Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

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C’est un coefficient uniquement applicable dans le calcul de la retraite complémentaire qui minore le taux de votre pension si vous n'avez pas la durée d’assurance requise.

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C'est le prix d'achat d'un point. C’est le montant de la cotisation qui donne droit à l’inscription d’un point de retraite dont la valeur évolue, chaque année.

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Seuls les fonctionnaires et agents admis en CPA avant le 1er janvier 2011 continuent d'en bénéficier jusqu'à l'expiration de leurs droits.

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Par le

 

Lancé au 1ᵉʳ octobre 2019 par la loi Pacte, le plan d’épargne retraite (PER) est aujourd’hui détenu par 9,8 millions de Français. Les résultats du troisième trimestre 2023 montrent par ailleurs un encours total de 95 milliards d’euros. En seulement quatre ans, ce produit a séduit ceux qui préparent leurs vieux jours grâce à son rendement, sa souplesse et sa fiscalité avantageuse. Retour sur le succès du PER.

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Un outil de défiscalisation et de transmission inégalé

Le PER se présente sous trois formes :

  1. le PER d’entreprise collectif (ancien PERCO) ;
  2. le PER d’entreprise obligatoire (ancien contrat article 83) ;
  3. un plan souscrit à titre personnel : PERIN pour PER individuel.

Ce dernier a connu un succès fulgurant, en accaparant 55 milliards d’euros d’encours, soit plus de la moitié du total. Le nombre de détenteurs est également plus important.

Il est vrai que le PER individuel ne manque pas d’attraits, à commencer par la rémunération intéressante sur la partie garantie en capital. En effet, à l’image de l’assurance-vie, le PER ouvre la voie à des investissements sur les fonds euros, avec des contrats offrant des rendements supérieurs à 3 % l’année dernière !

Corum PERLife affiche 4,45 %, le PER de la France mutualiste 4,30 % ou celui d’Ampli mutuelle 3,50 %.

Par ailleurs, le PER s’accompagne d’avantages fiscaux non négligeables :

  • d’une part, les versements effectués sur le plan au cours d’une année donnée sont déductibles du revenu imposable de l’année suivante, et malgré un plafonnement, la mesure permet une défiscalisation conséquente, encore plus pour les travailleurs indépendants (TNS) ;
  • d’autre part, les montants non décomptés des quatre exercices précédents sont cumulables avec celui de l’année en cours, afin de maximiser l’abattement sur la déclaration d’impôt à venir.

En outre, l’épargnant qui choisit de ne pas bénéficier de l'escompte à l’entrée (au moment des versements) peut le faire appliquer à la sortie, lorsqu’il récupère son dû sous forme de rente mensuelle ou de capital.

Le PER est également un outil successoral efficace. Le conjoint et les enfants qui touchent un avoir transmis par ce biais sont totalement exonérés d’impôt et de droits de succession et de fiscalité. Même les plus-values échappent aux charges sociales obligatoires.

Une réponse aux préoccupations des Français

Tous ces arguments expliquent l’engouement des Français pour ce produit d’épargne retraite. Le dernier baromètre annuel établi par le Cercle des épargnants montre d’ailleurs que « deux personnes sur trois connaissent le PER », une proportion en progression de 17 points en seulement deux ans.

En effet, la même enquête révèle que « le manque d’argent est la principale source d’inquiétude de 79 % des futurs retraités ». Dans ce contexte, le PER se positionne à la sixième place du classement des supports préférés des Français, répondant ainsi à leur deuxième préoccupation majeure : préparer leur retraite sereinement.

 

Bon à savoir

Le départ à la retraite n’entraîne pas la clôture automatique du PER. Les sommes versées peuvent être perçues au plus tôt lors de la liquidation des droits, mais il est possible d’attendre puisque la loi n’impose aucune limite d’âge. En revanche, elle prévoit des cas autorisant un déblocage anticipé de tout ou partie des fonds placés sur le PER :

  • le décès du conjoint ou du partenaire de pacs ;
  • l’invalidité du titulaire du plan, de son conjoint ou d’un de ses enfants, sous réserve que
  • l’invalidité soit de 2ᵉ ou 3ᵉ catégorie et reconnue par la sécurité sociale ;
  • l’expiration des droits aux allocations chômage ;
  • le surendettement ;
  • l’acquisition de la résidence principale, qu’il s’agisse d’un achat en nue-propriété, en usufruit ou en pleine propriété ;
  • la cessation d’une activité non salariée (artisan, commerçant ou professionnel libéral).

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Face à l’envolée de l’inflation, les Banques centrales ont été contraintes de relever leurs taux directeurs. Si ce changement de politique a pénalisé les emprunteurs, elle favorise les épargnants. En effet, les rémunérations de nombreux placements (produits monétaires et obligataires) sont indexées sur ces taux. Voici les meilleures options pour faire fructifier ses économies en 2024.

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Des rendements toujours attractifs pour les placements sans risque

De - 0,50 % au début de 2022, le taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) a bondi à 4 % en septembre 2023. Cette progression fulgurante est inédite depuis que la monnaie unique existe. Pour les particuliers désireux de placer leur argent, ce phénomène est une véritable aubaine, en entraînant une revalorisation des taux de différents supports garantis, c’est-à-dire sans risque de perte en capital.

C’est notamment le cas du Livret A, dont le taux est remonté à 3 % et devrait s’y maintenir jusqu’en début 2025. En 2023, avec une inflation élevée, le rendement servi n’a pas réussi à protéger les épargnants. Mais cette année, avec la moyenne annuelle à 2,6 % annoncée par la Banque de France, ces derniers devraient bien s’en sortir. Pour les spécialistes, même à taux bloqué, il reste d’ailleurs la valeur la plus sûre dans la catégorie des placements sans risque.

Pour les foyers les plus modestes, le Livret d’épargne populaire (LEP) rapporte encore 6 % jusqu’au 1er février prochain. Bien qu’une révision à la baisse soit prévue, le produit reste très attractif.

Les professionnels recommandent également de se pencher sur les fonds monétaires, avec un taux variant entre 3,90 % et 4,25 %, ou les comptes à terme qui produisent entre 3 % et 3,96 %.

Des rémunérations exceptionnelles dans l’assurance-vie

Du côté de l’assurance-vie, les fonds garantis en euros aussi devraient proposer des intérêts conséquents. Les experts évaluent leur moyenne à 2,50 % pour 2024, mais certains, surtout les plus récents, pourraient afficher jusqu’à 4 % nets. La clé pour maximiser ses gains, diversifier son portefeuille !

Bien que plus complexes à comprendre, les fonds obligataires sont recommandés par les gestionnaires de patrimoine. En effet, ils bénéficient actuellement d’une rémunération record, de l’ordre de 4,50 % à 7 % par an, après avoir stagné à des niveaux proches de zéro pendant près de quinze ans.

Cependant, leurs taux vont probablement baisser dans quelques mois dans le sillage de ceux de la BCE. Les experts préconisent notamment les fonds obligataires qualifiés de « datés » ou « à échéance » présents dans les contrats d’assurance-vie de qualité. Leur rendement étant fixé par rapport aux taux actuels et figés jusqu’au terme de l’investissement, indépendamment des fluctuations des taux.

Les investissements en bourse, une option à envisager avec prudence au 1er semestre 2024

Quant aux marchés boursiers, il faut s’attendre à des perturbations sur les six premiers mois de 2024, en raison des taux toujours élevés et des prévisions de décélération de la croissance économique, en particulier en Europe. Cette situation devrait peser sur les marges et les profits des entreprises, affectant leurs cours sur les marchés financiers.

Il convient de privilégier les entreprises solides, dont le prix de l’action reste abordable. Le secteur des biens de consommation est conseillé, en raison de sa plus forte résistance aux éventuels ralentissements de l’activité. Sont également recommandés les secteurs tels que la santé, ainsi que certains sous-segments particulièrement dynamiques dans le domaine du numérique, comme le cloud, l’intelligence artificielle, la publicité et le marketing digital…

Quelle stratégie adopter ?

Dans le contexte d’incertitude actuel, les experts recommandent aux particuliers de conserver des liquidités sur des produits monétaires et des livrets jusqu’à la mi-2024. Les investissements en Bouse ne sont recommandés qu’au deuxième semestre.

En revanche, bien qu’il reste quelques opportunités, l’immobilier a perdu son statut de star des investissements. Le financement représente un obstacle de taille : les taux des crédits se sont envolés, et les critères d’obtention restent stricts.

De plus, malgré une amorce de baisse des prix, les stocks sont insuffisants, empêchant la véritable décrue attendue par les acquéreurs.

Les SCPI offrent de belles opportunités pour un ticket d’entrée plus accessible, et sans avoir à se préoccuper de la gestion du bien.

Bon à savoir

Le plan d’épargne retraite (PER) individuel détenu par près de 3,5 millions de Français à fin 2023 s’accompagne d’avantages fiscaux non négligeables : les versements sont déductibles des revenus imposables, avec des plafonnements, et sous certaines conditions, les gains générés sont exonérés d’impôt à la sortie. Les versements sont libres et le changement d’orientation de placement est autorisé en cours de vie du contrat. La clé est de diversifier les supports, entre ceux en euros sécurisés, ou ceux en unités de compte, plus rentables, mais associés à un risque plus important.

 

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Le départ à la retraite s’accompagne souvent d’une perte de revenus. Pour préserver leur pouvoir d’achat et vivre convenablement durant leurs vieux jours, les Français s’efforcent de mettre de l’argent de côté. Des simulations sur les sites officiels, comme Info-retraite, permettent dès à présent d’estimer le montant de sa pension. Pour la compléter et s’assurer d’une retraite paisible, différentes solutions existent.

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La préparation, clé d’une retraite plus sereine

En dépit d’une inflation toujours élevée, les travailleurs essaient d’épargner afin d’avoir une vie décente après leur départ à la retraite.

Pour cela, une bonne planification est indispensable :

  • faire un point sur ressources futures et les objectifs de vie ;
  • calculer le montant à économiser chaque mois ;
  • sélectionner les meilleurs placements.

Différentes options existent pour faire fructifier son capital au maximum. La clé est de se lancer le plus tôt possible, idéalement en début de carrière, afin d’en tirer le maximum de bénéfices une fois à la retraite.

Des investissements judicieux pour se constituer une épargne en vue de la retraite

En premier lieu, en augmentant leurs cotisations, les salariés ont l’opportunité d’accroître leurs fonds de retraite. Ils peuvent également adhérer à une retraite sur-complémentaire. Ce dispositif facultatif mis en place par de nombreuses entreprises permet à leurs collaborateurs de verser des fonds supplémentaires visant à compléter leurs droits en matière de retraite de base et complémentaire.

Alternativement, le Plan Épargne Retraite (PER) est une solution appréciée des Français. Ce contrat individuel peut être souscrit auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance par tout individu, sans condition d’âge, de revenus ou de situation professionnelle. Le montant des cotisations est libre et peut être modulé en fonction des revenus et des objectifs de l’épargnant.

À l’issue de la phase d’épargne, le PER peut être liquidé sous forme de rente viagère, de capital ou d’une combinaison des deux. En outre, ce produit est associé à une fiscalité avantageuse, puisque les versements sont déductibles des revenus imposables dans la limite d’un plafond annuel. Similaire au PER sur le principe, l’assurance vie multisupport est plus flexible. À des règles fiscales attractives s’ajoute le droit au rachat du capital à tout moment.

Enfin, un investissement locatif constitue une autre alternative intéressante pour se constituer un patrimoine et des revenus additionnels non négligeables à la retraite. Pour ceux qui recourent à un crédit immobilier pour financer l’opération, les loyers perçus compensent la mensualité de remboursement, évitant ainsi de perturber l’équilibre du budget. L’acquisition d’une résidence principale ou secondaire supprime le loyer mensuel de la liste des dépenses et garantit d’avoir un toit.

 

En résumé
  • Une préparation financière offre l’assurance d’une retraite plus paisible. Il existe différentes solutions pour se constituer une épargne retraite conséquente, à condition de commencer à épargner tôt : l’adhésion à une sur-complémentaire, la souscription d’un PER ou d’un contrat d’assurance vie multisupport, ou encore un investissement immobilier.
  • Par le

     

    Réforme des retraites, inflation, baisse du pouvoir d'achat... comment envisager sereinement la retraite ? Votre pension sera-t-elle suffisante pour combler vos attentes ? Autant de questions qu'il ne faut pas mettre de côté. Soyez acteur de votre avenir et choisissez dès maintenant une solution d'investissement pour vous constituer des revenus complémentaires. Voici notre top 3 !

    Choisir l'épargne retraite avec le PER

    Le Plan d'Épargne Retraite est LE placement dédié à la retraite. Lancé en octobre 2019, il est venu remplacer les anciennes générations de contrats d'épargne retraite comme le PERP, le PERCO, le contrat Madelin et le contrat "Article 83". L'idée était de simplifier l'épargne retraite et de proposer aux Français un produit unique et accessible.

    Le fonctionnement du PER

    • un produit destiné à tous les épargnants : accessible à partir de quelques centaines d'euros ;
    • des versements réguliers ou au gré de vos rentrées d'argent ;
    • une souscription simple auprès de votre banquier, assureur, courtier...
    Bon à savoir

    Le PER est un placement "tunnel" : le principe est que votre épargne n'est récupérable qu'au moment de votre départ à la retraite. Mais il existe cependant des cas de déblocage anticipés (accidents de la vie, chômage, acquisition de la résidence principale...)

    Les avantages du PER

    Ses avantages sont nombreux ! 

    1. un avantage fiscal à l'entrée ou à la sortie : vous pouvez en effet déduire de vos revenus une partie de vos versements, dans la limite d'un plafond fixé par la loi ;
    2. une sortie en rente ou en capital : vous décidez ainsi de la finalité de votre épargne ;
    3. une gestion horizon en toute sécurité : proposée par défaut, cette gestion est confortable puisque votre épargne est investie en toute sécurité sur des supports diversifiés. En fonction de votre profil épargnant et du nombre d'années qui vous sépare de votre retraite, la rentabilité sera proportionnelle au risque encouru.

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    Opter pour l'immobilier locatif

    Investir dans l'immobilier locatif reste l'une des solutions préférées des Français. Cela permet de se constituer un patrimoine, de générer des revenus complémentaires et de transmettre ! Acheter un bien est un acte tangible qui, d'ailleurs, effraie moins que les placements financiers. 

    Dans l'ordre, il est intéressant de :

    • de faire l'acquisition de sa résidence principale : une fois à la retraite, vous n'aurez plus de crédit à rembourser et donc une charge en moins ;
    • d'acheter un bien pour le louer (appartement ou maison) : grâce au crédit, vous financez cet investissement pour en devenir pleinement propriétaire à terme et bénéficier de revenus complémentaires ;
    • d'investir dans une solution de défiscalisation pour alléger sa facture fiscale et diversifier son patrimoine : il existe le dispositif Pinel (biens neufs), l'acquisition de résidences de services pour séniors ou étudiants ou encore la loi Girardin (investissements dans les départements d'Outre-mer).  

    L'investissement locatif présente un bel avantage pour préparer sa retraite : la constitution d'un patrimoine immobilier qui génèrera à l’âge de la retraite des loyers réguliers et une réserve financière en cas de revente du bien.

    Générer des revenus complémentaires avec les SCPI

    Souscrire des SCPI est une bonne alternative pour préparer sa retraite. Ces sociétés civiles de placement immobiliers sont des fonds d'investissement dont l'unique activité est l'acquisition et la gestion d'immeubles de rapport pour le compte d'épargnants. C'est ce que l'on appelle aussi la "pierre papier", une autre façon d'investir dans l'immobilier.

    Comment ça fonctionne ? Vous achetez des parts pour lesquelles vous touchez des dividendes au bout de trois à six mois après l'acquisition.

    Le rendement des SCPI est intéressant : des taux moyens de 4,15 % au premier trimestre 2023, contre 4,53 % en 2022 (source France SCPI)

    Quels sont les avantages des SCPI ?

    • la diversification : un grand nombre d'immeubles et des secteurs géographiques variés ;
    • la vacance locative et les impayés sont généralement limités ;
    • un accès à l'investissement immobilier à partir de quelques centaines d'euros seulement ;
    • aucune problématique de gestion, d'achat et de localisation des biens.

     

    Les 3 meilleurs SCPI sélectionnées par Retraite.com

    Distributeur Support Minimum
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    TDVM 
    2022

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    Patrimoine diversifié dans
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    Corum Origin
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    Logistique Activimo
    610€ 
    5,50%
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    Immobilier France Primopierre
    208 €
    4,21% voir l'offre

     

     

    Par le

     

    Le livret A affiche un taux record de 3 % qui sera maintenu jusqu'au 31 janvier 2025. Une incitation à préférer l'épargne réglementée plutôt que les fonds euros de l'assurance-vie ? Un choix pas aussi simple à opérer. Voici les 5 questions à se poser pour optimiser votre épargne.

    1. Quelle est la meilleure performance ?

    Le taux d'intérêt reste le premier critère observé et constitue un levier psychologique indéniable. 

    Le livret A est un livret d'épargne réglementé dont la rémunération est passée à 3 % au 1ᵉʳ février 2023. Il est net d'impôts et garanti par la Banque de France pendant encore 18 mois.

    Les fonds euros de l'assurance-vie ont rapporté en moyenne 1,91 % en 2022 puis 2,5 % en 2023 avec des performances très intéressantes sur certains contrats.

    Bon à savoir

    Certains assureurs offrent des contrats d'assurance-vie avec des taux garantis supérieurs au livret A. C'est par exemple le cas avec le contrat à 4 % de notre partenaire Garance.

    Les 5 meilleurs contrats d'assurance-vie sélectionnés par Retraite.com

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    ** Taux de rendement, net de frais de gestion et hors prélèvements sociaux et fiscaux, jusqu’au 31 décembre 2024 pour tous les versements réalisés sur le fonds en euros Garance entre le 15 avril et le 15 juillet 2024 inclus sous conditions. Voir le règlement de l’offre commerciale sur la page de l'assureur.

    2. Quels sont les plafonds de versement ?

    Il s'agit là d'un point très important :

    • le plafond des dépôts sur un livret A est de 22 950€ ;
    • l'assurance-vie est un produit non plafonné : vous pouvez placer autant d'épargne que vous le souhaitez !

    Vous pouvez détenir plusieurs contrats d'assurance-vie, alors que pour le livret A, c'est un seul par personne physique. 

    3. Mon épargne est-elle disponible ?

    Oui ! Dans les deux cas, vous pouvez bien sûr disposer de votre capital dès que vous en avez besoin. Mais les conditions de retrait ne sont pas les mêmes.

    Quels sont les délais pour retirer votre épargne ?

    • un simple virement suffit pour le livret A : les sommes dont vous avez besoin sont immédiatement créditées sur votre compte courant ;
    • pour l'assurance-vie, prévoyez entre 3 et 5 jours pour récupérer les sommes nécessaires. Un délai de 2 mois maximum est d'ailleurs fixé par le Code des assurances.
    Bon à savoir

    Un retrait sur un contrat d'assurance-vie de moins de 8 ans entraîne des pénalités fiscales.

    4. Quelles sont les règles de transmission ?

    Dans le cadre d'une succession, les sommes placées sur votre livret A seront comptabilisées et entreront dans le calcul de l'actif successoral. Le point fort de l'assurance-vie est justement d'éviter cette comptabilisation. Toutes les sommes placées sur votre contrat d'assurance-vie sont écartées de la succession : vous transmettez votre capital directement à vos bénéficiaires et bénéficiez ainsi d'une fiscalité réduite.

    5. Existe-t-il des frais sur mon placement ?

    Le livret A en est exonéré alors que l'assurance-vie est soumise à différents frais. Même si les taux affichés sont "nets de frais de gestion", il est important de rester vigilant sur d'éventuels frais sur versements. 

    Pour en savoir plus sur les tous les frais de l'assurance-vie, lisez notre article dédié.

     

    Alors, livret A ou assurance-vie ?

    Vous l'aurez compris, tout dépend de vos objectifs. Les deux produits offrent des avantages et des inconvénients qu'il convient de connaître, l'idéal étant naturellement de détenir un livret A et un contrat d'assurance vie.

    Le livret A constitue une épargne de précaution, disponible immédiatement en cas de besoin.

    L'assurance-vie est un placement à plus long terme pour préparer sa retraite et transmettre en toute sérénité.

     

    Par le

    La Retraite Mutualiste du Combattant représente une solution de choix pour se constituer un revenu supplémentaire sous forme d’une rente versée à vie.

    La retraite mutualiste du combattant : Un dispositif flexible

    • La gestion de vos versements est souple et adaptée à votre situation personnelle, en respectant cependant un montant minimum annuel de 80 € ;
    • La souscription à ce contrat individuel est possible à tout âge, et sans considération de votre état de santé ;
    • Le versement d’une rente viagère trimestrielle est garanti, sans restriction, pour un cumul avec les pensions de retraite associées à d’autres régimes, dont la Retraite du Combattant accessible à 65 ans auprès de l’État si vous détenez la carte du Combattant ;
    • Vous pouvez anticiper le legs d’un capital à vos proches après votre décès.

    Les 5 meilleurs contrats d'assurance-vie sélectionnés par Retraite.com

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    Le contrat est associé à une fiscalité attractive et à des avantages financiers

    • Les sommes que vous versez sont déductibles à 100 % de votre base imposable, ce qui diminue votre impôt sur le revenu ;
    • Votre rente viagère n’est soumise ni à l’impôt sur le revenu ni aux cotisations sociales obligatoires, sans dépasser un plafond de rente défini annuellement par l’État ;
    • L’État vous accorde une majoration de votre rente à un taux compris entre 12,50 % et 60 %, dans la limite d’une rente maximale qu'il fixe pour l’année ;
    • Afin de prendre en compte l’impact de l’inflation, l’État revalorise votre rente tous les ans pendant toute la durée de cotisation ;
    • Vous êtes éligible à une participation aux excédents d’actifs que La France Mutualiste distribue chaque année.
    À noter

    Dans le but de fixer le taux de majoration auquel vous pouvez prétendre, l’État prend en compte trois critères :

    1. Votre âge ;
    2. Le conflit auquel vous avez participé ;
    3. La date de délivrance de votre carte du combattant ou de votre Titre de Reconnaissance de la Nation.

    Dans le cas les victimes de guerre, c’est la date de délivrance de la mention « Mort pour la France à titre militaire » qui est prise en considération.

    Quels sont les critères de choix du meilleur régime de constitution de la rente ?

    Il existe deux régimes de constitution de rente pour un même montant de versement :

    1. le régime à capitaux réservés ;
    2. le régime à capitaux aliénés.

    Voici les points clés à connaître pour un arbitrage pertinent entre ces deux options :

    • Le montant de la rente est moins élevé dans le cadre du régime à capitaux réservés par rapport au régime à capitaux aliénés ;
    • En cas de décès, le régime à capitaux réservés vous permet de transmettre un capital hors succession à un ou plusieurs de vos proches, que vous désignez, dans les conditions fiscales avantageuses de l’assurance vie. Cette possibilité n’est pas prévue si vous avez pris le régime à capitaux aliénés.

    Dans les deux cas, vous n’accédez à la majoration de l’État que si vous cotisez pendant une période minimum allant de 4 à 10 ans selon votre âge au moment de l’adhésion pour constituer la rente.

    Important

    Vous pouvez, à votre convenance, décider de vendre une partie ou la totalité de vos capitaux réservés pour compléter votre rente.

    À qui s’adresse la Retraite Mutualiste du Combattant ?

    La Retraite Mutualiste du Combattant représente une reconnaissance pour les services que vous avez rendus à la Nation. L’adhésion à ce dispositif est soumise à l’une des trois conditions suivantes :

    • Vous détenez la carte du combattant, obtenue sur demande après avoir effectué au moins 4 mois de service sur l’un des territoires concernés ou après avoir passé 3 mois au sein d’une unité combattante ;
    • Vous avez le Titre de Reconnaissance de la Nation, délivré sur demande si vous avez participé à l’un des conflits y donnant droit à ce titre pendant un minimum de 90 jours ;
    • Vous êtes reconnu comme victime de guerre en tant que conjoint, descendant ou ascendant d’un militaire « Mort pour la France à titre militaire ».

    Si vous remplissez l’un des critères d’adhésion à la Retraite Mutualiste du Combattant, vous pouvez obtenir l’un des 3 titres requis en déposant votre demande sur le site internet de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) accompagnée des justificatifs nécessaires.

    Vous pouvez également consulter la liste des conflits donnant droit à la carte du combattant ou au Titre de Reconnaissance de la Nation sur le site de l’ONACVG.

    Pour découvrir la liste des conflits ouvrant droit à la carte du combattant ou au Titre de Reconnaissance de la Nation, rendez-vous aussi sur le site de l’ONACVG.

    Si vous avez du mal à vous y retrouver, votre conseiller mutualiste vous fournit un accompagnement sur mesure à travers toutes les démarches nécessaires à votre adhésion à la Retraite Mutualiste du Combattant.

    Comment fonctionne la rente viagère lors de votre départ à la retraite ?

    Votre rente est versée tous les trois mois. Dans le cas où vous choisissez de continuer à effectuer des versements, les conditions favorables dont vous avez bénéficié durant la période de constitution vous restent acquises.

    Que devient votre rente dans l’éventualité de votre décès ?

    Si vous avez opté pour le système des capitaux réservés, vos proches touchent un capital en profitant des conditions avantageuses de l’assurance vie.

    Important :

    Le taux des frais applicable à vos versements sont plafonnés et dégressifs :

    • Pour un versement de moins de 10 000 €, le taux est fixé à 2,10 % ;
    • Si le montant de votre versement est compris entre 10 000 € et moins de 30 000 €, le taux est de 1,70 % ;
    • Si vous versez plus de 30 000 €, le taux diminue à 1,40 %.

    Les frais de gestion s’élèvent à 0,50 % par an.

    Des frais de transformation en rente au taux de 3 % sont également prélevés.

    Pourquoi adhérer à la Retraite Mutualiste du Combattant au plus tôt ?

    Le départ à la retraite entraine, pour la plupart des travailleurs, une perte de revenus. Afin de subvenir à vos besoins et à ceux de votre famille, il est important de penser à vous constituer un complément de revenus aussi tôt que possible.

    Que vous soyez OPEX en activité ou ancien combattant, la Retraite Mutualiste du Combattant répond à toutes vos exigences en matière de retraite, combinant avantages fiscaux, revalorisation annuelle par l’État et autorisation de cumul avec les autres dispositifs de retraite.

    La Retraite Mutualiste du Combattant fait partie de notre offre. Que vous soyez anciens combattants, combattants en activité ou victimes de guerre, nous vous conseillons et vous guidons pour la réclamation de vos droits à réparation en contrepartie des services rendus à la nation. Vous profitez ainsi d’une retraite spécialement conçue pour vous.

     

    Par le

    Le plan d’épargne retraite (PER) constitue une source de revenus supplémentaires pour le travailleur une fois qu’il aura quitté la vie active. Dès lors, le salarié ne devrait pas montrer la moindre hésitation au moment de souscrire à ce produit d’épargne. Reste à choisir entre un PER assurance et un PER bancaire. Chaque placement ayant ses points forts et ses points faibles.

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    PER bancaire : un plan d’épargne moins populaire, mais qui gagne à être connu

    Le PER assurance est le plan d’épargne le plus répandu et donc le plus connu du grand public. Pourtant, ne serait-ce qu’en matière de coût, le PER bancaire, aussi appelé « PER compte titre », présente un avantage non négligeable.

    Là où le PER assurance présente un coût de versement atteignant les 3,18 %, le PER compte titre, lui, ne réclame aucuns frais. Idem pour les frais d’arbitrage pour lequel le PER assurance prélève 0,72 %.

    Autre spécificité du PER bancaire : l’absence des fonds euros. Cette particularité pourrait être appréciée par le souscripteur étant donné qu’en optant pour un PER assurance et en investissant une partie de son épargne sur des fonds en euros, le rendement sera moindre alors que les frais de gestion représenteront 0,87 %.

    D’ailleurs, Corinne Dromer, la présidente du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), a pointé du doigt cette tarification du PER assurance, la qualifiant d’abusive. Elle a alors exhorté les acteurs proposant ce produit à revenir à des tarifs plus raisonnables et surtout à faire preuve de transparence totale.

    La présidente du CSSF a également déploré le fait que le PER bancaire continue de bénéficier d’une moindre visibilité. Le ratio actuel est de deux PER bancaires disponibles sur le marché pour 34 PER assurance.

    L’intérêt fiscal

    S’il est vrai que les deux produits se valent sur le plan fiscal, le seul point faible du PER bancaire par rapport à son homologue réside dans la succession.

    En cas de décès du souscripteur, le PER bancaire est pris en compte dans le calcul de l’actif successoral. Résultat : il n’ouvre droit à aucun abattement alors que le PER assurance, dans le même cas, permet de profiter d’un abattement de 152 500 euros.

    Autre point important : que ce soit pour le PER assurance ou le PER bancaire, l’épargnant devra d’abord se demander si la souscription à ce produit d’épargne est vraiment intéressante par rapport à sa situation. En effet, cela n’est pas toujours le cas pour les personnes faiblement imposées.

    Par le

    Bénéficiant d’une gestion efficace selon votre profil d’investisseur et d’une vaste palette de supports d’investissement, le plan d’épargne salarial (PEE) présente aussi d’autres avantages. Ce placement peut intégrer les versements de votre employeur, et l’ensemble de la somme ainsi engrangée est exonéré de l’IR classique et des prélèvements sur les revenus de capitaux.

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    Un plan susceptible de quadrupler votre épargne

    Le PEE peut être alimenté par le salarié à partir de plusieurs sources, incluant :

    • les primes d’intéressement ;
    • le compte épargne temps ;
    • les sommes issues de transferts à partir d’autres produits d’épargne salariale.

    Ces versements volontaires sont plafonnés à 25 % de votre rémunération annuelle brute sur une année civile.

    Votre employeur peut également effectuer un versement complémentaire. Cet abondement est plafonné à 300 % de votre propre apport, dans la limite de 3 290,88 euros par an. Cette somme représente le plafond annuel de la sécurité sociale ou Pass du PEE.

    À l’aide de l’abondement employeur, chaque salarié a donc la possibilité d’épargner immédiatement quatre fois la somme qu’il a réellement versée, en plus des revenus issus de l’investissement de son épargne.

    Pour bénéficier d’un abondement intéressant, il convient d’effectuer un versement volontaire conséquent avant la fin de l’année civile.

    Des conditions de sortie plus souples

    Les fonds placés sur un PEE peuvent être récupérés au bout de 5 ans de contrat, contrairement au Perco qui reste bloqué jusqu’à la retraite.

    En outre, le PEE bénéficie de 9 cas de déblocage possibles, entre autres :

    • le mariage ou le divorce ;
    • l’arrivée d’un 3e enfant ;
    • l’acquisition ou la remise en état de la résidence principale ;
    • la perte d’un emploi ;
    • le décès ou l’invalidité d’un conjoint ;
    • la création d’une entreprise ;
    • une situation de surendettement.

    La demande de déblocage doit être effectuée au cours des 6 mois suivant l’événement qui sert de motif.

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    Des avantages fiscaux significatifs

    Les primes d’intéressement et les sommes provenant de la participation, qui sont versées dans votre PEE, sont exonérées de l’impôt sur le revenu.

    Par ailleurs, les revenus du PEE ne sont pas soumis au prélèvement forfaitaire de 30 %. Il faut seulement s’acquitter des cotisations sociales à hauteur de 17,2 %.

    Par le

    La retraite est souvent synonyme de baisse des revenus. Il existe heureusement des solutions pour pallier la faiblesse des ressources et améliorer son niveau de vie. Les conditions d’octroi diffèrent en fonction des dispositifs et de la situation de chaque personne.

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    1. Le cumul emploi-retraite

    Retraite n’est pas forcément synonyme d’inactivité. Pour jouir d’une situation financière plus confortable, il est possible de garder une activité professionnelle grâce au cumul emploi-retraite. Le salaire ou les honoraires du travailleur indépendant s’ajoutent à ses pensions de retraite de base et complémentaire. Si le départ à la retraite a eu lieu après le 31 décembre 2014, la cotisation vieillesse est due, mais sans permettre l’obtention de droits à la retraite supplémentaires.

    • Cumul illimité ou partiel
    Le cumul peut être intégral, c’est-à-dire que 100 % des pensions et des revenus provenant d’un emploi sont pris en compte. 3 conditions doivent être remplies :
    • l’âge légal et le nombre de trimestres de cotisation correspondants,
    • la liquidation des droits auprès de toutes les caisses (régime de base et complémentaire) d’affiliation,
    • la rupture de tous les contrats de travail avant le départ. Les salariés doivent attendre 6 mois après la cessation de cette activité avant de signer un nouveau contrat, même sans changer d’employeur. En revanche, aucun délai de carence n’est prévu pour les indépendants.
    Si l’un de ces critères n’est pas rempli, le cumul est partiel. C’est notamment le cas si le bénéficiaire a liquidé sa retraite par anticipation ou n’a pas validé suffisamment de trimestres pour prétendre à la retraite à taux plein. Une activité relevant du même régime de retraite est alors autorisée, mais une limite s’applique aux revenus professionnels qui en sont issus.
    • Plafonnements
    Pour les retraités exerçant une activité salariée, le total des pensions et de la nouvelle rémunération est plafonné. Tout dépassement entraîne une réduction proportionnelle de la retraite de base. Ce maximum équivaut à la moyenne des salaires bruts des 3 mois précédant le départ, ou 1,6 SMIC brut.

    Les affiliés du régime complémentaire Agirc-Arrco ne peuvent bénéficier du dispositif que si le montant cumulé des différents revenus est inférieur à l’une des 3 valeurs suivantes, sinon aucune pension n’est versée jusqu’à la fin de la période de cumul :

    • 160 % du SMIC (2 487,33 euros en 2021)
    • le dernier salaire perçu en cas de départ en retraite revalorisé, la
    • moyenne des 10 dernières années de salaire revalorisé

    2. La pension de réversion

    Lors du décès de son époux(e) ou ex-époux(e), le conjoint survivant peut demander à toucher une partie des pensions du (de la) défunt (e) : c’est la pension de réversion, qui est à distinguer de l’allocation veuvage. Son octroi est cependant soumis à conditions :

    • Fournir une preuve du mariage ou du divorce au moment du décès de l’assuré (les membres de couples pacsés ou vivant en concubinage sont exclus).
    • Justifier d’une certaine durée de mariage : 2 ans au minimum avant le départ à la retraite d’un fonctionnaire décédé et 4 ans pour les autres statuts.
    • Avoir atteint l’âge minimal requis pour le conjoint survivant (pas de contrainte liée à l’âge du conjoint disparu). Ce seuil varie entre 50 ans et 60 ans selon les différents régimes du (de la) défunt (e).
    • Ne pas dépasser le plafond de ressources : pas plus de 2 080 fois le SMIC horaire par an (soit en 2021, respectivement 21 230 euros ou 34 112 euros selon que le bénéficiaire vit seul ou en couple). La condition de ressources ne concerne pas les fonctionnaires et les retraites complémentaires, mais s’applique :
      • aux salariés pour le régime de base,
      • aux indépendants relevant de la SSI et de la caisse des professions libérales.
    La pension de réversion est versée en totalité (925,56 euros par mois ou 11 106,72 euros annuels en 2021) si les revenus du demandeur incluant la pension restent en deçà du plafond. Sinon, celle-ci est réduite afin de rester dans la limite.
    • Nouvelle situation matrimoniale : si le (la) veuf (-ve) s’engage dans une nouvelle relation (concubinage ou pacs), le montant de la pension de réversion peut être impacté selon les régimes.

    3. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

    Le département verse l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) aux seniors en situation de perte totale ou partielle d’autonomie. Cette somme couvre les charges relatives au maintien à domicile ou le coût d’un hébergement en EHPAD.

    Les bénéficiaires doivent satisfaire aux conditions suivantes :
    • Avoir au moins 60 ans.
    • Afficher une perte d’autonomie correspond aux classes GIR 1 à GIR 4 de la grille Aggir, qui désignent les cas de dépendance partielle à totale. Les personnes souffrant d’une dépendance légère ou non dépendantes (GIR 5 et GIR 6) ne sont pas éligibles.
    • Résider en France de manière stable et régulière à son propre domicile, chez un proche, chez un particulier agréé, dans un établissement spécialisé (EHPAD, résidence autonomie)
    Le montant de l’APA est calculé en fonction du degré de dépendance et des revenues du demandeur (pension, revenus de placements…). Outre une réévaluation périodique, cette somme peut augmenter si l’état de dépendance d’un allocataire s’aggrave. Elle ne peut cependant être plus élevée qu’un certain maximum :
    • GIR 1 : 1 747,58 euros
    • GIR 2 : 1 403,24 euros
    • GIR 3 : 1 013,89 euros
    • GIR 4 : 676,30 euros
    Enfin, le bénéficiaire peut être redevable d’une participation financière variable suivant ses revenus. Dans l’éventualité d’un maintien à domicile, ceux du conjoint ou partenaire de Pacs sont également intégrés, mais d’autres sont exclus comme l’APL, certaines rentes viagères, la retraite du combattant… S’il séjourne en EHPAD, seule la part relative à la dépendance sur la pension mensuelle est retenue (pas l’hébergement et les soins). Le montant de l’APA correspond à la différence entre le prix dépendance déduit du reste à charge.

    L’indemnité est directement payée aux professionnels qui assurent le service d’aide à domicile ou à l’établissement qui accueille la personne âgée. Cette dernière n’a plus qu’à s’acquitter de sa participation.

    4. Le minimum contributif

    Le minimum contributif vise à garantir un revenu minimum décent aux personnes qui touchent une retraite trop basse. Il s’adresse aux affiliés au seul régime général de la Sécurité sociale ou qui auraient cotisé en plus à l’un des régimes suivants : MSA (agricole), CAVIMAC (cultes) ou RSI (artisans et commerçants).

    Quatre conditions sont imposées :
    1. Avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite selon l’année de naissance.
    2. Avoir cotisé pendant un certain nombre de trimestres donnant droit à la retraite à taux plein ou à une pension de base sans abattement. Le nombre est défini en fonction de l’année de naissance, avec 120 trimestres (ou 30 ans) au moins.
    3. Avoir demandé toutes ses pensions de base et complémentaires.
    4. Avoir des revenus mensuels inférieurs à 1 203,37 euros (minimum contributif compris) en 2021. Tout excédent par rapport à ce plafond entraîne la diminution du minimum contributif.
    • Montant
    Le minimum contributif s’élève à 645,50 euros par mois en 2021 si le nombre de trimestres de cotisations est inférieur à 120 ou 705,36 euros dans le cas contraire.
    Une éventuelle polypension influe également. En effet, pour les affiliés au seul régime général, le minimum contributif est perçu entièrement si l’assuré a complété la durée de cotisation exigée compte tenu de son année de naissance a été atteinte (ce qui signifie qu’il a droit à la majoration). Sinon, une décote proportionnelle aux années cotisées est appliquée. Le total des retraites ne doit pas excéder le plafond autorisé, autrement la majoration relative au minimum est rognée en conséquence.

    S’agissant des polypensionnés, tous les trimestres cotisés dans chaque régime de base obligatoire sont comptabilisés, même s’ils se superposent. Deux cas de figure sont alors possibles selon que la durée d’assurance cumulée excède ou non celle de la cotisation maximum du régime général :

    1. Pas de dépassement : le minimum entier non majoré est divisé par la durée d’assurance maximum puis multiplié par le nombre d’années cotisées au régime général.
    2. Dépassement : le même calcul que précédemment s’applique. Il faut ensuite déterminer le montant de la majoration du minimum contributif en suivant les étapes suivantes :
      • calculer la différence entre le minimum majoré et le minimum minoré,
      • multiplier le résultat obtenu par la durée de cotisation effective au régime général puis diviser par le nombre de trimestres exigé.
    • Formalités
    Si l’Assurance retraite qu’un assuré est éligible au minimum contributif compte tenu de ses pensions, elle lui accorde son allocation sans que ce dernier ait à entreprendre une quelconque démarche. Celui-ci n’a besoin de faire de réclamation que s’il constate un oubli ou une erreur.

    Par le

    Afin de se constituer un revenu complémentaire durant la retraite, les placements avec une sortie en rente viagère sont une bonne solution. Il existe sur le marché un large choix de produits pour aider les futurs retraités à épargner.

    Les placements avec une sortie en rente pour la retraite

    Disposer d’un complément de revenus durant la retraite est tout à fait possible grâce aux nombreux placements proposés actuellement aux salariés et fonctionnaires. Bon nombre de contrats d’épargne proposent en effet une sortie en rente viagère, disponible dès le départ à la retraite du bénéficiaire. Une certaine réticence est tout de même palpable vis-à-vis de ces produits puisque les épargnants sont plus motivés par une sortie en capital. A ce sujet justement, la loi Pacte prévoit quelques changements majeurs (transférabilité d’un produit à un autre entre autres) afin d’inciter les Français à épargner plus. Ces mesures ont pour but d’augmenter considérablement les 200 milliards d’euros d’encours enregistrés aujourd’hui pour ces produits d’épargne afin qu’ils puissent se rapprocher des 1 700 milliards d’euros investis en assurance-vie.
     
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    Perp et Madelin Retraite

    Concernés par la portabilité décidée par le gouvernement, le Perp et la Retraite Madelin sont des produits d’épargne assurant une sortie en rente viagère à leurs souscripteurs.
    Pour 2018, année blanche à cause de la mise en place du prélèvement à la source, les avantages fiscaux liés aux versements sur ces deux enveloppes n’ont aucun effet sauf si les cotisants disposent de revenus exceptionnels. En effet, ces deux produits d’épargne bénéficient d’une déduction fiscale importante. Les versements sont déductibles des revenus professionnels à hauteur de 10% de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de huit fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, soit environ 40 000 euros cette année.

    Depuis 2003, année de sa création, le Perp a séduit pas moins de 2,4 millions d’épargnants avec 2,2 milliards d’euros de collecte et 16,2 milliards d’euros d’épargne enregistrés à la fin de l’année 2016. Les versements Perp aux retraités atteignent chaque année les 500 millions d’euros. En principe, les ressources de retraite sont perçues par les bénéficiaires sous forme de rentes imposables. Il est cependant possible pour un souscripteur d’obtenir 20% du capital constitué à son départ à la retraite si cette condition est inscrite dans son contrat. De plus, une récupération de la totalité du capital est envisageable si le contractant veut acheter sa première résidence principale. Par ailleurs, l’Article A160-2 du Code des assurances stipule que les rentes viagères peuvent être remplacées par un versement unique si leur montant est inférieur à 40 euros. Cette option est d’ailleurs très fréquemment choisie puisque 82% des sorties du Perp sont réalisées via un versement forfaitaire unique contre 7% en capital et 12% en rente.

    Quant aux contrats de retraite Madelin, ils affichent près de 3 milliards d’euros de collecte par an et 450 millions d’euros de ressources aux retraités en 2015 (90% en rentes viagères et 10% en versements uniques).

    Article 83 et Article 39

    Les Plans d'épargne retraite d'entreprise (Pere) sont des contrats d'assurance régis par une règlementation très stricte définie par l’article 83 du Code général des impôts (CGI). Communément appelés Article 83, il s’agit d’un contrat de retraite complémentaire conclu entre l’employeur et la totalité ou une partie de son personnel. Les versements effectués (fixés à l’avance) sur ce produit sont déductibles des revenus professionnels dans la limite de 10% de la fraction du bénéfice imposable. Une fois à la retraite, les salariés assujettis à ce type de contrat perçoivent une rente viagère qui vient compléter les pensions de retraite des régimes obligatoires et de ce fait est soumise aux prélèvements sociaux.

    Pas moins de 4,3 millions de salariés bénéficient de ce placement avec une collecte de près de 3 milliards d’euros par an et des pensions annuelles versées de près de 1,5 milliard d’euros (90% en rentes viagères et 10% en versements forfaitaires uniques).

    Quant au contrat de retraite supplémentaire « article 39 », il est destiné à tous ou à une partie des salariés de l'entreprise, les versements étant entièrement pris en charge par cette dernière. Les cotisations pour ces contrats à prestations définies sont prélevées sur les bénéfices de l’entreprise. Les salariés couverts par ce type de contrat perçoivent une rente lorsqu’ils sont à la retraite dont le montant est défini par le régime. Pour le calcul, il faut prendre en compte l'ancienneté dans l'entreprise et le salaire de fin de carrière.

    On enregistre aujourd’hui environ 40 milliards d’euros d’encours pour les contrats « Article 39 ». La collecte représente pas moins de 1,4 milliard d’euros par an et les ressources 1,3 milliard d’euros par an.

    Assurance-vie et Plan d’épargne en actions (PEA)

    L’assurance-vie est le placement qui attire le plus les Français avec ses 15 millions de cotisants et ses 1 700 milliards d’euros d’épargne. Elle est surtout privilégiée parce qu’elle offre une multitude de possibilités aux assurés. Si certains (14% selon l’Association française de l’assurance) souscrivent une assurance-vie pour se constituer une épargne de précaution, d’autres s’y intéressent pour préparer leur retraite (27%) ou pour transmettre un capital (16%). Les assurés qui souhaitent un supplément de revenu au moment de la retraite peuvent convertir le capital en rente viagère. Pour une conversion effectuée entre 60 et 69 ans, la rente bénéficie d’une exonération de 60%. L’exonération est par ailleurs de 70% en cas de conversion réalisée à 70 ans.

    Plus risqué que l’assurance-vie, le Plan d’épargne en actions (PEA) est, comme son nom l’indique, un placement via l’acquisition d’un portefeuille d’actions de sociétés européennes. Les revenus issus d’un PEA sont assujettis aux prélèvements sociaux dont le taux est de 17,2%. Le plafond de l’investissement est de 150 000 euros. Sauf exception, un retrait avant 8 ans a pour conséquence la fermeture du PEA. Par ailleurs, une conversion des capitaux en rente viagère peut s’opérer après un délai de 8 ans. Les rentes qui se dégagent d’un PEA ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu et sont en partie exonérées de prélèvements sociaux.

    Tontine et Perco

    Association collective d’épargne, la tontine permet à une poignée d’épargnants d’investir ensemble dans un actif financier ou dans un bien immobilier. En cas de décès de l’un des souscripteurs avant l’échéance de la tontine, ses bénéfices profitent aux survivants. Ce type de placement est un moyen efficace d’épargner pour un complément de revenu à la retraite puisqu’il présente un très bon rendement.

    Pour information, la mutuelle d’assurance Le Conservateur a modernisé le concept afin de permettre aux héritiers désignés d’un sociétaire décédé de percevoir une somme d’argent correspondant à l’assurance décès payée dès l’ouverture de la tontine.

    Le Plan d’épargne retraite collectifs ou Perco est en revanche un produit d’épargne pour les salariés. Les versements faits sur cette enveloppe d’épargne proviennent de la participation et de l’intéressement aux résultats de l’entreprise. Ces cotisations sont exonérées d’impôt sur le revenu. Accessible pour les salariés de 212 entreprises, les contrats d’épargne Perco représentent environ 16 milliards d’euros d’encours, 2,4 millions d’épargnants et 300 millions de ressources par an. Le capital constitué n’est disponible qu’à l’âge de la retraite. Il peut arriver cependant qu’un souscripteur anticipe le déblocage des fonds pour l’achat de sa résidence principale.

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    Les solutions de retraite individuelle sont par nature destinées à procurer une rente supplémentaire aux prestations des régimes obligatoires de retraite par répartition. Il est donc primordial de bien choisir sa solution selon son profil et ses attentes.  

     

    Les produits de retraite complémentaire sont divers et offrent des avantages mais aussi des inconvénients qu'il faut connaître. Quoi qu'il en soit, investir pour une retraite complémentaire est un très bon calcul en vue des difficultés des gouvernements successifs à maintenir une retraite suffisante de base à tous les retraités. Voici un rapide panorama des solutions de retraite complémentaire individuelle. 

    Produits Qu'est-ce que c'est ? Pour qui ? Capital ou rente ? Sortie
    PERP Constitution d'un complément de retraite Accessible à tous
    • Rente
    • Réversion à un bénéficiaire ou conjoint
    • Rente temporaire d'éducation
    • Autres options de rente
    A l'âge de la retraite
    PEA Constitution d'un portefeuille d'actions  Accessible à tous Rente viagère  A partir de 8 ans après l'ouverture du plan
    Préfon Supplément de pension de retraite Fonctionnaires et anciens fonctionnaires ou assimilés Rente viagère A partir de 55 ans
    Contrat Madelin Plan d'épargne Indépendants non agricoles Rente viagère A l'âge de la retraite
    Assurance vie Placement assurant le versement d'un capital ou d'une rente au bénéficiaire désigné Accessible à tous
    • Rente
    • Capital
    • Retraits partiels
    Libre
    Immobilier locatif Investissement locatif Accessible à tous         Rente Libre
    Viager Transformer un captial en rente viagère Accessible à tous         Rente Libre
    Compte sur Livret Compte bancaire rémunéré Accessible à tous         Capital Libre

     

    N'hésitez pas à consulter les fiches détaillées de nombreux produits de retraire complémentaire individuelle avec Retraite.com

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    Les produits d'épargne retraite complémentaire se distiguent principalement en deux catégories, épargne individuelle ou collective.

    Augmenter sa pension de retraite est primordial pour s'assurer une retraite plus confortable. Plusieurs options sont possibles. Nous allons nous intéresser ici à l'épargne collective. Les produits d'épargne retraite collective sont destinés à constituer un complément de rente ou de capital en vue de sa retraite. La souscription et la mise en place de ces produits sont à l'initiative des entreprises.

     

    Produits Explication du produit  Pour qui ? Rente ou Capital ? Sortie du contrat Fiscalité du contrat
    PERCO

    Constitution d'un complément de retraite dans le cadre de l'épargne salariale

    En savoir plus

    Salariés depuis plus de 3 mois

    - Rente

    - Capital possible s'il est prévu par accord collectif

    À l'âge de la retraite

    - Capital : non imposable

    - Rente : une fraction est imposable selon l'âge de départ à la retraite

    Article 83

    Contrat d'assurance retraite par capitalisation souscrit par l'entreprise 

    En savoir plus

    Tous les salariés d'une entreprise ou une ou plusieurs catégories d'entre eux

    - Rente

    -Réversion au conjoint

    - Autres options de rente

    À l'âge de la retraite Rente imposable avec abattement de 10 %
    Article 39 Constitution d'une retraite supplémentaire dont le montant est garanti à condition de rester dans l'entreprise jusqu'à la retraite Tous les salariés d'une entreprise ou une ou plusieurs catégories d'entre eux

    - Rente

    - Versement de la rente subordonné à la présence du salarié dans l'entreprise jusqu'à la retraite

    À l'âge de la retraite Rente imposable avec abattement de 10 %
    PERE Contrat d'assurance retraite par capitalisation souscrit par l'entreprise avec possibilité de versements individuels facultatifs Tous les salariés d'une entreprise ou une ou plusieurs catégories d'entre eux

    - Rente

    -Réversion au conjoint

    - Autres options de rente

    À l'âge de la retraite Rente imposable avec abattement de 10 %

    Le PERCO : un produit souple et avantageux

    Le PERCO mis en place par votre employeur peut être alimenté par :

    • des versement volontaires,
    • tout ou partie de vos primes
    • tout ou partie de votre intéressement et de votre participation.

    L'avantage du Perco réside dans l'abondement de l'entreprise. Il s'agit de contribution financière versée par l’entreprise et proportionnelle à l’effort d’épargne du salarié.
    Par exemple, si l'entreprise abonde 1 fois le montant investi, alors pour 1000 € investis dans votre Perco, l'entreprise versera également 1 000€ sur votre Perco.

    Source : Natixis Interépargne

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    Préparez votre retraite dès aujourd'hui grâce à un investissement locatif : augmentez ainsi vos futurs revenus complémentaires et réduisez vos impôts tout en vous constituant un patrimoine immobilier.

    Optimiser ses revenus à la retraite avec un investissement immobilier

    Bien préparer sa retraite est une étape primordiale qu'il faut savoir anticiper assez tôt pendant la vie active afin de bénéficier de revenus confortables. En effet, en plus de ce que vous percevrez pour avoir cotisé, il peut être judicieux d'investir dans des produits financiers, des placements boursiers ou encore dans l'immobilier. De nombreux actifs contractent une assurance vie ou bien épargnent sur leur livret A : des solutions classiques souvent réfléchies en amont. Investir dans la pierre est également un moyen rentable de se constituer un patrimoine immobilier, réduire son imposition et générer des revenus complémentaires une fois la retraite venue. De plus, vous pouvez choisir d'acquérir une résidence principale ou bien de réaliser un investissement locatif. Au terme de ce dernier, vous obtiendrez un logement dont pourrez disposer comme vous l'entendez : revente, transmission à un descendant, résidence principale ou secondaire. Ainsi, vous vous assurez une rentrée d'argent supplémentaire tous les mois par le biais des loyers que vous percevrez, rendant votre retraite plus confortable d'un point de vue financier. Avant toute chose, pensez à réaliser votre bilan patrimonial pour estimer le montant de votre économie d'impôt et connaître le meilleur placement pour dégager des revenus complémentaires à la retraite.

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    Investissement immobilier et retraite, un choix avantageux

    Lorsque vous arrivez à la retraite, il est important de disposer d'autres sources de revenus que la seule pension retraite. Ne plus payer de loyer et jouir d'un bien immobilier dont vous êtes propriétaire peut vous soulager d'un énorme poids financier. Pour cela, pendant votre activité professionnelle, il est pertinent de s'intéresser aux avantages et aux modalités des investissements immobiliers qu'ils soient locatifs ou non.

    Pourquoi effectuer un investissement locatif ?

    Cette opération immobilière permet d'investir dans un bien immobilier (maison, appartement, commerce...) et à le mettre en location en suivant. Le futur propriétaire ne pourra pas y habiter ou en disposer comme bon lui semble pendant la durée de son engagement. Ainsi, il contribue à augmenter l'offre de logement neuf et ancien sur le marché en plus de contribuer à préparer votre retraite par le biais de revenus supplémentaires. Le choix du type de bien ainsi que de son ancienneté dépend du montant que vous pouvez investir et de la zone où vous voulez acheter (zones tendues ou non). Toutefois, il peut être plus judicieux d'acquérir un bien neuf afin d'éviter autant que faire se peut des frais d'amélioration et de mises aux normes énergétiques. De plus, il est conseillé d'effectuer son bilan patrimonial afin de connaître sa situation ainsi que le type de bien correspondant à son profil. Un poids financier en moins sur vos épaules grâce aux revenus complémentaires de retraite générés par cet investissement locatif.
     

    Dispositif Pinel, un patrimoine immobilier neuf

    Réaliser un investissement locatif avec la loi Pinel afin d'augmenter ses revenus à la retraite présente plusieurs intérêts. En échange de votre engagement locatif, vous pouvez réduire vos impôts grâce à ce dispositif de défiscalisation immobilière. Le bonus fiscal que vous obtenez varie en fonction de votre durée d'engagement : si vous louez votre bien pendant 6, 9 ou 12 ans, vous bénéficiez respectivement de 12, 18 ou 21 % de réduction sur votre imposition. A la fin de cette période, vous pourrez résider dans ce logement, le revendre, le transmettre à vos ascendants ou à vos descendants. Grâce à ce dispositif de défiscalisation, vous préparez votre retraite dès aujourd'hui en anticipant les rentes patrimoniales que vous percevrez à la retraite grâce aux loyers versés par vos locataires. Cette mesure vous permet d'optimiser vos revenus à la retraite tout en vous constituant un patrimoine immobilier.
     
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    La loi Girardin, une retraite paradisiaque

    Dédié à l’Outre-mer, le dispositif de défiscalisation Girardin vise à pallier la pénurie de logements dans les départements ultramarins et à dynamiser le secteur de la construction et l’activité économique. Tout comme le dispositif Pinel, la loi Girardin permet de bénéficier d’une réduction d’impôt en échange d'un investissement locatif, sauf que les pourcentages de réduction sont de 22 % à 50 % du montant de l’investissement. De plus, le plafonnement de la niche fiscale est plus élevé en Outre-mer qu'en métropole (18 000 € contre 10 000 €) offrant une marge supérieure pour les particuliers. Enfin, cela peut être l'occasion de se constituer un capital immobilier dans un environnement touristique dans la perspective éventuelle d’une installation au moment de la retraite. Les îles concernées sont la Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna.

    Location meublée : LMNP

    La location en meublé s’oppose à la location nue d’un bien. Cet ameublement de fait change tout son statut fiscal car un appartement loué aménagé obéit au régime particulier de la « location en meublé ».
    Retrouvez toutes les spécificité du statut LMNP 

    Quelques conseils sur l'investissements LMNP

    Afin d'anticiper le coût de votre retraite et d'en optimiser les revenus complémentaires, vous pouvez également mettre en location un bien meublé. En tant que bailleur, vous disposez d'un abattement forfaitaire de 50 % sur vos revenus locatifs ainsi que d'une législation simplifiée étant donné qu'il s'agit de logement déjà meublé. En effet, la durée du bail est réduite (1 an) comparée à un bien nu (3 ans). De plus, la présence de meubles peut attirer plus facilement de potentiels locataires, notamment les étudiants ou les particuliers les plus modestes. Ainsi vous vous constituez un patrimoine immobilier tout en générant des revenus locatifs, patrimoine qui pourra se revendre avec une plus-value à votre retraite.


     

    La loi Censi-Bouvard

    Si vous décidez de réaliser un investissement locatif meublé dans une résidence de services, vous pouvez disposer du statut LMNP ainsi que des avantages fiscaux du dispositif Censi-bouvard. En échange de l'acquisition et de la mise en location d'un logement dans ce type de résidence (étudiante, pour personnes âgées ou handicapées...), vous pouvez prétendre à une réduction d'impôt. Celle-ci s'élève à 11 % du coût de votre investissement locatif, répartie sur 9 ans. Ce dispositif de défiscalisation, couplé au statut LMNP, est un moyen judicieux d'optimiser ses revenus à la retraite en capitalisant les loyers perçus et en réduisant sa fiche d'impôt.

     

    Les étapes à suivre pour réaliser un investissement locatif ?

    Avant d'entamer toute démarche, il est pertinent de réaliser son bilan patrimonial afin de faire le point sur votre situation. Ainsi, vous disposerez d'une bonne visibilité concernant les biens immobiliers dans lesquels vous pouvez investir pour augmenter vos revenus complémentaires une fois à la retraite. La zone dans laquelle ces bâtiments se situent a une importance capitale étant donné que leur rentabilité en dépend, surtout pour le dispositif Pinel. Ensuite, il faut également évaluer combien vous raportera votre investissement locatif. Pour cela, vous pouvez calculer son rendement via des simulateurs en ligne qui vous donneront toutes les informations nécessaires à votre prise de décision. Enfin, il est important de s'entourer de professionnels du secteur qui sauront collaborer avec vous à la réussite de votre investissement locatif en vue de votre retraite. N'hésitez pas à les solliciter pour bénéficier de leur expertise du marché immobilier et de leurs conseils pour préparer au mieux votre retraite et optimiser vos revenus complémentaires.

     

     

    Par le

    Le 30 octobre 2015, les organisations patronales (MEDEF, CGPME et UPA) et syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont signé, après 8 mois d'un bras de fer tendu, un accord visant à sauver notre système de retraite en France.

    Cet accord a permis de définir les règles d'un Accord National Interprofessionnel (ANI) sur les retraites complémentaires AGIRC-ARCCO.

    Afin de sauver notre régime de retraite, les discussions ont porté sur un possible allongement de la durée de travail d'un an de plus à partir de 2019. Le principe est le suivant : demander au salarié de travailler un an de plus afin de ne pas subir une décote de leur retraite complémentaire pendant 2 ou 3 ans. Cette mesure reste toujours en discussion entre les principaux partenaires sociaux et le gouvernement. Cependant, et afin de pérenniser un système de retraite à la dérive financièrement, de nouvelles mesures ont été adoptées :

    Mesures adoptées par l'accord retraite (ANI) qui entre en vigueur en 2016

    • La date de revalorisation des retraites a été décalé d'Avril à Novembre depuis 2016.
    • La revalorisation des retraites sera de 1 point de moins que l'inflation, avec un taux plancher en cas d'inflation inférieure à 1% afin de ne pas dévaloriser les pensions.
    • Le prix d'achat du point de retraite augmentera jusqu'en 2019, de manière à diminuer le rendement des régimes pour le futur retraité. Concrètement, 1 000€ versés en 2016 rapportent 65,60€ de rente, demain, ces 1 000€ ne rapporteront plus que 60€ de rente en 2019.

    Mesures adoptées par l'accord retraite (ANI) qui entre en vigueur en 2016

    • A compter du 1er janvier 2019, et pour les générations nées à partir de 1957, un bonus-malus sera mis en place pour inciter les salariés à travailler un an de plus une fois qu'ils ont rempli les deux conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein : âge légal et durée de cotisation.
      Ce bonus-malus pénalisera les retraités refusant de travailler 1 an de plus, qui verraient alors leur retraite complémentaire amputée de 10% par an pendant deux voire trois ans. Inversement, les salariés qui travailleront 2,3 ou 4 ans de plus verront leur retraite complémentaire augmenter pendant 1 an de 10% pour 2 ans, de 20% pour 3 ans ou de 30% pour 4 ans et plus.
      Les aidant familiaux et les handicapés (50% ou plus d'incapacité) seront exonérés de cette mesure.
    • Création d'un nouveau régime unifié piloté par les Partenaires sociaux et les conseils d'administration : il reprendra l'ensemble des droits et obligations des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco.
    • Le taux d'appel des cotisations patronales augmenteront de 2 points, passant de 125% à 127%.
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    Le Medef propose d’appliquer une décote sur la retraite complémentaire des assurés qui partent en retraite avant l’âge de 67 ans pour assurer la survie des caisses complémentaires.



    Actuellement, les salariés peuvent partir en retraite avec une pension complémentaire sans abattement lorsqu’ils remplissent les conditions pour bénéficier du taux plein auprès de leur régime de base.  

    Mais cette règle pourrait changer pour les personnes nées à partir de 1957 si la proposition du Medef qui consiste à appliquer une décote aux pensions complémentaires en cas de départ avant 67 ans venait à être validée.

    Des décotes temporaires et dégressives

    Le patronat (Medef, CGC-PME, UPA) veut instaurer un système de décote afin de réduire les dépenses des caisses complémentaires (Agirc et Arrco). La décote serait temporaire parce qu’elle disparaitrait lorsque les assurés atteignent l’âge de 67 ans. Elle serait également dégressive puisqu’elle diminuerait au fur et à mesure que les assurés s’approchent des 67 ans.

    Cette mesure figure parmi les pistes dévoilées par le patronat le 17 février 2015, à l’occasion du lancement des négociations paritaires à l’Agirc et Arrco. Il faut noter que les partenaires sociaux se sont engagés à trouver un accord d’ici juin 2015 afin d’assurer la pérennité des régimes complémentaires.

    Trois scénarios possibles

    Voici un tableau qui résume les trois scénarios envisagés par le patronat pour que cette décote permette d’atteindre les objectifs d’économie :

    Âge de départ

    62 ans

    63 ans

    64 ans

    65 ans

    66 ans

    Scénario 1

    20 %

    16 %

    12 %

    4 %

    2 %

    Scénario 2

    30 %

    24 %

    18 %

    6 %

    3 %

    Scénario 3

    40 %

    32 %

    24 %

    8 %

     4 %

    Il faut savoir que le scénario 1 sera l’option la moins douloureuse pour les assurés : en effet, pour une personne née en 1958 qui perçoit une pension complémentaire mensuelle de 500 euros, la décote mensuelle varierait entre 10 euros par mois (la cinquième année, 66 ans) à 100 euros par mois (la première année, 62 ans). Elle touchera une pension entière à partir de 67 ans quel que soit l’âge de départ de son choix. La perte totale s’élèverait à 3 240 euros bruts, soit 10 % de la retraite complémentaire si l’assuré décide de partir à l’âge de 62 ans.

    Si le scénario 2 est appliqué, la décote mensuelle irait de 15 euros (la cinquième année) à 150 euros (la première année). Le montant total de la perte sera de 4 860 euros, soit 16 % de la pension complémentaire.

    Le scénario 3 serait le plus pénalisant pour les assurés. En effet, la perte serait de 200 euros par mois en cas de départ à 62 ans, de 160 euros par mois pendant la deuxième année, de 120 euros par mois au cours de la troisième année, de 40 euros par mois pour la quatrième année et de 20 euros par mois pour la cinquième année. Le montant total de la perte est estimé à 6 480 euros, soit 22 % de la retraite complémentaire perçue au cours de la période.

    D’après les projections des responsables, cette mesure permettra aux régimes complémentaires d’économiser 2,1 milliards d’euros (scénario 1), 3,2 milliards d’euros (scénario 2) et 4,3 milliards d’euros (scénario 3) en 2020.

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    L'espérance de vie des séniors s'allonge, mais une part croissante de leur budget reste consacrée aux frais de santé. En effet, les consultations médicales se font plus fréquentes, les soins dentaires et optiques deviennent plus importants, et le risque d'hospitalisation augmente. Face à cela, les compagnies d'assurance proposent alors des complémentaires santé adaptées. Mais comment bien choisir sa mutuelle sénior ? Tour d'horizon des points à valider avant de bien choisir sa mutuelle santé lorsque l'on a plus de 55 ans.

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    Les problématiques des séniors face à la mutuelle

    En tant que sénior, vous êtes confronté à des besoins spécifiques en matière de santé. Le coût de la santé peut peser lourd sur votre budget, d'autant plus que les remboursements de la Sécurité sociale ne suffisent souvent pas à couvrir l'ensemble des frais. Une bonne mutuelle santé est donc indispensable pour vous protéger financièrement et vous garantir un accès aux soins de qualité.

    En parallèle, la retraite signifie généralement un pouvoir d'achat qui baisse ! Alors face aux augmentations des tarifs des mutuelles, maîtriser son budget santé relève du parcours du combattant.

    Le prix moyen d'une mutuelle pour les 55/75 ans est de 1500 € par an.

    À quel moment souscrire une mutuelle senior ?

    Vous pouvez souscrire une mutuelle senior à partir du moment où vous avez atteint l'âge légal de départ à la retraite. Mais il est préférable de souscrire plus tôt dans la mesure où le niveau de cotisation pour la mutuelle santé évolue en fonction de l'âge.

     

    Bon à savoir

    Certaines mutuelles refusent les contrats à partir de 65 ans... Mais une fois adhérent, celle-ci ne peut vous radier (sauf défaut de paiement).

    Les avantages d'une mutuelle senior

    Souscrire une mutuelle sénior, c'est : 

    • bénéficier d'une couverture et de garanties adaptées à la situation des seniors ;
    • se voir proposer la prise en charge de cures thermales ou d'autres actes qui ne sont normalement pas remboursés par la Sécurité sociale ;
    • avoir accès à la garantie viagère que certaines mutuelles seniors proposent : c'est-à-dire des garanties sans limites d'âge.

    Attention, il est souvent prévu au contrat une augmentation progressive des cotisations (soit chaque année, soit par période).

    Les points clés pour bien choisir votre mutuelle sénior

    Définir vos besoins

    La première étape consiste à identifier vos besoins en matière de santé. Prenez le temps de lister vos dépenses de santé habituelles : consultations, médicaments, optique, dentaire, hospitalisation...

    Comparer les offres

    Il existe une multitude de mutuelles sénior sur le marché. Il est donc important de comparer les différentes offres pour trouver le meilleur contrat qui correspond à vos besoins et à votre budget.

    Étudier les garanties

    Les garanties proposées par les mutuelles sénior varient d'un contrat à l'autre. Portez une attention particulière aux garanties qui vous sont les plus importantes, comme le remboursement des soins dentaires et optiques, la prise en charge des dépassements d'honoraires, l'hospitalisation et les cures thermales.

    Ne pas négliger les services

    En plus des garanties, certaines mutuelles proposent des services complémentaires, comme l'assistance à domicile, la téléconsultation, ou encore la prévention santé. Ces services peuvent être très utiles pour les séniors.

    Se renseigner sur les conditions générales

    Avant de souscrire un contrat de mutuelle, prenez le temps de lire attentivement les conditions générales. Vérifiez notamment les points suivants :

    • le délai de carence : c'est-à-dire à partir de quel moment vous pourrez bénéficier des garanties ;
    • les exclusions de garantie ;
    • le montant des cotisations : attention, le fractionnement mensuel peut occasionner des frais supplémentaires...
    • les conditions de résiliation.

    Les erreurs à éviter

    • choisir la mutuelle la moins chère : ne vous focalisez pas uniquement sur le prix. Une mutuelle trop bon marché peut proposer des garanties insuffisantes ;
    • ne pas comparer les offres : prenez le temps de comparer les différentes mutuelles avant de faire votre choix ;
    • souscrire une mutuelle sans tenir compte de vos besoins : assurez-vous que la mutuelle que vous choisissez répond à vos besoins spécifiques ;

    Choisir une mutuelle sénior est une décision importante. En prenant le temps de comparer les offres et de choisir la mutuelle qui correspond le mieux à vos besoins, vous pourrez vous protéger financièrement et vous garantir un accès aux soins de qualité.

     

     

    Avec retraite.com, retrouvez toutes les informations sur la mutuelle senior.



     

     

     

     

     

     

     

    Par le

    Le coût des obsèques est élévé. En moyenne 5 000€ par personne.

    Quelles prestations dans ce prix ?

    - Frais des pompes funèbres : cercueil, porteurs et véhicule, opération d’inhumation ou de crémation.
    - Les formalités annexes : annonce dans la presse, frais de culte, soin de conservation, etc.

    Certaines personnes font la demande d’être enterrées dans un caveau ou d’avoir une stèle funéraire.

    La différence entre contrat décès et contratsobsèques ?

    1- Le contrat décès :
    En cas de mort accidentelle ou prématurée, le contrat décès protège les proches du défunt. Dans ce cas, une rente ou un capital sont versés aux bénéficiaires désignés.

    2- Le contrat obsèques :
    Le contrat obsèques a pour but de permettre de payer en avance les formalités et le financement de ses obsèques.

    Quels sont les deux contrats obsèques qui existent ?

    1- Les contrats de financement : Permet de prévoir à l’avance le financement de ses obsèques
    2- Les contrats de prestations : contrats de financement + prestations funéraires définies par l’assuré

    Où souscrire ces deux contrats obsèques ?

    Le contrat de financement et le contrat de prestations sont à souscrire dans les banques et les compagnies d’assurance.

    Quelles sont les conditions pour souscrire un contrat obsèques ?

    1- Limite d’âge entre 75 et 80 ans
    2- Pas de questionnaire santé
    3- L’assuré assure un capital qui varie entre 1 000 et 6 000€
    4- Le capital sera versé à un bénéficiaire désigné à l’ouverture soit à titre onéreux* soit à titre gratuit**.

    * titre onéreux : le bénéficiaire devra fournir des factures pour se faire rembourser.
    **A titre gratuit : le capital est versé au bénéficiaire qui réglera par la suite les frais avec cet argent.

    Quelles sont les trois types de financement d’un contrat obsèques ?

    a- Le versement par prime temporaire sur une durée comprise entre 10 et 20 ans
    b- Le versement par prime viagère prélevé jusqu’au jour du décès
    c- Le versement par prime unique réglée en une seule fois au moment de l’ouverture

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