La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
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L’opération « Bien Chez Moi » consiste à proposer de l’ergothérapie aux retraités. Les caisses de retraite ont décidé de l’expérimenter dans deux régions supplémentaires.
Les caisses de retraite (CNAV, RSI, MSA, AGIRC et ARRCO) se sont associées pour expérimenter le dispositif « Bien Chez Moi » afin d’aider les retraités âgés de plus de 75 ans à vivre dans le confort et en sécurité dans leur logement. Cette opération a été mise en place à l’initiative des caisses complémentaires Agirc et Arrco.
Les bénéficiaires de ce dispositif peuvent accéder à une prestation d’ergothérapie. Un spécialiste examine le logement de la personne âgée afin de lui prodiguer des conseils qui lui permettront d’adapter son lieu de résidence à ses aptitudes et à ses besoins. Des solutions pratiques et faciles à appliquer vont améliorer la qualité de vie et prolonger l’autonomie du retraité.
L’ergothérapeute aide les personnes âgées à prévenir les risques de chute en leur indiquant les travaux à réaliser pour que l’espace habitable soit mieux aménagé. Les retraités peuvent également apprendre des gestes ordinaires pour devenir plus autonomes.
Lorsque le spécialiste a visité le logement, il remet un rapport à la Caisse de retraite de la personne âgée. Les responsables de la caisse de retraite doivent ensuite l’orienter vers les professionnels qui peuvent les aider.
L’expérimentation a été effectuée en Bretagne, en Ile-de-France, en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d'Azur à partir de 2012. Les caisses de retraite sont satisfaites des résultats de l’opération : elles ont reçu plus de 2 000 demandes et 1 367 visites ont été réalisées.
Plus de 50 % des logements visités devaient être réaménagés selon les recommandations d’experts. 80 % des conseils prodigués ont été appliqués 4 mois après. Les bénéficiaires ont en moyenne entre 80 ans et 83 ans et 57 % d’entre eux sont des femmes.
Motivées par ce bilan, les caisses de retraite ont décidé d’étendre ce service dans deux autres régions. Ainsi, depuis le mois de septembre 2013, l’opération « Bien Chez Moi » est disponible en Aquitaine et dans la région Centre. Par ailleurs, un numéro de téléphone unique national a également été mis en place.
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La fiscalisation des majorations accordées aux retraités parents de trois enfants et plus va augmenter le montant des impôts de 42 % d’entre eux. Découvrez les détails de cette mesure applicable dès 2014.
Les majorations accordées aux retraités parents de trois enfants et plus seront fiscalisées à partir de l’année 2014. Ainsi, ce serait 5,8 millions de Français qui devront payer plus d’impôt dès l’année prochaine. Cette mesure incluse dans le Projet de loi de finances pour 2014 n’a pas été bien accueillie par les parlementaires de l’opposition parce qu’elle entrainerait la perte de plusieurs avantages pour les retraités.
Selon les évaluations préalables au Projet de loi de finances pour 2014, la fiscalisation des majorations de pension accordées aux parents de trois enfants et plus devrait toucher 42 % des retraités âgés de plus de 54 ans. Ce dispositif a été instauré par le gouvernement afin de réaliser des recettes et de couvrir le déficit de la Sécurité sociale, notamment celui des caisses de retraite.
Selon les spécialistes, les retraités qui profitent de cet avantage gagneraient un supplément de revenu moyen de 320 euros et le montant du bonus est de 89 euros par mois. Les hommes peuvent toucher 123 euros par mois et les femmes perçoivent 56 euros par mois en moyenne. Rappelons que ce bonus est proportionnel à la pension des retraités. En appliquant cette mesure aux revenus de l’année 2013, l’État réalisera une recette de 1,2 milliard.
Les élus de l’opposition ont vivement critiqué la fiscalisation des majorations de ces bonus en indiquant que les retraités qui sont actuellement exonérés d’impôt sur le revenu devront payer cette nouvelle redevance.
Cette disposition entrainerait également la perte d’autres avantages parce que certains retraités concernés devront aussi s’acquitter de la CSG, de la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale), de la taxe d’habitation, de taxes sur l’AAH (allocation pour l’adulte handicapé) ou encore sur l’APL (aide personnalisée au logement). Pourtant, ils en sont actuellement exemptés.
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La nouvelle réforme des retraites qui est en cours d’adoption prévoit la fiscalisation du bonus de 10 % accordé aux parents ayant eu, adopté ou élevé trois enfants et plus. En revanche, cette portion de revenu est toujours exonérée de CSG et de CRDS.
Cette mesure sera effective dès le 1er janvier 2014 si le projet de loi est adopté en l’état avant la fin de l’année. Rappelons qu’elle assurera une recette de 1,2 milliard d’euros en 2014, de 1,3 milliard en 2020, de 1,5 milliard d’euros en 2030 et de 1,7 milliard en 2040.
Cette majoration de 10 % est accordée aux parents d’au moins trois enfants qui cotisent auprès du régime général. Il faut noter que les assurés affiliés au régime des professions libérales (CNAVPL) ne sont pas concernés par ce bonus. Par contre, les agents de la fonction publique et les assurés qui cotisent auprès des régimes spéciaux perçoivent en plus une majoration de 5 % par enfant, après le troisième enfant. La fiscalisation de cette majoration ne s’appliquera pas aux 40 % de retraités non imposables.
Les représentants du gouvernement ont indiqué que les couples de retraités qui touchent une pension mensuelle de 1 400 euros chacun devront payer un supplément d’impôt mensuel de 15 euros. Mais comme la hausse d’impôt est proportionnelle au taux marginal d’imposition, les retraités les plus aisés devront s’acquitter d’un montant plus élevé.
Des experts ont évalué la valeur de l’impôt sur les bonus pour les familles nombreuses à travers deux exemples concrets :
Les majorations familiales vont être imposables avec l’application de la nouvelle réforme des retraites. Retraite.com vous donne de plus amples informations sur l’imposition des majorations familiales.
Depuis la promulgation de la nouvelle réforme des retraites, les majorations familiales versées par tous les régimes de retraite obligatoires, les caisses complémentaires et le régime de la fonction publique sont imposables. Il s’agit des majorations accordées aux parents d’au moins trois enfants et des majorations pour enfants à charge perçues auprès de l’Arrco et de l’Agirc. Lorsque les bénéficiaires devront faire leur déclaration d’impôt pour l’année 2013, ces majorations devront être incluses dans le revenu imposable qui connaitra donc une hausse.
Les caisses de retraite doivent communiquer aux responsables des impôts le montant des pensions qu’il faut déclarer pour chaque assuré : c’est pour cette raison que la somme est indiquée dans la partie pré-remplie de la déclaration fiscale. Ainsi, pour les pensions perçues au cours de l’année 2013 et déclarées en 2014, les majorations familiales seront déjà incluses.
Les responsables du régime général qui versent la retraite de base prennent le temps d’informer leurs assurés qui reçoivent par courrier le montant imposable de leur pension. Les personnes qui ont un compte individuel sur le site de lassuranceretraite.fr peuvent aussi se renseigner et faire des vérifications en ligne. Les caisses de retraite complémentaire envoient également un avis à leurs affiliés pour qu’ils puissent connaitre le montant qu’ils doivent déclarer sur les pensions qu’ils perçoivent de ses régimes.
Il faut savoir que les régimes complémentaires (Agirc/Arrco) accordent une majoration de 5 % pour chaque enfant encore à la charge du senior au moment de son départ à la retraite. Rappelons que l’enfant doit être âgé de moins de 18 ans ; s’il a entre 18 ans et 25 ans, il doit être étudiant, apprenti ou bien demandeur d’emploi inscrit à Pôle emploi et il ne doit pas toucher d’indemnité de chômage.
Les enfants invalides sont toujours considérés comme des enfants à charge, quel que soit leur âge, si l’invalidité est survenue avant l’âge de 21 ans. Cette majoration sera également imposable à partir de la déclaration d’impôt pour l’année 2013.
Il faut noter que les majorations pour enfant à charge ne sont pas cumulables avec les majorations accordées aux parents d’au moins trois enfants pour les régimes complémentaires (Agirc/Arrco). Les assurés qui peuvent bénéficier de ces deux types de majoration, c’est la somme la plus avantageuse qui leur sera versée. Si le retraité touche une majoration pour enfant à charge, les responsables feront une comparaison avec les majorations pour parents d’au moins trois enfants à chaque fois que l’un de ses enfants devient indépendant.
La fiscalisation des majorations accordées aux retraités parents de trois enfants et plus va augmenter le montant des impôts pour 42 % d’entre eux. Découvrez les détails de cette mesure applicable dès 2014.
Les majorations accordées aux retraités parents de trois enfants et plus seront fiscalisées à partir de l’année 2014. Ainsi, ce serait 5,8 millions de Français qui devront payer plus d’impôt dès l’année prochaine. Cette mesure incluse dans le Projet de loi de finances pour 2014 n’a pas été bien accueillie par les parlementaires de l’opposition parce qu’elle entrainerait la perte de plusieurs avantages pour les retraités.
Selon les évaluations préalables au Projet de loi de finances pour 2014, la fiscalisation des majorations de pension accordées aux parents de trois enfants et plus devrait toucher 42 % des retraités âgés de plus de 54 ans. Ce dispositif a été instauré par le gouvernement afin de réaliser des recettes et de couvrir le déficit de la Sécurité sociale, notamment celui des caisses de retraite.
Selon les spécialistes, les retraités qui profitent de cet avantage gagneraient un supplément de revenu moyen de 320 euros et le montant du bonus est de 89 euros par mois. Les hommes peuvent toucher 123 euros par mois et les femmes perçoivent 56 euros par mois en moyenne. Rappelons que ce bonus est proportionnel à la pension des retraités. En appliquant cette mesure aux revenus de l’année 2013, l’État réalisera une recette de 1,2 milliard.
Les élus de l’opposition ont vivement critiqué la fiscalisation des majorations de ces bonus en indiquant que les retraités qui sont actuellement exonérés d’impôt sur le revenu devront payer cette nouvelle redevance.
Cette disposition entrainerait également la perte d’autres avantages parce que certains retraités concernés devront aussi s’acquitter de la CSG, de la CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale), de la taxe d’habitation, de taxes sur l’AAH (allocation pour l’adulte handicapé) ou encore sur l’APL (aide personnalisée au logement). Pourtant, ils en sont actuellement exemptés.
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La préparation de la retraite est la première préoccupation des Français. D'autant plus avec l'allongement de la durée de cotisation ! Passer de la vie active à la retraite n'est pas sans inquiéter la majorité d'entre vous. Et pour cause, votre pension sera diminuée de 20 à 30 %. Interrogés sur les placements à prioriser, vous êtes nombreux à plébisciter l'immobilier pour envisager une retraite plus confortable.
Selon une enquête "Les Français, l'épargne et la retraite" réalisée en 2022 par le Cercle de l'Épargne, 72 % des Français épargnent pour leur retraite.
Les placements privilégiés ?
Investir dans un bien immobilier reste donc un objectif à réaliser pour tous les Français, ou presque. La première étape est sans aucun doute l’acquisition de la résidence principale, suivie de l’immobilier locatif. Dans un contexte anxiogène de crise sanitaire puis de réforme du système des retraites, devenir propriétaire, c'est l'assurance de plus de sécurité pour l'avenir. Et c'est un excellent moyen pour se constituer un revenu supplémentaire.
Acheter sa résidence principale, c'est se constituer un patrimoine et surtout un gage de sécurité pour la retraite. En effet, ne plus payer de loyer au moment de la retraite est un des avantages des propriétaires. Il s'agit bien de compenser la baisse de revenu liée à la pension de retraite. Avoir un chez-soi entièrement payé avant le départ à la retraite est une préoccupation de moins puisqu’il n’est plus question de mensualités de crédit ni de loyer à payer. Investir dans l'immobilier pour préparer sa retraite est sans conteste une très bonne stratégie.
L'étude montre malheureusement que les ménages modestes peinent à épargner. Pour les actifs gagnant entre 1200 et 2000 € par mois, les inégalités sociales persistent puisqu'ils ne sont que 39 % à épargner pour leur retraite.
A noter qu'avec l'augmentation des prix et des taux d'intérêt, il devient plus difficile d'accéder à la propriété.
En plus de l’acquisition d’une résidence principale, les Français estiment que l’immobilier locatif est un bon, voire le meilleur investissement pour préparer la retraite. Le nombre de ménages qui possèdent un bien immobilier supplémentaire le prouve. En effet, 20 % des ménages sont propriétaires d’une résidence secondaire ou d’un bien mis à la location, soit 1 foyer sur 5. Les professions libérales sont ceux qui investissent le plus dans l’immobilier puisqu’ils sont près de 40 % à posséder un ou plusieurs biens en plus de leur résidence principale. Cette proportion est par ailleurs de 30 % chez les cadres.
Investir dans l'immobilier locatif permet de générer des revenus supplémentaires, mais représente aussi une solution de défiscalisation.
Quelles solutions d'investissement ?
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Si cette activité demeure un marché de niche fiscale en France, elle connait un très bon essor en Grande-Bretagne.
Aujourd’hui, 45 000 logements en résidences services sont opérationnels dans l’Hexagone.
Ce marché, concentré et atomisé, compte quelque 115 exploitants actifs, dont 33 seulement s’occupent de plus de deux résidences. Domitys, opérateur leader sur le marché, détient près de 16 % du parc français avec près de 7 000 logements.
Ainsi, d’après la société CBRE, ce type d’investissement sera toujours rentable : en effet, la demande pour ces logements ne cesse d’augmenter avec le vieillissement de la population et l’amélioration de l’état de santé des personnes âgées. Par ailleurs, le modèle économique « promoteur-exploitant » optimise la gestion de ces établissements et leurs perspectives de développement.
Cependant, il est fortement recommandé de rester vigilant dans le cadre de l’investissement en résidence de services : si les taux de rendement sont très intéressants (4,20 % en première couronne parisienne et 4,80 % dans les grandes villes régionales dans le cadre des investissements les plus lucratifs), les risques de défaillance de l’exploitant sont quand même élevés. Il faut également songer à l’éventuelle revente du bien en tenant compte de son emplacement : il est conseillé de privilégier les établissements construits en plein cœur des villes de taille moyenne.
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Lancé en 2014, la loi Pinel est un dispositif mis en place par l’État pour soutenir la construction immobilière neuve. Ainsi, et sous certaines conditions, les acheteurs investissant dans l’immobilier locatif neuf peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts allant jusqu’à 63 000 € sur 12 ans.
Investir en Loi Pinel, c'est bénéficier de nombreux avantages :
la loi Pinel permet de bénéficier d'une défiscalisation importante sur une durée de 6 à 12 ans. Pour en bénéficier, l’investisseur doit s’engager à louer son bien pendant 6, 9 ou 12 ans. À chaque durée correspond ensuite un pourcentage de réduction respectivement de 12 %, 18 % ou 21 %.
Investir dans la pierre en Pinel permet de vous constituer un patrimoine immobilier tout en réduisant votre assiette fiscale sur une durée de 6 à 12 ans.
Dans certains cas, et selon votre profil, il est. possible d'investir en Loi Pinel avec très peu d'apports. Ainsi,le remboursement du crédit se fera en grande partie grâce aux loyers perçus et à la réduction d’impôts.
Ce dispositif fiscal dans le neuf devait initialement prendre fin au 31 décembre 2021, mais le gouvernement réfléchit à un ajustement pour une application pour les années 2022 et suivantes. La loi de finances pour 2021 devrait également modifier la liste des villes éligibles au dispositif PINEL à partir de 2022 avec notamment une modification du zonage au profit d’une meilleure territorialisation.
Actuellement, la loi PINEL est applicable dans les zones A, A bis et B1, découpant la France et les villes selon le niveau de tension locative.
Actuellement la France est découpée en 5 zones :
Afin de pouvoir bénéficier pleinement du dispositif Pinel, en métropole pour les baux conclus en 2020, les ressources des locataires ne doivent pas dépasser :
Composition du foyer locataire | Zone A bis | Zone A | Zone B1 | Zones B2 / C |
Personne seule | 38 465 € | 38 465 € | 31 352 € | 28 217 € |
Couple | 57 489 € | 57 489 € | 41 868 € | 37 681 € |
Pers. seule ou couple ayant 1 pers. à charge | 75 361 € | 69 105 € | 50 349 € | 45 314 € |
Pers. seule ou couple ayant 2 pers. à charge | 89 976 € | 82 776 € | 60 783 € | 54 705 € |
Pers. seule ou couple ayant 3 pers. à charge | 107 053 € | 97 991 € | 71 504 € | 64 354 € |
Pers. seule ou couple ayant 4 pers. à charge | 120 463 € | 110 271 € | 80 584 € | 72 526 € |
Majoration par personne à charge supplémentaire | + 13 421 € | + 12 286 € | + 8 990 € | + 8 089 € |
Le taux de réduction d’impôt est de
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La loi Pinel Outre-mer propose une défiscalisation dans le cadre d'un investissement dans les départements d'Outre-mer ou les régions d'Outre-Mer.
La spécificité d'un investisssment "Pinel Outre-mer" est la défiscalisation importante accordée. L'objectif est de favoriser l'investissement immobilier dans des zones où la demande locative est importante.
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Le dispositif Girardin permet aux investisseurs immobiliers l’acquisition d’appartements neufs ou de maisons neuves dans les départements et régions d’Outre-mer jusqu’au 31 décembre 2017.
La loi Girardin, c’est la possibilité d’acheter un appartement près de la mer, tout en bénéficiant de revenus et de magistrales réductions d’impôt.
Toutes les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France métropolitaine ou dans les DOM qui acquièrent, jusqu'au 31 décembre 2017, un logement neuf (ou en l’état futur d’achèvement)en Outre-mer mais dont le permis de construire à été obtenu avant 2013, peuvent bénéficier de la défiscalisation GIRARDIN et du taux de réduction d’impôt.
Bon à savoir :
Les investissements Outre-mer en Loi Girardin ne sont pas concernés par le plafonnement des niches fiscales à 10 000 € par foyer, mais continueront de bénéficier du plafond de 18 000 € (sans les 4 %).
Il est très difficile de trouver des petites surfaces sur Bora-Bora, les employés étant de ce fait disséminées dans l’île la plupart du temps à plus de 10 km des pontons des Hôtels.
Bénéficiez du plafonnement à 18 000 € + 4% pour l’Outre-mer, au lieu des 10 000 € de réduction d’impôt maximum pour la métropole mis en place depuis le 1er janvier dernier.
Le besoin en logement de la part des hôtels est tellement important que le programme a reçu une aide du gouvernement, un accord de la mairie pour vendre le terrain au promoteur.
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L’immobilier locatif gagne en popularité auprès des investisseurs. Outre sa rentabilité, cette option de placement présente plusieurs avantages, sur le plan fiscal et patrimonial. Toutefois, la précipitation est l’ennemi de l’investisseur immobilier. Une étude minutieuse préalable est nécessaire pour élaborer une stratégie adaptée et se prémunir de la vacance et des fluctuations des prix.
L’investissement immobilier locatif séduit en raison de sa capacité à générer des revenus réguliers et pérennes grâce aux loyers perçus. Avec le temps, après le remboursement intégral d’un éventuel crédit souscrit pour financer l’acquisition du bien, les propriétaires disposeront d’un complément de revenu non négligeable à leur pension de retraite.
Quels sont les avantages de l'immobilier locatif ?
Pour tirer pleinement profit de son investissement locatif, une bonne préparation est indispensable. Elle implique une compréhension du marché local, notamment de l’importance de la demande et des attentes de la clientèle. Une croissance démographique soutenue, ainsi qu’une économie en bonne santé dans la ville et les communes limitrophes sont par exemple synonymes d’opportunités d’emploi et d’attractivité pour les candidats à la location.
Bien entendu, une analyse des loyers pratiqués sur le secteur est de mise pour s’assurer de pouvoir couvrir les charges associées (copropriété, entretien, impôt foncier, etc.), et bien évaluer le potentiel de rendement de l’investissement. En effet, ces frais annexes peuvent avoir un impact significatif sur le rendement net.
Celui-ci dépend par ailleurs largement de l’emplacement. Pour trouver rapidement preneur et fixer un loyer élevé, il faut privilégier un quartier agréable et sécurisé, proche des différentes commodités (transports en commun, des commerces, des écoles…). Ces facteurs s’ajoutent aux caractéristiques propres au logement.
Sans tomber dans la subjectivité, car le bien n’a pas vocation à être utilisé comme résidence principale, il convient de penser à la praticité et au confort des futurs occupants. Attention, donc, aux « coups de cœur », la localisation est d’une importance majeure.
Enfin, avant même d’entamer la recherche du bien idéal, il importe de réfléchir aux solutions de financement. Outre le prêt bancaire classique, il existe différentes options comme le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt locatif social (PLS)… S’informer concernant les conditions d’accès et le taux de chacun d’entre eux est indispensable pour faire le bon choix et éviter de perdre du temps au moment de l’achat au risque de rater la maison ou l’appartement idéal.
Le mode de gestion est le dernier point clé de la réflexion. S’en charger soi-même offre un contrôle total sur l’investissement, mais cette alternative n’est pas sans contraintes. En effet, elle exige des compétences techniques et juridiques liées à la location immobilière et s’avère souvent chronophage, car impliquant de nombreuses responsabilités. Le propriétaire doit notamment rechercher les locataires, gérer les relations avec ces derniers, superviser les travaux d’entretien et de réparation, etc.
Confier la gestion à une agence spécialisée présente donc un double avantage : elle permet aux propriétaires de se libérer des impératifs liés à la gestion quotidienne de leur bien tout en bénéficiant d’une expertise professionnelle. Cependant, ce service a un coût non négligeable qui doit être intégré au calcul de la rentabilité de l’investissement.
Alors que les réformes successives rognent sur les pensions de retraite, un placement dans l'immobilier est idéal pour préserver son pouvoir d’achat et vivre sereinement durant ses vieux jours. Il complète efficacement des dispositifs tels que l’assurance-vie, le plan épargne retraite (PER), ou encore le plan épargne action (PEA).
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C'est ce que révèle le baromètre Habitat - édition 2023 - une enquête réalisée par Harris Interactive : l'appétence immobilière est toujours là malgré un marché immobilier très bousculé !
En effet, entre la hausse des taux et les conditions d'accès au crédit, il devient difficile d'accéder à la propriété. Mais les Français ne renoncent pas :
Globalement, la propriété immobilière reste une valeur sûre et la majorité des Français estime que celle-ci apporte plus d'avantages que d'inconvénients.
L'immobilier est donc idéal pour préparer sa retraite.
Acheter sa résidence principale a un double avantage : la constitution d'un patrimoine et un gage de sécurité pour la retraite. En effet, au moment de la retraite, le crédit engagé est souvent déjà remboursé et vous n'avez donc plus de charges : une façon de compenser la baisse de revenu liée à la pension de retraite.
Le baromètre Habitat révèle d'ailleurs que les Français encore non-propriétaires de leur résidence principale (61 %) en font leur objectif à moyen terme.
À noter que l'idéal de propriété est la maison pour 3 Français sur 4 !
L’immobilier locatif représente un très bon investissement pour préparer la retraite. Le fonctionnement en est simple : grâce à un crédit immobilier, vous achetez un bien pour le louer. Et l'investissement est neutre puisque les loyers remboursent les échéances de prêt.
En vue d’un complément de retraite, et sous réserve que le bien soit entièrement remboursé à l’âge de la retraite, cette solution permettra de recevoir des loyers réguliers pour compenser la perte de revenu liée au départ à la retraite. L'idéal est donc d'investir le plus tôt possible ! En cas de coup dur exceptionnel, le bien pourra être revendu en réalisant une éventuelle plus-value.
Investir dans l'immobilier locatif permet de générer des revenus supplémentaires, mais représente aussi une solution de défiscalisation. Certains programmes comme le dispositif Pinel permettent de bénéficier d'une réduction d'impôts.
Même si l'investissement immobilier reste une bonne idée pour préparer sa retraite, la conjoncture économique est moins favorable ces derniers temps. Les taux ayant grimpé, il devient beaucoup plus difficile d'accéder à la propriété. Dans le même temps, le prix des biens dans les grandes villes reste élevé.
Ces dix dernières années, les taux moyens se situaient en dessous de 3 %, voire 1 % en 2021 ! La capacité d'emprunt des ménages était alors confortable. Aujourd'hui, celle-ci a chuté face à des taux sur 20 ans qui dépassent 4 %.
En 2023, le nombre de prêts accordé a été divisé par deux ! À la flambée des taux d'intérêt s'ajoutent de nouvelles normes d'obtention des crédits. En effet, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) impose désormais de limiter à 35 % (assurances comprises) le taux d'endettement des futurs acquéreurs.
Quant aux banques, elles exigent au moins 10 % d'apport personnel.
Quelques bonnes pratiques pour obtenir son prêt immobilier :
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Par le
Pour un grand nombre de Français, le passage à la retraite est synonyme de baisse des revenus. Alors pour s'assurer une retraite plus confortable, il convient de bien se préparer pour en limiter l’impact sur son niveau de vie. Investir tôt dans l’immobilier locatif est une solution intéressante pour se dégager des revenus complémentaires. Mais où investir ? Quels sont les villes dans lesquelles les rendements sont les plus intéressants ? Voici le top 10 des villes où investir pour préparer sa retraite !
La rentabilité moyenne est de 6%.
Plus particulièrement la périphérie de Nantes dans la mesure où la ville en elle-même a atteint son plafond. Rappelons que Nantes se situe à 45 minutes de l'océan et qu'elle est facile d'accès (TGV, Aéroport). Les villes à privilégier :
En termes de rentabilité, la ville de Nantes est plafonnée autour de 4 ou 5 %, mais les villes en périphérie affichent des taux allant jusqu'à 7 %.
La ville rose est attractive et vise la 3ᵉ place des métropoles françaises d'ici à 2025. Sa population est en forte croissance et avec ses plus de 500 000 habitants, la ville est en effet en train de rattraper Lyon ! Le dynamisme de Toulouse est lié au cadre de vie, aux infrastructures (aéroport, TGV) et à l'aéronautique.
La rentabilité intra-muros oscille entre 3 % et 8 %, quant aux villes périphériques, le rendement moyen est autour de 6%.
La région de Bordeaux reste un lieu de vie agréable : climat, population étudiante, infrastructures… Mais la ville fait désormais partie de celles dont les loyers sont encadrés. Ainsi, depuis juillet 2022, les baux sont revus à la baisse. Une contrainte supportée par les investisseurs qui voient leur rentabilité peiner autour de 3 %. Il faut donc plutôt investir dans les communes avoisinantes où les rendements affichés sont plutôt autour de 6 %.
Montpellier est également une ville française attractive dans laquelle vous n'aurez aucun risque de vacance ! La croissance démographique y est soutenue et les locataires s'enchainent. Là aussi, il s'agit d'une région dans laquelle il fait bon vivre : climat, plages, festivals, infrastructures… Du fait de sa situation géographique, Montpellier attire de nombreux étudiants et touristes. Les logements meublés et les programmes immobiliers neufs sont privilégiés, surtout à Port Marianne.
Le rendement locatif moyen varie entre 5 % et 6 % selon les quartiers.
Même configuration que Bordeaux : des loyers encadrés. Les prix d'achat sont en net recul et les logements en "passoire thermique" subissent de fortes négociations. Les meilleurs investissements locatifs se font, eux aussi, en périphéries, dans des villes comme :
Lyon et ses environ restent cependant très attractifs avec un marché de l'emploi confortable et une forte demande locative. Sa situation géographique est intéressante : à 2 h de Paris ou de Marseille en TGV et la proximité avec le massif Alpin.
Le rendement locatif est autour de 4 % ou 5 % pour Lyon, 6 % pour les villes alentour.
Une ville moyenne de province proche de Paris, qui offre un cadre de vie plus agréable. Depuis deux ans, Le Mans attire de plus en plus de monde et les prix de l'immobilier sont attractifs. De belles opportunités s'offrent à vous, mais le marché locatif reste encore fragile ; alors attention à la vacance locative.
Le rendement locatif peut aller jusqu'à 9 %
Point d'entrée de la Bretagne, la ville de Rennes a largement bénéficié de l'effet confinement. De nombreuses personnes ont décidé de quitter Paris pour s'y installer ! La Bretagne offre en effet un cadre de vie très agréable, avec un tissu économique et culturel très intéressant. Les prix de l'immobilier se stabilisent après une hausse de plus de 10 % en 2 ans ! Le marché locatif est actif, tant sur le neuf que l'ancien. De nombreux programmes sont éligibles au Pinel et le meublé étudiant est très prisé. Les appartements sont généralement loués très rapidement.
Le rendement locatif est l'un des plus intéressants en France : 8 % en 2022
Une grande ville qui offre malgré tout un cadre de vie agréable au cœur de l'Alsace. De nombreux projets immobiliers se développent et la demande y est forte. La ville de Strasbourg bénéficie d'un environnement économique dynamique. À noter que la ville n'est pas concernée par l'encadrement des loyers.
Le rendement locatif oscille entre 3 % et 7% selon les quartiers.
Après Rennes, la ville de Brest attire, elle aussi, les Français en quête d'une meilleure qualité de vie. Paris reste accessible en 4 h avec le TGV. Si les prix de l'immobilier ont "explosé" après le confinement, ils restent encore abordables et offrent de belles opportunités d'investissement.
Le rendement locatif est entre 6 % et 7 %
Par le
L'investissement dans la pierre à travers l’immobilier locatif reste un placement à privilégier pour préparer sa retraite à condition d'être déjà proprietaire de son logement. Les dispositifs d’investissements sont nombreux :
Dans tous les cas les avantages sont nombreux :
Investissement locatif pour une épargne de 50€ / mois
Par le
Vous souhaitez vous lancer dans l’investissement locatif ? C'est en effet un excellent choix pour vous constituer un patrimoine et envisager un complément de revenus. Mais l'opération vous semble compliquée et vous êtes frileux à l'idée de faire les mauvais choix ? Retraite.com vous guide pas à pas pour que votre premier investissement locatif soit une réussite !
C'est le point de départ d'un investissement réussi ! Quels que soient vos objectifs, vous devez soigneusement préparer votre projet et réfléchir à sa mise en œuvre.
Faites-vous accompagner par un professionnel pour ne prendre aucun risque.
Investir dans l'immobilier ne signifie pas nécessairement acheter une maison ou un appartement au titre de sa résidence principale. Pour les jeunes en début de carrière, notamment, l'acquisition de sa résidence principale est souvent complexe du fait de la cherté des biens. Il peut être préférable, dans un premier temps, de placer ses économies dans un logement à louer. Le rendement intéressant d’une telle opération permet de valoriser une petite capacité d'épargne et de disposer d’un patrimoine pour financer ultérieurement l’acquisition d’une maison ou d’un appartement où vivre et préparer sa retraite.
Souscrire un emprunt pour financer son 1er investissement locatif est la meilleure façon de se lancer. En effet, le taux d'intérêt du prêt est généralement inférieur au taux de rendement locatif. De plus, vous pouvez déduire les intérêts d'emprunt des loyers, ce qui diminue considérablement la base imposable. Enfin, un prêt immobilier étant presque toujours assorti d'une assurance décès à 100 %, l'opération est sécurisée. Si malheureusement, vous décédez en cours d'opération, votre famille est protégée, garde le bien et continue à percevoir des loyers.
L’accompagnement d’un courtier est conseillé pour obtenir des conditions avantageuses et monter un dossier solide.
L'investissement locatif est LE SEUL placement finançable par un crédit… Votre banque ne vous prêtera jamais pour souscrire des actions, par exemple.
La SCI (Société civile immobilière) constitue une alternative intéressante pour augmenter la capacité d’emprunt et devenir propriétaire à plusieurs d’un logement plus onéreux, mais avec un meilleur potentiel. La SCI offre également une fiscalité avantageuse.
Le premier investissement locatif est souvent appréhendé car il y a beaucoup de paramètres à maîtriser. Alors pour éviter que votre investissement ne se transforme en cauchemar, voici les 5 critères à observer.
Pourquoi choisir un logement neuf ? À l'achat, l'investissement est plus onéreux, mais les frais de notaires sont moindres. Comptez entre 7 et 8 % du prix de vente pour de l'ancien contre 3 ou 4 % pour du neuf.
Les avantages du neuf :
Les inconvénients du neuf :
Pourquoi choisir un logement ancien ?
Globalement, le charme de l'ancien est un critère de choix. L'offre dans les quartiers anciens et la proximité avec le cœur de ville y est aussi plus importante. Avec un bien ancien, les travaux sont déductibles d’impôts (sous réserve d’éviter les passoires thermiques, interdites à la location dès 2023) et le prix d’achat est moins élevé, ce qui accroît la rentabilité. Si le logement est déjà occupé, le prix diminue de 10 à 20 % et la banque apprécie le fait qu’un loyer soit déjà versé.
Ce facteur est essentiel pour minimiser le risque de vacance locative. Il ne faut donc pas décider selon ses goûts, mais en fonction du marché. Les jeunes actifs, qui privilégient généralement les petites surfaces, doivent cibler les villes étudiantes ou celles où la demande est constituée principalement de célibataires et de jeunes couples.
Les besoins de ces potentiels locataires sont multiples : qualité de la vie, transports en commun, proximités des universités pour les étudiants, stationnement pour un couple véhiculé, commerces et autres commodités… Il convient également de se renseigner concernant la moyenne des loyers par quartier, l’évolution démographique, le taux d’emploi et de chômage, le niveau de salaire, etc.
Le bien meublé (statut LMNP) est fiscalement plus intéressant que le nu avec un loyer majoré de 15 à 20 %. L’investisseur peut choisir le régime micro-Bic forfaitaire (imposition sur 50 % des loyers seulement) ou le régime réel applicable pour des recettes annuelles supérieures à 70 000 euros et qui permet de réduire l’assiette imposable par déduction des charges et des amortissements. Un bien nu est associé à deux régimes : abattement de 30 % forfaitaire ou régime réel sans possibilité d’amortissement.
Le rendement brut (ratio loyer annuel/prix du logement x 100) d’un investissement locatif en France oscille entre 3 et 6 %. Mais il faut tenir compte de tous les frais pour obtenir la rentabilité nette : taxe foncière, charges de copropriété et éventuels frais de gestion sont retirés du loyer, tandis que les frais de notaire, frais d’agence et coûts des travaux s’ajoutent au prix d’achat. Proposer une colocation en louant séparément les chambres permet par exemple d’augmenter les revenus.
Il faut aussi parfois choisir entre une vacance faible, mais un rendement moindre comme à Paris, ou une rentabilité élevée, mais qui peut chuter à cause d’un aléa dans une petite ville. Enfin, les rendements trop élevés peuvent cacher des problèmes (immeuble de qualité médiocre ou sans entretien, fort taux de vacance ou roulement important des locataires…).
En LMNP, la gestion locative est gérée à 100 % avec une garantie de loyer, ce qui évite d'avoir à gérer le bien, mais cela a un coût. Sinon, devenir un bailleur s’accompagne de nombreuses contraintes administratives en plus des visites, de la recherche de locataires, des menus travaux… en bref, la gestion du bien est chronophage. Et si l’on habite loin du logement, gérer les imprévus est complexe. ll est donc préférable de s’adresser à une société spécialisée pour être « tranquille ». Cette option a un coût : entre 3 % et 7 % des recettes locatives, déductibles des impôts.
En plus des charges et des vacances locatives, il faut tenir compte des éventuels travaux au départ, l’entretien normal ou en cas de sinistre. Cela nécessite alors de se constituer une provision.
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Au cours d’une vie, de nombreux projets sont mis entre parenthèses, faute de temps. À la retraite, une plus grande disponibilité apparaît mais les moyens financiers des seniors baissent. Savez vous que vous pouvez regrouper et optimiser l'ensemble de vos crédits, même en tant que retraité ? Comment adapter ce nouveau budget aux projets à réaliser ?
Au moment de la retraite, le brusque changement de situation financière peut effrayer tant moralement que financièrement. Pour pallier cela, le mieux est d’anticiper !
Connaître parfaitement les changements à venir permet d’appréhender cette nouvelle période plus sereinement. Le passage à la retraite engendre une baisse du pouvoir d’achat. Les fins de mois sont plus compliquées qu’avant, les fêtes de fin d’années notamment deviennent une grande période de stress face aux sommes astronomiques à dépenser. A cela s’ajoutent les ennuis de santé liés à l’âge (dentaires, ophtalmologiques, etc.). En somme, une nouvelle manière de repenser son budget qui peut s’avérer compliquée si cela n’a pas été anticipé.
Avant tout, il est nécessaire de prendre du recul face à cette nouvelle situation.
Les années passent et les projets s’accumulent. Des plus importants aux plus secondaires, les financer tous est souvent compliqué. Souscrire à un prêt semble être la solution pour les réaliser. Mais attention au risque de cumul des crédits ! La retraite est donc une opportunité pour faire le bilan de l'ensemble de vos crédits en cours :
Crédit immobilier, prêts à la consommation…Combien de temps reste-t-il encore pour les rembourser ? Toutes ces mensualités alourdissent le budget mensuel qui se retrouve déjà affaibli en cette période charnière.
Alors plutôt que de vivre des fins de mois plus que difficiles, pourquoi ne pas envisager d’autres solutions, notamment le rachat de crédits.
Regrouper ses crédits en un seul lorsqu’on prépare sa retraite pour ne payer qu’une mensualité plus adaptée, cela semble plus qu’intéressant.
Mais concrètement, quel est l'intérêt ?
Le rachat de prêts s’adresse aux seniors retraités possédant des crédits en cours. Quelques points importants :
Des frais de dossier variables sont à prendre en compte. Ils dépendent de l’entreprise à laquelle vous ferez appel pour le rachat de vos crédits.
Ensuite, le montant unique de votre nouvelle mensualité sera fixé selon vos propres capacités de remboursement.
Une assurance emprunteur peut également faire l’objet d’un coût supplémentaire. Si celle-ci n’est pas obligatoire, il est toutefois vivement conseillé d’y souscrire pour faire face à tout éventuel problème.
La retraite doit pouvoir être vécue sereinement. Le regroupement de crédits peut améliorer considérablement votre qualité de vie. Vous pourrez profiter pleinement de votre retraite sans penser à vos dettes et améliorer votre gestion de budget quotidienne.
Pour que votre énergie et vos pensées puissent se concentrer sur le principal : l’élaboration de vos nouveaux projets, vos futurs voyages, votre bien-être personnel et familial.
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Peut-on trouver un prêt immobilier adapté aux besoins et aux moyens financiers des souscripteurs de plus de 60 ans ? Découvrez les meilleurs conseils pour repérer l’offre de prêt immobilier qui convient aux plus de 60 ans.
Lorsque les personnes de plus de 60 ans subissent une réduction de revenus au moment du départ à la retraite, elles perdent leur crédibilité auprès de certaines banques qui refusent systématiquement leur demande de prêt.
De leur côté, certains établissements, en quête de nouveaux clients, ont étudié de près la situation financière des seniors à la retraite : bien que leur revenu ait diminué, les seniors n’ont souvent plus d’enfant à charge et leurs dépenses sont largement plus faibles que celles des ménages d’actifs.
D’ailleurs, elles constituent une clientèle régulière pour de nombreux professionnels (voyages, shopping, salles de sport, etc.). L’âge ne constitue pas l’unique critère pris en compte pour évaluer la solvabilité des souscripteurs. Découvrez les démarches à entreprendre pour obtenir un prêt immobilier au-delà de 60 ans.
Avant de trouver une offre adaptée à ses besoins, il est fortement recommandé de bien définir ses besoins :
Pour trouver le prêt immobilier idéal, il faut penser à comparer plusieurs offres : il est recommandé de demander des simulations personnalisées auprès des établissements bancaires afin de disposer d’un document qui présente le montant du prêt, la durée de remboursement, les frais divers, le coût total et le Taux Effectif Global (TEG). Parfois, dans le cadre de campagnes marketing, les professionnels du secteur peuvent afficher des tarifs promotionnels : si vous savez faire jouer la concurrence en citant les avantages qui vous seront accordés auprès d’autres organismes, vous pourriez bénéficier d’un taux plus intéressant.
Aujourd’hui, la plupart des établissements bancaires en ligne proposent aussi des prêts immobiliers. Cependant, les choses ont changé : si au début de leurs activités ils affichaient des taux imbattables, actuellement, ils ne sont plus forcément les plus bas du marché, même si vous avez constitué un dossier très convaincant. Les agents en charge de votre dossier répondront très rapidement à vos demandes de comparatifs, mais de nombreux justificatifs vous seront également demandés pour mieux étudier votre profil et vos capacités d’endettement. Si vous avez un profil ou une situation financière atypique, les établissements qui ne veulent pas courir de risque ne financeront pas votre projet. Il existe, bien entendu, des organismes qui présentent des offres très intéressantes.
Les courtiers en prêt immobilier proposent un service personnalisé en ligne : ils cherchent pour chaque client le prêt immobilier le plus adapté à son profil. Comme ils connaissent bien le marché et qu’ils maitrisent les techniques de négociation les plus efficaces, ils peuvent trouver la meilleure solution pour aider un particulier à réaliser son projet, quel que soit son profil. Certains professionnels ont des agences physiques dans certaines villes de France pour mettre à la disposition des clients un conseiller avisé.
Cette alternative est sans doute la meilleure pour les personnes de plus de 60 ans. En plus, les services prodigués en ligne sont gratuits pour les particuliers parce que les courtiers en ligne sont rémunérés par les banques qui acquièrent des marchés, grâce à leur intervention. Il faut seulement s'assurer que le courtier de votre choix soit totalement indépendant et qu’il ne favorise aucune banque.
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On parle de location en meublé professionnel (LMP) lorsque le loueur retire de cette activité plus de 23 000 euros par an ou au moins 50% de ses revenus.
Montant des recettes de la location en meublé |
Inscription au RCS nécessaire | Pas d’inscription au RCS |
Recettes > 23 000 euros |
LMP |
LMNP |
Recettes < 23 000 euros et revenus des meublés < aux autres revenus |
LMNP |
LMNP |
Recettes < 23 000 euros et revenus des meublés > aux autres revenus |
LMP |
LMNP |
Le montant des 23 000 € s’entend du total des loyers taxes comprises, et les 50% des revenus locatifs sont pris par comparaison aux revenus nets catégoriels.
Bon à savoir : L'activité de chambre d'hôtes relève du régime fiscal de la para-hôtellerie, et non de celui de la location meublée.
Avantages du LMP et LMNP
Le choix du régime a un intérêt en matière de déficit, TVA, plus ou moins-values, taxes professionnelles.
Quelques conseils sur l'investissements LMNP
Les déficits subits par les loueurs en meublé non professionnels sont imputables sur les bénéfices provenant de l'ensemble des activités non professionnelles imposables dans la catégorie des BIC.
Les loueurs professionnels peuvent imputer les déficits sur le revenu global à la condition qu'ils ne proviennent pas d'amortissements exclus des charges déductibles.
Plus-values professionnelles |
Moins-values professionnelles |
|
Court terme |
La plus-value nette est soumise à une imposition de droit commun, les entreprises pouvant demander que l’imposition soit étalée sur 3 ans. |
La moins-value nette s’impute sur les bénéfices d’exploitation |
Long terme |
La plus-value immobilière à compter du 1/1/6 sont imposées après un abattement de 10% par an au-delà de la 5ème – donc exonérée après 15 ans de détention |
Imputées sur les plus-values à long terme sur les dix exercices suivants. |
Les plus-values et moins-values réalisées par les loueurs non professionnels relèvent des plus-values privées. La plus-value est imposée aux taux normaux sauf abattement de 10% au-delà de la 5ème année. Donc au-delà de 15 ans les immeubles sont en principe totalement exonérés.
Précision : les résidences principales sont exonérées d'impôt sur les plus-values.Par le
Les évolutions macroéconomiques des derniers mois avec notamment la remontée des taux et l'inflation ont bouleversé les stratégies d’investissement des Français. C'est notamment le cas du Livret d'épargne qui bénéficie à plein régime du retour de l'inflation. Le marché voit également proposer des offres promotionnelles avec des taux boostés de 3 % sur 4 mois. C'est le cas de la Banque en ligne Fortuneo qui propose pour une toute première ouverture du "Livret +" un taux boosté à 3% pendant 4 mois jusqu'au 15 mars 2023.
Livret +, c'est le livret d'épargne de la banque en ligne Fortuneo. Ce livret sécurisé et sans frais propose une offre de bienvenue à ses nouveaux clients : pour une première souscription du livret entre le 16 janvier et le 15 mars 2023, benéficiez d'un taux boosté à 3% brut pendant les 4 premiers mois puis 0,50% brut.
La bonification de 3% brut pendant les 4 premiers mois est valable jusqu'à 100 000 euros à l'instar du Livret d'épargne "classique" plafonné à 22 950€.
Le Livret + est accessible dès 10 euros, mais nécessite l'ouverture d'un compte bancaire « technique », obligatoire pour approvisionner le livret : en effet, les versements sont ainsi réalisés depuis ce compte par chèque, virement ou carte bancaire. Les retraits doivent également passer par l'intermédiaire de ce compte, avant de pouvoir réaliser un virement vers une autre banque.
Fortuneo mise ici sur le 0 frais pour son livret : de l'ouverture, à la clôture en passant par la gestion. Comme tous les produits et services de Fortuneo, le Livret + se gère uniquement en ligne. Attention toutefois, les intérêts du livret, calculés par quinzaine, sont soumis aux prélèvements fiscaux et sociaux.
Courtier/Contrat | TAUX PROMO 2024 | Taux hors promo | Demande de documentation |
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4,00 % pendant 4 mois |
2.00 % | voir l'offre |
Fortuneo, acteur majeur historique de la bourse en ligne en France, propose depuis le début 2009 également des solutions de placement épargne sans risque de perte pour le capital. Ainsi, en complément du livret A, du LDDS, Fortuneo propose son propre livret épargne : le livret plus. Fortuneo propose également la version du livret + pour les enfants jusqu'à 12 ans.
Par le
Courtier/Contrat | TAUX PROMO 2023 | Taux hors promo | Promo à l'ouverture | Demande de documentation |
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3,00 % pendant 4 mois |
0.50 % | voir l'offre |
Pour l’ouverture d’un compte, l’épargnant doit fournir un avis d’imposition de l’année précédente afin que l’établissement bancaire puisse vérifier le montant de son revenu fiscal de référence. Ce dernier ne doit pas dépasser une certaine limite ou un plafond fixé par la loi. En général, un contribuable ne peut ouvrir qu’un seul LEP, mais un foyer fiscal peut en détenir deux s’il est composé d’un couple marié ou pacsé.
Quotient familial | Plafonds de revenus 2018 | |||
Métropole | Martinique, Guadeloupe, La Réunion | Guyane | Mayotte | |
1 part | 19 468 € | 23 037 € | 24 084 € | 36 094 € |
1,5 part | 24 665 € | 28 485 € | 30 649 € | 45 927 € |
2 parts | 29 863 € | 33 632 € | 35 795 € | 53 637 € |
2,5 parts | 35 061 € | 38 778 € | 40 941 € | 61 346 € |
3 parts | 40 258 € | 43 924 € | 46 088 € | 69 056 € |
3,5 parts | 45 456 € | 49 070 € | 51 234 € | 76 765 € |
4 parts | 50 654 € | 54 216 € | 56 380 € | 84 474 € |
Demi-part supplémentaire | 5 198 € |
Par le
Pour sa troisième édition, le Label du Meilleur Conseil Épargne, c'est 65 acteurs de l'épargne audités dans 4 catégories (banques, assureurs, mutuelles et gestionnaires spécialisés), 87 critères, 300 entretiens téléphoniques.
Nos objectifs ?
L'audit a été réalisé avec notre partenaire Speak33 autour d'une approche digitale (30 % de la note) et téléphonique (70 % de la note).
Pour cette partie digitale, une analyse approfondie du parcours client a été menée : analyse du SEO, du chat live, du chatbot, de la présence sur les réseaux sociaux et de l’accessibilité des différentes informations (produit, mise en relation, documentation produit et outils d’aide à la décision).
Dans les outils d'aide à la vente, une note est attribuée pour :
Un accent a été mis également sur la présence d'une solution d'accessibilité numérique en cas de handicap car très peu d'acteurs la propose.
👉 Nouveautés 2024 :
Pour la partie téléphonique, une analyse approfondie du contact téléphonique a été menée : options de mise en relation, étapes en amont et lors de l’entretien conseiller ainsi que des actions de suivi post-entretien.
La notation de cet entretien tient compte de la qualité du savoir-faire mais également du savoir-être, d'une pédagogie proactive ainsi que de l'information apportée en terme de règlementation.
👉 Pour cela, trois appels mystères (deux appels sortants et une demande de rappel) ont été réalisés avec des profils d'épargnants différents souhaitant placer 15k€, 45k€ et 100k€.
La nouveauté 2024 est la création de ce 3ᵉ profil mystère haut de gamme.
Lors de l'entretien avec le conseiller, des points de vigilance ont été observés, tant sur le fond que sur la forme.
Sur le fond :
Sur la forme, il s'agissait d'observer la politesse, la présentation, le rappel des mentions CNIL et RGPD, tout autant que l'accessibilité du discours et la posture adoptée.
L'ACPR est l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution : une autorité administrative rattachée à la Banque de France, chargée de la surveillance des banques et des assurances.
Une volonté commune de toucher un public toujours plus jeune, exigeant, averti et mobile.
Voici ce que l'analyse des différents acteurs a montré quant à l'utilisation des outils :
Plus de transparence pour nourrir la concurrence et diversifier les offres proposées aux épargnants : c'est la volonté affirmée du Gouvernement depuis février 2022 et notamment pour les produits d'épargne retraite.
L'information des épargnants est en effet essentielle :
Globalement, on remarque une nette amélioration quant à la transparence des frais sur les sites.
De plus en plus d'acteurs traditionnels opèrent une transformation de leur modèle. Ils prennent par exemple comme modèle des acteurs en ligne avec le lancement de simulateurs d’épargne qui permettent ainsi au consommateur de se projeter plus facilement dans une potentielle épargne.
Dans le même temps, la pénible réforme des retraites a obligé les acteurs financiers à proposer plus d’informations sur la retraite et sur les produits de préparation à la retraite tels que le Plan d'Épargne Retraite (PER). Ce dernier devient un produit à part entière, mis en avant sur la majorité des sites, là où pour le PERP et le contrat Madelin avaient du mal à trouver leur place.
L'information à destination des internautes est donc plus accessible avec une meilleure compréhension des produits distribués.
Les acteurs en ligne se distinguent avec une meilleure qualité de service. Ils compensent notamment l'absence de relation humaine physique - point fort de la relation client en matière d'épargne - avec :
La catégorie "Banque" offre une qualité de service inférieure par rapport à l'ensemble : seulement 3 banques lauréates sur 11 auditées.
Quelques acteurs cumulent la qualité de leurs produits en obtenant le Label du Meilleur PER et celui du Meilleur Conseil Épargne. C'est le cas de Altaprofits, Yomoni pour les acteurs en ligne et de Préfon, MIF, Garance ou le Credit Mutuel pour les acteurs traditionnels.
Catégorie | Marque |
Assureur | Corum |
Groupama |
|
Afer | |
Prefon | |
Banque | Crédit Mutuel |
BNP Paribas | |
Boursobank | |
Mutuelle | UMR |
Mutuelle Médicis |
|
MAIF | |
Ampli Mutuelle | |
MAAF | |
Malakoff Humanis | |
MIF | |
Garance | |
MACIF | |
CARAC | |
La France Mutualiste | |
Gestionnaire spécialisé | Meilleurtaux Placement |
Nalo | |
Yomoni | |
Mon Petit Placement | |
Altaprofits | |
Primonial | |
Perlib |
Une telle analyse n'existe pas aujourd'hui sur le marché ! Les retours sont très positifs et apportent une reconnaissance naturelle pour les lauréats et les équipes commerciales. De plus, les appels mystères génèrent du stress et donc une vigilance accrue pour les collaborateurs. Bravo à nos lauréats 2024.
Par le
Depuis le 24 octobre 2024, tous les plans d'épargne retraite (PER) et les contrats d'assurance-vie nouvellement souscrits devront être en partie investis en Private Equity. Une nouvelle réglementation qui découle de la loi industrie verte. Mais tous les contrats sont-ils concernés ? Concrètement, que va-t-il se passer ? Explications.
La loi industrie verte a marqué un tournant dans les pratiques d'investissement en France. Promulguée en octobre 2023, elle a pour but d'inciter les épargnants à privilégier les placements sur des actifs non cotés orientés "écologie" : une mesure environnementale qui couvre des domaines tels que les énergies renouvelables, l’agriculture durable ou les innovations technologiques vertes.
L'objectif de cette loi est de réindustrialiser le territoire français en respectant les enjeux environnementaux :
Les contrats impactés par la loi industrie verte sont les contrats d’assurance-vie et les plans d’épargne-retraite (PER).
Le Private Equity ou capital-investissement est une catégorie d'investissement qui consiste à prendre des participations dans des entreprises non cotées en bourse, en les finançant dans leurs différentes phases de développement, de la création au rachat.
L'idée est de soutenir des entreprises avec un potentiel de croissance pour ensuite les céder et réaliser des plus-values. Il s'agit donc d'une stratégie long terme.
Concrètement, il s'agit d'investir dans des entreprises non cotées en bourse au sein de votre PER ou de votre contrat d'assurance-vie.
⚠️ Le Private Equity comporte des risques (liquidité, volatilité) qu’il est important d’évaluer en fonction de votre profil d’investisseur.
Inclure le private equity dans le PER et l'assurance-vie répond à plusieurs objectifs, tant pour les épargnants que pour l'économie nationale :
Investir en private equity devient donc obligatoire pour tous les nouveaux contrats souscrits à partir du 24 octobre 2024 et pour les profils en gestion pilotée.
La gestion pilotée (ou sous mandat) signifie que l'allocation de votre épargne est confiée à la société de gestion (en fonction de votre profil investisseur et de votre appétence au risque), contrairement à la gestion libre où c'est vous qui choisissez vos investissements.
👉 La part d'investissement en actifs non cotés varie selon la nature du contrat et le profil de risque :
Assurance vie | % Private equity |
Profil équilibré | 4 % |
Profil dynamique | 8 % |
Plan d'épargne retraite (PER) | % Private equity |
Profil prudent | 2 % à 6 % |
Profil équilibré | 3 % à 8 % |
Profil dynamique | 7 % à 12 % |
Profil offensif | Jusqu'à 15 % |
Pour échapper à cette nouvelle réglementation, vous devrez opter pour une gestion libre de votre épargne au sein de votre PER ou assurance-vie, ce qui nécessite une très bonne connaissance des mécanismes financiers.