Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

Par le

 

La réforme des retraites de 2023 a ouvert de nouvelles perspectives pour les retraités souhaitant poursuivre une activité professionnelle. Désormais, le cumul emploi-retraite, sous certaines conditions, permet d'améliorer la future pension. Comment profiter de ce nouveau dispositif ?

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Le cumul emploi-retraite intégral

Le cumul emploi-retraite intégral offre la possibilité de profiter, sans limite de plafond, d’une pension de retraite à taux plein ou liquidée à l'âge légal avec un revenu tiré d’une nouvelle activité.

Ce dispositif permet d'acquérir de nouveaux droits, ce qui se traduit par une augmentation de la pension lors de la deuxième liquidation de retraite. Cette valorisation est particulièrement intéressante pour ceux qui ont cotisé sur des périodes courtes ou discontinues, leur permettant de combler d'éventuels manques et d'améliorer significativement leur niveau de vie durant la période où ils ne sont plus actifs.

En outre, il ne conditionne en aucun cas le versement de la pension de base ni de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. Les retraités bénéficient donc de l'intégralité de leurs droits acquis, tout en cumulant un nouveau revenu d'activité.

Les conditions d'accès :

  • avoir liquidé sa retraite à taux plein ou à l'âge légal (62 ans en 2024),
  • avoir tous les trimestres requis pour une retraite à taux plein,
  • avoir au moins 67 ans.

Les avantages :

  • une augmentation de la pension de retraite lors de la deuxième liquidation,
  • l’acquisition de nouveaux droits à la retraite complémentaire Agirc-Arrco.

Pour la retraite de base, les démarches administratives ont été simplifiées afin de faciliter l'accès au cumul emploi-retraite intégral. En revanche, lors de la cessation de l'activité cumulée, il est nécessaire de solliciter une nouvelle retraite afin de prendre en compte les nouveaux droits acquis. En ce qui concerne la retraite complémentaire Agirc-Arrco, la cotisation est automatique pour les retraités.

Cumul emploi-retraite limité : un plafond de revenus à respecter

Le cumul emploi-retraite limité constitue une option intéressante pour les retraités qui n'ont pas atteint le nombre de trimestres cotisés requis pour une retraite à taux plein ou qui ont liquidé leur pension avant l'âge légal.

Autre condition : les revenus cumulés (retraite et salaire) ne doivent pas dépasser un plafond fixé à 160 % du Smic brut, soit 2 827,07 euros en 2024. Ce plafond permet de garantir un certain équilibre entre les revenus d'activité et les revenus de retraite.

Des restrictions à prendre en compte

Ce mécanisme comporte un certain nombre de limitations à considérer. Il est notamment interdit de retravailler chez le même employeur sans respecter un délai de carence de six mois. Cette mesure vise à éviter les situations de « pantouflage » et à favoriser la diversification des parcours professionnels.

Il est important de préciser que le cumul emploi-retraite limité n'ouvre pas de nouveaux droits à la retraite. Cependant, les profils concernés ont la possibilité de passer au cumul intégral à partir de 67 ans. Enfin, les demandes de retraite de base se font uniquement par formulaire papier, tandis que celles de la complémentaire Agirc-Arrco peuvent se faire en ligne ou par formulaire papier.

Bon à savoir
  • Le cumul emploi-retraite, dans ses nouvelles dispositions issues de la réforme de 2023, offre aux retraités des opportunités intéressantes pour améliorer leurs revenus et préparer sereinement leur avenir.
  • En fonction de leur situation personnelle et de leurs objectifs, les retraités peuvent opter pour le cumul intégral ou le cumul limité, en prenant soin de respecter les conditions et d'accomplir les démarches administratives nécessaires.

 

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Une fois à la retraite, les salaires diminuent en moyenne de 25 % et cela peut aller jusqu'à 50% en fonction de la carrière, de la génération et de situations particulières. Alors aujourd'hui, les Français ne s'inquiètent plus forcément de vieillir, mais du montant de leur pension de retraite... Il existe heureusement des solutions pour anticiper cette perte de niveau de vie et s'assurer des revenus complémentaires. Tour d'horizon.

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1. Devenir propriétaire de sa résidence principale

Pensez-y le plus tôt possible ! Une acquisition précoce vous laissera ainsi le temps de rembourser tranquillement votre crédit. Une fois à la retraite, vous serez propriétaire de votre logement et n'aurez plus de charges de crédit : une façon de compenser votre perte de salaire et de préserver votre train de vie.

En 2023, un peu plus de la moitié des ménages français étaient propriétaires de leur résidence principale.

Une autre option est ensuite de vendre votre bien en viager pour disposer de revenus complémentaires. Le viager est un mode de vente immobilière particulier qui permet au vendeur de percevoir une rente viagère jusqu'à son décès en contrepartie de la cession de son bien immobilier à l'acquéreur.

En optant pour le "viager occupé", vous continuez d'occuper votre logement jusqu'à votre décès et percevez une rente viagère.

2. Optimiser son épargne retraite

Choisir le plan d'épargne retraite pour compléter sa pension de retraite

Le plan d'épargne retraite (PER) est LA solution idéale pour préparer sereinement votre retraite : un produit unique, simple et accessible.

Né de la loi Pacte en 2019, le PER individuel permet de se constituer une retraite complémentaire en épargnant tout au long de sa vie professionnelle tout en bénéficiant d'avantages fiscaux. 

  • le capital investi n'est disponible qu'au moment de la retraite, sous forme de rente ou de capital, avec des cas de déblocages anticipés prévus par la loi : acquisition de votre résidence principale, invalidité, surendettement…
  • les sommes versées sons déductibles de vos impôts, dans la limite d'un plafond fixé par la loi. 

Tirer parti de son épargne retraite entreprise

Si votre employeur propose un régime d'épargne salariale, cotisez-y autant que possible. De nombreuses entreprises proposent des contributions de contrepartie, ce qui signifie qu'elles versent de l'argent supplémentaire sur votre plan d'épargne entreprise (PEE) en fonction de vos cotisations. C'est de l'argent gratuit, alors profitez-en !

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3. Disposer de revenus immobiliers

L'immobilier locatif est également une façon de se créer des revenus supplémentaires pour une retraite plus confortable. Dès que vous le pouvez, investissez dans un logement destiné à la location. Votre crédit sera ainsi remboursé au moment de la liquidation de votre retraite. Là aussi, des solutions de défiscalisations existent (programmes Pinel, résidences étudiantes ou séniors...).

4. Opter pour le cumul emploi-retraite

La période de la retraite est une excellente occasion de profiter de votre temps libre et de poursuivre vos passions. Cependant, il est également important de rester actif, à la fois physiquement et mentalement. Cela vous aidera à rester en bonne santé et heureux, et réduira vos coûts de soins de santé à la retraite.

En optant pour le dispositif du cumul emploi-retraite, vous : 

  • maintenez votre niveau de vie avec des revenus supplémentaires qui gomment votre perte de pouvoir d'achat ;
  • gardez un lien social.

Cumuler une retraite avec le revenu d'une activité professionnelle est possible pour tous les retraités, quel que soit leur régime.

Il faut pour cela :

  • avoir l’âge légal, soit 64 ans dans le cadre de la réforme, ou bien avoir atteint 67 ans, l'âge du taux plein automatique ;
  • disposer du nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein.
Bon à savoir

Depuis le 1ᵉʳ septembre 2023, avec la réforme des retraites, ce cumul emploi-retraite procure de nouveaux droits. Vous augmenterez ainsi le niveau de votre pension lorsque vous aurez définitivement cessé vos activités. Ces nouveaux droits donneront lieu à une seconde pension de retraite.

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La Caisse nationale d'assurance-vieillesse (Cnav) a dévoilé le jeudi 21 mars ses statistiques annuelles concernant les retraités du régime général du secteur privé. Âge moyen de départ à la retraite, montant moyen de la pension de base et nombre de nouveaux retraités, voici les données essentielles à retenir pour l’année 2023.

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Panorama des retraités du régime général en 2023

Fin 2023, la Cnav recensait plus de 15,3 millions bénéficiaires d’une pension de retraite du régime général, qu’il s’agisse d’une pension personnelle ou de réversion, soit 5 millions de plus en 20 ans, et 10 millions de plus en 40 ans. Cette progression reflète l’allongement de la vie et l’augmentation du nombre de cotisants.

  • la part des retraités croît avec l’âge : elle atteint 80,5 % chez les résidents de 62 ans ou plus, et grimpe à 85 % et 84 % respectivement dans les tranches des 75-84 ans et des plus 85 ans. Les femmes sont plus représentées parmi les pensionnés, puisqu’elles sont plus de 8,52 millions, contre 6,72 millions d’hommes ;
  • la majorité des retraités (91,2 %) résident en France métropolitaine, avec une concentration plus forte en Île-de-France (13 %), devant la région Rhône-Alpes (9,1 %), le Sud-Est (8,2 %) et les Hauts-de-France (7,9 %). Il est également à noter qu’un peu plus de 7 % sont expatriés.

Près de 1 million de néo-retraités et 110 000 départs en retraite anticipée

919 377 individus supplémentaires ont touché leurs premières pensions en 2023, réparties entre pensions personnelles (696 452) et pensions de réversion au conjoint survivant (222 925). La pension mensuelle moyenne brute versée à ces néo-retraités s’élève à 783 €, mais atteint 1 234 € brut par mois pour les retraités ayant cotisé durant tout leur parcours professionnel. Les chiffres de la Cnav indiquent que cette catégorie représente 42 % des retraites personnelles attribuées sur l’année.

En parallèle, le dispositif de carrière longue a permis à 110 000 personnes de liquider leurs droits de manière anticipée en 2023, soit 16 % des retraites accordées.

Un âge moyen de départ à la retraite en constante augmentation

Dans le régime général, l’âge moyen de départ à la retraite pour 2023 s’est établi à 63,4 ans, en légère augmentation en comparaison avec les années précédentes (63,1 ans en 2022 et 62,9 ans en 2021). Les femmes sont restées en activité plus longtemps par rapport à la moyenne (63,6 ans), à l’inverse de leurs homologues masculins (63,2 ans).

L’âge de départ est à mettre en rapport avec celui du retraité du régime général. Cet indicateur est également en progression, passant de 74,8 ans à 74,9 ans entre 2022 et 2023. Là encore, les sujets de sexe féminin sont plus âgés (75,5 ans).

Le montant moyen de la pension de base des affiliés de la Cnav

En 2023, les retraités du régime général ont reçu une pension (de base et de réversion) d'environ 814 € brut par mois (avant prélèvements sociaux et impôts sur le revenu). Cette moyenne, qui exclut les pensions complémentaires, masque des déséquilibres importants entre les hommes et les femmes, avec des pensions mensuelles respectives de 729 € et 922 €.

Pour les 6,49 millions d’affiliés de la Cnav ayant eu une carrière complète au régime général ont droit à une pension de base plus élevée, à 1 174 € brut par mois. Là encore, les disparités liées au genre persistent, avec des pensions respectives de 1 053 € et 1 284 € par mois, au détriment de la gent féminine.

Bon à savoir

Depuis la réforme des retraites de 2023, une retraite à taux plein est conditionnée au cumul de 166 trimestres (pour les générations 1956-1957), 172 trimestres (année de naissance 1965 et ultérieures) de cotisation. Dans le régime de base, le nombre de trimestres validés par an est limité à quatre.

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Contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas de demander la liquidation de ses droits à la retraite pour toucher sa pension. En plus de satisfaire à différents critères, dont l’atteinte de l’âge légal (sauf pour ceux qui peuvent prétendre à un départ anticipé), il faut constituer un dossier. Parmi les documents indispensables figure la notification de retraite, qui joue un rôle déterminant pour l’information, le remboursement des soins, et d’autres avantages.

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La notification de retraite : un résumé d’informations clés

La notification de retraite officialise le départ de son détenteur, avec la date à laquelle celui-ci prend effet.

Elle détaille en effet les éléments suivants :

  • le calcul de la pension : revenus exprimés en euros, durée de cotisation et taux appliqué ;
  • le montant net mensuel à percevoir, ainsi que les prélèvements sociaux obligatoires ;
  • la mention des éventuelles majorations applicables en fonction de la situation individuelle du retraité.

Une copie de ce document officiel doit être transmise aux différents organismes de santé, notamment la société de mutuelle, mais également au gestionnaire d’un contrat d’assurance-vie. Le pensionné doit conserver précieusement l’original.

La notification de retraite : un sésame pour accéder à de multiples avantages

À la réception de la notification de retraite, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), dont relève l’assuré(e) selon son lieu de résidence, s’occupe des formalités nécessaires au maintien du remboursement de ses frais de santé, ainsi que ceux de ses ayants droit.

La carte vitale doit être à jour pour une charge optimale des dépenses liées aux soins. De même, la notification doit être transmise à l’assurance ou l’organisme de mutuelle pour une continuité de service conformément aux clauses du contrat, même en ayant mis fin à sa carrière.

Autre avantage de ce document officiel, il permet aux retraités de profiter de leur statut pour obtenir des réductions sur un large éventail de services (culture et loisirs, transports, voyages).

Aucune démarche administrative de l’intéressé n’est requise pour faire établir son titre de pension. Il lui est attribué automatiquement après validation de sa retraite par l’assurance maladie. Pour toute demande d’information ou remarque, l’Assurance retraite offre une assistance personnalisée accessible par téléphone, courrier postal, en ligne ou sur rendez-vous avec un conseiller.

Les autres documents essentiels du futur retraité

En complément de la notification de retraite, plusieurs attestations seront nécessaires :

  • celle du paiement de retraite qui détermine le statut et le montant des ressources de l’assuré ;
  • la demande de retraite anticipée pour justifier de l’éligibilité au dispositif ;
  • l’attestation fiscale de pension pour indiquer son niveau d’imposition.

Le formulaire unique de demande pour ces différentes pièces est disponible en ligne sur le site de la Cnav.

Bon à savoir

Pour les actifs qui ont droit à une retraite complémentaire Agirc-Arrco en plus de leur retraite de base, plus besoin de multiplier les demandes ! La notification de retraite est unique et centralise tous les éléments qui s’y rapportent auprès des régimes concernés.

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La retraite, ça se prépare ! C'est en effet une étape importante de la vie qui nécessite anticipation et réflexion. D'ailleurs, le Baromètre 2023 de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a révélé que l’épargne retraite progressait. Aujourd'hui, plus de 56 % des Français actifs déclarent mettre de l’argent de côté pour leurs vieux jours. Cela reflète bien une prise de conscience croissante de l’importance d’une bonne préparation pour garder un niveau de vie confortable après avoir mis un terme à sa carrière. Alors que vous soyez encore loin de l'âge de la retraite ou sur le point d'y arriver, voici 7 conseils pour préparer votre retraite. 

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1. Anticipez

Préparer sa retraite le plus tôt possible présente de nombreux avantages, notamment en termes de sécurité financière et de tranquillité d'esprit. En effet, en commençant à épargner et à investir pour sa retraite dès que possible, on maximise ses chances d'atteindre ses objectifs financiers et de profiter d'une retraite confortable. 

Pour rappel, depuis le 1ᵉʳ septembre 2023, l'âge légal de départ à la retraite est de 64 ans

Une bonne planification est la clé pour une retraite sereine.

2. Épargnez

En épargnant de bonne heure pour votre retraite, vous bénéficiez de l'effet de la croissance des investissements à long terme. Les intérêts composés permettent aux sommes investies de générer des rendements sur le long terme, augmentant ainsi le capital disponible à la retraite.

Estimez vos besoins à la retraite : combien d'argent pensez-vous avoir besoin pour maintenir votre niveau de vie après votre départ à la retraite ? Tenez compte de vos dépenses courantes, de vos projets de voyage et de vos besoins en matière de santé.

L'idéal est d'épargner régulièrement, même de petites sommes, pour vous constituer un fonds de retraite confortable.

Ainsi, vous :

  • disposez de plus de flexibilité dans le choix des options de placement : optez par exemple au départ pour des placements plus risqués, mais potentiellement plus rentables. Il est important de rechercher un équilibre entre la prise de risque et la stabilité pour optimiser ses revenus à la retraite ;
  • réduisez la pression financière à l'approche de la retraite : cela limite le risque de devoir puiser dans vos économies ou devoir prolonger votre vie active pour pallier un manque de ressources financières.
Bon à savoir

Utilisez la méthode des 50/30/20* dans la gestion de votre budget en répartissant vos revenus de la façon suivante :

- 50% consacrés à vos besoins essentiels (logement, nourriture, etc.)
- 30% dédiés à vos dépenses personnelles (loisirs, sorties, etc.)
- 20% accordés à votre épargne et vos investissements.

* Une règle mise en avant par Elizabeth Warren, sénatrice américaine et experte en finances personnelles

3. Investissez

L'immobilier, la bourse, l'assurance-vie, le Plan d'épargne retraite…Diversifiez vos placements pour sécuriser votre avenir. C'est ce que l'on appelle "l'épargne retraite" et qui constitue une alternative incontournable pour compenser la baisse de vos revenus à la retraite.

4. Informez-vous

Comprendre la retraite permet de saisir les enjeux financiers, sociaux et personnels qui y sont associés. En vous informant sur les différents régimes de retraites et vos droits, vous maitriserez ainsi mieux la planification de cette nouvelle étape de la vie.

S'informer, c'est :

  • comprendre le calcul de sa retraite ;
  • maîtriser les règles de départ à la retraite : âge légal, nombre de trimestres, carrières longues...
  • connaitre les principes de retraite progressive, cumul emploi-retraite...

5. Faites-vous accompagner par un professionnel

Anticiper, épargner, investir... pas toujours facile lorsqu'on ne maîtrise pas toujours le sujet. Aussi, il peut être intéressant de vous faire accompagner :

  • soit par un conseiller en gestion de patrimoine (ou tout autre acteur de l'épargne) pour vous aider à optimiser votre épargne et à faire les meilleurs choix ;
  • soit en suivant une formation pour vous préparer sereinement à la retraite : estimation de votre pension, documents à rassembler, trimestres à reconstituer, fin de carrière à planifier, nouvelle vie à organiser...

6. Prenez soin de vous

Prenez d'abord en compte votre santé : celle-ci peut en effet avoir un impact important sur votre retraite. Assurez-vous d'avoir une bonne couverture maladie et de prendre soin de votre santé physique et mentale.

Enfin, la retraite, c'est aussi le temps de se recentrer sur soi. Alors, prévoyez des activités qui vous plaisent et qui vous maintiendront en forme !

7. Restez actif

La retraite ne signifie pas l'inactivité.

Il s'agira de donner un sens à votre nouvelle vie et peut-être de trouver un projet qui vous passionne et qui vous permettra de rester engagé.

Vous pourrez par exemple bénéficier du cumul emploi retraite pour continuer à exercer une activité professionnelle tout en percevant votre pension. Selon les chiffres de l'INSEE, en 2021, ce sont 3,6% des retraités qui utilisaient ce dispositif.

Profitez également de ce temps pour transmettre votre expérience ou vous adonner à des activités de bénévolat.

 

 

 

Par le

 

Le montant de la pension de retraite des Français est calculé en tenant compte de plusieurs facteurs, notamment son âge au moment de l’arrêt de sa carrière professionnelle. La loi fixe un âge minimum à atteindre avant de pouvoir prétendre à sa retraite de base. Cependant, sous certaines conditions, il est possible de partir plus tôt.

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Partir avant, après ou à l’âge légal de la retraite ?

Depuis l’entrée en vigueur de la dernière réforme des retraites, ce seuil d’âge, auparavant fixé à 62 ans, est progressivement relevé d’un trimestre par année de naissance. À terme, il sera de 64 ans pour les générations 1968 et ultérieures.

  • La validation d’un certain nombre de trimestres est nécessaire pour percevoir une pension complète (sans réduction).
  • En cas de nombre insuffisant de trimestres à l’atteinte de l’âge légal, le départ à la retraite reste possible, mais la décote est systématique et permanente.

Certains actifs ayant l’âge légal et cumulé tous les trimestres requis pour une retraite sans minoration choisissent de poursuivre leur activité. Cette stratégie leur donne droit à une surcote, qui se présente sous trois formes :

  1. une majoration de la pension de retraite de base ou une surcote de 1,25 % par trimestre supplémentaire complété
  2. un gain de points additionnels pour améliorer la pension complémentaire Agirc-Arrco
  3. éventuellement, échapper à la diminution de 10 % de la pension complémentaire pendant trois ans

Un salarié peut ainsi travailler jusqu’à 70 ans, sans que son employeur puisse l’obliger à prendre sa retraite (sauf exception). À partir de 67 ans, le taux plein est automatique pour la pension de retraite de base.

Avant l’âge légal, différentes situations (carrière longue, situation de handicap, pénibilité au travail, incapacité causée par un accident du travail ou une maladie professionnelle) autorisent un départ anticipé avec une pension complète.

En outre, le dispositif de la « Retraite progressive » permet d’accroitre le montant de la retraite finale en combinant une activité professionnelle à temps partiel (synonyme de cotisation et donc de trimestres supplémentaires validés) et perception d’une partie de sa pension. Il s’agit d’une option intéressante pour une transition en douceur entre la vie active et à la retraite.

Des règles spécifiques s’appliquent en revanche pour les travailleurs relevant de régimes dits « spéciaux », comme les agents de la fonction publique, les salariés de la SNCF, etc. Par exemple, les fonctionnaires des catégories « active » et « super-active » pourront, en fonction de leur année de naissance, prendre leur retraite à partir de 59 ans (au lieu de 57 ans actuellement) et 54 ans respectivement (contre 52 ans) sous réserve de satisfaire à un minimum d’années d’ancienneté.

Les principales sources d’information sur la retraite

Les sources d’information concernant la retraite des Français sont multiples. Le relevé de carrière individuel disponible sur le service en ligne de l’Assurance retraite indique le nombre de trimestres validés dans tous les régimes de retraite cotisés. Sur la base de ces données, il peut estimer le montant de sa future pension.

En complément, à certaines échéances, chaque assuré reçoit par voie postale des documents détaillant sa situation envoyés par le ou les organismes de retraite auxquels il est affilié.

Pour des précisions ou des questions particulières, le conseiller de la caisse de retraite est l’interlocuteur idéal. Ses coordonnées sont disponibles sur les relevés de cotisations ou sur le site officiel de l’Assurance retraite. Alternativement, un professionnel de la retraite peut fournir un accompagnement personnalisé.

Bon à savoir

Avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite, la durée d’assurance requise, c’est-à-dire le nombre de trimestres à cumuler pour bénéficier d’une pension à taux plein, va augmenter progressivement. Le maximum est de 172 trimestres (l’équivalent de 43 ans) pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1965.

Par le

 

Le recul de l’âge légal à la retraite, mesure phare de la dernière réforme, contraint les travailleurs à valider davantage de points et de trimestres pour bénéficier du taux plein. Faute de pouvoir compléter les 43 années de cotisations nécessaires, chacun cherche à gagner des trimestres « gratuits ». Il existe ainsi différentes possibilités souvent méconnues.

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Les situations donnant droit à des trimestres de retraite supplémentaires

Pour compléter leur durée d’assurance globale, les travailleurs peuvent faire valoir différentes périodes non cotisées.

Les ruptures involontaires de carrière

Sous certaines conditions, les travailleurs peuvent valoriser les périodes d’invalidité, de congé maternité, de perte d’emploi, de formation professionnelle, de service militaire ou encore d’incarcération provisoire. Par exemple, chaque période de 50 jours de chômage indemnisé ou de détention provisoire permet d’acquérir un trimestre.

La parentalité

La maternité est également source de trimestres de retraite additionnels. Une salariée peut ainsi obtenir jusqu’à quatre trimestres pour chaque enfant auquel elle a donné naissance, ou qu’elle a adopté. Quatre trimestres de plus lui sont accordés au titre de l’éducation.

La réforme attribue la totalité des trimestres éducation à la mère, y compris en cas de décès de l’enfant avant son quatrième anniversaire. De son côté, le père ne peut prétendre qu’à deux trimestres adoption et deux trimestres éducation, soit deux de moins qu’avant avec l’aval de la mère. Si applicable, il est possible d’ajouter un trimestre de bonification pour l’éducation d’un enfant handicapé pour chaque période de 30 mois, sans dépasser huit trimestres.

En revanche, le congé parental de la mère ou du père n’est pas cumulable avec les majorations maternité ou d’adoption et d’éducation.

Pour rappel, le congé parental permet de valider un trimestre pour chaque période de 90 jours. La majoration n’est octroyée que si elle est plus favorable à l’assuré(e) que les majorations maternité ou d’adoption et d’éducation.

Un contrôle du relevé de carrière est indispensable avant d’ajouter ces trimestres, car ceux-ci peuvent avoir été partiellement ou intégralement comptabilisés, sans mention explicite au bénéficiaire.

Les autres cas

Les proches aidants peuvent cumuler jusqu’à quatre trimestres retraite pour le congé pris.

Les jeunes ayant réalisé un VIE (volontariat international en entreprise) ou civil ont la possibilité de valider un trimestre pour chaque période de 90 jours, sans plafonnement du nombre de trimestres.

Les nouveautés de la réforme

Grâce aux nouvelles règles, les stages et les anciens contrats aidés permettent de valider des trimestres retraite de manière rétroactive. C’est le cas des travaux d’utilité collective (TUC), des stages du plan Barre, des stages à la vie professionnelle, des programmes jeunes volontaires, et des programmes d’insertion locale. Désormais, la présentation d’une preuve de 50 jours de présence permet de récupérer un trimestre retraite.

Enfin, en ayant accompli dix ans de service continu ou avec interruption, les pompiers volontaires sont éligibles à une majoration de trois trimestres, à laquelle s’ajoute éventuellement un trimestre pour 5 années supplémentaires accomplies, soit un total de quatre trimestres.

Les démarches à accomplir pour valider des trimestres « gratuits »

La validation de chaque trimestre supplémentaire requiert la présentation d’un justificatif. Il est donc primordial de conserver tous les documents de Pôle Emploi, de son emploi ou des organismes sociaux attestant du versement :

  • des indemnités journalières maladie ;
  • de l’allocation chômage ;
  • des indemnités au titre du congé parental ;
  • des prestations du handicap...

Ces documents doivent, le cas échéant, mentionner clairement les dates de début et de fin de perception des droits.

S’agissant des salariés, le régime général et l’Agirc-Arrco remet deux questionnaires à compléter aux affiliés désireux de liquider leur retraite :

  • l’un pour les périodes « lacunaires » ;
  • l’autre pour les périodes de carrière.

Ces informations servent de base à la régularisation des trimestres manquants ou incomplets. Les travailleurs non-salariés ne disposent malheureusement d’aucun système équivalent, et doivent effectuer toutes les formalités eux-mêmes.

En bref

Avec la réforme des retraites, qui retarde l’âge légal de départ, les travailleurs ont intérêt à faire valoir toutes les périodes non cotisées pour valider des trimestres supplémentaires. Différentes situations permettent de compléter leur durée d’assurance, notamment les ruptures involontaires de carrière, la parentalité ou encore certaines périodes travaillées auparavant non comptabilisées. La présentation des justificatifs est indispensable pour obtenir les trimestres de retraite correspondants.

Par le

En règle générale, pour avoir droit à une pension de retraite, il faut avoir travaillé et cotisé pendant un certain nombre d’années. Des alternatives existent toutefois pour celles et ceux qui n’ont que très peu travaillé.

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Les options possibles

Si vous n’avez jamais travaillé, vous pouvez dans un premier temps faire une demande de cotisation volontaire auprès de votre Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).

Cette démarche vous permettra de percevoir une pension de retraite en fonction des revenus perçus au cours des 6 derniers mois et de la catégorie à laquelle vous appartenez, sachant que le montant de cotisation se situe entre 10 284 et 43 992 euros.

Deuxième option : obtenir une affiliation à l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). Cette solution permet de valider des trimestres de cotisation retraite sans travailler, avec la CAF qui cotise à votre place, à hauteur du SMIC ou d’une partie de celui-ci, pendant toute la période d’adhésion.

Bon à savoir

Les parents au foyer, les parents d’enfants handicapés et ceux qui accueillent des parents chez eux peuvent bénéficier de ce dispositif, sans avoir à effectuer de démarche particulière.

Cette affiliation est gérée intégralement par la Caisse des Allocations familiales pour les femmes au foyer qui perçoivent des prestations familiales telles que la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) ou le complément familial.

Pour être éligibles, ces parents doivent avoir au moins un enfant de moins de trois ans, ou deux enfants (trois s’ils vivent en couple) et respecter les plafonds de ressources liés aux prestations familiales citées précédemment.

Il est possible de valider jusqu’à six trimestres de retraite même sans avoir travaillé en s’inscrivant au chômage à Pôle emploi, mais sans pour autant acquérir des points pour la retraite complémentaire.

Par ailleurs, des dispositifs spécifiques sont prévus pour les personnes ayant travaillé à temps partiel, les parents ayant cessé ou réduit leur activité pour élever des enfants, ou les personnes ayant été touchées par des maladies professionnelles.

Quid de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ?

L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une aide financière accordée aux personnes âgées ayant une faible pension de retraite ou n’ayant pas suffisamment cotisé pour prétendre à une pension de retraite. Elle a pour objectif d’assurer un niveau de revenu minimum aux personnes âgées en difficulté financière.

Pour y avoir droit, il faut remplir plusieurs conditions d’éligibilité, telles que :

  • l’âge (65 ans ou plus) ;
  • la résidence en France pendant au moins six mois par an ;
  • le niveau de revenus ne dépassant pas un certain plafond.

Le montant de l’ASPA est soumis à des conditions de revenus et dépend de la situation familiale du bénéficiaire.

En 2023, le montant maximal de l’Aspa est fixé à :

  • 961,08 € par mois pour une personne seule ;
  • 1 492,08 € par mois pour un couple.

Demander à être affilié à l’assurance vieillesse des parents au foyer, s’inscrire au chômage pour valider jusqu’à 6 trimestres de retraite ou cotiser volontairement à l’assurance retraite… si ces dispositifs permettent de valider un certain nombre de trimestres, le montant de votre retraite de base restera malgré tout très en deçà de celle des retraités ayant une carrière complète ou quasi complète.

 

Par le

 

La réforme des retraites est entrée en vigueur le 1ᵉʳ septembre 2023 et a soulevé de nombreuses interrogations. Et comme bon nombre de Français, vous n'avez peut-être aucune idée du montant de votre future retraite. En effet, selon une étude récente d'Altaprofits, seulement 1 futur retraité sur 3 sait ce qu'il va toucher à la retraite ! Alors voici les notions essentielles à connaître.   

Les démarches à effectuer pour connaître le montant de votre future retraite

La 1ʳᵉ chose à faire est de vous informer pour préparer votre départ à la retraite. Quel que soit votre âge et tout au long de votre carrière, sachez qu'il est possible de récolter des renseignements sur vos droits en cours via votre "compte retraite".

Comment ?

En vous connectant sur le portail info-retraite.com, site officiel qui regroupe tous les régimes obligatoires et vous délivre les informations utiles liées à votre carrière. 

Il vous suffit de vous identifier grâce à Franec Connect, de créer votre compte et ainsi d'accéder à votre espace personnel.

Vous y retrouverez votre relevé de carrière, avec :

  • la liste du ou des régimes dans lesquels vous avez constitué vos droits à la retraite ;
  • les revenus pris en compte pour le calcul de vos pensions ;
  • les trimestres validés
  • les points de retraite complémentaire.
Bon à savoir

Les périodes de service militaire et les trimestres pour enfant ne sont pas toujours pris en compte et les périodes d'activités à l'étranger n'y figurent pas. Alors pensez à le signaler et à fournir les justificatifs au moins 6 mois avant votre départ à la retraite.

Il existe également un entretien personnalisé à partir de 45 ans que vous pouvez solliciter auprès de votre caisse de retraite.

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Les règles de calcul de votre future retraite

Le calcul de votre retraite dépend de plusieurs éléments :

Votre retraite sera constituée d’une retraite de base + d’une retraite complémentaire

Pour rappel

Pour bénéficier d'une retraite à taux plein, vous devez partir à l'âge légal, soit 64 ans et avoir totalisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172 depuis la réforme. Le taux plein, c'est 50 % pour les salariés et les indépendants et 75 % de la moyenne des 6 derniers mois de traitement pour les fonctionnaires. 

Vous êtes perdus dans le jargon de la retraite ? Consultez notre article "Les mots-clés pour mieux comprendre la retraite"

 

 

    Par le

    Réduire les inégalités entre hommes et femmes sur la question des droits à la retraite, permettre le transfert des points entre époux, mise en place d’un plan de retraite plus avantageux… Les Français expriment leurs attentes en marge des nouvelles consultations sur la réforme des retraites entre l’exécutif et les syndicats.

    Des attentes grandissantes sur la réforme des retraites

    Alors que de nouvelles consultations se tiennent sur l’épineuse question du recul de l’âge de départ à la retraite, une étude menée par un professionnel du secteur a mis en lumière les attentes des Français par rapport au projet de réforme du gouvernement.

    Si les résultats de cette étude, dévoilés le 4 octobre dernier, confirment le rejet massif des Français sur un départ à la retraite différé à 64 ou 65 ans, ils livrent des informations qui, à défaut d’être suffisamment débattues, sont toutes aussi pertinentes.

    Ainsi, les Français seraient majoritairement favorables à une bonification de points de retraite pour les périodes non cotisées liées au soutien des proches dépendants ou à l’éducation des enfants.

    Par ailleurs, 76 % des sondés plaident pour la « transférabilité » des droits entre époux.

    « Étant donné que le partage des revenus immédiats est une pratique courante entre conjoints, celui des points de retraite devrait s’aligner sur ce modèle », avance l’auteur de l’étude.

    Non au recul de l’âge de départ à la retraite

    S’il est un sujet sur lequel les Français restent intransigeants, c’est bien le maintien de l’âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 62 ans. Le projet du gouvernement de différer ce seuil à 64 ou 65 ans se heurte à une forte opposition de la part des personnes sondées.

    Il importe toutefois de préciser que les réticences sont plus ou moins nuancées en fonction des catégories professionnelles.

    Si les ouvriers sont en grande majorité contre cette mesure, les cadres (42 %) et les non-salariés (39 %) font montre de plus de flexibilité.

    À noter que les concertations sur la réforme des retraites entre le gouvernement et les partenaires sociaux ont démarré le 5 octobre dernier.

    Par le

     

    Le CPF (Compte de Formation Professionnel) a le vent en poupe mais les fraudes sur cette formation ouvert à tous également. Pour lutter contre les publicités illégales, le ministère du Travail lance une vaste campagne d’information et de sensibilisation. Fin juillet, 2600 mises en demeure avaient été prononcées et 150 organismes de formation exclus du dispositif.

    Rassurez-vous, Retraite.com a noué un partenariat avec un Partenaire reconnu sur le marché, l'Institut Français de Formation pour vous accompagner au mieux dans vos démarches et vos formations

     

    Qui n’a pas reçu, ces derniers mois des appels, des messages SMS ou des mails vous proposant de débloquer votre compte formation. Le problème est que très souvent, ces sollicitations forcées sont synonime d’arnaques. Pour lutter contre ces publicités illégales le ministère du Travail a lancé une vaste campagne d’information et de sensibilisation auprès des 38,8 millions d’actifs qui possèdent un compte personnel de formation (CPF). 

    Que faire en cas de message frauduleux ?

    En cas de messages frauduleux, ils doivent être redirigés vers le 33700, plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS, pour être désactivés.

    Trouver le bon centre de formation pour se prévaloir de ses droits à la formation.

    Le Compte professionnel de formation (CPF) reste cependant un formidable outil pour acquerir des compétences, se perfectionner en langues ou apprendre un nouveau métier. 
    Sachez que votre compte formation est abondé à  hauteur de 500 euros par an (800 euros pour un emploi non qualifié) et permet à chaque actif de financer, avec ou sans complément, une formation afin d’ améliorer son employabilité. 

    Les cursus les plus demandés étant les langues et la bureautique. En moyenne, les CPF sont dotés de 1500 euros.

    Compte CPF et retraite... quels sont vos droits ?

    Il s'agit de distinguer 2 cas lors de votre passage à la retraite :

    • Cas de la liquidation de vos droits avant votre retraite à taux plein : Votre compte personnel de formation (CPF) cesse d’être alimenté et les droits acquis avant la date d’effet de votre retraite deviennent en principe inutilisables, même si vous reprenez une activité dans le cadre du cumul emploi-retraite. Cependant, votre compte n’est pas fermé et vous conservez la possibilité d’utiliser vos droits pour financer des actions de formation pour vous permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour des missions de volontariat ou de bénévolat dans le cadre du CEC, le compte d’engagement citoyen.
    • Cas du cumul emploi retraite : En cas de cumul-emploi retraite la reprise de votre activité aura pour effet de réactiver votre compte personnel de formation, et vous permettra d’acquérir de nouveaux droits à formation que vous pourrez utiliser.

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    Le cumul emploi-retraite permet à un retraité de reprendre un travail rémunéré tout en percevant les revenus de cette activité et ses pensions de retraite. Ce dispositif vise à maintenir le niveau de vie des retraités et de faire face aux à-coups de l’inflation.

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    Deux conditions doivent être remplies pour bénéficier du cumul emploi-retraite :

    • Avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite ainsi que le nombre de trimestres nécessaires pour percevoir une pension de retraite de base à taux plein du régime général ;
    • Avoir liquidé tous ses droits à la retraite, de base et complémentaires auprès des organismes concernés.

    Le régime applicable aux salariés du privé

    Les retraités du secteur privé ont la possibilité de reprendre une activité professionnelle rémunérée auprès de leur dernier employeur ou dans une autre entreprise.

    Dans le premier cas, le cumul emploi-retraite ne peut s’opérer que 6 mois après la cessation d’activité chez le dernier employeur et l’admission en retraite de l’intéressé.

    Il convient de préciser que le retraité ne pourra bénéficier du cumul emploi-retraite partiel qu’au bout de 7 mois après son départ à la retraite.

    Les travailleurs indépendants

    Le cumul emploi-retraite n’est pas l’apanage des salariés du privé. Les retraités ayant travaillé sous le statut d’indépendant peuvent également y prétendre.

    Commerçant, artisans, professions libérales, ouvriers agricoles… les démarches pour bénéficier du cumul emploi-retraite se font auprès de leur caisse régionale.

    En revanche, il sera nécessaire de s’adresser à la caisse de retraite correspondante si l’intéressé envisage de poursuivre une activité professionnelle relevant d’un autre régime.

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    Quid des agents de la fonction publique ?

    Le régime de cumul emploi-retraite applicable aux retraités fonctionnaires comporte quelques particularités.

    En effet, si l’assuré exerce une activité nouvelle, mais toujours rattachée à la fonction publique, sa pension, revalorisée, ne lui sera versée qu’une fois au moment de la cessation de son activité.

    Rien n’empêche en revanche le cumul emploi-retraite d’un fonctionnaire retraité qui décide d’opérer dans le privé ou en tant qu’indépendant.

    À noter que les exceptions au régime du cumul emploi-retraite concernent les activités littéraires, artistiques et scientifiques, celles liées à un mandat électif ou encore les activités professionnelles à l’étranger.

    Par le

    La date fatidique de la déclaration de revenus prévue en mai 2022 approche à grands pas. Voici un récapitulatif des revenus qu’il ne faut pas oublier de déclarer et de ceux qui ne sont pas à notifier lorsque l’on est retraité.

    Retraités : les revenus à déclarer

    Pour ce qui est des pensions de retraite, la case est préremplie. Cependant, il convient de vérifier s’il n’existe pas d’erreur entre les retraites de base et les retraites complémentaires versées par les différents régimes spéciaux et l’État.

    Les revenus complémentaires à rajouter

    Viennent ensuite 5 sources éventuelles de revenus qu’il faudra rajouter si vous y avez droit :

    • Si vous êtes ancien combattant et qu’à ce titre vous touchez une allocation, il faudra qu’elle figure sur votre déclaration ainsi que toute bonification pour campagne de guerre ;
    • Si vous êtes veuf ou veuve et que vous touchez une pension de réversion, il faut également la déclarer ;
    • Les majorations pour charge de famille font aussi partie des revenus à déclarer ainsi que les pensions des personnes à charge ou rattachées ;
    • Toute allocation supplémentaire telle que les allocations décès ou les allocations éducation doivent figurer sur la déclaration ;
    • Et enfin, il ne faut pas oublier de renseigner toutes les rentes viagères, qu’elles soient versées à titre gratuit (héritage ou don) ou qu’elles proviennent d’un compte épargne retraite.

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    Retraités : les prestations à ne pas déclarer

    En revanche, vous n’êtes pas obligé de déclarer la partie de vos revenus qui est inférieure ou égale au montant de la pension de vieillesse versée par la Sécurité sociale.

    Par le

    Le passage à la retraite est une période charnière qu’appréhendent de nombreux seniors, principalement en raison de la baisse du montant de leurs revenus. Une situation que les pouvoirs publics ont anticipée et pour laquelle des aides financières existent. Allocation personnalisée d’autonomie, complémentaire santé solidaire, allocations handicap… focus sur les dispositifs d’aide pour les retraités et leurs conditions d’attribution.

    À quelles aides peuvent prétendre les retraités ?

    Si la retraite soulève plusieurs interrogations, la principale préoccupation demeure : comment maintenir son niveau de vie face à l’inflation ?

    La question financière est centrale, car tous les retraités ne bénéficient pas du même niveau de revenu et, en fonction du taux de remplacement, celui-ci tend à diminuer graduellement.

    Bien évidemment, il est toujours possible de s’assurer une pension plus importante, en repoussant l’âge de départ à la retraite par exemple, mais ces solutions ne sont pas accessibles à tous les retraités. Que faire si tel est votre cas ?

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    Des aides publiques pour les personnes en perte d’autonomie

    Un certain nombre de dispositifs permettent aux seniors souffrant d’une perte d’autonomie, totale ou partielle, de bénéficier d’une aide financière publique. Parmi ceux-ci on distingue ::

    • l’Allocation personnalisée d’autonomie permet de faire face aux dépenses nécessaires pour rester à votre domicile ou dans un centre médico-social. Versée mensuellement, cette prestation est attribuée sous condition d’âge et de perte d’autonomie.
    • Il est également possible de solliciter une prestation dite « aide à domicile » pour rémunérer une personne chargée d’effectuer certaines tâches quotidiennes.
    • De même, les seniors remplissant les conditions d’âge et de ressources peuvent prétendre à une aide financière relative au portage de repas à domicile.

    Allocations pour personnes âgées à faibles revenus

    Pour celles et ceux qui ne perçoivent pas de retraite ou ne touchent que de faibles revenus, l’État a prévu une aide financière communément appelée « allocation simple ». Celle-ci est attribuée aux personnes ne pouvant prétendre à l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et dont les ressources sont inférieures aux plafonds fixés.

    L’Indemnité inflation, une nouveauté dans le paysage des allocations, permet aux retraités percevant moins de 2 000 euros nets par mois, de bénéficier d’une aide exceptionnelle de 100 euros.
    Parmi ceux-ci

    Par le

    Il existe diverses solutions pour accroître le montant de sa future pension de retraite. Au régime général, par exemple, il est possible de poursuivre une activité professionnelle au-delà de la date d’ouverture du droit à une retraite à taux plein. Le nombre d’enfants influe également, en permettant une surcote s’ils sont au moins trois.

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    Une majoration de 10 % pour des trimestres validés supplémentaires

    Dans le cadre du régime général, la retraite à taux plein (50 %) est accordée aux salariés, fonctionnaires et professionnels libéraux âgés de 62 ans et plus et qui ont validé le nombre de trimestres minimum requis selon leur année de naissance. S’ils jugent le montant de leur pension insuffisant, ils peuvent activer certains leviers.

    En premier lieu, s’ils satisfont à tous les critères requis pour avoir le taux plein (âge et trimestres), ils peuvent continuer à travailler afin d’obtenir une surcote à un taux de 1,25 % par trimestre additionnel, c’est-à-dire 5 % par an. Après deux années d’activité en plus, la surcote applicable à la pension calculée au taux plein est donc de 10 %.

    Cette stratégie présente trois autres avantages :

    • l’acquisition de droits supplémentaires au titre de la retraite complémentaire,
    • la prise en compte de 2 années de revenus élevés dans la détermination du salaire moyen des 25 meilleures années,
    • le malus temporaire de 10 % de l’Agirc-Arrco sur la retraite complémentaire ne s’applique pas après 4 semestres au-delà de la date d’éligibilité au taux plein. Après un an, en plus de supprimer la minoration, la pension est majorée de 10 % pendant une année.

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    Une surcote de 10 % pour les parents de 3 enfants ou plus

    Une surcote de 10 % est accordée sur la retraite de base des personnes ayant 3 enfants ou plus (père et mère). Pour les affiliés du régime complémentaire Agirc-Arrco, les points engrangés depuis 2021 sont également majorés de 10 %, dans la limite de 2000 €. Concernant les points obtenus avant cette date, les règles de majoration diffèrent en fonction de leur nature (Agirc ou Arrco). La surcote s’applique sur le montant de la pension avant la majoration de 10 % pour famille nombreuse.

    Les fonctionnaires ont également droit aux 10 % additionnels pour 3 enfants et 5 % de plus par enfant supplémentaire sous deux conditions :

    • le bénéficiaire les a élevés pendant une période minimale de 9 ans,
    • le 3e enfant a 16 ans révolus.

    Cette majoration doit faire l’objet d’une demande expresse, car son application n’est pas automatique.

    Enfin, dans le cas des familles recomposées, la majoration de 10 % du régime de base et de la complémentaire Agirc-Arrco est acquise à toute personne qui :

    • a elle-même deux enfants,
    • a élevé l’enfant de son époux(se), partenaire de PACS ou concubin(e) pendant au moins 9 ans avant ses 16 ans.

    Par le

    L’imposition des indemnités de départ à la retraite dépend du fait que la personne est mise à la retraite par son employeur ou décide de partir de son plein gré.

    En principe, lorsque la personne est mise à la retraite par son employeur, son indemnité de retraite est exonérée d’impôt. Dans le cadre d’un départ volontaire en revanche, la totalité du montant des indemnités est soumise à l’imposition.

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    Dans le cas d’une mise à la retraite forcée

    Un salarié mis à la retraite forcée par son employeur perçoit une indemnité exempte d’impôts. Toutefois, s’il est soumis à un plafond dans une convention collective ou dans un accord professionnel ou interprofessionnel, celui-ci s’applique à son indemnité.

    Dans le cas contraire, il lui appartient de choisir entre les deux plafonds prévus par la loi :

    • le double du salaire annuel brut qu’il a perçu au cours de l’année civile précédant l’année de sa mise en retraite ;
    • la moitié de l’indemnité.

    En tout cas, le texte réglementaire prévoit que le montant exonéré d’impôt ne pourra pas excéder cinq fois le plafonnement de la Sécurité sociale (montant annuel).

    En cas de dépassement du plafond d’exonération, l’excédent est soumis à l’IR (impôt sur le revenu). Au moment d’effectuer sa déclaration de revenus, le retraité doit assurer que seule cette fraction imposable figure sur le document prérempli.

    À noter que les indemnités de départ en préretraite initié par l’employeur sont soumises à l’imposition sauf si la préretraite a été décidée dans le cadre d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi).

    Dans le cas d’un départ volontaire

    Lorsque le salarié choisit lui-même de partir à la retraite, l’imposition s’applique à la totalité du montant de son indemnité. Le mécanisme du prélèvement à la source entre ainsi en jeu, et l’indemnité de retraite lui est versée nette d’impôt.

    Le retraité peut toutefois bénéficier d’une exonération totale d’impôt si le départ volontaire est lié à un PSE.

    Dans les trois cas (mise à la retraite forcée, préretraite ou départ volontaire), il est possible de choisir l’option du système du quotient et de bénéficier d’une imposition moins importante.

     

     

    Par le

    Pour les seniors dépendants, souffrants ou qui viennent de sortir de l’hôpital, il est souvent nécessaire de faire appel à un auxiliaire de vie qui dormira dans la maison. Cet assistant peut accomplir deux types de services : la garde de nuit ou la présence de nuit.
     

    La garde de nuit : une présence active aux côtés de l’accompagné

     
    La garde de nuit et la personne qu’elle assiste dorment dans la même pièce. Par conséquent, l’auxiliaire de vie doit se tenir prêt à aider l’accompagné à chaque fois qu’il se lève. Il peut intervenir à plusieurs reprises pendant la nuit.
     
    Les services d’une garde sont utiles dans le cas où la personne âgée souffre de certains troubles (comme par exemple si elle souffre de la maladie d’Alzheimer, un état impliquant un risque élevé de chute à chaque déplacement). La garde-malade peut alors accompagner la personne aux toilettes, l’aider à boire ou à satisfaire divers besoins pendant la nuit. Une garde est également sollicitée pour les personnes dépendantes. Elle peut alors assurer les soins et les changes pendant la nuit.
     
    Elle veille sur la personne assistée à partir du repas du soir jusqu’au lendemain matin. Elle l’aide à manger, à enfiler sa tenue de nuit, à se coucher, à se lever, à faire sa toilette et à prendre son petit-déjeuner.
     
    De manière générale, la garde de nuit assure une assistance active aux seniors souffrant ou dépendant, qui sont maintenus à domicile.
     

    La présence de nuit : une présence attentive dans la maison

     
    Contrairement à la garde, l’auxiliaire qui assure une simple présence de nuit n’est pas tenue de rester toute la nuit aux côtés de la personne qu’elle assiste. Elle peut dormir dans une pièce voisine, et n’aura pas forcément besoin de se lever fréquemment. Toutefois, elle reste vigilante, et peut intervenir en cas de besoin. Si la garde s’apprête à se lever plusieurs fois la nuit, la présence de nuit se limite généralement à une seule intervention maximum jusqu’au matin.
     
    Ce service commence généralement après le repas du soir, et se termine au réveil. Il peut inclure, en cas de besoin, l’assistance pour la toilette et le petit-déjeuner.
     
    La présence de nuit est donc sollicitée pour accompagner les personnes autonomes, mais qui ont besoin d’une présence rassurante à leur domicile. C’est par exemple le cas des seniors qui reviennent de l’hôpital, ou des personnes angoissées pendant la nuit suite à une chute ou à un petit accident. Le simple fait de savoir que quelqu’un dort à côté permet de les rassurer.
     
    Ainsi, la présence de nuit dure seulement quelques jours, juste le temps que la personne accompagnée retrouve ses habitudes. Les services d’un garde de nuit peuvent être permanents dans le cas où la personne est dépendante.
     

    Déclarer et rémunérer un assistant de vie qui travaille la nuit

     
    Comme les autres travaux d’un salarié à domicile, les services d’une garde ou d’une présence de nuit peuvent être déclarés par le biais du CESU. Ce dispositif simplifie les démarches, et permet de bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 50 % du coût du service facturé. Lors de la déclaration, il faut entrer dans la rubrique « compléments de salaire » et sélectionner le type d’heures concernées par les services de l’auxiliaire de vie. En principe, cela va de 21 h à 6 h, soit 9 heures au maximum.
     
    Vous pourrez ensuite rémunérer votre auxiliaire de vie selon les moyens les plus pratiques pour vous. Il convient de noter qu’un financement est possible sous conditions. Il y a notamment l’Allocation personnalisée d’autonomie ou APA, qui est dirigée par les départements. La disponibilité de l’aide dépend essentiellement du niveau de revenu et du niveau de dépendance de la personne accompagnée.

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    Avec l’âge, les muscles se relâchent, y compris dans les parties intimes. Aujourd’hui, près du tiers des personnes âgées souffrent d’incontinence à divers degrés, et la majorité sont des femmes. Heureusement, il existe une large gamme de protections adaptées à chaque cas.
     

    Choisir une protection en fonction du degré d’incontinence 

    On distingue principalement 3 niveaux :
    • L’incontinence légère : la personne lâche quelques gouttes, le plus souvent lors d’un effort ;
    • L’incontinence modérée : la fuite ne dépasse pas 200 ml par jet ;
    • L’incontinence forte : à chaque fois, la vessie se vide avec des fuites supérieures à 200 ml.
    Dans le premier cas, des produits d’incontinence anatomique peuvent suffire : coquille pour les hommes, et serviettes urinaires de taille normale pour les femmes. Les culottes étanches peuvent également être d’une grande utilité. Confectionnées dans du coton et ressemblant à n’importe quel sous-vêtement classique, elles comportent une couche plastifiée destinée à prévenir les fuites intempestives. Grâce à leur discrétion, ces dispositifs protègent les seniors sans affecter leur vie sociale.
     
    Au deuxième degré, les slips absorbants assurent un meilleur confort, tout en garantissant une protection plus efficace. Pour les femmes, il existe des serviettes de taille supérieure (type Extra ou Super). Ces protections présentent une capacité d’absorption allant de 500 ml à 2000 ml. Il est également possible de porter des slips filets, qui sont des sous-vêtements de maintien spécifiquement conçus pour le port de protections urinaires.
     
    Dans le cas où la personne âgée souffre de fuites sévères, mieux vaut opter pour des slips absorbants (pants) de bonne épaisseur (niveau 4), pouvant absorber plus de 3000 ml de liquide. Pendant la nuit, l’utilisation d’une couche avec une alèse assure une sécurité optimale.

    Quelles protections pour les personnes dépendantes ?

    Les serviettes et slips absorbants sont réservés aux seniors indépendants, qui restent parfaitement autonomes au quotidien. En effet, ces produits nécessitent une certaine manipulation, et ne conviennent pas aux personnes ayant besoin d’aide pour effectuer les gestes requis.
     
    Dans le cas où la personne incontinente peut aller seule aux toilettes, mais qu’elle a besoin qu’on l’assiste pour s’essuyer et s’habiller, les couches adultes sont plus intéressantes. Elles peuvent être portées assez longtemps grâce à une capacité d’absorption allant jusqu’à 4500 ml. Par ailleurs, elles sont généralement dotées d’un indicateur d’humidité pour faciliter leur usage au quotidien. Ces protections permettent aux seniors de rester actifs dans la journée malgré leurs fuites urinaires et leurs problèmes d’autonomie.
     
    Dans le cas d’une personne âgée dépendante qui ne peut plus se déplacer, mieux vaut opter pour les changes complets. Ils montent jusqu’à la taille et ressemblent aux couches pour bébé, couvrant parfaitement toute la zone du bassin. Il s’agit de la protection idéale pour les seniors souffrant d’incontinence urinaire et anale. Les modèles avec ceinture permettent également de changer facilement une personne alitée. En effet, il suffit de la basculer sur le côté pour enlever et remplacer la couche pleine. C’est la solution privilégiée dans les établissements spécialisés, grâce à sa praticité.
     
    Dans tous les cas, il convient de choisir la bonne taille selon la corpulence de la personne, pour éviter tout inconfort.
     
    Enfin, le choix d’une protection urinaire doit également tenir compte de la qualité de celle-ci. Il est donc important d’adopter une protection confectionnée à partir d’une matière douce et saine, notamment pour ce qui concerne le voile protecteur. Le neutralisant d’odeur est également à prendre en compte : il est hors de question de sentir l’urine pendant une journée active.
     
    Dans tous les cas, il n’y a rien de dramatique à porter des protections urinaires. Afin d’améliorer l’état physique et mental de la personne incontinente, il est toujours possible de consulter un kiné et d’envisager des séances de rééducation.

    Par le

    Le système de retraites présente pour l’année 2020 un déficit s’élevant à 23,5 milliards d'euros. Le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance vieillesse s’éloigne encore de plusieurs années selon le rapport du Conseil d'Orientation des retraites (COR).

    Retraite : un solde déficitaire de 23,5 milliards d'euros

    Le retour à l’équilibre pour le système de retraites français semble s’éloigner de plus en plus en raison de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a en effet des conséquences désastreuses sur les comptes qui présentent pour l’année 2020 un déficit de 23,5 milliards d'euros, un solde négatif représentant 1,1 % du produit intérieur brut (PIB). Dans son rapport annuel, le Conseil d'Orientation des retraites (COR) souligne l’impact de la crise économique et de la conjoncture difficile, une situation qui risque encore d’influer sur les ressources des caisses de retraite pour cette année 2021.

    Baisse des ressources

    Le chômage partiel n’est pas étranger à la baisse importante des recettes. Les indemnités versées au titre du chômage partiel bénéficient d’ailleurs d’une exonération totale de charges sociales, diminuant considérablement les cotisations collectées. En outre, les entreprises ont bénéficié d’un plan de soutien leur permettant de ne pas payer ou de différer le paiement de certaines charges. Il ne faut pas oublier non plus le nombre important d’actifs ayant perdu leur emploi impliquant une baisse significative de leurs cotisations sociales.
    Bien que les dépenses ont diminué en raison d’une légère surmortalité chez les retraités, cette baisse ne pourrait pas compenser l’important manque à gagner dans les caisses de retraite.

    Un retour à l’équilibre différé de plusieurs années

    Les prévisions optimistes sur la fin du déficit pour les comptes du système des retraites français ne tiennent désormais plus. Le Conseil d'Orientation des retraites table sur un retour à l’équilibre entre 2030 et 2060. La politique de compensation du manque à gagner engendré par la crise sanitaire et économique n’est pour l’instant pas concrète, du moins pour le système de retraite. Le déficit constaté pour l’année 2020 est par contre inférieur d’environ un milliard aux chiffres indiqués dans le rapport d'étape remis à Jean Castex sur les conséquences du confinement au début du troisième trimestre 2020.
    Toujours selon le COR, « avec une croissance qui reviendrait au niveau engagé avant la crise » les finances du système de retraite pourraient s’équilibrer en 2030. Le rapport prévoit également une baisse des dépenses de retraite entre 2030 et 2060, et ce quelle que soit le scénario. Le COR annonce une part des dépenses pour les retraites entre 11,6 % et 13,4 % du PIB à partir de 2070, un chiffre « inférieur à celui constaté en 2019 dans tous les scénarios ».

    Conséquence de la crise sur le long terme

    Le chômage partiel et la perte d’emploi durant cette crise sanitaire et l’entrée en vigueur de certaines réformes impacteront le pouvoir d’achat des actifs concernés une fois à la retraite. L’acquisition des droits à la retraite est en effet entravée par l’exonération de cotisation pour les bénéficiaires du chômage partiel et par la baisse de cotisation pour les actifs ayant perdu leur travail. Le niveau de vie des retraités pourrait se dégrader progressivement dès les années 2020 jusqu'en 2070. Pour le système de retraite par ailleurs, son financement n’est pas en péril sur le long terme.

    La réforme des retraites

    La réforme des retraites n’est pas enterrée, le projet est toujours d’actualité malgré la pandémie qui gagne du terrain. Le 13 février prochain, le gouvernement et les partenaires sociaux vont d’ailleurs se réunir à Matignon. Tous les scénarios déjà envisagés sont toujours sur la table et ils vont d’ailleurs faire l’objet cette année d’un processus de réflexion et de discussions mené par le COR. Outre la pandémie de Covid-19 et la croissance en berne, plusieurs raisons peuvent cependant freiner la reprise de ce chantier titanesque, notamment les élections qui approchent. Il ne faut pas oublier non plus que cette réforme a fait l’objet d’un grand nombre de manifestations et la réouverture des débats risquerait de raviver les tensions.

    Par le

    Le système de retraites présente pour l’année 2020 un déficit s’élevant à 23,5 milliards d'euros. Le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance vieillesse s’éloigne encore de plusieurs années selon le rapport du Conseil d'Orientation des retraites (COR).

    Retraite : un solde déficitaire de 23,5 milliards d'euros

    Le retour à l’équilibre pour le système de retraites français semble s’éloigner de plus en plus en raison de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a en effet des conséquences désastreuses sur les comptes qui présentent pour l’année 2020 un déficit de 23,5 milliards d'euros, un solde négatif représentant 1,1 % du produit intérieur brut (PIB). Dans son rapport annuel, le Conseil d'Orientation des retraites (COR) souligne l’impact de la crise économique et de la conjoncture difficile, une situation qui risque encore d’influer sur les ressources des caisses de retraite pour cette année 2021.

    Baisse des ressources

    Le chômage partiel n’est pas étranger à la baisse importante des recettes. Les indemnités versées au titre du chômage partiel bénéficient d’ailleurs d’une exonération totale de charges sociales, diminuant considérablement les cotisations collectées. En outre, les entreprises ont bénéficié d’un plan de soutien leur permettant de ne pas payer ou de différer le paiement de certaines charges. Il ne faut pas oublier non plus le nombre important d’actifs ayant perdu leur emploi impliquant une baisse significative de leurs cotisations sociales.
    Bien que les dépenses ont diminué en raison d’une légère surmortalité chez les retraités, cette baisse ne pourrait pas compenser l’important manque à gagner dans les caisses de retraite.

    Un retour à l’équilibre différé de plusieurs années

    Les prévisions optimistes sur la fin du déficit pour les comptes du système des retraites français ne tiennent désormais plus. Le Conseil d'Orientation des retraites table sur un retour à l’équilibre entre 2030 et 2060. La politique de compensation du manque à gagner engendré par la crise sanitaire et économique n’est pour l’instant pas concrète, du moins pour le système de retraite. Le déficit constaté pour l’année 2020 est par contre inférieur d’environ un milliard aux chiffres indiqués dans le rapport d'étape remis à Jean Castex sur les conséquences du confinement au début du troisième trimestre 2020.
    Toujours selon le COR, « avec une croissance qui reviendrait au niveau engagé avant la crise » les finances du système de retraite pourraient s’équilibrer en 2030. Le rapport prévoit également une baisse des dépenses de retraite entre 2030 et 2060, et ce quelle que soit le scénario. Le COR annonce une part des dépenses pour les retraites entre 11,6 % et 13,4 % du PIB à partir de 2070, un chiffre « inférieur à celui constaté en 2019 dans tous les scénarios ».

    Conséquence de la crise sur le long terme

    Le chômage partiel et la perte d’emploi durant cette crise sanitaire et l’entrée en vigueur de certaines réformes impacteront le pouvoir d’achat des actifs concernés une fois à la retraite. L’acquisition des droits à la retraite est en effet entravée par l’exonération de cotisation pour les bénéficiaires du chômage partiel et par la baisse de cotisation pour les actifs ayant perdu leur travail. Le niveau de vie des retraités pourrait se dégrader progressivement dès les années 2020 jusqu'en 2070. Pour le système de retraite par ailleurs, son financement n’est pas en péril sur le long terme.

    La réforme des retraites

    La réforme des retraites n’est pas enterrée, le projet est toujours d’actualité malgré la pandémie qui gagne du terrain. Le 13 février prochain, le gouvernement et les partenaires sociaux vont d’ailleurs se réunir à Matignon. Tous les scénarios déjà envisagés sont toujours sur la table et ils vont d’ailleurs faire l’objet cette année d’un processus de réflexion et de discussions mené par le COR. Outre la pandémie de Covid-19 et la croissance en berne, plusieurs raisons peuvent cependant freiner la reprise de ce chantier titanesque, notamment les élections qui approchent. Il ne faut pas oublier non plus que cette réforme a fait l’objet d’un grand nombre de manifestations et la réouverture des débats risquerait de raviver les tensions.