable si le contractant veut acheter sa première résidence principale. Par ailleurs, l’Article A160-2 du Code des assurances stipule que les rentes viagères peuvent être remplacées par un versement unique si leur montant est inférieur à 40 euros. Cette option est d’ailleurs très fréquemment choisie puisque 82% des sorties du Perp sont réalisées via un versement forfaitaire unique contre 7% en capital et 12% en rente.
Quant aux contrats de retraite Madelin, ils affichent près de 3 milliards d’euros de collecte par an et 450 millions d’euros de ressources aux retraités en 2015 (90% en rentes viagères et 10% en versements uniques).Quant au contrat de retraite supplémentaire « article 39 », il est destiné à tous ou à une partie des salariés de l'entreprise, les versements étant entièrement pris en charge par cette dernière. Les cotisations pour ces contrats à prestations définies sont prélevées sur les bénéfices de l’entreprise. Les salariés couverts par ce type de contrat perçoivent une rente lorsqu’ils sont à la retraite dont le montant est défini par le régime. Pour le calcul, il faut prendre en compte l'ancienneté dans l'entreprise et le salaire de fin de carrière.
Plus risqué que l’assurance-vie, le Plan d’épargne en actions (PEA) est, comme son nom l’indique, un placement via l’acquisition d’un portefeuille d’actions de sociétés européennes. Les revenus issus d’un PEA sont assujettis aux prélèvements sociaux dont le taux est de 17,2%. Le plafond de l’investissement est de 150 000 euros. Sauf exception, un retrait avant 8 ans a pour conséquence la fermeture du PEA. Par ailleurs, une conversion des capitaux en rente viagère peut s’opérer après un délai de 8 ans. Les rentes qui se dégagent d’un PEA ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu et sont en partie exonérées de prélèvements sociaux.
Pour information, la mutuelle d’assurance Le Conservateur a modernisé le concept afin de permettre aux héritiers désignés d’un sociétaire décédé de percevoir une somme d’argent correspondant à l’assurance décès payée dès l’ouverture de la tontine.
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Les solutions de retraite individuelle sont par nature destinées à procurer une rente supplémentaire aux prestations des régimes obligatoires de retraite par répartition. Il est donc primordial de bien choisir sa solution selon son profil et ses attentes.
Les produits de retraite complémentaire sont divers et offrent des avantages mais aussi des inconvénients qu'il faut connaître. Quoi qu'il en soit, investir pour une retraite complémentaire est un très bon calcul en vue des difficultés des gouvernements successifs à maintenir une retraite suffisante de base à tous les retraités. Voici un rapide panorama des solutions de retraite complémentaire individuelle.
Produits | Qu'est-ce que c'est ? | Pour qui ? | Capital ou rente ? | Sortie |
PERP | Constitution d'un complément de retraite | Accessible à tous |
|
A l'âge de la retraite |
PEA | Constitution d'un portefeuille d'actions | Accessible à tous | Rente viagère | A partir de 8 ans après l'ouverture du plan |
Préfon | Supplément de pension de retraite | Fonctionnaires et anciens fonctionnaires ou assimilés | Rente viagère | A partir de 55 ans |
Contrat Madelin | Plan d'épargne | Indépendants non agricoles | Rente viagère | A l'âge de la retraite |
Assurance vie | Placement assurant le versement d'un capital ou d'une rente au bénéficiaire désigné | Accessible à tous |
|
Libre |
Immobilier locatif | Investissement locatif | Accessible à tous | Rente | Libre |
Viager | Transformer un captial en rente viagère | Accessible à tous | Rente | Libre |
Compte sur Livret | Compte bancaire rémunéré | Accessible à tous | Capital | Libre |
N'hésitez pas à consulter les fiches détaillées de nombreux produits de retraire complémentaire individuelle avec Retraite.com
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Les produits d'épargne retraite complémentaire se distiguent principalement en deux catégories, épargne individuelle ou collective.
Augmenter sa pension de retraite est primordial pour s'assurer une retraite plus confortable. Plusieurs options sont possibles. Nous allons nous intéresser ici à l'épargne collective. Les produits d'épargne retraite collective sont destinés à constituer un complément de rente ou de capital en vue de sa retraite. La souscription et la mise en place de ces produits sont à l'initiative des entreprises.
Produits | Explication du produit | Pour qui ? | Rente ou Capital ? | Sortie du contrat | Fiscalité du contrat |
PERCO |
Constitution d'un complément de retraite dans le cadre de l'épargne salariale |
Salariés depuis plus de 3 mois |
- Rente - Capital possible s'il est prévu par accord collectif |
À l'âge de la retraite |
- Capital : non imposable - Rente : une fraction est imposable selon l'âge de départ à la retraite |
Article 83 |
Contrat d'assurance retraite par capitalisation souscrit par l'entreprise |
Tous les salariés d'une entreprise ou une ou plusieurs catégories d'entre eux |
- Rente -Réversion au conjoint - Autres options de rente |
À l'âge de la retraite | Rente imposable avec abattement de 10 % |
Article 39 | Constitution d'une retraite supplémentaire dont le montant est garanti à condition de rester dans l'entreprise jusqu'à la retraite | Tous les salariés d'une entreprise ou une ou plusieurs catégories d'entre eux |
- Rente - Versement de la rente subordonné à la présence du salarié dans l'entreprise jusqu'à la retraite |
À l'âge de la retraite | Rente imposable avec abattement de 10 % |
PERE | Contrat d'assurance retraite par capitalisation souscrit par l'entreprise avec possibilité de versements individuels facultatifs | Tous les salariés d'une entreprise ou une ou plusieurs catégories d'entre eux |
- Rente -Réversion au conjoint - Autres options de rente |
À l'âge de la retraite | Rente imposable avec abattement de 10 % |
Le PERCO mis en place par votre employeur peut être alimenté par :
L'avantage du Perco réside dans l'abondement de l'entreprise. Il s'agit de contribution financière versée par l’entreprise et proportionnelle à l’effort d’épargne du salarié.
Par exemple, si l'entreprise abonde 1 fois le montant investi, alors pour 1000 € investis dans votre Perco, l'entreprise versera également 1 000€ sur votre Perco.
Source : Natixis Interépargne
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Bien préparer sa retraite est une étape primordiale qu'il faut savoir anticiper assez tôt pendant la vie active afin de bénéficier de revenus confortables. En effet, en plus de ce que vous percevrez pour avoir cotisé, il peut être judicieux d'investir dans des produits financiers, des placements boursiers ou encore dans l'immobilier. De nombreux actifs contractent une assurance vie ou bien épargnent sur leur livret A : des solutions classiques souvent réfléchies en amont. Investir dans la pierre est également un moyen rentable de se constituer un patrimoine immobilier, réduire son imposition et générer des revenus complémentaires une fois la retraite venue. De plus, vous pouvez choisir d'acquérir une résidence principale ou bien de réaliser un investissement locatif. Au terme de ce dernier, vous obtiendrez un logement dont pourrez disposer comme vous l'entendez : revente, transmission à un descendant, résidence principale ou secondaire. Ainsi, vous vous assurez une rentrée d'argent supplémentaire tous les mois par le biais des loyers que vous percevrez, rendant votre retraite plus confortable d'un point de vue financier. Avant toute chose, pensez à réaliser votre bilan patrimonial pour estimer le montant de votre économie d'impôt et connaître le meilleur placement pour dégager des revenus complémentaires à la retraite.
La location en meublé s’oppose à la location nue d’un bien. Cet ameublement de fait change tout son statut fiscal car un appartement loué aménagé obéit au régime particulier de la « location en meublé ».
Retrouvez toutes les spécificité du statut LMNP
Quelques conseils sur l'investissements LMNP
Afin d'anticiper le coût de votre retraite et d'en optimiser les revenus complémentaires, vous pouvez également mettre en location un bien meublé. En tant que bailleur, vous disposez d'un abattement forfaitaire de 50 % sur vos revenus locatifs ainsi que d'une législation simplifiée étant donné qu'il s'agit de logement déjà meublé. En effet, la durée du bail est réduite (1 an) comparée à un bien nu (3 ans). De plus, la présence de meubles peut attirer plus facilement de potentiels locataires, notamment les étudiants ou les particuliers les plus modestes. Ainsi vous vous constituez un patrimoine immobilier tout en générant des revenus locatifs, patrimoine qui pourra se revendre avec une plus-value à votre retraite.
Si vous décidez de réaliser un investissement locatif meublé dans une résidence de services, vous pouvez disposer du statut LMNP ainsi que des avantages fiscaux du dispositif Censi-bouvard. En échange de l'acquisition et de la mise en location d'un logement dans ce type de résidence (étudiante, pour personnes âgées ou handicapées...), vous pouvez prétendre à une réduction d'impôt. Celle-ci s'élève à 11 % du coût de votre investissement locatif, répartie sur 9 ans. Ce dispositif de défiscalisation, couplé au statut LMNP, est un moyen judicieux d'optimiser ses revenus à la retraite en capitalisant les loyers perçus et en réduisant sa fiche d'impôt.
Avant d'entamer toute démarche, il est pertinent de réaliser son bilan patrimonial afin de faire le point sur votre situation. Ainsi, vous disposerez d'une bonne visibilité concernant les biens immobiliers dans lesquels vous pouvez investir pour augmenter vos revenus complémentaires une fois à la retraite. La zone dans laquelle ces bâtiments se situent a une importance capitale étant donné que leur rentabilité en dépend, surtout pour le dispositif Pinel. Ensuite, il faut également évaluer combien vous raportera votre investissement locatif. Pour cela, vous pouvez calculer son rendement via des simulateurs en ligne qui vous donneront toutes les informations nécessaires à votre prise de décision. Enfin, il est important de s'entourer de professionnels du secteur qui sauront collaborer avec vous à la réussite de votre investissement locatif en vue de votre retraite. N'hésitez pas à les solliciter pour bénéficier de leur expertise du marché immobilier et de leurs conseils pour préparer au mieux votre retraite et optimiser vos revenus complémentaires.