La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
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Par le
Depuis le 1er octobre 2020, il n’est plus possible de souscrire des placements bloqués jusqu’à l’âge de la retraite comme le contrat Madelin ou le Plan d’épargne retraite populaire (Perp), ainsi que les et « articles 83 ». Par ailleurs, la sortie était possible uniquement en rente viagère. Or, cette contrainte pénalisait les personnes dont le contrat ne contient qu’un faible encours. En effet, l’augmentation de la l’espérance de vie des Français et un taux de conversion moins avantageux réduisent considérablement la rente à laquelle ils ont droit.
Les autorités ont par conséquent décidé d’assouplir la règle relative à la sortie en capital. L’objectif avancé par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, est d’accélérer le rebond de la consommation et faciliter les transmissions entre parents et descendants. Bruno Le Maire souligne que cette sortie en capital représente une somme conséquente, variant entre 30 000 à 40 000 euros selon les cas.
Ainsi, auparavant, il fallait que le montant estimé de la rente s’élève au maximum à 40 euros ou à 80 euros suivant le type de contrat pour que les avoirs puissent être récupérés sous forme de capital. Depuis le 1er juillet 2021, ce seuil est passé à 100 euros par mois. Cette disposition figure dans l’arrêté du 7 juin 2021 portant sur le changement du montant minimal de rachat par les compagnies d’assurance vie pour les rentes n’atteignant pas le seuil fixé.
Dans la pratique, le seuil de 100 euros peut différer en fonction de la fréquence du paiement de la rente. Par exemple, pour une périodicité trimestrielle, le déblocage en capital est possible avec un plafond de 300 euros.
Une sortie anticipée reste également autorisée dans des situations exceptionnelles :
Par le
Dans le système de retraite par répartition, les actifs cotisent pour les plus âgés alors qu'ils sont moins nombreux et que la population vieillit... L'âge légal de départ à la retraite est actuellement de 62 ans et, pour rétablir l'équilibre financier du système, le scénario de travailler à l'avenir plus longtemps est souvent évoqué. Une étude en ligne Altaprofits*, Société de Conseil en Gestion de Patrimoine sur Internet, met en lumière que les trois quarts des Français sont averses à travailler jusqu'à 64 ans. Au plan national, dans les détails, qui sont-ils ?
L'aversion à travailler plus longtemps est la plus expressive, à hauteur de :
L'opposition à travailler plus longtemps est particulièrement marquée chez les hommes, à hauteur de :
Une variété de dispositifs peut être envisagée mais les impératifs restent toujours les mêmes : commencer le plus tôt possible pour avoir un horizon de placement long terme et mettre en place une stratégie individuelle de financement adaptée à sa situation familiale, patrimoniale et à son profil investisseur. Anticiper la préparation de sa retraite est aujourd'hui une nécessité pour maintenir ses revenus. » - Stellane Cohen, Présidente d'Altaprofits.
* Enquête réalisée en ligne, du 2 au 5 septembre 2021, auprès d'un échantillon de 2000 personnes représentatives de la population française sur les tranches d'âges de 25- 34 ans, 35-44 ans, 45-54 ans, 55-64 ans.
Simultanément, Altaprofits a réalisé la même enquête auprès d'un échantillon de 2000 personnes représentatives des populations pour chaque région suivante : Bretagne, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, sur les mêmes tranches d'âges.
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Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Par le
Pour l’année 2020, le montant total de l’impôt (après crédits d’impôt) s’est élevé à 77 milliards d’euros.
Près de la moitié de ce montant (34 milliards) correspondait à l’impôt payé par les foyers les plus riches.
À noter toutefois que 30 000 d’entre eux n’ont pas été imposés l’année dernière.
Cette somme représentait environ 30 % de leurs revenus, alors que pour les foyers dépassant les 100 000 de RFR, la part de l’impôt oscillait entre 10 % et 20 %.
Par ailleurs, les 20 millions de foyers fiscaux dans les tranches de la classe moyenne (de 15 001 à 100 000 euros) ont payé au total 21 milliards d’euros d’impôt.
En tout, 34 milliards d’euros ont été acquittés par ces foyers, soit près de la moitié du montant de l’impôt versé en 2020.
Par le
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la suppression des régimes spéciaux est encore loin de devenir une réalité. Beaucoup pensaient même que le président de la République avait fini par y renoncer. Mais cette réforme semble de nouveau à l’ordre du jour et il serait intéressant de voir ce que va faire Emmanuel Macron, à quelques mois de la fin de son mandat.
La suppression des régimes spéciaux, l’une des promesses électorales d’Emmanuel Macron, se révèle plus compliquée que prévu et les différents évènements survenus durant son mandat (crise des Gilets jaunes, pandémie de Covid-19…) ont contribué à reléguer ce projet au second plan.
À quelques mois de la fin du quinquennat présidentiel, il est raisonnable de penser que les régimes spéciaux de retraite subsisteront après le départ d’Emmanuel Macron de l’Élysée, sauf que le président de la République semble déterminé à mener à bien ce projet.
Le Président de la République a promis de mettre tous les Français sur le même pied d’égalité en matière de retraite et n’entend pas dévier de sa trajectoire.
Il est bien décidé à en finir avec les régimes spéciaux qui profitent notamment aux agents de la SNCF, de la RATP et de certaines fonctions publiques (policiers municipaux, agents d’entretien des égouts…).
Si la réforme des régimes spéciaux a autant traîné en longueur, c’est parce qu’elle soulève plusieurs problématiques.
Les économistes s’accordent à dire que la suppression de régimes de cette importance ne peut pas se faire du jour au lendemain. Même lorsqu’elle sera effective, il y aura toujours des travailleurs qui se sentiront lésés.
Par exemple, les employés du chemin de fer, en particulier ceux qui sont dans l’attente d’un départ imminent à la retraite, ne verront pas d’un bon œil le fait qu’ils doivent reporter leur projet parce que la suppression du régime spécial, dont ils avaient bénéficié implique qu’ils ne pourront plus partir avant l’âge de 62 ans.
Selon les calculs des économistes, l’État pourrait épargner jusqu’à 8 milliards d’euros supplémentaires par an en soumettant tous les travailleurs à un régime généralisé.
Toutefois, toujours selon les analyses de ces experts, les véritables retombées économiques de cette nouvelle manne financière ne devraient pas être perceptibles avant une trentaine d’années.
Par le
La réforme des retraites continue d’opposer l’Exécutif et les partenaires sociaux. Alors que ces derniers ont réaffirmé leur désaccord avec le projet, l’actuel gouvernement souhaiterait toujours le concrétiser avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron, lorsque la situation sanitaire le permettra.
Surpris par l’insistance du gouvernement, certains syndicats déplorent un « effet d’annonce » destiné à « séduire les électeurs de droite ».
Côté LREM, Stanislas Guérini, le délégué général de LREM, insiste sur « l’importance de prendre des décisions, ce qui implique de définir rapidement les objectifs ». Aurore Bergé, la présidente déléguée du parti, estime également que « la réforme des retraites est un chantier prioritaire ». Pour elle, sa réalisation avant avril 2022 va montrer que la majorité au pouvoir est déterminée à honorer « jusqu’à la fin » son engagement d’apporter les améliorations nécessaires en France.
Par le
À en croire l’étude, la grande majorité des Français actifs (70 %) sont dans le flou total en ce qui concerne le montant éventuel de leur future retraite. Pourtant, grâce à M@rel, un outil développé par le Gouvernement, il est possible d’en faire une estimation en quelques clics, l’application ayant enregistré toutes les données relatives aux cotisations faites par le travailleur tout au long de sa carrière professionnelle.
Nombreux sont ceux qui font l’erreur de ne pas s’y intéresser assez tôt et se retrouvent à se contenter du régime de base, c’est-à-dire qu’ils ne souscrivent à aucun plan d’épargne retraite (un actif sur deux). Pourtant, un autre sondage rapporte que 75 % des actifs anticipent déjà une insuffisance de ressources, et donc une situation financière difficile, une fois en retrait du monde professionnel.
Lorsqu’il est demandé aux actifs non concernés par les PER, la raison de leur réticence à épargner, celle la plus fréquemment évoquée est la « méconnaissance » des questions financières et des possibilités d’investissement.
Il n’est pas rare non plus, pour les mêmes raisons, de voir des épargnants choisir des fonds en euros ou le Livret A, des placements connus pour leur simplicité et leur sécurité (pas de perte de capitaux), mais également pour leur rendement moindre.
Les conseils d’un professionnel seraient donc les bienvenus pour tous ceux qui souhaitent bien épargner pour leur retraite. Spécialisé dans le domaine, celui-ci sera plus à même de dénicher les placements qui rapportent le plus ; sous réserve qu’il réussisse à convaincre l’épargnant de prendre des risques et d’accepter une éventuelle perte.
En outre, les conseils des experts s’orientent souvent vers les produits d’épargne dynamiques, qui présentent des risques certes, mais dont le rendement est largement plus conséquent. Les unités de comptes ou encore l’investissement locatif font partie des placements les plus prisés.
Par le
Dès 45 ans, il est possible de demander un entretien individuel personnalisé et gratuit en vue de préparer sa retraite. C’est l’occasion de faire le point sur les droits détails dans le compte individuel retraite, de connaitre le montant estimé de ses futures pensions… et de discuter des moyens d’optimiser ces taux.
L’entretien individuel retraite existe depuis 2010. Il peut être utilisé par tous les actifs, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle. Sont ainsi concernés les salariés du secteur privé ou agricole, les agents de la fonction publique, les travailleurs indépendants, les professionnels libéraux, et même les personnes temporairement sans emploi.
Décrocher un rendez-vous est simple, par téléphone ou par email à l’un des organismes de retraite auxquels l’assuré est affilé, qu’il s’agisse du régime de base ou complémentaire. Quelques informations doivent figurer dans la demande : identité, date et lieu de naissance, adresse du domicile et numéro de Sécurité sociale. Le régime est tenu de proposer une date pour l’entretien dans un délai de six mois à compter de la date de réception de la requête. Compte tenu des contraintes sanitaires, l’EIR ne se déroule plus en présentiel, mais par téléphone ou visioconférence.
Le temps de réponse de l’organisme peut être réduit de moitié pour les candidats à l’expatriation. Parmi les sujets à aborder au cours de l’entretien figurent notamment les modalités d’une éventuelle cotisation à la Caisse des Français de l’étranger et les règles de rachat de cotisations.
La réglementation permet à l’assuré de solliciter plusieurs EIR sur l’ensemble de sa carrière, sous réserve d’observer un délai minimal de six mois entre deux sollicitations. Toutefois, dans la pratique, obtenir plus d’un rendez-vous s’avère complexe. En effet, l’insuffisance de disponibilité des conseillers des régimes de retraite réduite les possibilités. Sont donc reçues en priorité les personnes en activité qui souhaitent bénéficier pour la première fois du dispositif et qui approchent de l’âge légal de départ en retraite.
Pour tirer le maximum de l’entrevue, une bonne préparation est indispensable. Le relevé de carrière doit avoir été vérifié en amont pour détecter les éventuelles anomalies relatives aux droits acquis. Il faut également noter ses questions afin d’éviter l’oubli de points importants. Enfin, le conseiller est en mesure d’effectuer des simulations pouvant aider l’assuré à prendre la meilleure décision. Plusieurs scénarios sont envisageables : passer du temps plein au temps partiel, cumuler emploi et retraite, racheter des trimestres, opter pour un passage en retraite progressif, évaluer l’impact d’une surcote, etc.
Par le
D’après le rapport Turquois-Causse, la pension brute de 37 % des 15,5 millions de Français retraités ne dépasse pas 1 000 €. L’augmentation du montant minimum, prévue par la loi de 2003 et promise par le candidat Emmanuel Macron, ne s’est pas encore concrétisée. La revalorisation du minimum contributif majoré revient cependant au cœur de l’actualité.
Revenant sur une de ses promesses de campagne, le président de la République a réaffirmé en juillet sa volonté de relever le montant de la pension pour tout retraité ayant complété le nombre de trimestres requis. En effet, comme le rappelle le rapport remis au Premier ministre en mai par les députés Turquois et Causse, 5,7 millions des 15,5 millions de Français retraités perçoivent moins de 1 000 € bruts par mois.
Ce ratio, initialement à 37 %, diminue à 22 % lorsque sont prises en compte les pensions de réversion payées au conjoint survivant et les périodes d’expatriation. Les femmes représentent trois quarts de cette population. Une amélioration est cependant constatée entre les personnes ayant mis fin à leur carrière en 1990 et celles qui ont liquidé leurs droits entre 2010 et 2019 puisque la part des petites retraites est passée de 54 % et 32 %. Selon les spécialistes, cet écart est lié à une présence accrue des femmes sur le marché du travail.
Il faut savoir qu’aujourd’hui, le seuil pour la retraite de base des certaines catégories de retraités du secteur privé est fixé à 645,50 € par mois. Même en y ajoutant le minimum contributif (Mico), le total est parfois inférieur à celui de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), plafonné à 907 € mensuels pour une personne seule.
Les parlementaires auteurs de l’étude dénoncent ainsi l’iniquité entre les bénéficiaires du minimum social et les Français ayant réalisé une carrière complète. D’après les deux élus, 1,8 million des personnes dont la pension n’atteint pas 1 000 € (33 %) comptabilisent plus de 30 ans de cotisation, et ont donc complété ou quasiment complété leur carrière. Représentant 12 % des retraités sans distinction de montant, ils ont droit à 700 et 800 € par mois. Le taux plein plancher de 1 000 € s’adresserait uniquement à ce public. Cette somme représenterait 85 % du SMIC net, qui s’élève à 1 063 € pour une personne seule.
Le rapport Turquois-Causse propose ainsi une hausse du minimum contributif majoré, sous réserve de justifier de 120 trimestres « cotisés », c’est-à-dire qui ont donné lieu à un prélèvement sur le revenu. Ils sont à distinguer des trimestres « assimilés », qui ont été validés sans paiement de cotisation, par exemple les périodes d’arrêt maladie, d’inactivité ou les majorations accordées aux parents de trois enfants ou plus.
Selon les estimations de Lionel Causse et Nicolas Turquois, les 875 000 potentiels bénéficiaires gagneraient 139 € mensuellement en moyenne l’an prochain, pour un coût de 1,4 milliard par an. En 2025 et l’atteinte de 85 % du SMIC grâce à l’augmentation progressive du minimum contributif majoré, ces personnes 163 € de plus, pour lesquels le Trésor Public devrait débourser 2,1 milliards. Si en revanche la mesure est limitée aux nouveaux retraités, 8 % d’entre eux (soit 51 700 personnes) obtiendront 46 € supplémentaires par mois, ce qui coûtera 54 millions à l’État en 2025.
Le sujet sera abordé au cours de rencontres entre le gouvernement et les partenaires sociaux à la rentrée. Le chef de l’État a néanmoins déjà prévenu que la réforme des retraites ne sera reprise que lorsque la pandémie sera « sous contrôle » et la relance économique « bien assurée ». Enfin, le rapport souligne « l’impossibilité technique » d’un re-clacul des pensions par les caisses de retraite pour 2022.
Par le
En seulement deux ans, 3,8 millions de Français ont souscrit le plan d’épargne retraite (PER), un chiffre nettement supérieur à l’objectif de 3 millions fixé par Bercy pour début 2022. Pour maintenir cette dynamique, le ministre de l’Économie et des Finances a déclaré réfléchir à des mesures visant à alléger les frais prélevés sur ce nouveau produit d’épargne à succès.
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Selon le ministre, le PER doit sa popularité à sa simplicité, sa flexibilité et sa fiscalité plus avantageuse par rapport aux trois types de dispositifs qu’il remplace, à savoir le Perp, le contrat Madelin et les contrats « article 83 ». En effet, les versements volontaires sont partiellement déductibles du revenu imposable et les souscripteurs ont le choix entre une sortie en rente, en capital ou selon un système mixte.
Il reste que d’après Bruno Le Maire, les frais excessifs affectent les rendements et les effets de la défiscalisation des versements à l’entrée et risquent de nuire à l’attractivité du plan. Un rapport publié du Conseil consultatif du secteur financier (CCSF) montre des frais d’entrée (sur versement) compris entre 0 % et 5 % avec une moyenne de 3,18 %. S’y ajoutent divers frais de gestion, d’arbitrage, d’arrérages, etc. Si certains affichent un coût forfaitaire tous frais compris (0,99 % pour le PER Matla de Boursorama et 1,60 % pour Yomoni), chez d’autres, la note peut rapidement devenir salée puisque les seules commissions sur versement atteignent 3 à 5 %.
Le locataire de Bercy souhaite ainsi mettre fin à ces mauvaises pratiques en commençant par réclamer davantage de transparence sur les frais prélevés, l’information étant jugée par le CCSF « très parcellaire » et « peu accessible ». Le gouvernement envisage par conséquent la mise en place d’un affichage harmonisé des frais pour le début de l’année prochaine. Ceux-ci seraient récapitulés dans une « colonne finale » et exprimés en pourcentage du capital accumulé. Cette liste serait accessible sur le site web du distributeur et mise à jour chaque année et faciliterait la comparaison pour les nouveaux souscripteurs.
En plus de la lisibilité, le ministre de l’Économie et des Finances veut réduire ces charges. La mise en concurrence constitue un premier moyen d’inciter les acteurs du secteur à se montrer moins gourmands. En effet, les épargnants pourraient « menacer » leur actuel assureur de transférer leur PER vers un autre organisme afin d’obtenir une révision des frais. Si Bercy ne souhaite pas exercer de contrainte dans un premier temps, mais instaurer un « accord de place », il n’exclut pas de se montrer plus sévère si les résultats ne sont pas à la hauteur de ses attentes.
Par le
Le récent communiqué de l’Agirc-Arrco devrait ravir les affiliés du régime. Le conseil d’administration a en effet voté le 7 octobre dernier une augmentation de 1 % des pensions de retraite complémentaire à partir du 1er novembre 2021.
Les anciens salariés du secteur privé cotisent tout au long de leur carrière à la retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco en plus du régime général obligatoire. Une fois à la retraite, les points ainsi acquis leur donnent droit à une prestation à ajouter à leur retraite de base. La liquidation de la complémentaire est possible pour tous les actifs ayant atteint l’âge légal, à 62 ans.
En 2020, dans un contexte de crise sanitaire, le montant des pensions de retraite complémentaire a été gelé. Mais cette année, les organisations syndicales de salariés et d’employeurs, qui gèrent l’organisme, ont décidé une revalorisation de 1 % pour les exercices 2021 et 2022, annulant de fait la réduction de 2 % de la dotation d’action sociale mentionnée dans l’accord de 2019.
Au 1er novembre, la valeur de service du point passera ainsi à 1,2841 euro, tandis que sa valeur d’achat grimpera à 17,4316 euros au 1er janvier 2022 (+0,2 %). Avec cette révision qui coûtera un total de 850 millions d’euros, les partenaires sociaux souhaitent que le régime puisse maintenir son accompagnement aux personnes fragilisées, notamment les retraités.
Une majoration peut s’appliquer au montant de la pension, par exemple pour les nouveaux retraités qui ont encore des enfants à charge ou qui ont eu ou élevé trois enfants ou plus. À l’inverse, une minoration de 5 % ou 10 % du montant de la pension pendant trois ans est prévu si un pensionné né à partir de 1957 souhaite combiner une retraite à taux plein et une retraite complémentaire. Le but de la mesure est d’encourager les salariés à rester en activité aussi tard que possible. Seuls sont exemptés de ce malus :
Au décès de l’assuré, son époux (se) bénéficie de la pension de réversion de l’Agirc-Arrco. Correspondant à 60 % de la retraite complémentaire du (de la) défunt (e), cette pension complémentaire peut en outre être soumise à des conditions d’âge.
Par le
En parlant d’investissement dans la pierre, il n’est pas forcément question d’une acquisition d’un bien en vue d’une mise en location ou d’une revente. Les sociétés civiles de placements immobiliers (SCPI) sont également une option qui attire de plus en plus d’épargnants. À travers le fonds Silver Avenir, Fortuneo permet aux Français de se constituer un patrimoine immobilier tout en contribuant à augmenter le pouvoir d’achat des retraités.
Lorsque la pension de retraite s’avère insuffisante pour « joindre les deux bouts », les seniors, en particulier ceux qui n’ont pas d’héritiers directs, ressentent le besoin de vendre leur résidence principale et de disposer ainsi d’un revenu supplémentaire assez conséquent pour assainir leur situation financière.
Mais une fois arrivé à un certain âge, chercher une autre résidence et surtout déménager peuvent être contraignants. D’où l’intérêt pour les vendeurs de recourir à une opération en viager, c’est-à-dire de céder son bien, mais de continuer à l’occuper jusqu’au jour de son décès.
Avec la solution de placement immobilier Silver Avenir Silver Avenir, le bouquet est encaissé immédiatement par le vendeur, et ce, dans son intégralité. Celui-ci représente 60 % du prix du bien, après application de la décote, laquelle s’élève en moyenne à 40 %.
Les Français sont pour l’instant de fervents adeptes des fonds euros et tout autre placement dont le capital est garanti.
Ceux qui ne souhaitent pas investir dans les titres financiers font le choix d’acheter ou de faire construire une maison.
En plus de la constitution d’un patrimoine transmissible aux héritiers, la pierre représente une valeur refuge que même les différentes crises qui se sont succédé n’ont pas réussi à ébranler.
Avec Silver Avenir, les épargnants disposent encore d’une autre solution pour placer leur argent dans la pierre. L’épargne est certes investie dans des unités de compte qui ne proposent pas de vraie garantie (les risques de perte sont réels), mais le rendement sera beaucoup plus intéressant par rapport à celui des fonds euros.
Il ne faut pas non plus oublier les avantages fiscaux offerts aux souscripteurs. Le bouquet reçu par le vendeur est exonéré d’impôt.
Pour information, le patrimoine immobilier global des seniors français s’élève aujourd’hui à 3 000 milliards d’euros environ.
Par le
Au grand regret des professionnels de l’aide, des soins et des services au domicile, la loi Grand âge et autonomie a été abandonnée. En contrepartie, le gouvernement va débloquer 400 millions d’euros, une enveloppe qui va servir essentiellement à financer les interventions à domicile : hausse de +15 % des salaires des auxiliaires de vie et fixation du tarif horaire (plancher) des aides à domicile à 22 euros, mise en place d’un nouveau système pour les soins infirmiers et augmentation des effectifs soignants dans les Ehpad.
Selon le chef du gouvernement, Jean Castex, « les différentes mesures qui vont être mises en place visent avant tout à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ».
Ainsi, plus de la moitié de cette aide, soit environ 240 millions d’euros, sera consacrée aux services d’aide à domicile.
Le tarif horaire de 22 euros devrait s’appliquer sur l’ensemble du territoire à partir de l’année prochaine, et l’écart entre l’aide actuelle allouée dans certains départements et ce tarif plancher sera pris en charge par l’État.
Il est possible de prétendre à une aide supplémentaire (un forfait horaire de 3 euros) si les services d’aide à domicile prennent un engagement qualité.
Ceci consiste à former son personnel et à offrir des prestations spécifiques (interventions le soir et le week-end).
Cette mesure devrait remédier au problème financier rencontré par certaines structures et contribuer à la revalorisation des salaires des auxiliaires de vie.
En parallèle, le gouvernement prévoit la création de 10 000 nouveaux postes de soignants dans les Ehpad, à l’horizon 2025.
Ce projet vise à garantir la présence obligatoire des infirmiers de nuit, et celle d’un médecin coordinateur au moins deux jours par semaine.
Pour les professionnels du secteur, ces mesures compensatoires sont pertinentes, mais insuffisantes. Selon eux, il faut un modèle innovant en phase avec l’évolution de la situation et des besoins en France. Certains souhaitent l’instauration d’un nouveau mode d’organisation plus adapté au vieillissement de la société.
Par le
Fortuneo souhaite offrir à ses clients la possibilité de choisir les entreprises dans lesquelles sera investi leur argent.
L’indicateur de durabilité mis au point par ce dernier, le Morningstar Sustainability Rating, fournit l’une des notations les plus fiables de la gestion des risques ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance) par les sociétés en portefeuille.
Dorénavant, le Morningstar Sustainability Rating sera accessible aux clients de Fortuneo puisqu’il va intégrer l’application mobile de la banque et sera aussi disponible depuis son site web.
L’empreinte carbone est devenue un critère essentiel dans le choix des investisseurs pour placer leur argent.
Pour ce faire, Morningstar a mis en place un système de notation de durabilité simple et explicite, constitué de cinq globes. Plus le nombre de globes obtenus est important, plus le fonds d’investissement est écoresponsable.
Autrement dit, en obtenant quatre ou cinq globes, un fonds d’investissement démontre qu’il a une faible empreinte carbone.
D’ailleurs, une consultation rapide de la grille de notation permet de constater que les fonds se montrent de plus en plus concernés par les risques ESG. 282 d’entre eux étant très bien notés.
Par le
En juillet dernier, les 13 millions de retraités qui ont cotisé au régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco ont été informés d’une possible sous-indexation de leur pension de 0,5 point par rapport à l’inflation. Bien que trois syndicats doivent encore signer l’accord, celui-ci devrait s’appliquer comme prévu au moment de leur revalorisation au 1er novembre prochain et en 2022.
Le 22 juillet dernier, le patronat et deux syndicats (la CFDT et la CFTC) ont convenu de sous-indexer les pensions des anciens salariés du secteur privé affiliés à l’Agirc-Arrco de 0,5 point en dessous de l’inflation. Cet écart dépasserait donc de 0,3 point la limite normalement autorisée par l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu en 2019. La mesure concerne les années 2021 et 2022.
L’objectif de l’accord, qui porte sur les années 2021 et 2022, est de rétablir l’équilibre des comptes du régime, qui sont passés dans le rouge en 2020 à cause de la crise du Covid-19. En effet, non seulement certaines entreprises ont bénéficié d’un report de cotisations, mais beaucoup ont eu recours au chômage partiel. La sous-indexation des pensions doit ainsi permettre de combler un déficit qui avoisine les 4,8 milliards d’euros.
Pour les personnes concernées, cette mesure implique une perte de pouvoir d’achat plus ou moins importante. Si l’on se base sur les estimations de l’Insee, avec une inflation à 1,4 % hors tabac, la hausse des pensions complémentaires ne sera que de 0,9 % en novembre 2021. Les retraités qui perçoivent la pension moyenne mensuelle de 485 € subiront une baisse de 3 €. En revanche, le manque à gagner sera plus conséquent, puisque 60 % de leur pension provient de leur complémentaire.
Il reste à savoir si l’accord va être validé le 1er octobre prochain, dépendant de la position des trois organisations syndicales non signataires. Si la CFE-CGC a d’ores et déjà fait part de son intention de s’opposer au texte, la CGT laisse planer le doute quant à ses intentions, Force ouvrière a choisi de ne pas exercer son droit de veto. Sa crainte est qu’un rejet de l’accord entraîne un gel de toute augmentation, pénalisant davantage les retraités.
Cependant, même en l’absence d’unanimité, le texte devrait s’appliquer. En effet, une de représentation minimale de 50 % des salariés doit être atteinte pour qu’un accord soit considéré comme nul et non avenu. Or, d’après les experts, les trois syndicats n’atteindront pas ce seuil. La mise en œuvre de la sous-indexation des pensions se fera lors d’une réunion du conseil d’administration de l’Agirc-Arrco prévue le 7 octobre.
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Après avoir travaillé derrière les fourneaux pendant près de 6 décennies, Christian Constant a décidé de céder sa place aux jeunes. Ce chef étoilé, connu du public grâce à l’émission Top Chef, a pris sa retraite le 30 septembre.
Dernièrement, le grand cuisinier passionné par son métier était à la tête de six restaurants, dont trois à Paris (Les Cocottes, le Café Constant, le Bistrot Constant), un à Toulouse (le Bibent), un à Annecy (Les Cocottes) et le dernier, dans sa ville natale à Montech, dans le Tarn-et-Garonne (Le Café Constant).
La décision de Christian Constant de partir à la retraite n’a pas été prise sur un coup de tête. Le chef s’est déjà retiré peu à peu des affaires ces dernières années. Raison pour laquelle, en 2019, il a cédé son établissement étoilé, le Violon d’Ingres, un des restaurants les plus connus des fins gourmets et du grand public dans la capitale.
D’autre part, il a déjà transmis son savoir-faire à quelques jeunes chefs (Jean-François Piège, Yves Camdeborde, Eric Frechon) et il a trouvé celui qui va prendre les rênes du Café Constant à Montech.
Selon lui, il importe de choisir quelqu’un de la région, l’établissement sera ainsi confié à Cyril Lignac, un chef talentueux originaire de l’Aveyron. Ce dernier va garder certains plats qui ont fait la renommée de ce restaurant pour le plus grand plaisir des habitués.
Pour ce chef de 71 ans, il est temps de profiter de la vie, de s’occuper de la famille et de voyager. Autant de choses qu’il n’a pas pu faire durant sa longue carrière de 57 ans.
Même si Christian Constant a déjà envisagé de prendre sa retraite depuis quelque temps, il n’a pas encore été fixé sur la date de son départ avant l’avènement de la pandémie.
« Mais les difficultés entraînées par cette crise ont un peu précipité les choses », a-t-il déclaré.
Il est devenu compliqué de se projeter dans le futur et par-dessus tout, le recrutement du personnel dans le secteur est problématique.
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Pour différentes raisons, il est toujours nécessaire de mettre de l’argent de côté. Quel que soit le montant de votre économie, vous pouvez optimiser les gains en diversifiant votre épargne. Voici quelques stratégies à adopter pour assurer une répartition judicieuse de vos investissements.
Les placements à court terme permettent de disposer immédiatement de l’argent en cas de besoin. La durée de ces placements ne devra pas dépasser les 30 jours. Dans l’idéal, il est préférable de placer l’équivalent de 3 mois de revenus dans un livret A, un livret d’épargne populaire, etc.
Les placements à moyen terme dure environ 5 ans, tandis que ceux à long terme peut aller jusqu’à 8 ans. Cet investissement permet de constituer un capital pour le financement d’un projet important, comme l’achat d’une propriété immobilière.
Pour cela, il faudrait choisir des produits proposant des rendements plus élevés, à l’instar de l’assurance vie, du plan d’épargne retraite ou encore des actions en bourse.
L’immobilier est connu comme une valeur sûre. Investir une partie de votre épargne dans la pierre entre ainsi dans la stratégie de diversification de votre patrimoine, lequel pourrait être plus tard légué à vos enfants.
Parmi les options disponibles, vous pouvez choisir :
Cette solution offre une sécurité accrue, d’autant plus que ce bien pourrait être transmis à vos enfants. Il faut en revanche prendre en compte les lourdes charges incombant aux propriétaires pour ne mentionner que la taxe foncière, laquelle fait régulièrement l’objet d’une révision à la hausse.
Dans ce cas, trois possibilités s’offrent à vous : la location classique, la location saisonnière et la location étudiante.
L’avantage de la location classique réside dans le remboursement du crédit immobilier. En effet, les loyers permettent dans certains cas de couvrir les mensualités du prêt. Mais pour cela, il est impératif de trouver des locataires sérieux et fiables.
En ce qui concerne la location saisonnière (dans des régions prisées des vacanciers), les loyers sont généralement plus élevés que pour une location classique. Autre avantage non négligeable : la possibilité d’utiliser le logement pendant les périodes creuses.
Enfin, la location étudiante est une option intéressante étant donné que les loyers sont payés par les allocations CAF ou par les parents. Toutefois, la location se fera sur 10 mois au lieu de 12.
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« LABELS des Meilleurs PER» : Challenges et Retraite.com lancent le Label « Meilleurs PER » et récompensent 22 PER pour leurs caractéristiques favorables aux épargnants
Il y a deux ans, grâce à la loi Pacte, naissait le Plan d’épargne retraite, un produit destiné à permettre à tous les Français de mieux préparer leur retraite. En se substituant aux anciens produits retraite (PERP, Madelin, Préfon...), ce PER est devenu, en quelques mois, un des placements favoris des épargnants, grâce à ses performances, à ses options de sorties, plus souples que celles de ses prédécesseurs, et à son avantage fiscal à l’entrée, très apprécié des contribuables.
Mais le PER est aussi un produit complexe et de nombreux épargnants se sentent perdus devant toutes ses possibilités. C’est pourquoi, explique Pierrre-Henri de Menthon, directeur de la rédaction de Challenges, 1er magazine économique de France, « nous avons décidé de créer un Label, avec notre partenaire Retraite.com pour aider les épargnants à identifier les meilleurs contrats du marché »
Notre étude, confirme Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com, « a permis d’identifier les 22 PER les plus performants sur les plus de 70 proposés par le marché. Ils affichent des frais raisonnables et offrent les caractéristiques les plus favorables aux épargnants. » L’objectif de ces Labels Challenges/Retraite.com n’a pas été de désigner « LE » meilleur contrat, mais d’identifier tous ceux qui sortent du lot. Ainsi, chacun pourra choisir, selon ses objectifs et ses préférences, parmi les 22 contrats Lauréats dans 3 catégories : les PER des acteurs en ligne, ceux des acteurs traditionnels et les contrats à points.
« Le PER va constituer sans aucun doute la pierre angulaire de l’épargne retraite individuelle dans les années à venir. Le Label créé par Retraite.com, premier site indépendant sur la retraite, et Challenges, premier magazine économique de France, va permettre à des milliers d’épargnants d’identifier les meilleurs contrats du marché » précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.
par ordre alphabétique et types de contrats (en ligne, traditionnels, en points)
Préparer sa retraite n’est plus une option mais une necessité dans un contexte tendu. Quelles que soient les réformes mises en place par le prochain gouvernement, elles pousseront les Français à renforcer leur épargne individuelle. Le PER, qui a déjà séduit plus de 3 millions de Français, sera l’instrument naturel de cette préparation.
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Les salariés qui partent à la retraite peuvent demander à rester couverts par le contrat collectif souscrit par leur employeur. Toutefois, cette option n’est pas toujours la plus avantageuse. Certaines seniors sont éligibles à la complémentaire santé solidaire, d’autres se tournent vers une offre personnalisée.
En quittant leur entreprise au moment de la retraite, les salariés peuvent garder la mutuelle santé collective. Toutefois, la couverture devient individuelle, ce qui implique l’exclusion des membres de la famille. De plus, la prime est généralement plus élevée, et les garanties ne sont plus forcément adaptées aux besoins spécifiques des seniors. Par exemple, ces derniers n’ont plus besoin de prestations liées à la maternité, mais d’une meilleure prise en charge des aides auditives, etc. Ceux qui choisissent quand même cette option doivent en faire la demande dans les 6 mois qui suivent leur dernier jour de travail.
La complémentaire santé solidaire représente une solution intéressante. En effet, elle est gratuite si les revenus du demandeur au cours des 12 mois précédant le dépôt de sa requête étaient inférieurs aux plafonds suivants : 9 041 euros et 13 561 euros respectivement pour une personne seule et pour un couple. Au-delà de ces limites, le coût mensuel de cette couverture est fixé comme suit :
Chacun peut vérifier rapidement son éligibilité soit au moyen du simulateur de droits proposé sur le site internet Ameli soit auprès des Caisses primaires d’assurance maladie soit auprès de la MSA.
Faute de pouvoir bénéficier de la complémentaire santé solidarité, il faut faire jouer la concurrence entre les sociétés de mutuelles et les compagnies d’assurance. Pour établir un devis, ils ont besoin de connaître les types de soins les plus importants pour le futur client. Il revient ensuite à ce dernier de comparer les niveaux de remboursement pour chaque prestation.
Les modalités de fixation des éventuelles hausses de prix constituent également un critère de choix essentiel. Les barèmes tarifaires de certains organismes sont organisés par tranches d’âge, généralement de 5 ans (60-65 ans, 65-70 ans, etc.). D’autres limitent les écarts entre les générations. Dans tous les cas, une formule avec un prix moyen est préférable à une offre à bas prix de départ faible, mais qui augmente très rapidement.
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Le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans en France est l’une des mesures phares de la réforme des retraites préparée par le chef de l’État, mais pour l’instant repoussée. Malgré cela, le Sénat a adopté cette disposition dans la nuit du 12 au 13 novembre dernier.
Le projet de refonte du système des retraites voulu par Emmanuel Macron comporte plusieurs points, dont :
Cependant, le président de la République a récemment annoncé la mise en suspens du chantier jusqu’à 2022, au motif que les conditions ne sont pas encore remplies pour effectuer tous les changements prévus.
Mais indépendamment de la position du locataire de l’Élysée, les sénateurs ont pris l’initiative de valider le relèvement de l’âge légal de départ en retraite de deux ans, à 64 ans, alors qu’ils s’étaient accordés sur un report à 63 ans en 2020. La nouvelle règle a été votée par 196 voix contre 134 dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale pour 2022.
Ils évoquent « l’urgence causée par le déficit de la branche vieillesse », qui ne permet plus de « procrastiner » au risque de « mettre à mal toute la solidarité intergénérationnelle ». L’amendement inclut notamment l’instauration d’une conférence de financement qui rassemblera les organisations syndicales de salariés et du patronat. Celle-ci aura pour mission de proposer des solutions afin de parvenir à l’équilibre financier des régimes de retraite d’ici à 2030.
Une clause du texte stipule que si aucun accord n’est trouvé, certaines mesures s’appliqueront à compter du 1er janvier 2023. Il s’agit de la disparition des régimes spéciaux d’ici à 2022 et du recul de l’âge d’ouverture des droits à la retraite à 64 ans pour la génération 1966 et suivantes.
Il reste que ces dispositions sont loin de faire l’unanimité au sein de l’hémicycle dominé par la droite. Du côté du PS, on déplore le fait que « ce sont les salariés qui sont appelés à fournir des efforts supplémentaires » pour continuer à faire fonctionner le système. Le gouvernement s’est également prononcé en défaveur du vote de la Chambre haute. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, a martelé qu’une réforme de cette envergure nécessite une maîtrise totale de la situation sanitaire et passe par un « intense débat démocratique ». Car de telles évolutions impliquent différents enjeux autres que financiers : simplicité, lisibilité et équité.
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Avec la publication des chiffres de l’inflation le 16 novembre dernier, le taux de revalorisation de la retraite de base au 1er janvier 2022 est connu. Conformément aux estimations de la commission des comptes de la Sécurité sociale, il sera de 1,1 %.
En vertu de l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale, la retraite de base est revalorisée chaque année sur la base de l’inflation hors tabac. Le calcul du nouveau taux applicable pour 2022 commence par la détermination du rapport entre les indices moyens des prix sur deux périodes :
Maintenant que le niveau de l’inflation pour octobre est disponible, le pourcentage d’augmentation est arrêté à 1,1 %. C’était déjà le chiffre provisoire annoncé en septembre dernier, que le secrétariat d’État chargé des Retraites vient donc de confirmer.
La hausse de la retraite de base s’appliquera à plusieurs catégories d’actifs : les salariés du secteur privé, les agents de la fonction publique, ainsi que les travailleurs indépendants.
S’agissant de la retraite complémentaire en revanche, la pension varie selon la politique propre au régime, qui décide librement de l’augmentation. Pour les affiliés de l’Agirc-Arrco, qui gère les anciens employés d’entreprises privées, les pensions ont été relevées au 1er novembre dernier, mais de 0,5 point en dessous de l’inflation, à 1 %. L’objectif est de revenir à l’équilibre des comptes, la pandémie ayant entrainé un déficit de l’ordre de 4,8 milliards d’euros pour le régime.
Bien que faible, la révision de novembre 2021 est reçue positivement par les 13 millions de seniors concernés après le gel des pensions décidé en 2020 dans un contexte de crise sanitaire. Chaque point aura désormais une valeur de service de 1,2841 euro. Quant à la valeur d’achat, elle s’élèvera à 17,4316 euros au 1er janvier prochain, en progression de 0,2 %.