Mars 2023
Le palmarès des destinations pour les retraités français
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Pour le million de Français qui décident de passer leur retraite loin de la France, le climat et le coût de la vie sont les principaux critères de choix de la destination idéale, même si d’autres éléments entrent en jeu. Selon différentes études récentes, le sud de l’Europe reste la région la plus plébiscitée, devant le Maghreb.
Les pays du pourtour méditerranéen, destination privilégiée des retraités français
La sélection du pays où couler sereinement ses vieux jours ne doit pas se faire au hasard. Outre le climat et le cadre de vie, les facteurs à prendre en compte sont multiples :
- coût de la vie ;
- sécurité ;
- qualité des soins ;
- accès à la culture...
Ces critères sont fréquemment utilisés pour établir des classements des meilleures destinations pour les seniors français.
Pour la deuxième fois, le palmarès annuel d’un site spécialisé dans les questions de retraite attribue le top 3 à l’Europe, avec le Portugal, l’Espagne et la Grèce. Ce trio est suivi par le Maroc et la Tunisie. Dans une autre enquête, le pays de la Corrida conserve la tête pour la troisième fois, devançant l’Italie. Ces conclusions confirment l’attractivité du pourtour méditerranéen pour les nouveaux retraités.
Mais la météo clémente et les paysages de rêves ne sont pas les seuls arguments en faveur de ces destinations. Les seniors recherchent surtout un lieu où le coût de la vie est inférieur à celui de la France, afin de pouvoir vivre plus confortablement, en dépit de la perte de pouvoir d’achat qui accompagne souvent la retraite.
Ils apprécient en outre d’être géographiquement proches de l’Hexagone, ce qui leur permet d’y faire régulièrement de petits séjours, ou d’y revenir, notamment si leur état de santé l’exige.
Enfin, l’immobilier plus abordable et la fiscalité plus avantageuse pèsent dans la balance. Le principal bémol pour le Maghreb est le sentiment d’insécurité.
Les formalités administratives à respecter pour percevoir ses droits
Toucher sa pension de retraite à l’étranger est possible, à condition de disposer d’un compte bancaire. Cependant, il doit notifier sa caisse de retraite de son changement d’adresse, et au besoin, de ses nouvelles coordonnées bancaires.
Attention, pour certaines prestations soumises à la condition de résidence en France, par exemple l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), le versement est interrompu pendant toute la durée de l’expatriation. Une nouvelle demande devra être effectuée en cas de retour.
S’agissant de la couverture maladie, elle est réservée aux pensionnés du régime général français qui résident durablement dans un État membre de l’Union européenne ou dans un pays ayant signé une convention spécifique avec la France. L’assuré doit alors transmettre à l’organisme français de Sécurité sociale l’attestation de droit aux soins de santé que lui a délivré son pays d’accueil.
Tous les retraités français, qu’ils perçoivent un plan de pension personnel ou une pension de réversion, et vivant à l’étranger, doivent se plier à une obligation particulière : justifier de leur existence afin de s’assurer que le bénéficiaire est toujours en vie et prévenir d’éventuels abus. Pour cela, ils doivent fournir un certificat officiel de vie ou d’existence, validé par une autorité locale compétente, comme la mairie, le commissariat de police ou l’ambassade de France. Il est ensuite envoyé à la caisse de retraite concernée, sous peine d’une suspension du versement de la pension.
Afin de limiter les contraintes dues à l’éloignement de ces autorités, la biométrie se présente comme une alternative prometteuse. En 2022, une expérimentation a été menée sur 200 retraités volontaires, pour une reconnaissance faciale via une application mobile. Cette avancée technologique simplifierait considérablement la vie des retraités expatriés, tout en garantissant la sécurité du processus.
Les Français qui s’expatrient avant leur retraite peuvent, dans certains cas, accumuler des droits en adhérant volontairement à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) en plus du régime de retraite local. Le calcul des trimestres dépend néanmoins de l’existence ou non d’une convention de Sécurité sociale entre le pays hôte et la France.
En savoir plus sur la retraite à l'étranger
- La retraite à l'étranger
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- Retraite au Portugal
- Retraite en Italie
- Retraite en Thailande
- Retraite en Polynesie
- Retraite au Maroc
- Retraite en Suisse
- Retraite en Belgique
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- Retraite en Allemagne
- Retraite au Japon
- Retraite en République Tchèque
- Retraite en Irlande
- Retraite à Bali
- Retraite aux Pays Bas
- Retraite en Suède
Quelle retraite pour les personnes « non actives » ?
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Dans le contexte actuel de la réforme des retraites, il ne faut pas ignorer les personnes qui n’ont jamais exercé un métier pour cotiser en vue de toucher une pension. Ont-elles aussi droit à une retraite ? La réponse est oui, suivant les cas. L’Aspa ou Allocation de solidarité aux personnes âgées constitue par ailleurs une aide supplémentaire pour les seniors sans retraite « officielle ».
Les dispositifs de retraite dont ces individus peuvent bénéficier
Les individus qui n’ont jamais travaillé, ou peu, avant d’atteindre l’âge de la retraite peuvent cependant prétendre à une pension et valider des trimestres si :
- Ils ont effectué le service militaire (4 trimestres) ;
- Ils ont été indemnisés pour cause de chômage (6 trimestres) ;
- Ils ont élevé des enfants (4 trimestres) ;
- La personne concernée a été mère de famille (4 trimestres) ;
- Les personnes en question ont pris soin d’un enfant ou d’un proche dépendant ou en situation de handicap (un trimestre validé par tranche de 90 jours) ;
L’Aspa : une aide complémentaire
À noter que l’Aspa est aussi soumise à des conditions de ressources et/ou de patrimoine :
-
Le montant (de 961,08 euros maximum pour une personne seule et de 1 492,08 euros pour un couple) sera également réduit si les allocataires perçoivent d’autres aides.
-
La demande pour en bénéficier peut être faite auprès de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) et de la Cavimac (Caisse d'assurance vieillesse, invalidité et maladie des cultes).
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Kompoz : un bonus pour les nouveaux souscripteurs
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
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Avoir 40 ans aujourd’hui : quel impact sur votre retraite ?
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Avec les différentes réformes sur la retraite, notamment l’entrée en vigueur de la nouvelle loi au 1er septembre 2023, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Pour les travailleurs qui ont 40 ans actuellement, voici une petite mise au point pour bien comprendre l’âge de départ à la retraite et les conditions à remplir pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
L’âge légal de départ à la retraite recule à 64 ans
En revanche, pour ceux qui font une carrière longue entamée très jeune, il est possible de partir à la retraite avant 64 ans.
Si par exemple, vous avez commencé à travailler à 18 ans ou avant, vous avez la possibilité de partir à 62 ou même à 60 ans.
43 ans de travail requis pour toucher le taux plein
Dans tous les cas, les travailleurs âgés de 40 ans aujourd’hui ne seront pas affectés par ces modifications : ils devront de toute façon compléter leurs 172 trimestres de travail pour espérer une pension à taux plein.
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** Taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
Les performances passées ne présagent pas des performances futures
Les points-clés à retenir
- La réforme des retraites en cours pourrait affecter directement les quarantenaires en repoussant l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
- Les personnes qui ont commencé à travailler très jeunes peuvent envisager un départ anticipé à 60 ou 62 ans en fonction de leur carrière longue.
- Les quarantenaires doivent travailler pendant 172 trimestres pour bénéficier du taux plein, et le choix de prendre leur retraite à l’âge légal ou d’attendre pour bénéficier d’un taux plein peut avoir un impact significatif sur le montant de leur pension.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
- Réforme des retraites : Tout ce qui change au 1ᵉʳ septembre 2023
- Analyse d'un cas avant et après la réforme
- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
- Majoration de 5 % dès le premier enfant : Explication sur ce projet de la réforme
- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
- La pension de réversion dans la réforme des retraites
- Cumul emploi retraite : Explications
- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Les conséquences de la réforme sur le cumul emploi retraite
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
La réforme des retraite, votée dans une ambiance electrique sur l'âge de la retraite décalé à 64 ans pose le problème du chômage des séniors et des solutions pour y remedier. Parmi les mesures présentées, les pistes pour inciter les seniors au chômage à reprendre un emploi sont focalisées sur 3 points : L'index sénior, l'amélioration des conditions du cumul emploi retraite et l'amménagement de la retraite progressive.
Marilyn Vilardebo, présidente et fondatrice du cabinet de conseils retraite Origami & Co nous répond sur le sujet
Retraite.com : La reforme des retraite a été cristallisée en grande partie sur l’âge légal et de nombreux sujets de gestion de fin de carrière tels que le cumul emploi retraite et la retraite progressive ont été très peu abordé. Pouvez vous nous expliquer les principes de ces 2 options de fin de carrière ?
MV: Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de pouvoir continuer à travailler tout en percevant ses pensions de retraite. Attention toutefois car certaines caisses ne le permettent pas comme par exemple la CAVAMAC (agent d’assurance) ou ne permettent qu’un cumul emploi et retraite dit « libéralisé » ( CAVP caisse des avocats). En effet, si vous liquidez vos pensions à taux minoré, vous devez respecter des plafonds de revenus, qui ne sont pas les mêmes suivants les caisses, si vous voulez cumuler emploi et retraite alors que, si vous déclenchez vos pensions à taux plein, le dispositif est « libéralisé » car aucun plafond de revenus est à respecter.
Quant à la retraite progressive, il s’agit de déclencher une partie » de ses pensions à partir de 60 ans et sous conditions d’avoir accumulé 150 trimestres minimum. Il faut donc être à temps partiel et vous percevez le montant de pension du % non travaillé. Par exemple ? si vous êtes à 60% de temps de travail, votre retraite progressive sera de 40%. L’intérêt c’est que vous continuez à cotiser pour votre retraite définitive sur 60% dans l’exemple et à 100% sur décision de l’employeur. Les professions libérales n’ont pas accès à ce dispositif.
Retraite.com : Quelles évolutions vont apporter la réforme sur ces deux aménagements de fin de carrière ?
MV : Pas d’information précise à ce jour sur ces 2 sujets par le gouvernement . Concernant la retraite progressive : la grande question est de savoir s’ils vont décaler l’âge d’ouverture ou pas…Il serait logique de le faire.
Retraite.com : Cumul emploi retraite ou retraite progressive ? Comment faire son choix ?
MV : Pour faire son choix, cela dépend de 2 critères : objectif de vie et calculs. Si vous avez envie de lever le pied et pas le droit à la retraite au titre des carrières longues, vous pouvez opter (avec l’accord de votre employeur pour un passage en temps partiel pour les salariés) pour une retraite progressive.
Si vous souhaitez plutôt continuer d’exercer, il faut faire les calculs pour savoir si vous n’avez pas intérêt à liquider à taux plein au plus tôt (par le biais d’un rachat de trimestres si taux minoré) pour pouvoir cumuler emploi et retraite de façon « libéralisé ». Evidemment, les calculs démontreront aussi si le coût du rachat vaut la peine via une durée de rentabilité sous 10 ans maximum et dépendra aussi du montant de vos pensions. Plus le montant des pensions est significatifs, plus le rachat est une option rentable !
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- Le déficit du systeme de retraite français
Les Français se sentent moins bien protégés d'après le 2nd Observatoire
- Le
- Écrit par Ludovic Herschlikovitz
Pour cette deuxième édition de l’Observatoire de la Protection des Français* Aéma Groupe réalisée en partenariat avec l’Ifop, a été menée auprès d’un panel représentatif de plus de 3 000 personnes à fin 2022**. Leur sentiment global de protection pour eux et leurs proches recule en un an de 0,3 point à 5,7/10. Il est encore plus bas pour les 18-24 ans (5,4) et les 35-49 ans (5,3). Parmi la population active, les artisans-commerçants (5,3) se déclarent particulièrement « mal protégés ».
Les principaux points qui ressortent de cette étude
Les principaux points de l'études ressortent que :
- En un an, la part des Français qui s’estiment mal protégés est passée de 17% à 22%
- Les deux principales préoccupations des Français pour la société sont le pouvoir d'achat pour 44% et le changement climatique pour 31%
- Les principales préoccupations des Français pour eux-mêmes et leurs proches, sont le vieillissement (52%), la santé (43%) et le maintien d'un niveau de pouvoir d'achat (32%)
- La retraite : un sujet de préoccupation croissant avec 18% des français qui ne se sentent pas assez accompagnés sur l'aspect financier de la retraite
- 1 français sur 5 attend que les assureurs soient acteurs de changement en ce qui concerne l’accès aux soins médicaux (22%), la prévention santé (18%) et le pouvoir d’achat (18%).
Vieillissement, retraite, pouvoir d’achat, environnement : Point sur l'étude
Dans un contexte marqué par la brusque montée de l’inflation, la hausse des prix, la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, le pouvoir d’achat est la préoccupation prioritaire des Français pour la société (44%, +1 point vs 2021) selon la deuxième édition de l’Observatoire de la protection. Les Français n’hésitent pas à déclarer que le maintien du pouvoir d’achat représente pour eux-mêmes une véritable source d’inquiétudes et de stress en 2022 (32%).
Le changement climatique est la deuxième source de préoccupation des Français pour la société, (31%, +11 points), avec un sentiment d’éco – anxiété accentué par les catastrophes naturelles survenues l’été 2022 (canicule, sécheresse, incendies).
Autres sujets de préoccupations globaux pour les Français : la sécurité (34%, -14 points) dont la sécurité des personnes (21%, -8 points) et la santé (26%, -4 points) particulièrement l’accès aux soins (21%).
Inquiétude sur le vieillissement, la dépendance et... la retraite
Parmi les sujets « classiques » d’inquiétude personnelle pour soi et ses proches figurent le vieillissement et la santé. Plus d’un répondant sur deux exprime ainsi des craintes liées au vieillissement (en particulier le décès et la dépendance) comme sources d’appréhension personnelle (52%, contre 64% en 2021). Pour plus 4 Français sur 10, la santé reste considérée comme une source d’appréhension (43%, contre 54% en 2021).
Mais sujet de forte actualité, dans un contexte d’intense débat public et d’incertitudes sur le système de financement, la préparation de la retraite (sur l’aspect financier) représente une importante source d’inquiétude pour soi-même et ses proches. Ce sujet fait partie du trio des thématiques pour lesquelles les Français demandent à être davantage accompagnés (21%).
L’éco-anxiété, une crainte installée voire exacerbée par temps de crise énergétique
Après une année 2022 marquée par des évènements climatiques extrêmes, le changement climatique est devenu le deuxième sujet de préoccupation des Français pour la société, (31% le mentionnant comme tel, contre 20% l’année précédente). Plus d’1 Français sur 2 (55%) ressent de « l’éco-anxiété », et se montre inquiet des conséquences directes du changement climatique. Pour y faire face, les répondants se déclarent prêts à changer certaines de leurs habitudes et surtout celles qui vont dans le sens de la maîtrise du pouvoir d’achat, comme l’isolation du logement.
En matière de prévention, les répondants déclarent attendre des assureurs accompagnement, sensibilisation et formation. Les résultats de l’Observatoire révèlent que les Français n’envisagent pas la lutte contre le réchauffement climatique comme un sujet au cœur du métier historique des assureurs, mais considèrent qu’ils ont leur rôle dans l’accompagnement des entreprises vers la transition écologique. Ils n’hésitent pas à demander par exemple la prise en compte des critères environnementaux et sociaux dans leur politique de souscription (24%).
La prévention : une des clés de la protection de demain ?
Les résultats de cette deuxième édition de l’Observatoire de la protection des Français Aéma Groupe Ifop témoignent de la prise de conscience quant à la nécessité d’accorder, dans le contexte actuel de changement climatique, une place plus importante à la démarche de prévention. Sur ce sujet, les Français sont demandeurs de davantage de pédagogie (et notamment dans les programmes scolaires : 48%) ainsi que d’une démarche mobilisant conjointement les pouvoirs publics, les citoyens et les assureurs, en vue d’anticiper les futurs risques et dans une approche touchant aux différents domaines de la vie (37%).
Les assureurs espérés comme « porteurs de changement », confiance accrue dans les groupes mutualistes
Sur les trois sujets du maintien du pouvoir d’achat, de l’accès aux soins médicaux et de l’accès aux services essentiels, les Français estiment qu’un assureur doit être « porteur de changement ». Si les assureurs sont en effet toujours attendus sur l’accès aux soins médicaux, et la prévention santé (à 22% et 18% respectivement), ils le sont donc désormais, et c’est la nouveauté, sur le pouvoir d’achat (18%, + 5 points par rapport à 2021).
Face aux risques, les proches (54%, -8 points) et le corps médical (44%, -5 points) sont toujours considérés comme les acteurs qui apportent le plus de protection malgré une légère baisse par rapport à 2021, devant les acteurs institutionnels (sécurité sociale, caisses de retraite, forces de l’ordre...). Le sentiment de protection apporté par les assureurs mutualistes est cette année en forte hausse (22%, +9 points, après prise de connaissance de leurs spécificités), jusqu’à talonner les acteurs institutionnels et marquer un écart avec d’autres acteurs tels que les assureurs traditionnels et les banques (15% et 8% respectivement).
Dans ce contexte, les assureurs mutualistes ont toujours la confiance des Français, à 57% (stable), devant les assureurs traditionnels et les banques (44% et 40%, stable). Les attentes prioritaires des Français vis-à-vis des assureurs pour se sentir bien protégés ne changent par ailleurs pas d’une année sur l’autre : des solutions personnalisées, de l’accompagnement tout au long du parcours de vie et dans différents domaines, allant plus loin qu’une simple protection d’assurance.
À PROPOS D’AÉMA GROUPE
Aéma Groupe est le groupe mutualiste de protection né du rapprochement entre Aésio mutuelle et Macif. Avec l’acquisition d’Abeille Assurances (ex. Aviva France) en 2021, Aéma Groupe devient le 5ème acteur de l’assurance en France. Accompagnant et protégeant plus de 11 millions d’assurés, le groupe rassemble plus de 18 000 collaborateurs, 1 800 élus et a réalisé un chiffre d'affaires de 11 milliards d’euros en 2021. La création d’Ofi Invest en septembre 2022 place également désormais le groupe au 5ème rang des acteurs français de gestion d’actifs.
Groupe mutualiste de référence, multimétiers, multimarques, Aéma Groupe imagine chaque jour les contours d’un monde plus juste et plus humain en plaçant la prévenance au cœur de la relation avec ses adhérents, sociétaires et entreprises clientes.
Principales mesures de la réforme des retraites
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- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Carrière longue et réforme des retraites : peut-on partir plus tôt ?
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Seulement, il arrive souvent que vos trimestres d’apprentissage ne figurent pas sur votre relevé de carrière. Dans ce cas, vous pouvez demander un rachat de trimestres, et verser le montant indiqué par la Caisse de retraite.
Recul de l’âge du départ anticipé
La réforme des retraites entrera en vigueur le 1er septembre prochain : l’âge légal de départ à la retraite ainsi que l’âge de départ anticipé reculeront. Ainsi, 4 bornes d'âge seront mises en place, une nouvelle mesure qui concernera les générations nées à partir de 1970.
Né(e) après le 1er septembre 1961, voici les différents cas de figure :
Vous avez commencé à travailler avant : | Votre départ à la retraite est possible à partir de : | Conditions |
---|---|---|
16 ans | 58 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 16ᵉ anniversaire |
18 ans | 60 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 18ᵉ anniversaire |
20 ans |
62 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 20ᵉ anniversaire |
21 ans | 63 ans | Avoir cotisé 5 trimestres* avant la fin de l'année civile de votre 21ᵉ anniversaire |
* Ou 4 si vous êtes né(e) entre le 1er octobre et le 31 décembre
Attention ! Il faudra également avoir enregistré le nombre de trimestres requis.
Demander un rachat de trimestres d’apprentissage
Si les trimestres d’apprentissage ne figurent pas sur votre relevé de carrière en raison du non-paiement des charges sociales par votre ancien employeur, vous pouvez demander un rachat.
Comment procéder ?
- vous devez télécharger et remplir le formulaire disponible sur votre espace personnel de l’Assurance retraite ;
- vous pouvez effectuer une simulation du coût du rachat sur cette page ;
- la caisse de retraite peut accepter ou refuser votre demande, et en cas de réponse positive, vous recevrez le montant à payer dans un délai de deux mois suivant votre demande.
Cependant, cela n’est possible que si vous ne touchez pas encore une pension de retraite du régime général et si vous êtes âgé entre 20 ans et 66 ans.
Principales mesures de la réforme des retraites
- Comprendre la réforme
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- Contenu du texte définitif applicable au 1ᵉʳ septembre 2023
- Calcul de l'âge de départ
- Déterminer et comprendre l'âge de départ à la retraite
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- Rachat de trimestres et reforme des retraites. Quel intérêt ?
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- Cumul emploi retraite : Ce qui change avec la réforme des retraites
- Retraite progressive : Explications
- Retraite progressive : Ce qui change avec la réforme des retraites
- La fin des régimes spéciaux
Âge de départ à la retraite avec la Réforme
Spécificités de la réforme
Revalorisation de +1,59 % du point Préfon en 2023
- Le
- Écrit par Stephane Duvignol
Le PER Préfon est actuellement le seul plan d’épargne retraite (PER) à point en France, dont la valeur du point ne diminue jamais. Ce dispositif est réservé aux agents de la fonction publique, des collectivités locales, des établissements administratifs ainsi qu’aux conjoints et veufs/veuves des fonctionnaires, et il draine environ 15 % de l’épargne retraite totale en France.
Au début de cette année, la valeur du point Préfon a augmenté de +1,59 %, tandis que les droits de transfert et de sortie en capital ont progressé de +2,10 %.
La valeur d’achat du point Préfon fixée à 1,8706 euros
Avec la revalorisation du point Préfon, la valeur d’achat est fixée à 1,8706 euro, tandis que celle de service est de 0,0960 euro.
Il convient néanmoins de préciser que l’augmentation de +1,59 % n’arrive pas à couvrir la hausse des prix de l’année dernière (+5,9 %). Mais selon la réglementation en vigueur, la revalorisation du point Préfon est limitée à +2,01 %.
D’autre part, la valeur de rachat et de transfert a progressé de +2,10 %. Comparée à la moyenne des taux de rendements des fonds en euros annoncée au début de cette année (de +1,6 % à +2 %), celle-ci s’avère plus intéressante.
Il faut également noter que le régime Préfon-retraite offre des rentes plus élevées avec un rendement servi par avance (pour l’exercice 2022, le taux technique s’établit à 0,27 %). Ceci explique la faible revalorisation du point par rapport à l’inflation.
Quant au taux de couverture règlementaire, ceci est estimé à 137 %.
Comment calculer le montant de la pension de retraite complémentaire ?
Le montant de la pension de retraite complémentaire est obtenu en multipliant le nombre de points achetés par l’épargnant par la valeur du point de service.
Concrètement, chaque versement donne droit à un nombre de points pouvant varier en fonction de l’âge de l’épargnant. Ainsi, s’il commence à verser des cotisations dès son jeune âge, il pourra cumuler plus de points et toucher une retraite complémentaire plus élevée. Il est cependant obligatoire d’effectuer des versements réguliers et il est possible d’augmenter ou de réduire, ou encore de suspendre les cotisations. De ce fait, aucune pénalité ni perte de points n’est prévue.
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