Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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La France compte près de 15 millions de retraités. Après avoir étudié le coût du bien le coût vieillir à domicile avec Retraite.com,  Silver Alliance poursuit son analyse des seniors en publiant une étude inédite sur le pouvoir d'achat des 65 ans et plus, réalisée avec l'institut CSA. Sources de revenus et de dépenses, épargne, héritage, pratiques plébiscitées pour augmenter son pouvoir d'achat... Le porte-monnaie des seniors a été passé au crible. Alors, les retraités français sont-ils riches en 2021 ?

Des retraités pessimistes quant à la perception de leur pouvoir d’achat...

Sans surprise, l’étude de Silver Alliance menée par l’institut CSA révèle que les retraités interrogés se montrent plutôt pessimistes quant à leur pouvoir d’achat. En effet, près de 7 retraités sur 10 déclarent avoir ressenti une baisse de leur pouvoir d’achat depuis leur départ à la retraite. Des résultats à prendre avec nuance puisque pour la moitié d’entre eux, la baisse est évaluée à moins de 15 %. Ils sont 6 retraités sur 10 à redouter une diminution de leur pouvoir d’achat dans les prochaines années.

Des retraités qui ont pourtant des sources de revenus complémentaires

Le montant moyen de revenus par foyer interrogé est de 2 199 € par mois. Pour un retraité vivant seul, cela représente environ 1 563 € par mois et pour un couple de retraités 2 625 € par mois. Ce montant inclut la retraite de base, la retraite de réversion, les revenus d’épargne, les revenus locatifs et les prestations sociales. À noter que 12 % des retraités interrogés continuent d’exercer une activité professionnelle rémunérée à temps plein ou à temps partiel (cumul emploi retraite).

Point positif de cette étude, une majorité de retraités est aujourd’hui propriétaire (69 %) et 92 % d’entre eux ont déjà fini de rembourser leur prêt immobilier. 14 % sont même propriétaires d’une résidence secondaire.

L’étude s’intéresse également à la question de l’héritage. Depuis leur départ à la retraite, 16 % des retraités ont reçu un héritage. Le montant moyen de l’héritage perçu est de 68 000 € et concerne plus particulièrement les 75 ans et plus.

Alimentation, assurance habitation et énergie : les trois premières dépenses

1 524 €, c’est le montant moyen mensuel de dépenses par foyer de retraités. Il est de 1 188 € pour un retraité vivant seul et de 1 756 € pour un couple de retraités.
Une fois ces dépenses réalisées, la moitié des retraités épargnent, une pratique qui se fait mensuellement dans la majorité des cas. Le montant moyen d’épargne s’élève à un peu plus de 3 000 € par an et concerne plus particulièrement les ex CSP+, les hommes et les couples.

Les pratiques pour améliorer le pouvoir d’achat

La participation à un programme qui récompense la fidélité est pratiquée par la moitié des retraités, loin devant les achats en soldes ou encore la recherche de réductions sur Internet ou dans les magazines qui concernent près d’un tiers des répondants. On trouve ensuite l’utilisation de comparateurs de prix en ligne avant achat pour 19 % d’entre eux, puis l’achat de produits d’occasion dans un vide-grenier par exemple. L’achat de produits alimentaires en circuit court ou auprès de producteurs concerne 16 % des retraités, puis l’achat et la vente de produits d’occasion sur Internet. Fait surprenant : les cartes de réduction spéciales seniors ne sont plébiscitées que par 14 % des retraités interrogés. Et à la marge - moins de 10 % des répondants -, on trouve la pratique du covoiturage, l’achat de produits groupés, le prêt de matériels entre particuliers et la réalisation de petits services contre une compensation financière.

S’ils sont très portés sur les comparateurs de prix, l’étude révèle un usage du numérique assez faible pour augmenter leur pouvoir d’achat démontrant un faible intérêt pour les mutualisations ou les services de l’économie collaborative.
Enfin, une reprise d’activité, qu’elle soit à temps plein ou à temps partiel, ne semble pas plébiscitée même si elle concerne tout de même 12 % des retraités actuels.

Cette tendance tend à démontrer que si les seniors souhaitent améliorer leur pouvoir d’achat, un certain nombre de solutions s’offrent à eux. Pour Benjamin Zimmer, directeur délégué et associé de Silver Alliance et Docteur en sciences : “Cette étude apporte des éléments actualisés sur l’évolution du pouvoir d’achat des retraités. Les résultats, collectés en ligne auprès d’un panel représentatif des personnes âgées de 65 ans et plus, démontrent que les seniors ne sont pas encore utilisateurs des plateformes permettant de générer un revenu en louant ou en vendant un bien qu’ils ont acheté. Cela montre que l’usage du numérique pour cette génération sera une vraie lame de fonds à observer dans les prochaines années. C’est un moyen pour les retraités d’augmenter leurs revenus et ainsi de vivre mieux à la retraite.”

Par le

À l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé le 7 avril prochain, l’Agirc-Arrco renforce son action de prévention pour vieillir en bonne santé. L’action sociale du régime de retraite complémentaire, qui compte 36 millions d’assurés, encourage les nouveaux retraités éloignés du système de soins à réaliser gratuitement un bilan de prévention médical et psychosocial par téléconsultation auprès de l’un de ses 14 centres de prévention.

L’Agirc-Arrco propose les « Rendez-vous prévention jeune retraité »

L’Agirc-Arrco, fort de 40 ans d’expérience dans la prévention pour vieillir en bonne santé, lance une campagne auprès de ses assurés à la retraite depuis une période comprise entre 6 et 18 mois. Parce que le passage à la retraite est un moment charnière dans le suivi de sa santé, l’action sociale du régime de retraite complémentaire incite à réaliser un « Rendez-vous prévention jeune retraité » intégrant un bilan médical et psychosocial gratuit réalisé par des professionnels de santé. Une offre qui s’adresse tout particulièrement aux personnes n’ayant pas de médecin traitant ou ne bénéficiant pas d’un suivi médical régulier.

L’objectif est de faire le point sur la situation médicale, psychologique et sociale du bénéficiaire et de lui donner des clés pour adopter les bons réflexes à appliquer au quotidien pour vieillir en bonne santé. Si ce bilan de prévention fait apparaître d’éventuels facteurs de fragilité, le bénéficiaire est orienté vers les structures médicales indiquées pour une prise en charge. Un parcours de prévention personnalisé peut également lui être proposé intégrant un programme de conférences, d’ateliers et d’activités pratiques adaptés à ses besoins (sommeil, mémoire, gestion du stress, activité physique, etc.).

"Le passage à la retraite est un moment clé qui implique de nombreux changements tant sur le plan du rythme et des habitudes de vie, que du lien social, du niveau de vie ou encore de la place dans la société, etc. Faire un bilan de prévention à ce moment charnière peut permettre d’aborder sereinement sa retraite" , déclare Frédérique Decherf, directrice de l’action sociale du régime de retraite Agirc-Arrco. "C’est d’autant plus important que prendre soin de sa santé est non seulement un facteur de bien être immédiat mais favorise aussi, sur le long terme, le maintien de l’autonomie ».

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Un dispositif placé sous l’égide du ministère de la Santé

Dans un contexte de transition démographique qui verra l’arrivée à des âges avancés des générations du baby-boom à l’horizon 2030, la prévention est devenue un véritable enjeu de société pour les politiques de santé publique dans le cadre de la lutte contre la perte d’autonomie. C’est pourquoi le principe des « Rendez-vous prévention » au moment du passage à la retraite a ainsi été inscrit comme nouvelle mesure du Plan national de santé publique (PNSP) de mars 2019. Placée sous l’égide du ministère de la Santé, sa mise en œuvre dans les territoires a été confiée à l’Agirc-Arrco, à la caisse nationale d’Assurance maladie et à la Mutualité sociale agricole.

Informations pratiques sur les bilans de prévention

Les bilans de prévention sont proposés gratuitement dès 50 ans par les centres de prévention Agirc-Arrco tout au long de l’année. Ceux-ci sont réalisables en téléconsultation ou en se rendant dans l’un des 14 centres de prévention Agirc-Arrco ou de leurs 150 antennes locales réparties sur l’ensemble du territoire.


Pour en savoir plus : www.centredeprevention.com/

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Le principal frein à l’embauche n’est pas la crise elle-même, mais bien le fait d’être senior ! 74% des sans-emploi de plus de 50 ans estiment que leur exclusion du marché du travail est d’abord liée à leur âge. C’est ce qui ressort de l’enquête d’opinion sur l’emploi des seniors menée par TeePy Job et Retraite.com du 15 au 21 Avril 2021 auprès de 1156 personnes. Un constat préoccupant alors que la crise sanitaire n’a pas fini de dévoiler ses conséquences économiques.

Comment la crise occulte le vrai problème de l’emploi des seniors

Plus de 80% des personnes en recherche d’emploi éprouvent des difficultés à retrouver une activité après 50 ans ! Pour 74%, cela tient d’abord à leur âge, bien plus qu’à la crise du Covid. « Les seniors sont ainsi confrontés à une barrière structurelle, la discrimination liée à l’âge, en plus des difficultés conjoncturelles » explique Jean Emmanuel Roux, fondateur de TeePy Job.

Un constat qui passe mal, surtout pour des seniors qui se sont montrés si volontaires pendant la crise du Covid, et qui se retrouvent dans une situation paradoxale face à l’emploi : d’un côté, ils doivent travailler plus longtemps, et de l’autre, les employeurs ont des réticences à les recruter. « C’est un paradoxe incompréhensible quand on connaît la valeur de cette population d’actifs, tant en matière d’expérience et de sérieux qu’en termes de transmission, de savoir-faire et de savoir-être » précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.

L’étude rappelle opportunément que les seniors sont les premiers touchés par le chômage longue durée. En effet, 46% de celles et ceux qui recherchent un emploi sont en recherche depuis plus d’un an. Une période qui n’est pas sans conséquence sur le moral : plus la période d’inactivité est longue, plus les répondants perdent confiance en eux (pour 45% des personnes interrogées). En outre, beaucoup éprouvent le sentiment ne pas avoir les compétences requises (pour 50%), notamment vis-à-vis du numérique.
Les femmes, en particulier, semblent plus touchées par le manque de confiance et les ruptures de parcours professionnels. Et si chacun ressent la stigmatisation par l’âge lors des recrutements, les femmes le ressentent aussi plus tôt : dès 50 ans, contre 55 ans, voire 60 ans chez les hommes.

Agir pour inverser la tendance

L’étude met clairement en exergue les difficultés auxquelles se confrontent les seniors pour retrouver un emploi, tout comme leur inquiétude pour l’avenir. Si la crise a compliqué les choses, cette situation n’est pas nouvelle et appelle une véritable prise de conscience collective, à plus forte raison avec l’accélération des plans sociaux qui ont augmenté de 33% au quatrième trimestre 2020. Pour le fondateur de TeePy Job, « la crise du Covid n’a pas aidé les travailleurs de plus de 50 ans qui sont souvent les premiers poussés vers la sortie ». Pour faire face, et permettre aux seniors sans emploi de revenir sur le marché du travail, TeePy Job, 1er site d’emploi des seniors, a noué de nombreux partenariats avec les entreprises, avec la volonté de promouvoir la valeur de l’expérience.

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Comment va évoluer votre retraite en 2021 ? Les changements applicables au régime général de retraite de la Sécurité sociale en 2021 seront faibles cette année compte tenu de la conjoncture.  En effet, les discussions autour de la nouvelle réforme du régime de retraite universel prévues en 2020 ont été reportées en raison de la pandémie. Comme chaque année depuis trois décennies d’évolutions réglementaires, quelques modifications entrent en vigueur en 2021 concernant le régime général de la Sécurité sociale. Et à l’instar des précédentes, elles sont de plus en plus restrictives.

Revalorisation des pensions de retraite de base

Autre évolution, les retraites de base ont été relevées de 0,4 % au 1er janvier suivant l’inflation. Ce même taux s’appliquera pour les régimes complémentaires des artisans et commerçants, des agents d’assurances, des agents non titulaires de la fonction publique. Seuls les avocats profiteront d’une hausse de 0,5 % sur la pension de base. De son côté, la revalorisation des retraites complémentaires ne sera effectuée qu’en novembre 2021.

Pour les parents au foyer, l’assiette forfaitaire mensuelle de l’Assurance vieillesse (AVPF) pour 2021 est de 1715,35 euros (169 fois le SMIC de 2020), contre 5197 euros pour l’assiette trimestrielle de cotisation (507 fois le SMIC horaire).

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Le plafond est ajusté pour la somme des revenus d’activité et de l’allocation de solidarité octroyée aux personnes âgées aux ressources modestes (Aspa). Il s’élève à 1399 euros (0,9 SMIC) et 2332 euros (1,5 SMIC) respectivement selon que le bénéficiaire vit seul ou en couple.

Maintien de la durée de cotisation jusqu’en 2023

Le régime général de la Sécurité sociale concerne les salariés, ainsi que les salariés agricoles, artisans, industriels et commerçants, dont le régime de retraite y est également rattaché. La retraite à taux plein est accessible à tout travailleur satisfaisant aux critères suivants :

  • né à partir de 1955 ;
  • partant à la retraite à 62 ans ;
  • ayant rempli le nombre de trimestres de cotisation requis.

Ces affiliés ont droit au minimum contributif (Mico), dont le montant est fixé à 1203,35 euros pour 2021. Dans le cas où la somme des pensions de base et complémentaires est inférieure à son plafond, le Mico comble la différence.

En revanche, si la durée minimale de cotisation n’est pas remplie, le travailleur doit patienter jusqu’à 67 ans pour bénéficier de sa retraite de base à taux plein. Cependant, d’une génération à l’autre, les règles se durcissent. Entre 2020 et 2035, la durée de cotisation augmente d’un trimestre tous les trois ans. Les générations « 1973 » et suivantes doivent par conséquent justifier de 172 trimestres de cotisation (soit 43 ans). La prochaine révision devrait intervenir au plus tôt en 2023.

Revenus requis pour la validation d’un trimestre

Pour qu’un trimestre soit validé, il faut justifier en 2021 un salaire sur le trimestre de 1537,50 euros, qui correspond au montant du SMIC horaire brut multiplié par 150. S’agissant de la pension de réversion, les revenus annuels qui y donnent droit sont limités à 21 320 euros pour une personne veuve vivant seule. Si la personne s’est remariée ou pacsée après le décès de son conjoint, ses ressources ne doivent pas dépasser 34 112 euros par an si elle souhaite continuer à percevoir sa pension de réversion.

Déductibilité des cotisations aux produits d’épargne retraite

En 2022, il sera possible de déduire des revenus de 2021 les cotisations versées sur les produits d’épargne retraite dans la limite de 4 113 euros, soit 10 % du PASS 2020. Alternativement peut être retenu un plafond de cotisation de 32  909 euros équivalant à 10 % des revenus professionnels, sans excéder 8 fois le PASS 2020.

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Depuis juillet 2019 et la fusion de l’Arrco et de l’Agirc en un seul régime, la distinction entre les cadres et les non-cadres n’existe plus en ce qui concerne les cotisations de retraite complémentaire. Seul le niveau de salaire influe sur le montant de la future retraite complémentaire.

Suppression de la double cotisation réservée aux cadres

Avant 2019, tous les salariés de l’entreprise, quelle que soit leur catégorie (cadre ou non-cadre) cotisaient de manière égale à l’Arrco pour la tranche 1 de leur rémunération qui va jusqu’au plafond de la Sécurité Sociale (PASS). Les cadres et assimilés devaient en complément cotiser à l’Agirc pour la tranche 2 de leur salaire comprise entre 1 et 8 PASS.

Mais la fusion des deux organismes a mis un terme à cette distinction. D’ailleurs, plusieurs années auparavant, les taux de cotisation se sont considérablement rapprochés. En parallèle, on observe une harmonisation des prestations de retraite accordées en fonction des cotisations versées. Les cadres étaient par conséquent pénalisés.

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Influence du niveau de salaire sur la retraite complémentaire

Le salaire est l’élément déterminant du montant de la pension de retraite complémentaire. En 2021, le taux qui ouvre le droit à la retraite complémentaire est défini comme suit :

  • pour la part jusqu’au PASS (actuellement de 41 136 €) : 6,20 % du salaire brut
  • pour la part comprise entre 1 et 8 PASS : 17 % du salaire brut.

Il est important de noter que les cotisations effectivement payées par les salariés sont plus élevées que la somme définie grâce à ces taux minimums. Une partie de ces cotisations est en effet destinée à préserver l’équilibre financier de l’Agirc-Arrco et ne génère pas de droits à la retraite.

Maintien des différences liées au statut dans certaines entreprises

Avant l’alignement des taux, la convention collective de certaines entreprises ou branches professionnelles prévoyait une majoration du taux pour l’une ou l’autre des catégories. Il n’est plus possible aujourd’hui de mettre en place une telle règle, mais les dispositions prises par le passé peuvent être maintenues.

Une autre disparité reste d’actualité si elle a été décidée avant le passage à un organisme unique : celle de la répartition des cotisations entre employeurs et salariés. Dans la majorité des cas, l’entreprise contribue à hauteur de 40 %, les 60 % restants revenant aux travailleurs. Cependant, une répartition différente a pu être choisie (à 75 % - 25 % par exemple) et continuer à s’appliquer.

Par le

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Par le

Mise entre parenthèses par la pandémie de coronavirus, la réforme des retraites revient dans l’agenda politique. Le président de la République a annoncé récemment qu’il comptait relancer ce chantier. Il a toutefois laissé entendre que plusieurs ajustements devraient être opérés par rapport au projet de loi initial.

Réforme des retraites : état des lieux

L'Élysée pourrait procéder à un véritable chamboulement en repoussant l'âge de départ à la retraite à 64 ans dans un délai très bref. Cette mesure entrerait en vigueur après la présidentielle.
En clair, la génération née en 1961 basculerait en 2022-2023, avec un âge d’ouverture des droits de 62 ans et demi. Puis, les trois générations suivantes prendraient six mois de plus chacune. Ceux nés en 1964 partiraient quant à eux à 64 ans en 2028-2029.Plus d’un an après son adoption à l’Assemblée nationale, le projet de loi instituant le système universel de retraites par points n’est jamais parvenu au Sénat, la pandémie de covid-19 étant passée par là.

Mais alors qu’Emmanuel Macron entame l’avant-dernière année de son mandat, la question de l’opportunité de cette réforme se pose. Faut-il relancer la machine ou simplement jeter aux oubliettes cette réforme ? Ni l’un ni l’autre, à en croire le chef de l’exécutif qui s’est exprimé brièvement sur le sujet à l’occasion d’un déplacement dans le Lot.

En affirmant ne pas reprendre le projet de réforme tel quel, le président français n’exclut pas de possibles aménagements.

Quelles sont les pistes à exploiter ? En la matière, trois options s’offrent à l’exécutif :

  • allonger la durée de la période d’activité, et donc retarder l’âge légal de départ à la retraite ;
  • relever le montant des cotisations ;
  • geler les pensions.
Si Emmanuel Macron a d’ores et déjà rejeté l’instauration d’un âge minimal de départ à la retraite, il ne serait pas contre l’allongement de la durée de cotisation.
« Une mesure inadaptée », fustige Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT. Celle-ci craint un passage en force de ce dispositif dans le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

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Quid du déficit des systèmes de retraite ?

Quoi qu’il en soit, le choix des initiatives à entreprendre devrait tenir compte des chiffres du déficit des systèmes de retraite, lequel a été revu à la baisse : 13 milliards d’euros en 2020, contre 25,4 milliards d’euros initialement prévus.

Les projections du Conseil d’orientation des retraites vont dans le sens d’une baisse progressive ou d’un équilibre du déficit sur les années à venir.

Rappelons qu’outre l’instauration d’un système universel à point qui induit la suppression des 42 régimes existants, la réforme des retraites préconise :
  • un taux de cotisation identique pour l’ensemble des actifs ;
  • une standardisation du système de réversion des pensions à hauteur de 70 % de la fraction de pension ;
  • l’instauration d’un âge pivot à 64 ans fonctionnant sur un système de décote/surcote
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Réforme des retraites : état des lieux

Plus d’un an après son adoption à l’Assemblée nationale, le projet de loi instituant le système universel de retraites par points n’est jamais parvenu au Sénat, la pandémie de covid-19 étant passée par là.

Mais alors qu’Emmanuel Macron entame l’avant-dernière année de son mandat, la question de l’opportunité de cette réforme se pose. Faut-il relancer la machine ou simplement jeter aux oubliettes cette réforme ?

Ni l’un ni l’autre, à en croire le chef de l’exécutif qui s’est exprimé brièvement sur le sujet à l’occasion d’un déplacement dans le Lot.

En affirmant ne pas reprendre le projet de réforme tel quel, le président français n’exclut pas de possibles aménagements.

Quelles sont les pistes à exploiter ? En la matière, trois options s’offrent à l’exécutif :

  • allonger la durée de la période d’activité, et donc retarder l’âge légal de départ à la retraite ;
  • relever le montant des cotisations ;
  • geler les pensions.
Si Emmanuel Macron a d’ores et déjà rejeté l’instauration d’un âge minimal de départ à la retraite, il ne serait pas contre l’allongement de la durée de cotisation.
« Une mesure inadaptée », fustige Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT. Celle-ci craint un passage en force de ce dispositif dans le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Quid du déficit des systèmes de retraite ?

Quoi qu’il en soit, le choix des initiatives à entreprendre devrait tenir compte des chiffres du déficit des systèmes de retraite, lequel a été revu à la baisse : 13 milliards d’euros en 2020, contre 25,4 milliards d’euros initialement prévus.

Les projections du Conseil d’orientation des retraites vont dans le sens d’une baisse progressive ou d’un équilibre du déficit sur les années à venir.

Rappelons qu’outre l’instauration d’un système universel à point qui induit la suppression des 42 régimes existants, la réforme des retraites préconise :
  • un taux de cotisation identique pour l’ensemble des actifs ;
  • une standardisation du système de réversion des pensions à hauteur de 70 % de la fraction de pension ;
  • l’instauration d’un âge pivot à 64 ans fonctionnant sur un système de décote/surcote

Par le

Pour modifier une erreur ou un oubli dans la prise en compte de la carrière pour la retraite de base, vous devez attendre vos 55 ans. Cette condition ne sera plus valable à partir du 1er juillet 2021. Il s’agit d’un premier changement avant la mise en place du nouveau service en 2022.

Préparer sa retraite, quel que soit son âge

Si vous avez décelé des erreurs sur votre relevé de carrière (oubli d’un job d’été par exemple), vous pouvez faire parvenir une demande de rectification à l’Assurance retraite en lui transmettant des pièces justificatives.

Sauf que, jusqu’ici, il faudrait attendre d’avoir 55 ans pour pouvoir procéder à cette démarche, c’est-à-dire quelque temps avant votre départ à la retraite. Mais ce ne sera bientôt plus le cas. En effet, à partir du 1er juillet 2021, la procédure va changer. Les moins de 55 ans pourront signaler une faute ou un oubli sur leur relevé de retraite.

Renaud Villard, directeur général de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (Cnav), garantit qu’« à compter de cette date, toute demande de régularisation de carrière sera traitée même pour les salariés trentenaires. Cependant, ces types de dossiers ne seront pas prioritaires ».

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Une démarche simplifiée

La procédure à suivre pour régulariser une erreur sur le relevé de carrière va devenir plus simple. Un répertoire de carrière comportant plus de 7 milliards de données vient en effet d’être mis en place. Celui-ci contient toutes les informations sur le régime de base et le régime complémentaire des salariés du privé Agirc-Arrco. Il sera mis à la disposition des équipes en interne qui auront suivi une formation à partir du 1er semestre 2022.

Dès lors, l’adhérent pourra se rendre sur le site lassuranceretraite.fr, créer son espace personnel et procéder aux modifications de son répertoire de carrière (rajouter les petits emplois, valider les fiches de paie, etc.).  De son côté, la CNAV recevra une notification sur l’outil de régularisation de carrière. Ensuite, elle procédera à une vérification puis à une validation des documents fournis comme preuve des rectifications.

Dans quelque temps, il sera alors possible pour les salariés de vérifier une erreur sur son relevé de retraite puis d’apporter immédiatement des modifications.

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Par le

À quelques mois de son deuxième anniversaire, le Plan d’épargne retraite (PER) affiche un bilan solide. « Il comptabilise 2,8 millions de souscripteurs pour 31,6 milliards d’euros d’encours », annonce le ministère de l’Économie et des Finances, alors que le gouvernement tablait sur 3 millions d’épargnants PER à l’horizon 2022. Il s’agit donc d’un succès avant l’heure compte tenu des chiffres communiqués. Qu’est-ce que le PER exactement ? Comment y souscrire et quels sont ses avantages ? Décryptage.

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Zoom sur le PER

Ouvert à tous les statuts professionnels, le PER a été créé par la Loi Pacte du 11 avril 2019 pour remplacer tous les produits d’épargne retraite existants (Perp, contrat Madelin, Perco, CRH, COREM, etc.).

Cette épargne à long terme permet d’économiser pendant votre vie active pour obtenir, à partir de l’âge de retraite, un complément de revenus sous forme de rente ou de capital.

La souscription à un PER individuel s’effectue auprès d’un établissement financier (banque) ou d’un organisme d’assurance, avec la possibilité de transférer son épargne retraite depuis un ancien produit, par exemple le PERP, vers le nouveau plan d’épargne retraite.

En ce qui concerne la fiscalité, les versements effectués sur un PER individuel au cours d’une année sont déductibles des revenus imposables de cette année, dans la limite d’un certain plafond.

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Un engouement croissant des épargnants pour le PER

Malgré la conjoncture économique morose - crise sanitaire oblige - de nombreux épargnants se sont laissé séduire par le PER et ses attributs pluriels, à savoir :

  • un cadre fiscal avantageux ;
  • la possibilité de choisir les modalités de versement de ses fonds à la sortie ;
  • la possibilité de débloquer l’épargne de façon anticipée en cas de circonstances exceptionnelles, telles que le décès du conjoint, le surendettement ou l’achat de la résidence principale.

Quoi qu’il en soit, la bonne dynamique du PER est loin de s’estomper. Selon le dernier rapport de la Fédération française de l’assurance, la courbe de progression de ce nouveau plan d’épargne retraite suit une trajectoire ascendante.

Rien que sur le premier trimestre 2021, près de 74 000 nouveaux assurés ont été enregistrés, pour un montant total de plus de 1 milliard d’euros.

Par le

Les parents qui prévoient de constituer un capital pour leurs progénitures se tournent souvent vers un plan d’épargne logement au nom d’un enfant mineur ou encore un livret A. Pourtant, il existe d’autres possibilités comme l’assurance-vie. Quels sont ses avantages ? Quel est l’âge minimum pour la souscription ? Quel type de contrat choisir ? Éléments de réponse.

De bonnes raisons de souscrire une assurance-vie pour un enfant

Une assurance-vie pour un enfant mineur est un produit d’épargne servant à lui constituer un capital sur le long terme. Elle permet notamment :

  • D’approvisionner le compte de façon progressive et sans plafond ;
  • De bénéficier d’un rendement plus attractif que le livret A ;
  • De profiter d’une réduction d’impôts après 8 ans de détention sur les plus-values réalisées (un abattement allant de 4 600 à 9 200 euros).

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Quel âge pour ouvrir un contrat d’assurance-vie ?

Ce sont les parents qui ouvrent le contrat d’assurance-vie et qui en assurent la gestion jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge adulte.

Les démarches de souscription dépendent de l’âge de ce dernier :
  • L’approbation et la signature des deux parents sont obligatoires pour les enfants de moins de 12 ans ;
  • L’approbation et la signature des deux parents, ainsi que le consentement de l’enfant sont exigés pour les mineurs de plus de 12 ans.

Pour quel type d’assurance-vie opter ?

Pour optimiser le rendement de l’assurance-vie de votre enfant, choisissez un contrat multisupport constitué de fonds en euros et d’unités de compte.

La durée du placement et le taux élevé d’unités de compte garantissent de meilleurs gains et réduisent de façon significative le risque de perte.

Au moment de la souscription, assurez-vous que le capital soit investi dans les organismes de placements collectifs, dans des supports diversifiés sur les marchés monétaires, actions et obligataires ou encore dans des secteurs économiques et géographiques variés.

Il est aussi conseillé de se tourner vers les contrats présentant un minimum de frais d’entrée et de frais de gestion annuels. Les arbitrages et options de gestion doivent être gratuits.

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Mesure inscrite dans le cadre de la réforme des retraites, la revalorisation des petites retraites est effective depuis le 1ᵉʳ septembre 2023. Qui est concerné ? Quel montant ? Voici un résumé en 3 points pour mieux comprendre cette mesure.

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4,7 millions de retraités touchent une petite retraite

Selon les chiffres de la CNAV, 33 % des retraités de droit direct perçoivent le MICO (minimum contributif) au 31 décembre 2022. Cela représente 4,7 millions de retraités dont presque la moitié de femmes. Ce sont précisément ces catégories de pensionnés qui sont concernés par la revalorisation des petites retraites.

Le MICO est un complément attribué aux retraités percevant une petite retraite de base.

Qui sont les retraités qui touchent de faibles pensions ?

Dans les détails, les retraités qui perçoivent des petites retraites sont :

  • des femmes, notamment du fait de la maternité ;
  • des salariés avec une carrière incomplète : cessation d’activité précoce à cause d’une maladie ou encore une entrée tardive sur le marché de l’emploi ;
  • des indépendants ;
  • des conjoints collaborateurs d’exploitants agricoles.

Ce que dit la réforme

Si vous avez pris votre retraite avant le 31 aout 2023, et si vous bénéficiez du MICO, alors votre pension est revalorisée de 100 € brut par mois à compter du 1ᵉʳ septembre 2023.

Il faut pour cela :

  • avoir cotisé au moins 120 trimestres ;
  • justifier d'une pension à taux plein.
    Bon à savoir

    Si vous ne justifiez pas d'une carrière complète, cette revalorisation sera calculée au prorata du nombre de trimestres validé.

 

 

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Avec près de 800 fonds recensés en 2020, le marché des fonds ISR (investissement socialement responsable) est en pleine expansion. L’investissement socialement responsable, qui consiste à intégrer des critères sociaux et environnementaux dans ses choix d’investissement, contribue à une économie plus responsable, écologiquement et socialement.

Investir dans les fonds ISR, c’est donc placer ses capitaux dans des actions ou obligations d’entreprises non pas vouées exclusivement à la performance financière, mais qui valorisent plutôt des critères extrafinanciers, comme le respect de l’environnement, la bonne gouvernance, le commerce équitable.

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Investir dans un fonds ISR : comment s’y prendre ?

Les particuliers ont la possibilité de souscrire à un fonds ISR via différents produits financiers – contrat d’assurance-vie, plan d’épargne retraite, compte-titres, etc. – disponibles auprès des banques, des assureurs ou de leurs conseillers financiers.

En ce qui concerne le mode de sélection de son fonds ISR, il existe plusieurs approches et stratégies. Les fonds à stratégie thématique permettent d’investir dans les entreprises, dont les activités sont en lien avec le développement durable (énergies vertes, lutte contre le réchauffement climatique, etc.).

À l’inverse, la stratégie de l’exclusion va écarter les structures qui ne respectent pas les critères ISR, telles que les industries extractives ou celles de l’armement.

Une approche intéressante, l’impact investing, fait la part belle aux entreprises qui créent des impacts environnementaux et sociaux positifs tout en générant un rendement financier appréciable.

À noter que les fonds labellisés ISR certifient les fonds, dont la gestion prend systématiquement en considération des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG).

Investir dans les fonds ISR : ce qu’il faut retenir

Afin de sécuriser votre investissement, prenez le temps de bien cerner les particularités du fonds ISR que vous aurez choisi. Pour ce faire, étudiez minutieusement le Document d’informations clés qui devrait vous être remis par la société de gestion proposant le fonds.

La diversification est essentielle et soyez attentif aux frais prélevés par le fonds pour éviter toute mauvaise surprise.

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Ces dernières années, par le biais du service Proxi Vigie Cohesio, les facteurs de La Poste ont effectué plus de 50 000 visites au domicile de seniors. Après cette offre dédiée aux collectivités territoriales, le groupe propose désormais « Veiller sur mes parents » aux particuliers. Ce dispositif contribue à la lutte contre l’isolement des personnes vieillissantes vivant seules et rassurer la famille.

Des visites régulières pour préserver le lien social

Ces visites à domicile sont réalisées par le facteur suivant la fréquence hebdomadaire convenue avec les souscripteurs. Ces derniers décident également des jours de passage. La rencontre est l’occasion de s’enquérir de l’état de santé et éventuels desiderata du senior concerné, et de manière générale, échanger sur des sujets généraux ou des thématiques qui l’intéressent.

À l’issue de la visite, la famille reçoit un rapport sur son déroulement et le cas échéant, des requêtes de leur parent. Ils sont également avertis si le bénéficiaire était absent ou n’a pas voulu ouvrir à son visiteur. Toutes ces informations sont transmises instantanément grâce à l’application mobile dédiée « Veiller sur mes parents ».

Il est également possible de doter le bénéficiaire du service d’un dispositif relié à une plateforme de veille et d’assistance. Des opérateurs sont joignables de jour comme de nuit, y compris les week-ends et jours fériés et préviennent les proches ou appellent les secours en cas de problème. En outre, le centre fournit les coordonnées de professionnels pouvant assurer un dépannage rapide pour les petits tracas du quotidien. Ces services sont opérés en partenariat avec Europ Téléassistance.

La souscription au service

Souscrire au dispositif « Veiller sur mes parents » peut se faire de deux manières : via le site internet dédié ou par téléphone du lundi au samedi.

  • Les clients s’accordent sur le rythme des visites par semaine (une, deux, quatre, six), ainsi que les jours.
  • Les proches communiquent le nom et les coordonnées des contacts de proximité que les opérateurs du centre doivent alerter en situation d’urgence. Il doit s’agir de personnes de confiance (membres de la famille, amis, voisins) qui résident à moins d’un quart d’heure de l’adresse du senior et qui peuvent intervenir si nécessaire.
  • Le facteur s’occupe de l’installation et de la vérification du bon fonctionnement de l’équipement connecté à la plateforme d’assistance.
  • Outre le compte-rendu détaillé de la visite envoyé par le facteur après chaque visite, les proches peuvent préciser le type de notifications à faire parvenir aux contacts de proximité et dans quelles circonstances.

Un service particulièrement utile durant le confinement

« Veiller sur mes parents » a été d’une aide précieuse pour les familles pendant les périodes de confinement dues à la crise sanitaire, les proches n’ayant pu se rendre au domicile de leurs aînés. De plus, La Poste a choisi de ne pas facturer le service. Les bénéficiaires ont pu indiquer le jour de la semaine qui les arrange pour recevoir le facteur.

Un appel de confirmation est passé avant chaque rencontre hebdomadaire afin de s’assurer de la disponibilité et de l’envie du client de s’entretenir avec le facteur. S’il n’est pas disposé à accueillir des tiers chez lui, le rendez-vous peut se dérouler par téléphone. En l’absence de réponse à l’appel téléphonique, le facteur se déplace pour s’assurer que le client se porte bien et n’a besoin de rien.

À chaque visite, le facteur s’engage à se plier à un protocole sanitaire afin de garantir la sécurité du senior : respect des règles de distanciation, port d’un masque de protection, utilisation de gel hydro-alcoolique.

Par le

Dans son dernier rapport, le Conseil d’orientation des retraites (COR) avance un déficit global des retraites à 13 milliards d’euros en 2020, contre les 25,4 milliards d’euros initialement prévus. Une amélioration devrait toutefois se confirmer en 2021, selon ses projections.

Que dit le rapport du COR ?

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017, la réforme des retraites revient sur le devant de la scène après plus d’un an de suspension, pandémie oblige.

Dans son nouveau rapport, le Conseil d’orientation des retraites, l’organe pluraliste en charge d’étudier la question de la retraite en France, a revu à la baisse le déficit global du système de retraite en 2020.

Sous l’effet d’une « contraction moins forte que prévu » du PIB, le besoin de financement s’est élevé à 18 milliards d’euros, soit 0,8 % du PIB, et à 13 milliards d’euros, en intégrant le transfert exceptionnel de 5 milliards d’euros provenant du Fonds de réserve des retraites (FRR), avance le COR.

Dans les détails, le solde dépenses-recettes a bondi de 0,3 point l’année dernière et devrait s’établir à 0,1 point en 2021, pour un déficit compris entre 7 et 10 milliards d’euros.

Interrogé sur ce rapport à l’occasion d’un déplacement dans le Lot, Emmanuel Macron a reconnu que les chiffres étaient mauvais et promis de nouvelles concertations entre les différents acteurs pour trouver des axes d’amélioration.

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Réforme des retraites : quel avenir ?

L’épineuse question de la réforme de la retraite est loin d’être close en France où l’exécutif souhaite se réapproprier les débats, Emmanuel Macron ayant d’ailleurs mandaté son secrétaire d’État de relancer ce chantier.

Plusieurs pistes sont à l’étude, entre autres :

  • Supprimer les régimes spéciaux, avec une réforme qui ne concernerait que les nouveaux entrants.
  • Repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, contre 62 ans actuellement.
  • Allonger la durée de cotisation avec l’objectif ambitieux d’engranger chaque année 20 à 25 milliards d’euros d’économies.
  • Accélérer la réforme Touraine : initiée en 2014, celle-ci prévoit d’augmenter les annuités nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein, et d’atteindre les 43 annuités en 2035.

 

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Selon la Caisse nationale d’assurance-vieillesse ou CNAV dans son dernier rapport annuel, l’âge moyen de départ à la retraite des salariés du privé était de 62,8 ans en 2020. Celui-ci est en légère hausse par rapport à son niveau de 2019, qui s’établissait alors à 62,7 ans. Malgré le recul de l’âge moyen de départ, un peu plus de 21 % des nouveaux retraités ont opté pour une retraite anticipée.

Une nouvelle hausse de l’âge moyen de départ à la retraite

La CNAV, qui est en charge de verser les retraites de base des salariés et indépendants, a publié les résultats de son rapport annuel 2020.
L’année dernière, environ 873 000 salariés ont liquidé leur droit à la retraite, dont 677 000 retraites personnelles et 196 000 retraites de réversion (pensions versées en cas de décès de l’un des conjoints).

La Caisse nationale d’assurance-vieillesse a versé plus de 63 500 allocations de solidarité aux retraités modestes.

Cette même année, l’âge moyen de départ a connu une nouvelle augmentation. Il est passé à 62,8 ans en 2020, contre 62,7 ans en 2019. Si l’âge de départ à la retraite ne cesse de progresser, le nombre de retraites anticipées continue également de grimper.
L’année dernière, 143 413 nouveaux retraités étaient partis plus tôt dans le cadre du programme « carrière longue ».
Pour rappel, ce dispositif permet aux salariés du privé ayant commencé à travailler jeune de cesser leurs activités professionnelles avant l’âge légal. En 2019, 142 777 personnes ont opté pour cette solution.
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Les retraités ayant eu une carrière complète plus avantagés

Le montant de la pension mensuelle de base pour les hommes s’est élevé à 1 252 euros, contre 997 euros pour les femmes, soit une moyenne de 1 126 euros. Il est effectif pour les retraités concernés par une carrière complète au régime général. Le fait est que seulement 49 % des retraités ont eu une carrière complète.

En somme, la CNAV a versé 14,7 millions de retraites personnelles. 2,8 millions de retraites de réversion sont en cours de paiement.
L’âge moyen du retraité du régime général est également en hausse : 74,5 ans en 2020, contre 74,4 ans en 2019. La majeure partie de ces retraités habitent en France métropolitaine.

Par le

Avec près de 4 milliards d’euros engrangés en l’espace de 16 mois, le PER a supplanté les performances de l’assurance vie à ses débuts - un peu plus d’un milliard d’euros, selon le constat établi par la Fédération française de l’assurance. Une dynamique qui devrait se confirmer sur l’année 2021.

Un placement prometteur

Le PER a de l’avenir. Un très bel, à en croire Franck Le Vallois, directeur général de la Fédération française de l’assurance, qui avance des chiffres record depuis le lancement du produit : 1,4 million d’assurés recensés et des encours s’élevant à 18 milliards d’euros fin mars.

« C’est un placement qui a trouvé rapidement trouvé son public. Comparativement à d’autres produits, la courbe de progression du PER peut être parfois jusqu’à trois fois supérieure », explique-t-il.

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Le succès du PER décortiqué

Dispositif d’épargne à long terme issu de la réforme de l’épargne retraite, le PER se décline sous 3 formes :

  • le PER individuel ;
  • le PER d’entreprise collectif ;
  • le PER d’entreprise obligatoire.
Depuis son lancement, le PER individuel comptabilise 1,24 million d’assurés, pour 13,4 milliards d’euros d’encours, tandis que le PER d’entreprise collectif totalise un encours de près de 8 milliards d’euros pour 1,15 million d’assurés salariés.

Une belle réussite qui est due en grande partie à la souplesse du produit, les épargnants ayant la possibilité de récupérer le capital épargné de manière anticipée avant l’âge de la retraite.

À titre indicatif, le PER vous permet d’accumuler une épargne pendant votre vie active pour compléter vos revenus au moment de la retraite, sous forme de rente ou de capital.

Vous pouvez y souscrire à titre individuel auprès d’un établissement bancaire, d’un assureur ou d’un courtier. Il peut également être mis en place par l’employeur pour le compte de l’ensemble de ses salariés.

Sur le plan fiscal, les sommes versées sur un PER individuel au cours d’une année ouvrent droit à une déduction du revenu brut global, dans la limite d’un plafond global fixé pour chaque membre du foyer fiscal.

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Par le

Selon les résultats du rapport « Les Retraités et les retraites » édition 2021 de la Drees, la pension mensuelle versée aux retraités français s’élevait à 1 503 euros bruts en 2019. Cette moyenne masque cependant de profondes inégalités entre les hommes et les femmes. Si les premiers percevaient 1 924 euros, les secondes ne touchaient que 1 145 euros, soit un écart de 40,5 %.

Inégalité de pension entre hommes et femmes : l’écart s’est réduit en 15 ans

Bien que l’inégalité perdure, la situation semble s’être un peu améliorée au cours des quinze dernières années : l’écart de pension entre les hommes et les femmes est en effet passé de 50 % en 2004 à 40,5 % en 2019.

Selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), cette amélioration s’explique principalement par le taux d’activité des femmes qui a progressé sur la même période et par la hausse de leur niveau de qualification.

En ce qui concerne les retraites de réversion (fractions des pensions du conjoint décédé que le survivant peut percevoir à vie, sous conditions), l’écart était de 28,1 % en 2019, contre 35,4 % en 2004. Le montant de la pension versée aux femmes s’élevait alors à 1 399 euros, contre 1 947 euros pour les hommes.

Dans ce cas-ci, les femmes bénéficiaires de réversion sont avantagées. Cette différence s’explique entre autres par l’espérance de vie élevée des femmes ainsi que par le plafond de ressources plus faible pour les veuves par rapport aux veufs pour accéder à la réversion.

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Fonctionnaires : une disparité moins importante

D’après toujours l’étude de la Drees, un écart de 55 % a été relevé dans le régime de retraite complémentaire des salariés de l’Agirc-Arrco.

En ce qui concerne le régime de retraite de base des artisans et commerçants, la différence entre le montant des pensions hommes-femmes est de 43 %.

Pourtant, elle est seulement de 10 % pour le régime des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et de 14 % pour le régime de la fonction publique de l’État.

L’INED (Institut national d’études démographiques) avance une hypothèse pour expliquer cette différence. Selon cette structure, les femmes retraitées fonctionnaires ont eu une carrière moins découpée comparées aux femmes salariées du privé. Elles sont donc moins pénalisées dans le calcul du salaire de référence.

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Le rapport récemment publié par la Cour des comptes fait état d’une augmentation du nombre d’erreurs constaté sur les retraites de base des nouveaux pensionnés en 2020. Alors que le ratio d’anomalies était de 1 sur 7 en 2019, il est passé à 1 sur 6 l’an dernier. D’après les magistrats, l’impact financier de ces incidents jusqu’au décès des allocataires va atteindre 1,6 milliard d’euros, contre 1,1 milliard en 2019.

Trois points clés concernés par la multiplication des dysfonctionnements

En 2020, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) a enregistré une progression de 5 % de son activité sur un an. Elle a ainsi attribué plus de 831 000 prestations dans le cadre du régime général. Elle a en outre procédé à quelque 260 000 révisions de droit, qui consiste à ajuster les sommes accordées depuis le départ à la retraite avec effet rétroactif. Enfin, 200 000 révisions de service (qui s’appliquent aux futures pensions à payer) ont été effectuées.

 Près de la moitié des incohérences relevées (49,5 %) portent sur la carrière (oubli d’une période d’activité ou de chômage).

Deux autres volets sont concernés par les problèmes identifiés pour 2020 :

  • la pension de réversion,
  • les modifications relatives aux majorations du minimum contributif, qui correspondent à la pension minimale à laquelle ont droit les assurés ayant validé au moins 120 trimestres au régime général et qui perçoivent de faibles montants.
Les magistrats financiers pointent du doigt une croissance supplémentaire des cas de majorations de la pension de réversion et du minimum contributif en attente de traitement. S’agissant des travailleurs indépendants, 442 000 majorations favorables aux retraités (soit environ 75 % des dossiers) sont toujours en attente de calcul.

Les régions ne sont pas égales face à ces fautes. D’après la Cour des comptes, au moins une irrégularité a été relevée sur 20 % des retraites mises en paiement pour la première fois en 2020 par la Cnav d’Île-de-France, ainsi que par les Caisses d’assurance retraite et de santé au travail (Carsat) du Languedoc-Roussillon, des Hauts-de-France et du Sud-Est.

Poids en hausse des anomalies liées aux retraites des travailleurs indépendants

La Cour des comptes accorde une attention particulière à la situation des non-salariés. Elle souligne les lacunes dans la prise en compte des cotisations versées par cette catégorie d’actifs pour leur retraite. La faille serait due à la récence du basculement vers le régime général du recouvrement de ces cotisations.

En effet, rappelons que ces opérations qui relevaient auparavant des ex-caisses locales déléguées pour la Sécurité sociale des travailleurs indépendants et de la caisse nationale sont gérées par la branche vieillesse depuis le 1er janvier 2020. La Cour des comptes estime que l’intégration des applications de gestion de ce nouveau public dans le système d’information a fait grimper de 33 % le nombre d’erreurs déclarées l’an dernier. Ce phénomène a ainsi nettement contribué à la croissance générale des carences.

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Le service statistique du ministère de la Santé et des Solidarités (Drees) vient de publier la dernière édition de son étude sur « Les retraités et les retraites ». Cinq enseignements sont à tirer de ces chiffres relatifs à l’année 2019.

Baisse de la pension moyenne nette mensuelle

Entre fin 2018 et fin 2019, la moyenne pour la pension brute de droit direct (excluant la réversion) a reculé de 1,1 % en euros constants, s’établissant à 1503 euros. La faible revalorisation des pensions au 1er janvier 2019 dans les régimes de base (0,3 %), nettement en deçà de l’inflation, explique cette diminution. Désormais, les retraités résidant en France ne perçoivent plus que 1 393 euros nets par mois, mais leur niveau de vie médian reste plus élevé que celui des Français à l’échelle nationale.

Poids croissant des retraites pour la Sécurité sociale

En 2019, l’organisme de protection sociale a versé 328 milliards d’euros de pension, somme qui représente 13,5 % du PIB. 16,7 millions de personnes âgées vivant en France ou à l’étranger en ont bénéficié. Si leur nombre a augmenté de 301 000 sur un an, les départs en retraite (720 000) ont été moins nombreux par rapport à 2018 (749 000). Cette baisse est due aux réformes concernant le report de l’âge légal d’ouverture des droits à 62 ans et le passage de l’âge d’annulation de la décote de 65 à 67 ans.

Nouveau relèvement de l’âge conjoncturel de départ

Comme chaque année depuis 2010, l’âge moyen de départ à la retraite a encore reculé, atteignant 62 ans et 2 mois en 2019 pour les pensionnés ayant leur résidence dans l’Hexagone. Les hommes partent plus tôt (61 ans et 11 mois) que leurs homologues féminins (62 ans et 6 mois). Près d’une personne sur 3 (31 %) ayant 61 ans a déjà liquidé ses droits, alors que chez les plus de 65 ans, 15 % sont encore actives.

Application du système de bonus/malus de l’Agirc-Arrco

50 % des nouveaux retraités ont subi le malus Agirc-Arrco sur leur retraite complémentaire, réduisant leur pension de 10 % pendant trois ans s’ils partent avant 63 ans, même en ayant validé l’intégralité des trimestres donnant droit à une retraite à taux plein. En revanche, le report d’une seule année donne droit à une pension complète. Enfin, la poursuite de l’activité après 64 ans est récompensée par un bonus de 10 % pour 8 trimestres de travail supplémentaires, et respectivement 20 % et 30 % pour un prolongement de 12 et 16 trimestres.

Augmentation de 5,9 % du nombre d’allocataires du minimum vieillesse

Rappelons que cette aide appelée « allocation supplémentaire vieillesse » (ASV) ou « allocation de solidarité aux personnes âgées » (Aspa) visent à compléter les revenus des seniors afin d’atteindre un certain seuil mensuel, fixé à 868 euros et 1 348 euros respectivement pour une personne seule et pour un couple. Cet accroissement en 2019 est principalement attribué à la revalorisation du barème réalisée par l’État pour toucher un plus large public.

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