La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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La réforme des retraites de 2023 a ouvert de nouvelles perspectives pour les retraités souhaitant poursuivre une activité professionnelle. Désormais, le cumul emploi-retraite, sous certaines conditions, permet d'améliorer la future pension. Comment profiter de ce nouveau dispositif ?
Le cumul emploi-retraite intégral offre la possibilité de profiter, sans limite de plafond, d’une pension de retraite à taux plein ou liquidée à l'âge légal avec un revenu tiré d’une nouvelle activité.
Ce dispositif permet d'acquérir de nouveaux droits, ce qui se traduit par une augmentation de la pension lors de la deuxième liquidation de retraite. Cette valorisation est particulièrement intéressante pour ceux qui ont cotisé sur des périodes courtes ou discontinues, leur permettant de combler d'éventuels manques et d'améliorer significativement leur niveau de vie durant la période où ils ne sont plus actifs.
En outre, il ne conditionne en aucun cas le versement de la pension de base ni de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. Les retraités bénéficient donc de l'intégralité de leurs droits acquis, tout en cumulant un nouveau revenu d'activité.
Les conditions d'accès :
Les avantages :
Pour la retraite de base, les démarches administratives ont été simplifiées afin de faciliter l'accès au cumul emploi-retraite intégral. En revanche, lors de la cessation de l'activité cumulée, il est nécessaire de solliciter une nouvelle retraite afin de prendre en compte les nouveaux droits acquis. En ce qui concerne la retraite complémentaire Agirc-Arrco, la cotisation est automatique pour les retraités.
Le cumul emploi-retraite limité constitue une option intéressante pour les retraités qui n'ont pas atteint le nombre de trimestres cotisés requis pour une retraite à taux plein ou qui ont liquidé leur pension avant l'âge légal.
Autre condition : les revenus cumulés (retraite et salaire) ne doivent pas dépasser un plafond fixé à 160 % du Smic brut, soit 2 827,07 euros en 2024. Ce plafond permet de garantir un certain équilibre entre les revenus d'activité et les revenus de retraite.
Ce mécanisme comporte un certain nombre de limitations à considérer. Il est notamment interdit de retravailler chez le même employeur sans respecter un délai de carence de six mois. Cette mesure vise à éviter les situations de « pantouflage » et à favoriser la diversification des parcours professionnels.
Il est important de préciser que le cumul emploi-retraite limité n'ouvre pas de nouveaux droits à la retraite. Cependant, les profils concernés ont la possibilité de passer au cumul intégral à partir de 67 ans. Enfin, les demandes de retraite de base se font uniquement par formulaire papier, tandis que celles de la complémentaire Agirc-Arrco peuvent se faire en ligne ou par formulaire papier.
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Une fois à la retraite, les salaires diminuent en moyenne de 25 % et cela peut aller jusqu'à 50% en fonction de la carrière, de la génération et de situations particulières. Alors aujourd'hui, les Français ne s'inquiètent plus forcément de vieillir, mais du montant de leur pension de retraite... Il existe heureusement des solutions pour anticiper cette perte de niveau de vie et s'assurer des revenus complémentaires. Tour d'horizon.
Pensez-y le plus tôt possible ! Une acquisition précoce vous laissera ainsi le temps de rembourser tranquillement votre crédit. Une fois à la retraite, vous serez propriétaire de votre logement et n'aurez plus de charges de crédit : une façon de compenser votre perte de salaire et de préserver votre train de vie.
En 2023, un peu plus de la moitié des ménages français étaient propriétaires de leur résidence principale.
Une autre option est ensuite de vendre votre bien en viager pour disposer de revenus complémentaires. Le viager est un mode de vente immobilière particulier qui permet au vendeur de percevoir une rente viagère jusqu'à son décès en contrepartie de la cession de son bien immobilier à l'acquéreur.
En optant pour le "viager occupé", vous continuez d'occuper votre logement jusqu'à votre décès et percevez une rente viagère.
Le plan d'épargne retraite (PER) est LA solution idéale pour préparer sereinement votre retraite : un produit unique, simple et accessible.
Né de la loi Pacte en 2019, le PER individuel permet de se constituer une retraite complémentaire en épargnant tout au long de sa vie professionnelle tout en bénéficiant d'avantages fiscaux.
Si votre employeur propose un régime d'épargne salariale, cotisez-y autant que possible. De nombreuses entreprises proposent des contributions de contrepartie, ce qui signifie qu'elles versent de l'argent supplémentaire sur votre plan d'épargne entreprise (PEE) en fonction de vos cotisations. C'est de l'argent gratuit, alors profitez-en !
L'immobilier locatif est également une façon de se créer des revenus supplémentaires pour une retraite plus confortable. Dès que vous le pouvez, investissez dans un logement destiné à la location. Votre crédit sera ainsi remboursé au moment de la liquidation de votre retraite. Là aussi, des solutions de défiscalisations existent (programmes Pinel, résidences étudiantes ou séniors...).
La période de la retraite est une excellente occasion de profiter de votre temps libre et de poursuivre vos passions. Cependant, il est également important de rester actif, à la fois physiquement et mentalement. Cela vous aidera à rester en bonne santé et heureux, et réduira vos coûts de soins de santé à la retraite.
En optant pour le dispositif du cumul emploi-retraite, vous :
Cumuler une retraite avec le revenu d'une activité professionnelle est possible pour tous les retraités, quel que soit leur régime.
Il faut pour cela :
Depuis le 1ᵉʳ septembre 2023, avec la réforme des retraites, ce cumul emploi-retraite procure de nouveaux droits. Vous augmenterez ainsi le niveau de votre pension lorsque vous aurez définitivement cessé vos activités. Ces nouveaux droits donneront lieu à une seconde pension de retraite.
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La Caisse nationale d'assurance-vieillesse (Cnav) a dévoilé le jeudi 21 mars ses statistiques annuelles concernant les retraités du régime général du secteur privé. Âge moyen de départ à la retraite, montant moyen de la pension de base et nombre de nouveaux retraités, voici les données essentielles à retenir pour l’année 2023.
Fin 2023, la Cnav recensait plus de 15,3 millions bénéficiaires d’une pension de retraite du régime général, qu’il s’agisse d’une pension personnelle ou de réversion, soit 5 millions de plus en 20 ans, et 10 millions de plus en 40 ans. Cette progression reflète l’allongement de la vie et l’augmentation du nombre de cotisants.
919 377 individus supplémentaires ont touché leurs premières pensions en 2023, réparties entre pensions personnelles (696 452) et pensions de réversion au conjoint survivant (222 925). La pension mensuelle moyenne brute versée à ces néo-retraités s’élève à 783 €, mais atteint 1 234 € brut par mois pour les retraités ayant cotisé durant tout leur parcours professionnel. Les chiffres de la Cnav indiquent que cette catégorie représente 42 % des retraites personnelles attribuées sur l’année.
En parallèle, le dispositif de carrière longue a permis à 110 000 personnes de liquider leurs droits de manière anticipée en 2023, soit 16 % des retraites accordées.
Dans le régime général, l’âge moyen de départ à la retraite pour 2023 s’est établi à 63,4 ans, en légère augmentation en comparaison avec les années précédentes (63,1 ans en 2022 et 62,9 ans en 2021). Les femmes sont restées en activité plus longtemps par rapport à la moyenne (63,6 ans), à l’inverse de leurs homologues masculins (63,2 ans).
L’âge de départ est à mettre en rapport avec celui du retraité du régime général. Cet indicateur est également en progression, passant de 74,8 ans à 74,9 ans entre 2022 et 2023. Là encore, les sujets de sexe féminin sont plus âgés (75,5 ans).
En 2023, les retraités du régime général ont reçu une pension (de base et de réversion) d'environ 814 € brut par mois (avant prélèvements sociaux et impôts sur le revenu). Cette moyenne, qui exclut les pensions complémentaires, masque des déséquilibres importants entre les hommes et les femmes, avec des pensions mensuelles respectives de 729 € et 922 €.
Pour les 6,49 millions d’affiliés de la Cnav ayant eu une carrière complète au régime général ont droit à une pension de base plus élevée, à 1 174 € brut par mois. Là encore, les disparités liées au genre persistent, avec des pensions respectives de 1 053 € et 1 284 € par mois, au détriment de la gent féminine.
Depuis la réforme des retraites de 2023, une retraite à taux plein est conditionnée au cumul de 166 trimestres (pour les générations 1956-1957), 172 trimestres (année de naissance 1965 et ultérieures) de cotisation. Dans le régime de base, le nombre de trimestres validés par an est limité à quatre.
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Contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas de demander la liquidation de ses droits à la retraite pour toucher sa pension. En plus de satisfaire à différents critères, dont l’atteinte de l’âge légal (sauf pour ceux qui peuvent prétendre à un départ anticipé), il faut constituer un dossier. Parmi les documents indispensables figure la notification de retraite, qui joue un rôle déterminant pour l’information, le remboursement des soins, et d’autres avantages.
La notification de retraite officialise le départ de son détenteur, avec la date à laquelle celui-ci prend effet.
Elle détaille en effet les éléments suivants :
Une copie de ce document officiel doit être transmise aux différents organismes de santé, notamment la société de mutuelle, mais également au gestionnaire d’un contrat d’assurance-vie. Le pensionné doit conserver précieusement l’original.
À la réception de la notification de retraite, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), dont relève l’assuré(e) selon son lieu de résidence, s’occupe des formalités nécessaires au maintien du remboursement de ses frais de santé, ainsi que ceux de ses ayants droit.
La carte vitale doit être à jour pour une charge optimale des dépenses liées aux soins. De même, la notification doit être transmise à l’assurance ou l’organisme de mutuelle pour une continuité de service conformément aux clauses du contrat, même en ayant mis fin à sa carrière.
Autre avantage de ce document officiel, il permet aux retraités de profiter de leur statut pour obtenir des réductions sur un large éventail de services (culture et loisirs, transports, voyages).
Aucune démarche administrative de l’intéressé n’est requise pour faire établir son titre de pension. Il lui est attribué automatiquement après validation de sa retraite par l’assurance maladie. Pour toute demande d’information ou remarque, l’Assurance retraite offre une assistance personnalisée accessible par téléphone, courrier postal, en ligne ou sur rendez-vous avec un conseiller.
En complément de la notification de retraite, plusieurs attestations seront nécessaires :
Le formulaire unique de demande pour ces différentes pièces est disponible en ligne sur le site de la Cnav.
Pour les actifs qui ont droit à une retraite complémentaire Agirc-Arrco en plus de leur retraite de base, plus besoin de multiplier les demandes ! La notification de retraite est unique et centralise tous les éléments qui s’y rapportent auprès des régimes concernés.
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La retraite, ça se prépare ! C'est en effet une étape importante de la vie qui nécessite anticipation et réflexion. D'ailleurs, le Baromètre 2023 de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a révélé que l’épargne retraite progressait. Aujourd'hui, plus de 56 % des Français actifs déclarent mettre de l’argent de côté pour leurs vieux jours. Cela reflète bien une prise de conscience croissante de l’importance d’une bonne préparation pour garder un niveau de vie confortable après avoir mis un terme à sa carrière. Alors que vous soyez encore loin de l'âge de la retraite ou sur le point d'y arriver, voici 7 conseils pour préparer votre retraite.
Préparer sa retraite le plus tôt possible présente de nombreux avantages, notamment en termes de sécurité financière et de tranquillité d'esprit. En effet, en commençant à épargner et à investir pour sa retraite dès que possible, on maximise ses chances d'atteindre ses objectifs financiers et de profiter d'une retraite confortable.
Pour rappel, depuis le 1ᵉʳ septembre 2023, l'âge légal de départ à la retraite est de 64 ans
Une bonne planification est la clé pour une retraite sereine.
En épargnant de bonne heure pour votre retraite, vous bénéficiez de l'effet de la croissance des investissements à long terme. Les intérêts composés permettent aux sommes investies de générer des rendements sur le long terme, augmentant ainsi le capital disponible à la retraite.
Estimez vos besoins à la retraite : combien d'argent pensez-vous avoir besoin pour maintenir votre niveau de vie après votre départ à la retraite ? Tenez compte de vos dépenses courantes, de vos projets de voyage et de vos besoins en matière de santé.
L'idéal est d'épargner régulièrement, même de petites sommes, pour vous constituer un fonds de retraite confortable.
Ainsi, vous :
Utilisez la méthode des 50/30/20* dans la gestion de votre budget en répartissant vos revenus de la façon suivante :
- 50% consacrés à vos besoins essentiels (logement, nourriture, etc.)
- 30% dédiés à vos dépenses personnelles (loisirs, sorties, etc.)
- 20% accordés à votre épargne et vos investissements.
* Une règle mise en avant par Elizabeth Warren, sénatrice américaine et experte en finances personnelles
L'immobilier, la bourse, l'assurance-vie, le Plan d'épargne retraite…Diversifiez vos placements pour sécuriser votre avenir. C'est ce que l'on appelle "l'épargne retraite" et qui constitue une alternative incontournable pour compenser la baisse de vos revenus à la retraite.
Comprendre la retraite permet de saisir les enjeux financiers, sociaux et personnels qui y sont associés. En vous informant sur les différents régimes de retraites et vos droits, vous maitriserez ainsi mieux la planification de cette nouvelle étape de la vie.
S'informer, c'est :
Anticiper, épargner, investir... pas toujours facile lorsqu'on ne maîtrise pas toujours le sujet. Aussi, il peut être intéressant de vous faire accompagner :
Prenez d'abord en compte votre santé : celle-ci peut en effet avoir un impact important sur votre retraite. Assurez-vous d'avoir une bonne couverture maladie et de prendre soin de votre santé physique et mentale.
Enfin, la retraite, c'est aussi le temps de se recentrer sur soi. Alors, prévoyez des activités qui vous plaisent et qui vous maintiendront en forme !
La retraite ne signifie pas l'inactivité.
Il s'agira de donner un sens à votre nouvelle vie et peut-être de trouver un projet qui vous passionne et qui vous permettra de rester engagé.
Vous pourrez par exemple bénéficier du cumul emploi retraite pour continuer à exercer une activité professionnelle tout en percevant votre pension. Selon les chiffres de l'INSEE, en 2021, ce sont 3,6% des retraités qui utilisaient ce dispositif.
Profitez également de ce temps pour transmettre votre expérience ou vous adonner à des activités de bénévolat.
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Le montant de la pension de retraite des Français est calculé en tenant compte de plusieurs facteurs, notamment son âge au moment de l’arrêt de sa carrière professionnelle. La loi fixe un âge minimum à atteindre avant de pouvoir prétendre à sa retraite de base. Cependant, sous certaines conditions, il est possible de partir plus tôt.
Depuis l’entrée en vigueur de la dernière réforme des retraites, ce seuil d’âge, auparavant fixé à 62 ans, est progressivement relevé d’un trimestre par année de naissance. À terme, il sera de 64 ans pour les générations 1968 et ultérieures.
Certains actifs ayant l’âge légal et cumulé tous les trimestres requis pour une retraite sans minoration choisissent de poursuivre leur activité. Cette stratégie leur donne droit à une surcote, qui se présente sous trois formes :
Un salarié peut ainsi travailler jusqu’à 70 ans, sans que son employeur puisse l’obliger à prendre sa retraite (sauf exception). À partir de 67 ans, le taux plein est automatique pour la pension de retraite de base.
Avant l’âge légal, différentes situations (carrière longue, situation de handicap, pénibilité au travail, incapacité causée par un accident du travail ou une maladie professionnelle) autorisent un départ anticipé avec une pension complète.
En outre, le dispositif de la « Retraite progressive » permet d’accroitre le montant de la retraite finale en combinant une activité professionnelle à temps partiel (synonyme de cotisation et donc de trimestres supplémentaires validés) et perception d’une partie de sa pension. Il s’agit d’une option intéressante pour une transition en douceur entre la vie active et à la retraite.
Des règles spécifiques s’appliquent en revanche pour les travailleurs relevant de régimes dits « spéciaux », comme les agents de la fonction publique, les salariés de la SNCF, etc. Par exemple, les fonctionnaires des catégories « active » et « super-active » pourront, en fonction de leur année de naissance, prendre leur retraite à partir de 59 ans (au lieu de 57 ans actuellement) et 54 ans respectivement (contre 52 ans) sous réserve de satisfaire à un minimum d’années d’ancienneté.
Les sources d’information concernant la retraite des Français sont multiples. Le relevé de carrière individuel disponible sur le service en ligne de l’Assurance retraite indique le nombre de trimestres validés dans tous les régimes de retraite cotisés. Sur la base de ces données, il peut estimer le montant de sa future pension.
En complément, à certaines échéances, chaque assuré reçoit par voie postale des documents détaillant sa situation envoyés par le ou les organismes de retraite auxquels il est affilié.
Pour des précisions ou des questions particulières, le conseiller de la caisse de retraite est l’interlocuteur idéal. Ses coordonnées sont disponibles sur les relevés de cotisations ou sur le site officiel de l’Assurance retraite. Alternativement, un professionnel de la retraite peut fournir un accompagnement personnalisé.
Avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite, la durée d’assurance requise, c’est-à-dire le nombre de trimestres à cumuler pour bénéficier d’une pension à taux plein, va augmenter progressivement. Le maximum est de 172 trimestres (l’équivalent de 43 ans) pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1965.
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Le recul de l’âge légal à la retraite, mesure phare de la dernière réforme, contraint les travailleurs à valider davantage de points et de trimestres pour bénéficier du taux plein. Faute de pouvoir compléter les 43 années de cotisations nécessaires, chacun cherche à gagner des trimestres « gratuits ». Il existe ainsi différentes possibilités souvent méconnues.
Pour compléter leur durée d’assurance globale, les travailleurs peuvent faire valoir différentes périodes non cotisées.
Sous certaines conditions, les travailleurs peuvent valoriser les périodes d’invalidité, de congé maternité, de perte d’emploi, de formation professionnelle, de service militaire ou encore d’incarcération provisoire. Par exemple, chaque période de 50 jours de chômage indemnisé ou de détention provisoire permet d’acquérir un trimestre.
La maternité est également source de trimestres de retraite additionnels. Une salariée peut ainsi obtenir jusqu’à quatre trimestres pour chaque enfant auquel elle a donné naissance, ou qu’elle a adopté. Quatre trimestres de plus lui sont accordés au titre de l’éducation.
La réforme attribue la totalité des trimestres éducation à la mère, y compris en cas de décès de l’enfant avant son quatrième anniversaire. De son côté, le père ne peut prétendre qu’à deux trimestres adoption et deux trimestres éducation, soit deux de moins qu’avant avec l’aval de la mère. Si applicable, il est possible d’ajouter un trimestre de bonification pour l’éducation d’un enfant handicapé pour chaque période de 30 mois, sans dépasser huit trimestres.
En revanche, le congé parental de la mère ou du père n’est pas cumulable avec les majorations maternité ou d’adoption et d’éducation.
Pour rappel, le congé parental permet de valider un trimestre pour chaque période de 90 jours. La majoration n’est octroyée que si elle est plus favorable à l’assuré(e) que les majorations maternité ou d’adoption et d’éducation.
Un contrôle du relevé de carrière est indispensable avant d’ajouter ces trimestres, car ceux-ci peuvent avoir été partiellement ou intégralement comptabilisés, sans mention explicite au bénéficiaire.
Les proches aidants peuvent cumuler jusqu’à quatre trimestres retraite pour le congé pris.
Les jeunes ayant réalisé un VIE (volontariat international en entreprise) ou civil ont la possibilité de valider un trimestre pour chaque période de 90 jours, sans plafonnement du nombre de trimestres.
Grâce aux nouvelles règles, les stages et les anciens contrats aidés permettent de valider des trimestres retraite de manière rétroactive. C’est le cas des travaux d’utilité collective (TUC), des stages du plan Barre, des stages à la vie professionnelle, des programmes jeunes volontaires, et des programmes d’insertion locale. Désormais, la présentation d’une preuve de 50 jours de présence permet de récupérer un trimestre retraite.
Enfin, en ayant accompli dix ans de service continu ou avec interruption, les pompiers volontaires sont éligibles à une majoration de trois trimestres, à laquelle s’ajoute éventuellement un trimestre pour 5 années supplémentaires accomplies, soit un total de quatre trimestres.
La validation de chaque trimestre supplémentaire requiert la présentation d’un justificatif. Il est donc primordial de conserver tous les documents de Pôle Emploi, de son emploi ou des organismes sociaux attestant du versement :
Ces documents doivent, le cas échéant, mentionner clairement les dates de début et de fin de perception des droits.
S’agissant des salariés, le régime général et l’Agirc-Arrco remet deux questionnaires à compléter aux affiliés désireux de liquider leur retraite :
Ces informations servent de base à la régularisation des trimestres manquants ou incomplets. Les travailleurs non-salariés ne disposent malheureusement d’aucun système équivalent, et doivent effectuer toutes les formalités eux-mêmes.
Avec la réforme des retraites, qui retarde l’âge légal de départ, les travailleurs ont intérêt à faire valoir toutes les périodes non cotisées pour valider des trimestres supplémentaires. Différentes situations permettent de compléter leur durée d’assurance, notamment les ruptures involontaires de carrière, la parentalité ou encore certaines périodes travaillées auparavant non comptabilisées. La présentation des justificatifs est indispensable pour obtenir les trimestres de retraite correspondants.
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En règle générale, pour avoir droit à une pension de retraite, il faut avoir travaillé et cotisé pendant un certain nombre d’années. Des alternatives existent toutefois pour celles et ceux qui n’ont que très peu travaillé.
Si vous n’avez jamais travaillé, vous pouvez dans un premier temps faire une demande de cotisation volontaire auprès de votre Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Cette démarche vous permettra de percevoir une pension de retraite en fonction des revenus perçus au cours des 6 derniers mois et de la catégorie à laquelle vous appartenez, sachant que le montant de cotisation se situe entre 10 284 et 43 992 euros.
Deuxième option : obtenir une affiliation à l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). Cette solution permet de valider des trimestres de cotisation retraite sans travailler, avec la CAF qui cotise à votre place, à hauteur du SMIC ou d’une partie de celui-ci, pendant toute la période d’adhésion.
Les parents au foyer, les parents d’enfants handicapés et ceux qui accueillent des parents chez eux peuvent bénéficier de ce dispositif, sans avoir à effectuer de démarche particulière.
Cette affiliation est gérée intégralement par la Caisse des Allocations familiales pour les femmes au foyer qui perçoivent des prestations familiales telles que la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) ou le complément familial.
Pour être éligibles, ces parents doivent avoir au moins un enfant de moins de trois ans, ou deux enfants (trois s’ils vivent en couple) et respecter les plafonds de ressources liés aux prestations familiales citées précédemment.
Il est possible de valider jusqu’à six trimestres de retraite même sans avoir travaillé en s’inscrivant au chômage à Pôle emploi, mais sans pour autant acquérir des points pour la retraite complémentaire.
Par ailleurs, des dispositifs spécifiques sont prévus pour les personnes ayant travaillé à temps partiel, les parents ayant cessé ou réduit leur activité pour élever des enfants, ou les personnes ayant été touchées par des maladies professionnelles.
L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une aide financière accordée aux personnes âgées ayant une faible pension de retraite ou n’ayant pas suffisamment cotisé pour prétendre à une pension de retraite. Elle a pour objectif d’assurer un niveau de revenu minimum aux personnes âgées en difficulté financière.
Pour y avoir droit, il faut remplir plusieurs conditions d’éligibilité, telles que :
Le montant de l’ASPA est soumis à des conditions de revenus et dépend de la situation familiale du bénéficiaire.
En 2023, le montant maximal de l’Aspa est fixé à :
Demander à être affilié à l’assurance vieillesse des parents au foyer, s’inscrire au chômage pour valider jusqu’à 6 trimestres de retraite ou cotiser volontairement à l’assurance retraite… si ces dispositifs permettent de valider un certain nombre de trimestres, le montant de votre retraite de base restera malgré tout très en deçà de celle des retraités ayant une carrière complète ou quasi complète.
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La réforme des retraites est entrée en vigueur le 1ᵉʳ septembre 2023 et a soulevé de nombreuses interrogations. Et comme bon nombre de Français, vous n'avez peut-être aucune idée du montant de votre future retraite. En effet, selon une étude récente d'Altaprofits, seulement 1 futur retraité sur 3 sait ce qu'il va toucher à la retraite ! Alors voici les notions essentielles à connaître.
La 1ʳᵉ chose à faire est de vous informer pour préparer votre départ à la retraite. Quel que soit votre âge et tout au long de votre carrière, sachez qu'il est possible de récolter des renseignements sur vos droits en cours via votre "compte retraite".
Comment ?
En vous connectant sur le portail info-retraite.com, site officiel qui regroupe tous les régimes obligatoires et vous délivre les informations utiles liées à votre carrière.
Il vous suffit de vous identifier grâce à Franec Connect, de créer votre compte et ainsi d'accéder à votre espace personnel.
Vous y retrouverez votre relevé de carrière, avec :
Les périodes de service militaire et les trimestres pour enfant ne sont pas toujours pris en compte et les périodes d'activités à l'étranger n'y figurent pas. Alors pensez à le signaler et à fournir les justificatifs au moins 6 mois avant votre départ à la retraite.
Il existe également un entretien personnalisé à partir de 45 ans que vous pouvez solliciter auprès de votre caisse de retraite.
Le calcul de votre retraite dépend de plusieurs éléments :
Votre retraite sera constituée d’une retraite de base + d’une retraite complémentaire
Pour bénéficier d'une retraite à taux plein, vous devez partir à l'âge légal, soit 64 ans et avoir totalisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172 depuis la réforme. Le taux plein, c'est 50 % pour les salariés et les indépendants et 75 % de la moyenne des 6 derniers mois de traitement pour les fonctionnaires.
Vous êtes perdus dans le jargon de la retraite ? Consultez notre article "Les mots-clés pour mieux comprendre la retraite"
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Réduire les inégalités entre hommes et femmes sur la question des droits à la retraite, permettre le transfert des points entre époux, mise en place d’un plan de retraite plus avantageux… Les Français expriment leurs attentes en marge des nouvelles consultations sur la réforme des retraites entre l’exécutif et les syndicats.
Alors que de nouvelles consultations se tiennent sur l’épineuse question du recul de l’âge de départ à la retraite, une étude menée par un professionnel du secteur a mis en lumière les attentes des Français par rapport au projet de réforme du gouvernement.
Si les résultats de cette étude, dévoilés le 4 octobre dernier, confirment le rejet massif des Français sur un départ à la retraite différé à 64 ou 65 ans, ils livrent des informations qui, à défaut d’être suffisamment débattues, sont toutes aussi pertinentes.
Ainsi, les Français seraient majoritairement favorables à une bonification de points de retraite pour les périodes non cotisées liées au soutien des proches dépendants ou à l’éducation des enfants.
Par ailleurs, 76 % des sondés plaident pour la « transférabilité » des droits entre époux.
« Étant donné que le partage des revenus immédiats est une pratique courante entre conjoints, celui des points de retraite devrait s’aligner sur ce modèle », avance l’auteur de l’étude.
S’il est un sujet sur lequel les Français restent intransigeants, c’est bien le maintien de l’âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 62 ans. Le projet du gouvernement de différer ce seuil à 64 ou 65 ans se heurte à une forte opposition de la part des personnes sondées.
Il importe toutefois de préciser que les réticences sont plus ou moins nuancées en fonction des catégories professionnelles.
Si les ouvriers sont en grande majorité contre cette mesure, les cadres (42 %) et les non-salariés (39 %) font montre de plus de flexibilité.
À noter que les concertations sur la réforme des retraites entre le gouvernement et les partenaires sociaux ont démarré le 5 octobre dernier.
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Le CPF (Compte de Formation Professionnel) a le vent en poupe mais les fraudes sur cette formation ouvert à tous également. Pour lutter contre les publicités illégales, le ministère du Travail lance une vaste campagne d’information et de sensibilisation. Fin juillet, 2600 mises en demeure avaient été prononcées et 150 organismes de formation exclus du dispositif.
Rassurez-vous, Retraite.com a noué un partenariat avec un Partenaire reconnu sur le marché, l'Institut Français de Formation pour vous accompagner au mieux dans vos démarches et vos formations
Qui n’a pas reçu, ces derniers mois des appels, des messages SMS ou des mails vous proposant de débloquer votre compte formation. Le problème est que très souvent, ces sollicitations forcées sont synonime d’arnaques. Pour lutter contre ces publicités illégales le ministère du Travail a lancé une vaste campagne d’information et de sensibilisation auprès des 38,8 millions d’actifs qui possèdent un compte personnel de formation (CPF).
En cas de messages frauduleux, ils doivent être redirigés vers le 33700, plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS, pour être désactivés.
Le Compte professionnel de formation (CPF) reste cependant un formidable outil pour acquerir des compétences, se perfectionner en langues ou apprendre un nouveau métier.
Sachez que votre compte formation est abondé à hauteur de 500 euros par an (800 euros pour un emploi non qualifié) et permet à chaque actif de financer, avec ou sans complément, une formation afin d’ améliorer son employabilité.
Les cursus les plus demandés étant les langues et la bureautique. En moyenne, les CPF sont dotés de 1500 euros.
Il s'agit de distinguer 2 cas lors de votre passage à la retraite :
Retraite.com partenaire de l'Institut Français de Formation pour vous accompagner
Depuis près de 18 mois, Retraite.com est partenaire de l'institut Français de formation pour vous accompagner dans vos formations en bureautique, langue, design, marketing, formation d'entreprise...
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Le cumul emploi-retraite permet à un retraité de reprendre un travail rémunéré tout en percevant les revenus de cette activité et ses pensions de retraite. Ce dispositif vise à maintenir le niveau de vie des retraités et de faire face aux à-coups de l’inflation.
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Deux conditions doivent être remplies pour bénéficier du cumul emploi-retraite :
Les retraités du secteur privé ont la possibilité de reprendre une activité professionnelle rémunérée auprès de leur dernier employeur ou dans une autre entreprise.
Dans le premier cas, le cumul emploi-retraite ne peut s’opérer que 6 mois après la cessation d’activité chez le dernier employeur et l’admission en retraite de l’intéressé.
Il convient de préciser que le retraité ne pourra bénéficier du cumul emploi-retraite partiel qu’au bout de 7 mois après son départ à la retraite.
Le cumul emploi-retraite n’est pas l’apanage des salariés du privé. Les retraités ayant travaillé sous le statut d’indépendant peuvent également y prétendre.
Commerçant, artisans, professions libérales, ouvriers agricoles… les démarches pour bénéficier du cumul emploi-retraite se font auprès de leur caisse régionale.
En revanche, il sera nécessaire de s’adresser à la caisse de retraite correspondante si l’intéressé envisage de poursuivre une activité professionnelle relevant d’un autre régime.
Le régime de cumul emploi-retraite applicable aux retraités fonctionnaires comporte quelques particularités.
En effet, si l’assuré exerce une activité nouvelle, mais toujours rattachée à la fonction publique, sa pension, revalorisée, ne lui sera versée qu’une fois au moment de la cessation de son activité.
Rien n’empêche en revanche le cumul emploi-retraite d’un fonctionnaire retraité qui décide d’opérer dans le privé ou en tant qu’indépendant.
À noter que les exceptions au régime du cumul emploi-retraite concernent les activités littéraires, artistiques et scientifiques, celles liées à un mandat électif ou encore les activités professionnelles à l’étranger.
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La date fatidique de la déclaration de revenus prévue en mai 2022 approche à grands pas. Voici un récapitulatif des revenus qu’il ne faut pas oublier de déclarer et de ceux qui ne sont pas à notifier lorsque l’on est retraité.
Pour ce qui est des pensions de retraite, la case est préremplie. Cependant, il convient de vérifier s’il n’existe pas d’erreur entre les retraites de base et les retraites complémentaires versées par les différents régimes spéciaux et l’État.
Viennent ensuite 5 sources éventuelles de revenus qu’il faudra rajouter si vous y avez droit :
En revanche, vous n’êtes pas obligé de déclarer la partie de vos revenus qui est inférieure ou égale au montant de la pension de vieillesse versée par la Sécurité sociale.
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Le passage à la retraite est une période charnière qu’appréhendent de nombreux seniors, principalement en raison de la baisse du montant de leurs revenus. Une situation que les pouvoirs publics ont anticipée et pour laquelle des aides financières existent. Allocation personnalisée d’autonomie, complémentaire santé solidaire, allocations handicap… focus sur les dispositifs d’aide pour les retraités et leurs conditions d’attribution.
Si la retraite soulève plusieurs interrogations, la principale préoccupation demeure : comment maintenir son niveau de vie face à l’inflation ?
La question financière est centrale, car tous les retraités ne bénéficient pas du même niveau de revenu et, en fonction du taux de remplacement, celui-ci tend à diminuer graduellement.
Bien évidemment, il est toujours possible de s’assurer une pension plus importante, en repoussant l’âge de départ à la retraite par exemple, mais ces solutions ne sont pas accessibles à tous les retraités. Que faire si tel est votre cas ?
Un certain nombre de dispositifs permettent aux seniors souffrant d’une perte d’autonomie, totale ou partielle, de bénéficier d’une aide financière publique. Parmi ceux-ci on distingue ::
Pour celles et ceux qui ne perçoivent pas de retraite ou ne touchent que de faibles revenus, l’État a prévu une aide financière communément appelée « allocation simple ». Celle-ci est attribuée aux personnes ne pouvant prétendre à l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et dont les ressources sont inférieures aux plafonds fixés.
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Il existe diverses solutions pour accroître le montant de sa future pension de retraite. Au régime général, par exemple, il est possible de poursuivre une activité professionnelle au-delà de la date d’ouverture du droit à une retraite à taux plein. Le nombre d’enfants influe également, en permettant une surcote s’ils sont au moins trois.
Dans le cadre du régime général, la retraite à taux plein (50 %) est accordée aux salariés, fonctionnaires et professionnels libéraux âgés de 62 ans et plus et qui ont validé le nombre de trimestres minimum requis selon leur année de naissance. S’ils jugent le montant de leur pension insuffisant, ils peuvent activer certains leviers.
En premier lieu, s’ils satisfont à tous les critères requis pour avoir le taux plein (âge et trimestres), ils peuvent continuer à travailler afin d’obtenir une surcote à un taux de 1,25 % par trimestre additionnel, c’est-à-dire 5 % par an. Après deux années d’activité en plus, la surcote applicable à la pension calculée au taux plein est donc de 10 %.
Cette stratégie présente trois autres avantages :
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Une surcote de 10 % est accordée sur la retraite de base des personnes ayant 3 enfants ou plus (père et mère). Pour les affiliés du régime complémentaire Agirc-Arrco, les points engrangés depuis 2021 sont également majorés de 10 %, dans la limite de 2000 €. Concernant les points obtenus avant cette date, les règles de majoration diffèrent en fonction de leur nature (Agirc ou Arrco). La surcote s’applique sur le montant de la pension avant la majoration de 10 % pour famille nombreuse.
Les fonctionnaires ont également droit aux 10 % additionnels pour 3 enfants et 5 % de plus par enfant supplémentaire sous deux conditions :
Cette majoration doit faire l’objet d’une demande expresse, car son application n’est pas automatique.
Enfin, dans le cas des familles recomposées, la majoration de 10 % du régime de base et de la complémentaire Agirc-Arrco est acquise à toute personne qui :
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L’imposition des indemnités de départ à la retraite dépend du fait que la personne est mise à la retraite par son employeur ou décide de partir de son plein gré.
En principe, lorsque la personne est mise à la retraite par son employeur, son indemnité de retraite est exonérée d’impôt. Dans le cadre d’un départ volontaire en revanche, la totalité du montant des indemnités est soumise à l’imposition.
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Un salarié mis à la retraite forcée par son employeur perçoit une indemnité exempte d’impôts. Toutefois, s’il est soumis à un plafond dans une convention collective ou dans un accord professionnel ou interprofessionnel, celui-ci s’applique à son indemnité.
Dans le cas contraire, il lui appartient de choisir entre les deux plafonds prévus par la loi :
En tout cas, le texte réglementaire prévoit que le montant exonéré d’impôt ne pourra pas excéder cinq fois le plafonnement de la Sécurité sociale (montant annuel).
En cas de dépassement du plafond d’exonération, l’excédent est soumis à l’IR (impôt sur le revenu). Au moment d’effectuer sa déclaration de revenus, le retraité doit assurer que seule cette fraction imposable figure sur le document prérempli.
À noter que les indemnités de départ en préretraite initié par l’employeur sont soumises à l’imposition sauf si la préretraite a été décidée dans le cadre d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi).
Lorsque le salarié choisit lui-même de partir à la retraite, l’imposition s’applique à la totalité du montant de son indemnité. Le mécanisme du prélèvement à la source entre ainsi en jeu, et l’indemnité de retraite lui est versée nette d’impôt.
Le retraité peut toutefois bénéficier d’une exonération totale d’impôt si le départ volontaire est lié à un PSE.
Dans les trois cas (mise à la retraite forcée, préretraite ou départ volontaire), il est possible de choisir l’option du système du quotient et de bénéficier d’une imposition moins importante.
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Le système de retraites présente pour l’année 2020 un déficit s’élevant à 23,5 milliards d'euros. Le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance vieillesse s’éloigne encore de plusieurs années selon le rapport du Conseil d'Orientation des retraites (COR).
Le retour à l’équilibre pour le système de retraites français semble s’éloigner de plus en plus en raison de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a en effet des conséquences désastreuses sur les comptes qui présentent pour l’année 2020 un déficit de 23,5 milliards d'euros, un solde négatif représentant 1,1 % du produit intérieur brut (PIB). Dans son rapport annuel, le Conseil d'Orientation des retraites (COR) souligne l’impact de la crise économique et de la conjoncture difficile, une situation qui risque encore d’influer sur les ressources des caisses de retraite pour cette année 2021.
Le chômage partiel n’est pas étranger à la baisse importante des recettes. Les indemnités versées au titre du chômage partiel bénéficient d’ailleurs d’une exonération totale de charges sociales, diminuant considérablement les cotisations collectées. En outre, les entreprises ont bénéficié d’un plan de soutien leur permettant de ne pas payer ou de différer le paiement de certaines charges. Il ne faut pas oublier non plus le nombre important d’actifs ayant perdu leur emploi impliquant une baisse significative de leurs cotisations sociales.
Bien que les dépenses ont diminué en raison d’une légère surmortalité chez les retraités, cette baisse ne pourrait pas compenser l’important manque à gagner dans les caisses de retraite.
Les prévisions optimistes sur la fin du déficit pour les comptes du système des retraites français ne tiennent désormais plus. Le Conseil d'Orientation des retraites table sur un retour à l’équilibre entre 2030 et 2060. La politique de compensation du manque à gagner engendré par la crise sanitaire et économique n’est pour l’instant pas concrète, du moins pour le système de retraite. Le déficit constaté pour l’année 2020 est par contre inférieur d’environ un milliard aux chiffres indiqués dans le rapport d'étape remis à Jean Castex sur les conséquences du confinement au début du troisième trimestre 2020.
Toujours selon le COR, « avec une croissance qui reviendrait au niveau engagé avant la crise » les finances du système de retraite pourraient s’équilibrer en 2030. Le rapport prévoit également une baisse des dépenses de retraite entre 2030 et 2060, et ce quelle que soit le scénario. Le COR annonce une part des dépenses pour les retraites entre 11,6 % et 13,4 % du PIB à partir de 2070, un chiffre « inférieur à celui constaté en 2019 dans tous les scénarios ».
Le chômage partiel et la perte d’emploi durant cette crise sanitaire et l’entrée en vigueur de certaines réformes impacteront le pouvoir d’achat des actifs concernés une fois à la retraite. L’acquisition des droits à la retraite est en effet entravée par l’exonération de cotisation pour les bénéficiaires du chômage partiel et par la baisse de cotisation pour les actifs ayant perdu leur travail. Le niveau de vie des retraités pourrait se dégrader progressivement dès les années 2020 jusqu'en 2070. Pour le système de retraite par ailleurs, son financement n’est pas en péril sur le long terme.
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Le système de retraites présente pour l’année 2020 un déficit s’élevant à 23,5 milliards d'euros. Le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance vieillesse s’éloigne encore de plusieurs années selon le rapport du Conseil d'Orientation des retraites (COR).
Le retour à l’équilibre pour le système de retraites français semble s’éloigner de plus en plus en raison de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a en effet des conséquences désastreuses sur les comptes qui présentent pour l’année 2020 un déficit de 23,5 milliards d'euros, un solde négatif représentant 1,1 % du produit intérieur brut (PIB). Dans son rapport annuel, le Conseil d'Orientation des retraites (COR) souligne l’impact de la crise économique et de la conjoncture difficile, une situation qui risque encore d’influer sur les ressources des caisses de retraite pour cette année 2021.
Le chômage partiel n’est pas étranger à la baisse importante des recettes. Les indemnités versées au titre du chômage partiel bénéficient d’ailleurs d’une exonération totale de charges sociales, diminuant considérablement les cotisations collectées. En outre, les entreprises ont bénéficié d’un plan de soutien leur permettant de ne pas payer ou de différer le paiement de certaines charges. Il ne faut pas oublier non plus le nombre important d’actifs ayant perdu leur emploi impliquant une baisse significative de leurs cotisations sociales.
Bien que les dépenses ont diminué en raison d’une légère surmortalité chez les retraités, cette baisse ne pourrait pas compenser l’important manque à gagner dans les caisses de retraite.
Les prévisions optimistes sur la fin du déficit pour les comptes du système des retraites français ne tiennent désormais plus. Le Conseil d'Orientation des retraites table sur un retour à l’équilibre entre 2030 et 2060. La politique de compensation du manque à gagner engendré par la crise sanitaire et économique n’est pour l’instant pas concrète, du moins pour le système de retraite. Le déficit constaté pour l’année 2020 est par contre inférieur d’environ un milliard aux chiffres indiqués dans le rapport d'étape remis à Jean Castex sur les conséquences du confinement au début du troisième trimestre 2020.
Toujours selon le COR, « avec une croissance qui reviendrait au niveau engagé avant la crise » les finances du système de retraite pourraient s’équilibrer en 2030. Le rapport prévoit également une baisse des dépenses de retraite entre 2030 et 2060, et ce quelle que soit le scénario. Le COR annonce une part des dépenses pour les retraites entre 11,6 % et 13,4 % du PIB à partir de 2070, un chiffre « inférieur à celui constaté en 2019 dans tous les scénarios ».
Le chômage partiel et la perte d’emploi durant cette crise sanitaire et l’entrée en vigueur de certaines réformes impacteront le pouvoir d’achat des actifs concernés une fois à la retraite. L’acquisition des droits à la retraite est en effet entravée par l’exonération de cotisation pour les bénéficiaires du chômage partiel et par la baisse de cotisation pour les actifs ayant perdu leur travail. Le niveau de vie des retraités pourrait se dégrader progressivement dès les années 2020 jusqu'en 2070. Pour le système de retraite par ailleurs, son financement n’est pas en péril sur le long terme.