Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG) 

 

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Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.

 

 

 

Par le

Après avoir travaillé derrière les fourneaux pendant près de 6 décennies, Christian Constant a décidé de céder sa place aux jeunes. Ce chef étoilé, connu du public grâce à l’émission Top Chef, a pris sa retraite le 30 septembre.

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Dernièrement, le grand cuisinier passionné par son métier était à la tête de six restaurants, dont trois à Paris (Les Cocottes, le Café Constant, le Bistrot Constant), un à Toulouse (le Bibent), un à Annecy (Les Cocottes) et le dernier, dans sa ville natale à Montech, dans le Tarn-et-Garonne (Le Café Constant).

Il est temps de profiter de la vie

La décision de Christian Constant de partir à la retraite n’a pas été prise sur un coup de tête. Le chef s’est déjà retiré peu à peu des affaires ces dernières années. Raison pour laquelle, en 2019, il a cédé son établissement étoilé, le Violon d’Ingres, un des restaurants les plus connus des fins gourmets et du grand public dans la capitale.

D’autre part, il a déjà transmis son savoir-faire à quelques jeunes chefs (Jean-François Piège, Yves Camdeborde, Eric Frechon) et il a trouvé celui qui va prendre les rênes du Café Constant à Montech.

Selon lui, il importe de choisir quelqu’un de la région, l’établissement sera ainsi confié à Cyril Lignac, un chef talentueux originaire de l’Aveyron. Ce dernier va garder certains plats qui ont fait la renommée de ce restaurant pour le plus grand plaisir des habitués.

Pour ce chef de 71 ans, il est temps de profiter de la vie, de s’occuper de la famille et de voyager. Autant de choses qu’il n’a pas pu faire durant sa longue carrière de 57 ans.

La crise sanitaire y est pour quelque chose

Même si Christian Constant a déjà envisagé de prendre sa retraite depuis quelque temps, il n’a pas encore été fixé sur la date de son départ avant l’avènement de la pandémie.

« Mais les difficultés entraînées par cette crise ont un peu précipité les choses », a-t-il déclaré.

Il est devenu compliqué de se projeter dans le futur et par-dessus tout, le recrutement du personnel dans le secteur est problématique.

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Pour différentes raisons, il est toujours nécessaire de mettre de l’argent de côté. Quel que soit le montant de votre économie, vous pouvez optimiser les gains en diversifiant votre épargne. Voici quelques stratégies à adopter pour assurer une répartition judicieuse de vos investissements.

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Penser à des placements à court terme, moyen terme et long terme

Les placements à court terme permettent de disposer immédiatement de l’argent en cas de besoin. La durée de ces placements ne devra pas dépasser les 30 jours. Dans l’idéal, il est préférable de placer l’équivalent de 3 mois de revenus dans un livret A, un livret d’épargne populaire, etc.

Les placements à moyen terme dure environ 5 ans, tandis que ceux à long terme peut aller jusqu’à 8 ans. Cet investissement permet de constituer un capital pour le financement d’un projet important, comme l’achat d’une propriété immobilière.

Pour cela, il faudrait choisir des produits proposant des rendements plus élevés, à l’instar de l’assurance vie, du plan d’épargne retraite ou encore des actions en bourse.

Investir dans l’immobilier

L’immobilier est connu comme une valeur sûre. Investir une partie de votre épargne dans la pierre entre ainsi dans la stratégie de diversification de votre patrimoine, lequel pourrait être plus tard légué à vos enfants.

Parmi les options disponibles, vous pouvez choisir :

  • de faire l’acquisition d’une résidence principale

Cette solution offre une sécurité accrue, d’autant plus que ce bien pourrait être transmis à vos enfants. Il faut en revanche prendre en compte les lourdes charges incombant aux propriétaires pour ne mentionner que la taxe foncière, laquelle fait régulièrement l’objet d’une révision à la hausse.

  • d’investir dans le locatif

Dans ce cas, trois possibilités s’offrent à vous : la location classique, la location saisonnière et la location étudiante.

L’avantage de la location classique réside dans le remboursement du crédit immobilier. En effet, les loyers permettent dans certains cas de couvrir les mensualités du prêt. Mais pour cela, il est impératif de trouver des locataires sérieux et fiables.

En ce qui concerne la location saisonnière (dans des régions prisées des vacanciers), les loyers sont généralement plus élevés que pour une location classique. Autre avantage non négligeable : la possibilité d’utiliser le logement pendant les périodes creuses.

Enfin, la location étudiante est une option intéressante étant donné que les loyers sont payés par les allocations CAF ou par les parents. Toutefois, la location se fera sur 10 mois au lieu de 12.

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« LABELS des Meilleurs PER» : Challenges et Retraite.com lancent le Label « Meilleurs PER » et récompensent 22 PER pour leurs caractéristiques favorables aux épargnants

Lancement des PER fin 2019 avec la Loi PACTE

Il y a deux ans, grâce à la loi Pacte, naissait le Plan d’épargne retraite, un produit destiné à permettre à tous les Français de mieux préparer leur retraite. En se substituant aux anciens produits retraite (PERP, Madelin, Préfon...), ce PER est devenu, en quelques mois, un des placements favoris des épargnants, grâce à ses performances, à ses options de sorties, plus souples que celles de ses prédécesseurs, et à son avantage fiscal à l’entrée, très apprécié des contribuables.

Mais le PER est aussi un produit complexe et de nombreux épargnants se sentent perdus devant toutes ses possibilités. C’est pourquoi, explique Pierrre-Henri de Menthon, directeur de la rédaction de Challenges, 1er magazine économique de France, « nous avons décidé de créer un Label, avec notre partenaire Retraite.com pour aider les épargnants à identifier les meilleurs contrats du marché »

Notre étude, confirme Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com, « a permis d’identifier les 22 PER les plus performants sur les plus de 70 proposés par le marché. Ils affichent des frais raisonnables et offrent les caractéristiques les plus favorables aux épargnants. » L’objectif de ces Labels Challenges/Retraite.com n’a pas été de désigner « LE » meilleur contrat, mais d’identifier tous ceux qui sortent du lot. Ainsi, chacun pourra choisir, selon ses objectifs et ses préférences, parmi les 22 contrats Lauréats dans 3 catégories : les PER des acteurs en ligne, ceux des acteurs traditionnels et les contrats à points.

« Le PER va constituer sans aucun doute la pierre angulaire de l’épargne retraite individuelle dans les années à venir. Le Label créé par Retraite.com, premier site indépendant sur la retraite, et Challenges, premier magazine économique de France, va permettre à des milliers d’épargnants d’identifier les meilleurs contrats du marché » précise Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.

Ce qu’il faut retenir de notre étude approfondie du marché  des PER 

  • Les PER des acteurs en ligne se distinguent clairement par leur frais très bas et des offres plus larges que celles des acteurs traditionnels.

  • Malgré des frais plus élevés, les PER des acteurs traditionnels possèdent des atouts. Ils s’appuient notamment sur un réseau physique de proximité, qui offre à une clientèle qui n’a pas l’habitude d’épargner en ligne, une écoute et des conseils.

  • Sur plus de 70 PER existant, l’accès à l’information apparait perfectible, notamment sur le niveau des frais et sur les différentes options possibles. De nombreux contrats tentent ainsi de dissimuler une accumulation de frais qui pèse forcément sur leurs performances. A titre d’exemple, la moyenne des frais sur versements constatés est de 2,66%. A comparer avec un rendement moyen du fonds euros de 1,33% ! Cela signifie que pour 1000 euros placés, seuls 973 euros fructifieront. Autrement dit, il faudra 2 ans pour retrouver ses 1000 euros investis initiaux !

LES 22 CONTRATS LABÉLISÉS « MEILLEURS PER »

par ordre alphabétique et types de contrats (en ligne, traditionnels, en points)

 

Préparer sa retraite n’est plus une option mais une necessité dans un contexte tendu. Quelles que soient les réformes mises en place par le prochain gouvernement, elles pousseront les Français à renforcer leur épargne individuelle. Le PER, qui a déjà séduit plus de 3 millions de Français, sera l’instrument naturel de cette préparation.

Par le

Les salariés qui partent à la retraite peuvent demander à rester couverts par le contrat collectif souscrit par leur employeur. Toutefois, cette option n’est pas toujours la plus avantageuse. Certaines seniors sont éligibles à la complémentaire santé solidaire, d’autres se tournent vers une offre personnalisée.

 

Garder la complémentaire santé de son entreprise

En quittant leur entreprise au moment de la retraite, les salariés peuvent garder la mutuelle santé collective. Toutefois, la couverture devient individuelle, ce qui implique l’exclusion des membres de la famille. De plus, la prime est généralement plus élevée, et les garanties ne sont plus forcément adaptées aux besoins spécifiques des seniors. Par exemple, ces derniers n’ont plus besoin de prestations liées à la maternité, mais d’une meilleure prise en charge des aides auditives, etc. Ceux qui choisissent quand même cette option doivent en faire la demande dans les 6 mois qui suivent leur dernier jour de travail.

Demander la complémentaire santé solidaire

La complémentaire santé solidaire représente une solution intéressante. En effet, elle est gratuite si les revenus du demandeur au cours des 12 mois précédant le dépôt de sa requête étaient inférieurs aux plafonds suivants : 9 041 euros et 13 561 euros respectivement pour une personne seule et pour un couple. Au-delà de ces limites, le coût mensuel de cette couverture est fixé comme suit :

  • 25 euros entre 60 et 69 ans pour une personne seule qui touche entre 9 041 euros et 12 205 euros sur l’année précédente ou un couple qui perçoit entre 13 561 euros et 18 307 euros.
  • 30 euros à partir de 70 ans pour une personne seule dont le montant des ressources se situe entre 9 041 et 12 205 euros sur l’année précédente ou entre 13 561 et 18 307 euros pour un couple.

Chacun peut vérifier rapidement son éligibilité soit au moyen du simulateur de droits proposé sur le site internet Ameli soit auprès des Caisses primaires d’assurance maladie soit auprès de la MSA.

Contracter une complémentaire santé individuelle

Faute de pouvoir bénéficier de la complémentaire santé solidarité, il faut faire jouer la concurrence entre les sociétés de mutuelles et les compagnies d’assurance. Pour établir un devis, ils ont besoin de connaître les types de soins les plus importants pour le futur client. Il revient ensuite à ce dernier de comparer les niveaux de remboursement pour chaque prestation.

Les modalités de fixation des éventuelles hausses de prix constituent également un critère de choix essentiel. Les barèmes tarifaires de certains organismes sont organisés par tranches d’âge, généralement de 5 ans (60-65 ans, 65-70 ans, etc.). D’autres limitent les écarts entre les générations. Dans tous les cas, une formule avec un prix moyen est préférable à une offre à bas prix de départ faible, mais qui augmente très rapidement.

Par le

Le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans en France est l’une des mesures phares de la réforme des retraites préparée par le chef de l’État, mais pour l’instant repoussée. Malgré cela, le Sénat a adopté cette disposition dans la nuit du 12 au 13 novembre dernier.

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Vote du recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans

Le projet de refonte du système des retraites voulu par Emmanuel Macron comporte plusieurs points, dont :

  • la suppression des régimes spéciaux au profit d’un dispositif universel ;
  • l’instauration d’un minimum de 1 000 euros pour la pension à l’issue d’une carrière complète ;
  • le report de l’âge légal de départ à taux plein à 64 ans ;
  • l’incitation à la poursuite de l’activité au-delà de l’âge légal.

Cependant, le président de la République a récemment annoncé la mise en suspens du chantier jusqu’à 2022, au motif que les conditions ne sont pas encore remplies pour effectuer tous les changements prévus.

Mais indépendamment de la position du locataire de l’Élysée, les sénateurs ont pris l’initiative de valider le relèvement de l’âge légal de départ en retraite de deux ans, à 64 ans, alors qu’ils s’étaient accordés sur un report à 63 ans en 2020. La nouvelle règle a été votée par 196 voix contre 134 dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale pour 2022.

Ils évoquent « l’urgence causée par le déficit de la branche vieillesse », qui ne permet plus de « procrastiner » au risque de « mettre à mal toute la solidarité intergénérationnelle ». L’amendement inclut notamment l’instauration d’une conférence de financement qui rassemblera les organisations syndicales de salariés et du patronat. Celle-ci aura pour mission de proposer des solutions afin de parvenir à l’équilibre financier des régimes de retraite d’ici à 2030.

Des mesures controversées applicables en 2023 en l’absence d’accord

Une clause du texte stipule que si aucun accord n’est trouvé, certaines mesures s’appliqueront à compter du 1er janvier 2023. Il s’agit de la disparition des régimes spéciaux d’ici à 2022 et du recul de l’âge d’ouverture des droits à la retraite à 64 ans pour la génération 1966 et suivantes.

Il reste que ces dispositions sont loin de faire l’unanimité au sein de l’hémicycle dominé par la droite. Du côté du PS, on déplore le fait que « ce sont les salariés qui sont appelés à fournir des efforts supplémentaires » pour continuer à faire fonctionner le système. Le gouvernement s’est également prononcé en défaveur du vote de la Chambre haute. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, a martelé qu’une réforme de cette envergure nécessite une maîtrise totale de la situation sanitaire et passe par un « intense débat démocratique ». Car de telles évolutions impliquent différents enjeux autres que financiers : simplicité, lisibilité et équité.

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Avec la publication des chiffres de l’inflation le 16 novembre dernier, le taux de revalorisation de la retraite de base au 1er janvier 2022 est connu. Conformément aux estimations de la commission des comptes de la Sécurité sociale, il sera de 1,1 %.

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Le pourcentage de hausse de 1,1 % de la retraite de base est confirmé

En vertu de l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale, la retraite de base est revalorisée chaque année sur la base de l’inflation hors tabac. Le calcul du nouveau taux applicable pour 2022 commence par la détermination du rapport entre les indices moyens des prix sur deux périodes :

  • période 1 : de novembre 2019 à octobre 2020
  • période 2 : de novembre 2020 à octobre 2021.

Maintenant que le niveau de l’inflation pour octobre est disponible, le pourcentage d’augmentation est arrêté à 1,1 %. C’était déjà le chiffre provisoire annoncé en septembre dernier, que le secrétariat d’État chargé des Retraites vient donc de confirmer.

La hausse de la retraite de base s’appliquera à plusieurs catégories d’actifs : les salariés du secteur privé, les agents de la fonction publique, ainsi que les travailleurs indépendants.

La revalorisation varie pour les régimes de retraite complémentaire

S’agissant de la retraite complémentaire en revanche, la pension varie selon la politique propre au régime, qui décide librement de l’augmentation. Pour les affiliés de l’Agirc-Arrco, qui gère les anciens employés d’entreprises privées, les pensions ont été relevées au 1er novembre dernier, mais de 0,5 point en dessous de l’inflation, à 1 %. L’objectif est de revenir à l’équilibre des comptes, la pandémie ayant entrainé un déficit de l’ordre de 4,8 milliards d’euros pour le régime.

Bien que faible, la révision de novembre 2021 est reçue positivement par les 13 millions de seniors concernés après le gel des pensions décidé en 2020 dans un contexte de crise sanitaire. Chaque point aura désormais une valeur de service de 1,2841 euro. Quant à la valeur d’achat, elle s’élèvera à 17,4316 euros au 1er janvier prochain, en progression de 0,2 %.

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Selon une récente étude du cabinet américain Mercer, dans tous les régimes de retraite, l’écart entre les deux sexes à la retraite est un constat général et international. Sur les 43 systèmes étudiés par le spécialiste en ressources humaines à travers le monde en se basant sur les chiffres de l’OCDE, tous les pays sont concernés par cette différence de traitement.

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Des disparités observées sur un phénomène international

Dans le détail, trois pays affichent les plus gros écarts de pension entre hommes et femmes : le Japon (47,4 %), le Mexique (42,3 %) et l’Autriche (40,6 %). À l’autre extrémité du tableau, on retrouve le Danemark (10,6 %), la Slovaquie (7,6 %) et l’Estonie (3,3 %). L’Hexagone se trouve dans la partie basse du tableau avec un différentiel de 32,5 %, dépassant de 7 points la moyenne des pays de l’OCDE, qui se situe à 25,6 %.

Christel Bonnet, directrice conseil transition emploi retraite au sein du cabinet, précise cependant que les données utilisées concernent des personnes aujourd’hui retraitées. Elle anticipe par conséquent une réduction des écarts dans les prochaines années, hors impact de la crise actuelle.

De multiples causes aux écarts de retraite

Les analystes attribuent l’importance des différences de retraite à plusieurs facteurs :

  • le marché de l’emploi : les taux d’emploi entre hommes et femmes au Japon et au Mexique sont très inégaux ;
  • le niveau de salaire : pour un même poste, les inégalités salariales se reflètent sur la pension.
  • le secteur d’activité : une majorité de femmes dans plusieurs pays travailleurs dans des secteurs moins ou peu rémunérateurs ;
  • le travail à temps partiel et les périodes d’inactivité liées à l’éducation des enfants sont plus fréquents chez les femmes.

Certaines dispositions du régime de retraite accentuent les inégalités :

  • l’impossibilité d’acquérir des droits pendant l’éducation d’enfants en bas âge ou de soins aux parents âgés,
  • la non-indexation des pensions pendant la retraite affecte davantage les femmes dont l’espérance de vie est supérieure,
  • l’exigence d’un revenu minimum ou d’un volume horaire de travail minimum pour ouvrir des droits.

Dans l’Hexagone, bien que les deux parents aient droit à une surcote de 10 % pour trois enfants ou plus, la pension du père étant souvent plus élevée que celle de la mère, la majoration amplifie les écarts.

Les préconisations de Mercer pour minimiser les écarts

Le cabinet émet plusieurs recommandations aux pays et aux employeurs.

  • Mettre en place une politique d’égalité salariale.
  • Proposer systématiquement le congé parental au père et à la mère afin de donner le choix aux couples en fonction de leurs préférences, ainsi que de la situation professionnelle et du salaire de chaque époux.
  • Réviser certaines règles du régime de retraite, notamment pour les aidants en charge de jeunes enfants ou de parents âgés. L’objectif : éviter une pénalisation au moment du calcul de leur pension.
  • Informer : prendre le temps d’expliquer les répercussions sur la future retraite pour les décisions importantes comme le passage au temps partiel.

Enfin, Mercer suggère des changements à plus grande échelle. La mise en place de services de garde d’enfant proposant des prestations de qualité à un prix abordable favoriserait le travail des mères à temps plein. Christel Bonnet évoque également l’instauration d’un système de cotisations plus flexible, avec possibilité de surcotiser durant les périodes d’activité partielle.

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Le plafond de revenus donnant droit à l’indemnité inflation de 100 euros aux retraités a été relevé, les règles initiales ayant été jugées trop restrictives. Des milliers de seniors deviennent ainsi éligibles à cette aide qui sera versée en février 2022.

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Relèvement du plafond d’éligibilité à la prime pour les retraités

Le gouvernement avait défini un plafond plus faible pour les retraités (1 943 euros) par rapport aux autres Français bénéficiaires de la prime (2 000 euros nets). En effet, seules étaient concernées les personnes assujetties à une contribution sociale généralisée (CSG) à taux réduit sur leur pension. Or, ce taux préférentiel compris entre 3,8 % et 6,6 % au lieu de 9,2 % est applicable aux foyers ayant un revenu fiscal de référence maximum de 23 147 euros. Cela correspond à un revenu net de 1 943 euros par mois. Pour éviter de léser ces publics déjà fragiles, l’Exécutif a relevé le plafond à 2000 euros.

La CFDT Retraite a salué ce changement, rappelant que plusieurs milliers de retraités étaient pénalisés, en particulier les couples, dont les ressources ont été considérées dans leur globalité et non individuellement. Le syndicat de retraités rappelle que le ministère des Solidarités dispose du répertoire EIRR (échanges inter régimes de retraite) qui détaille les pensions versées par chaque caisse de retraite à chaque pensionné.

Les critères d’obtention de la prime inflation pour les retraités

Le gouvernement fixe trois conditions au versement de l’indemnité inflation des retraités :

  • être domicilié en France ;
  • percevoir soit une pension mensuelle inférieure à 2 000 euros nets soit le minimum vieillesse ;
  • ne pas avoir été en activité au cours du mois d’octobre.

Par ailleurs, les pensions de retraite de base et complémentaire sont prises en compte dans l’estimation des revenus des potentiels bénéficiaires. Quant aux seniors qui exercent une activité professionnelle selon le système du cumul emploi-retraite, ils peuvent prétendre à la prime au titre de ladite activité.

Grâce à cette nouvelle règle, environ 3 retraités sur 4 vont recevoir l’indemnité inflation. La caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) effectueront le versement en février 2022 aux personnes qui touchent au minimum une pension du régime général.

Par le

EXCLUSIF. Selon le 2e baromètre Retraite.com et Silver Alliance pour le Parisien, les dépenses des plus de 65 ans pour rester à domicile ont augmenté de 3,49% en 2021. Frais de santé, aménagement du logement, aide à domicile... bien vieillir chez soi coûte de plus en plus cher.

Combien ça coûte d’être vieux en France ?

+ 3,49 %  C’est l’augmentation moyenne des services pour bien vieillir à domicile par rapport à 2020 calculé pour la 2nde édition du baromètre Retraite.com / Silver Alliance

La France compte près de 15 millions de retraités et plus de 85 % souhaitent vieillir à domicile (1). Pour la deuxième année consécutive, Retraite.com et Silver Alliance ont établi le coût du bien vieillir à domicile lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans.

Pour cette seconde édition, les variations de tarifs des 25 produits et services ont été analysées tels que la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, l’étude a étudié le prix des services de base aux services premium afin d’adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en analysant à la loupe plus de 250 devis.

Une moyenne de 13 078 € par an tous profils confondu pour bien vieillir à domicile

13 078 € par an, soit 1090 € par mois (+3,49 %) : C’est le coût moyen sur 30 ans qu’il faut prévoir pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, établi sur les 9 profils analysés ci-dessous. 

« Après 2 ans de crise sanitaire et économique inédite, le regard sur les EHPAD a été profondément assombri et l’importance de s’équiper pour bien vivre dans son logement n’a jamais été autant d’actualité » explique Ludovic Herschlikovitz, fondateur de Retraite.com.
Pour Benjamin Zimmer, Directeur de Silver Alliance (collectif de 38 marques de la Silver Economie) : « La hausse globale de 3,49 % sur les 9 profils est à nuancer à la fois sur les tranches d’âge et sur les services. La réforme 100 % santé a permis de réduire drastiquement en 2021 les frais liés à l’audition en proposant un appareil auditif sans avoir un euro à débourser pour le consommateur. Inversement, le tarif des mutuelles a subi une hausse conséquente, venant impacter le pouvoir d’achat des seniors. L’inflation des prix des matières premières nécessaires pour produire certains produits a également un impact sur leurs prix finaux. »

 « Plus généralement la hausse des tarifs est faible voire négative pour les seniors de 65-75 ans et augmente au fur et à mesure avec l’âge pour atteindre 5,56 % pour les plus de 85 ans » précise le fondateur de Retraite.com.

Pour 2021, la hausse s’établit à +3,49 % par rapport à 2020. Plus précisément, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 583 € par mois pour les 65-75 ans (vs 584 € en 2020), stable par rapport à 2020
  • 748 € par mois pour les 75-85 ans (vs 740 € en 2020), en hausse de 1,01 % par rapport à 2020
  • 1939 € par mois pour les +85 ans (vs 1836 € en 2020), en hausse de 5,56 % par rapport à 2020

Les résultats de cette étude décrivent clairement les tendances de coûts liées au vieillissement 

  • Entre 65 et 75 ans, les frais de santé (mutuelle, optique, dentaire) restent le premier poste de dépenses et connaissent la plus forte augmentation avec une hausse de plus de 10 %. Cette hausse des mutuelles est cependant contrebalancée par une prise en charge à 100 % des appareils auditifs, qui permet in fine aux nouveaux retraités de gagner en pouvoir d’achat.

  • Entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de frais avec des prix de mutuelles en hausse. Cette augmentation est là encore compensée par le 100 % santé pour l’audition. En revanche l’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements. Leur sédentarité accrue implique des frais plus élevés dans les prestations de services à domicile (ménage, aides personnalisées, portage de repas…), les taches usuelles devenant également plus difficiles à accomplir. Le matériel médical et de confort tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur subissent une hausse de 10 % liée notamment à l’augmentation des prix des matières premières répercutées vers l’usager. La tendance globale par rapport à 2021 reste cependant quasi-stable.

  • Enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement deviennent le premier poste de dépenses (services à domicile, garde de nuit). Leur hausse de plus de 5 % par rapport à 2020 s’explique par l’augmentation des salaires et des équipements liés à la covid (masques, gels, …). L’arrêt de la prime Action Logement accordée aux seniors pour rénover leur salle de bain en juin 2021 pèse fortement dans la hausse du coût du bien vieillir à domicile. D’autant que cela pèse sur le risque d’accroître les chutes pour les plus de 85 ans. « Les produits ou services connectés, avec alertes en cas de chute, encore inexistants il y a 10 ans, permettent de mettre en place des actions complémentaires à la garde à domicile avec des solutions de préventions efficaces et sécurisantes », déclare le Directeur de Silver Alliance.

Focus sur les aides de l’Etat pour accompagner la dépendance 

L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. Pour Benjamin Zimmer, Directeur de Silver Alliance, « la couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être majoritairement pris en charge par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé. Enfin, la réforme 100 % santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir au plus grand nombre une prise en charge totale de certaines prestations en dentaire et en optique, et désormais pour les aides auditives depuis le 1er janvier 2021. » Pour le co-fondateur de Silver Alliance et Docteur en sciences, « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a déjà révélés en France. Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques alliées de Silver Alliance. Cette étude nous apporte à présent des indicateurs actualisés pour pouvoir se projeter et anticiper des dépenses supplémentaires liées à l’évolution de notre avancée en âge. ».

« Cette seconde édition permet désormais de suivre les tendances à la fois tarifaires, technologiques et sociales afin d’apporter aux Français une mesure préventive du vieillissement. Nous mesurons enfin l’impact des réformes en santé de notre pays à l’image du 100 % santé », affirme le fondateur de Retraite.com.

L’étude a ainsi analysé pour la seconde année plus de 250 tarifs à la fois sur les services de base que les services premium en cartographiant plus de 25 produits et services à travers 5 catégories :

  • Veiller sur ma santé : Mutuelle, appareillage auditif, optique, produit d’incontinence, médicaments…
  • Aménager mon logement : Aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur…
  • Bien vivre chez moi : Aide à domicile, téléassistance, garde de nuit…
  • Profiter de mon temps : Club et associations, téléphonie et solutions de communication…
  • Autres services : Aide administrative, déplacements…

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 906,10 € (2), une retraite moyenne de 1 410 € (3) ou une retraite élevée de 3 140 € par mois à taux plein.

« La crise sanitaire a permis également de voir se démocratiser l’usage des solutions de télémédecine et de téléconsultation permettant ainsi de réduire les inégalités territoriales d’accès au soin dans des déserts médicaux. Cette massification des usages de la télémédecine, tant par les professionnels que par les patients, est une réelle chance de progrès pour toutes les parties prenantes de notre système de santé », conclut Benjamin Zimmer. 

(1) Source Ifop mars 2019
(2) ASPA 2021: 906,10 € / mois pour une retraite à taux plein
(3) Retraite moyenne en France en 2020 : 1 410 € net des prélèvements sociaux

 

Par le

21e sur 43 pays. C’est le rang occupé par la France dans le dernier classement du Mercer CFA Institut Global Pension Index (MCGPI) qui compare les systèmes de revenu de retraite d’une quarantaine de pays sur la base de plus de 50 indicateurs et références. Si l’Hexagone recule d’une place par rapport au précédent classement, elle améliore cependant son score de 0,5 point.

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Le système de retraite français vu de l’étranger

Réalisé chaque année, le MCGPI compare les systèmes de retraite de 43 pays par rapport à une cinquantaine d’indicateurs et références et sur trois sous-indices :

  • performance ;
  • durabilité ;
  • intégrité.

L’indice Performance évalue le niveau de vie de retraites. La durabilité jauge l’équilibre financier à long terme, tandis que l’intégrité fait référence à la lisibilité du fonctionnement du système de retraite pour les citoyens, c’est-à-dire son niveau de complexité.

Ce classement fournit des indications objectives sur l’état de santé des systèmes de retraite analysés, et fournit des pistes pour améliorer son score/rang, en tenant compte de la conjoncture.

De ce rapport, il en ressort que la France fait pâle figure avec une note de 60,5, soit sensiblement la même que les États-Unis. Les deux pays écopent d’une classification « C+ », comme 3 autres états : Hong-Kong, l’Uruguay et la Belgique.

Pour le cas spécifique de l’Hexagone, le modèle de retraite affiche un bon score en termes de performance (+79), mais reste en perte de vitesse sur les volets « intégrité » et « durabilité ».

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Les bons élèves

En 2021, la première place du classement Mercer CFA Institut Global Pension Index revient à l’Islande, qui obtient une note générale de 84,2, suivi par les Pays-Bas (83,4) et le Danemark (82).

En dehors du top 10, l’Allemagne (15e) devance les États-Unis (19e) et la Chine (28e), lesquels commencent toutefois à enregistrer une consolidation des pensions de retraite individuelles, fruit des réformes engagées ces dernières années.

Des réformes, c’est ce que prône justement le rapport du MCGPI pour améliorer le modèle français. Parmi les pistes évoquées :

  • l’augmentation du montant des cotisations de retraite ;
  • le relèvement progressif de l’âge de départ à la retraite ;
  • une meilleure parité des droits à la retraite entre hommes et femmes…

Par le

La réponse à cette question est non. Dans l’état actuel des choses, tout assuré en retraite progressive et frappé d’une incapacité de travail ne peut prétendre à une pension d’invalidité. Une situation sur laquelle s’est penchée la Défenseure des droits qui a par la suite interpellé l’exécutif.

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Un vide juridique à combler

Si la législation interdit l’attribution de la retraite progressive au titre de l’inaptitude au travail ou dans le cadre d’une substitution à la pension d’invalidité, la prise en charge des personnes en retraite progressive et victimes d’invalidité reste problématique.

Le plus souvent, ces personnes se retrouvent sans ressources et font face à des obstacles que la loi, semble-t-il, n’avait pas prévus.

C’est notamment le cas d’une assurée proche de la retraite qui, après s’être mis en retraite progressive en décembre 2019, avait été placée en invalidité début février 2021 suite à un arrêt maladie.

Ayant essuyé plusieurs refus de la CNAV et l’Assurance maladie concernant sa demande de pension d’invalidité, l’intéressée s’est tournée vers la Défenseure des droits pour plaider sa cause.

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Suspension de la retraite progressive

Pour le cas spécifique de la personne susmentionnée, une demande de suppression de la retraite progressive a été notifiée à la CNAV afin de lui permettre de percevoir la pension d’invalidité. Ce que la CNAV a accepté.

Cette affaire a mis en lumière les lacunes de la règlementation en matière de prise en charge des assurés frappés d’invalidité.

Saisi de la question, le gouvernement entend redresser la situation en proposant un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Cet amendement prévoit notamment la possibilité de percevoir une rente d’invalidité en cas de suspension ou de renoncement à la retraite progressive.

La mesure devrait s’appliquer à partir du 1er janvier 2022, avec vraisemblablement un effet rétroactif sur les dossiers antérieurs à cette date.

À titre de rappel, la retraite progressive offre la possibilité de travailler en temps partiel tout en percevant une partie de ses retraites.

Accessible dès 60 ans, ce dispositif permet d’améliorer les revenus à la retraite quand une personne quitte totalement la vie active.

Par le

Placement financier préféré des Français, l’assurance-vie présente de nombreux atouts en termes de souplesse, de fiscalité et de rendement. Le taux de rendement des contrats d’assurance-vie, spécifiquement celui des fonds en euro, devrait toutefois être revu à la baisse selon les experts : la faute à une accélération sensible de l’inflation observée au cours des quatre derniers semestres.

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Le rendement mitigé des fonds en euro

Malgré la conjoncture, l’assurance-vie reste un excellent moyen pour sécuriser et faire fructifier ses économies.

Le fonds en euro, support financier fortement plébiscité par les épargnants, permet de garantir la mise de départ et de capitaliser les intérêts acquis chaque année grâce à « l’effet de cliquet ».

Comment cela se passe-t-il ? Contrairement aux unités de compte, investir dans les fonds en euro vous permet de bénéficier d’une garantie en capital totale, c’est-à-dire sans risque de perte de votre mise initiale.

Ainsi, en cas de baisse des marchés financiers comme c’est le cas dernièrement, seuls les frais de gestion seront perdus. Vous serez alors assuré de récupérer le capital.

Par ailleurs, les intérêts versés annuellement sur le fonds sont définitivement acquis et génèrent à leur tour de nouveaux intérêts.

Le taux de rendement des fonds en euro est communiqué à chaque début d’année par les assureurs. Ce taux, qui correspond à la rémunération servie au titre de l’année précédente, inclut les frais de gestion de l’assureur, mais ne tient pas compte des prélèvements sociaux.

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Rendement estimatif des fonds en euro

Le niveau de l’inflation, qui a atteint 2,2 % entre septembre 2020 et septembre 2021, impacte directement le taux de rendement des fonds en euro, lequel est calculé sur la base du taux d’intérêt technique et de la participation aux bénéfices.

Selon les prévisions des experts, le rendement de ces supports d’assurance-vie devrait s’établir aux alentours de 1,1 % net de frais de gestion en 2021. Ce qui connote une tendance à la baisse par rapport aux deux années précédentes : 1,30 % en 2020 et 1,50 % en 2019.

Notons toutefois qu’il s’agit purement d’estimations théoriques : les rendements passés ne préjugeant en rien des rendements futurs. D’autant que d’éventuelles corrections boursières peuvent changer la donne à tout moment.

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En matière de placement en assurance-vie, les fonds en euros ont une place privilégiée dans le cœur des Français. Mais l’idylle ne semble plus aussi féérique qu’avant puisque de plus en plus d’épargnants se tournent vers les unités de compte, soucieux d’accroître le rendement de leur placement. Le fonds en euros est-il en train de tomber en désuétude ?

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Majoritaires, mais plus tellement !

Les chiffres du mois d’octobre 2021 confirment le désamour grandissant des Français envers les fonds euros même si ces derniers restent toujours majoritaires dans les contrats.

La sécurisation du capital ne semble alors plus la priorité des souscripteurs d’assurance-vie. Néanmoins, les fonds en euros qui garantissent une sécurisation du capital continuent de constituer la part majeure des placements, à savoir 62 %.

Les 38 % sont donc investis dans des unités de comptes, lesquelles sont beaucoup plus volatiles, mais offrent des rendements plus élevés. En volume, cela représente 47,4 milliards d’euros placés sur des unités de compte.

À titre de comparaison, pour l’année 2020, la part d’assurance-vie investie dans les supports à risque était de 35 %. Le pourcentage est encore plus faible en 2019 puisque les unités de compte ne constituaient que 28 % de l’épargne.

En remontant plus loin dans le temps, les données révèlent que seulement un contrat d’assurance-vie sur cinq concernait des unités de comptes en 2015.

Des avantages fiscaux non négligeables

Le capital garanti n’est pas la seule raison qui pousse les Français à investir dans les fonds en euros. En effet, les contrats signés entre 1991 et 1998 offrent des avantages fiscaux non négligeables.

Ces avantages viennent compenser le faible rendement des fonds en euros qui, à l’heure actuelle, arrive à peine à couvrir l’inflation.

Malgré cela, beaucoup de Français restent très fidèles aux fonds en euros. Plus étonnant encore, à la fin de l’année dernière, ils étaient des dizaines de milliers à se contenter d’un contrat monosupport, c’est-à-dire une épargne intégralement placée sur des fonds en euros.

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Qu’est-ce qui pourrait motiver la résiliation d’une assurance-vie ? Les raisons peuvent être nombreuses, mais dans la majorité des cas, le souscripteur le fait parce qu’il a trouvé une meilleure offre auprès d’un autre gestionnaire (frais moins importants, investissements plus pertinents). Toutefois, même s’il est libre de résilier son contrat d’assurance-vie à tout moment, il doit choisir le moment opportun pour y procéder.

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Faire preuve de patience

Malgré son nom, l’assurance-vie n’est pas une police d’assurance souscrite en vue de se préserver d’un éventuel sinistre et pour laquelle les primes versées ne sont pas récupérables (sauf en cas de recouvrement).

L’assurance-vie est un produit d’épargne, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une somme mise de côté par le souscripteur, une sorte de bas de laine dans lequel il pourra puiser pour affronter d’éventuelles difficultés financières.

L’assurance-vie peut également se définir comme une tirelire constituée en vue de financer un grand projet ou pour disposer de revenus supplémentaires au moment de la retraite. Elle peut aussi faire office d’héritage à léguer aux proches en cas de décès.

Les fonds investis dans un contrat d’assurance-vie sont donc disponibles à tout instant. Autrement dit, le souscripteur est libre de les récupérer en partie (rachat partiel) ou en totalité (rachat total) à n’importe quel moment (pas la peine d’attendre la date d’anniversaire comme avec les autres contrats d’assurance).

Néanmoins, en raison de l’avantage fiscal offert par ce placement, le souscripteur gagnerait à attendre un certain délai avant de procéder à un rachat de son assurance-vie. Le souscripteur commence à profiter de cet avantage au huitième anniversaire du contrat.

Procédure de résiliation

Pour récupérer l’argent placé dans une assurance-vie, le bénéficiaire doit d’abord prévenir son assureur par courrier recommandé avec accusé de réception (un modèle peut être téléchargé).

En fonction des clauses prévues dans le contrat, l’assureur versera le capital et les intérêts générés, minorés des frais de gestion et autres prélèvements, sous la forme de rente ou bien d’un seul versement.

Par le

Qu’est-ce qui pourrait motiver la résiliation d’une assurance-vie ? Les raisons peuvent être nombreuses, mais dans la majorité des cas, le souscripteur le fait parce qu’il a trouvé une meilleure offre auprès d’un autre gestionnaire (frais moins importants, investissements plus pertinents). Toutefois, même s’il est libre de résilier son contrat d’assurance-vie à tout moment, il doit choisir le moment opportun pour y procéder.

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L’assurance-vie peut également se définir comme une tirelire constituée en vue de financer un grand projet ou pour disposer de revenus supplémentaires au moment de la retraite. Elle peut aussi faire office d’héritage à léguer aux proches en cas de décès.

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Néanmoins, en raison de l’avantage fiscal offert par ce placement, le souscripteur gagnerait à attendre un certain délai avant de procéder à un rachat de son assurance-vie. Le souscripteur commence à profiter de cet avantage au huitième anniversaire du contrat.

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Le niveau des retraites complémentaires semble ne pas évoluer cette année, et certains retraités ont l’impression que leurs revenus ont baissé. Mais selon les explications de l’AGIRC-ARRCO , il n’y a pas eu de diminution des pensions, mais seulement une limitation de la hausse suite à la forte baisse des cotisations. En effet, bon nombre de salariés mis en situation de chômage partiel durant la crise sanitaire n’ont pas versé leurs cotisations, ce qui a constitué un manque à gagner pour l’organisme.

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Maintien des réserves financières de la caisse de retraite

Cette limitation de la hausse des pensions a été décidée dans l’objectif de maintenir les réserves financières de l’AGIRC-ARRCO .

Mais face au regain de l’inflation, certains retraités ont l’impression que leurs revenus se sont amenuisés, malgré la revalorisation des pensions.

Selon les experts, la caisse de retraite ne peut pas revoir à la baisse une pension de retraite en droit direct.

Dans certains cas néanmoins, le montant de quelques prestations peut diminuer (retraite complémentaire, prestations de solidarité, revenus issus d’un cumul emploi-retraite, et pension de réversion).

Il arrive même parfois que ces composants de la pension de retraite soient supprimés sur la base des conditions de ressources.

L’actualisation du taux de prélèvement à la source est également une des raisons possibles de la chute du montant de la retraite complémentaire.

D’autre part, l’entrée en application du nouveau taux de CSG a pu impacter le niveau de pension pour 2021 et entraîner une réduction temporaire des sommes versées aux retraités.

Un manque à gagner de 2,40 euros par mois

Avec la sous-indexation des pensions par rapport à l’inflation, un retraité qui touche une pension complémentaire de 480 euros voit ses revenus amputés de 2,49 euros par mois.

Le manque à gagner peut évidemment varier en fonction du montant des revenus. Toutefois, certains observateurs appréhendent une forte baisse du pouvoir d’achat des retraités dans les prochaines décennies.

En tout cas, l’AGIRC-ARRCO invite les retraités à entrer en contact avec ses experts en cas de doute ou s’ils rencontrent des problèmes pour le paiement de leurs pensions complémentaires.

Par le

 

Après une rémunération record en 2020, La mutuelle Garance continue de servir le meilleur taux du marché sur le fonds en euros (taux sans risque 100% sécurisé) avec un taux d’intérêt de 2,75% à ses adhérents pour l’année 2021. Cette performance, identique à celle de 2020, s’explique principalement par la diversification du fonds euros sur des actifs risqués, et rémunérateurs.

Une performance à 2,75% sans risque

La mutuelle a communiqué, ce mercredi 19 janvier, un taux d’intérêt sur son support à capital garanti de 2,75%. Cette rémunération, nette de frais de gestion mais avant prélèvements sociaux (17,2%) et fiscalité éventuelle, devrait être à la tête de tous les classements des rendements servis par les fonds euros en 2021.

Déjà partenaire de Retraite.com en 2020, les contrats de Garance Mutuelle sont disponibles pour vous preparer une épargne sans risque

Ce qu'en dit la presse

 
« Hors bonus, ce sont des mutuelles qui signent souvent les meilleures performances, à l’image de GARANCE qui a servi 2,75% sans imposer aucun condition de diversification, ce qui est de plus en plus rare »

« Cette assurance vie sert un taux près de 3 fois supérieur à la moyenne du marché »

Quelle est la stratégie de Garance Mutuelle pour proposer 2,75% sur un fonds euros ?

La performance de Garance Mutuelle s'explique grâce à la « structure générale » de son fonds, composé à 72% d’obligations (d’une durée moyenne de 12 ans) et de 28% de diversification dans des actifs plus risqués, mais potentiellement plus rentables.

« Depuis plusieurs années, Garance supplée la faiblesse des taux obligataires en renforçant les actifs de rendement (immobilier, infrastructure). Cette stratégie et la bonne performance des actions ont permis de maintenir un rendement élevé sur le fonds en euros des produits épargne et retraite », explique Florent Combes, directeur risques et investissements de la mutuelle.

Le rendement servi est d'autant plus remarquable que contrairement à beaucoup de contrats sur le marché, son versement n'est pas conditionné à la détention d'unités de comptes. 18 UC sont proposées par ce contrat multisupport : leur investissement reste libre et optionnel.

 

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En France, le coût moyen des obsèques s’élève à 3300 euros quel que soit le mode de sépulture choisi (Source : L’écho des séniors 2019). Une facture qui peut fortement augmenter et à laquelle vient s’ajouter d’autres dépenses souvent sous-estimées ou non anticipées. A noter que ce coût moyen des obsèques n’a cessé d’augmenter sur les dernières années.

En souscrivant un contrat obsèques, vous permettez à vos proches d’être accompagnés dans cette épreuve difficile, de trouver un soutien dans des démarches administratives et financières souvent complexes. Cela vous permettra également de vous assurer que vos volontés soient respectées.

L’OFFRE AÉSIO PRÉVOYANCE OBSÈQUES

Avec AÉSIO Prévoyance Obsèques, financez ou organisez sereinement vos obsèques à l’avance en choisissant la formule qui vous convient, en capital ou en prestations.

Formule en Capital :

Vos obsèques seront financées grâce à un capital forfaitaire dédié versé au(x) bénéficiaire(s) de votre choix. Ce capital permet de financer vos frais d’obsèques à concurrence de leur coût et dans la limite du capital garanti.

Formule en Prestations :

Cette formule vous permet de de personnaliser l’organisation de vos obsèques et de prévoir la prise en charge financière des prestations obsèques proposées au contrat. Vous organisez ainsi vos obsèques selon vos volontés : inhumation ou crémation, modèle de cercueil, déroulement de la cérémonie... Un soulagement pour vous et vos proches.


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En souscrivant à l’offre AÉSIO Prévoyance Obsèques, vous bénéficiez :

  • d’une souscription simple jusqu’à 80 ans, sans formalités médicales.
  • d’une assistance immédiate pour vous accompagner, vous et vos proches, de la souscription jusqu’aux obsèques et même après : service d’informations téléphoniques, assistance rapatriement, soutien psychologique, garde d’enfants, aide à domicile…
  • d’une fiscalité avantageuse : le capital décès versé est exonéré de droits de succession*
  • d’une revalorisation de garanties : vos garanties, ainsi que les cotisations, peuvent être revalorisées chaque année pour faire face à l’évolution du coût des obsèques. 

AÉSIO mutuelle vous accompagne au quotidien pour répondre à toutes vos questions et vous conseiller dans votre choix.

Le contrat AÉSIO Prévoyance Obsèques est assuré par AÉSIO mutuelle, mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité, immatriculée sous le n° 775 627 391 dont le siège social est 4 rue du Général Foy – 75008 PARIS.

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Par le

Le montant moyen de la retraite des conjoints collaborateurs d’agriculteurs ayant validé 150 trimestres se chiffre actuellement à 604 euros par mois. Suite au vote du texte proposant la revalorisation de leurs pensions par le Sénat, après son adoption par l’Assemblée nationale en juin dernier, ces retraités pourront bénéficier d’une augmentation moyenne de 100 euros par mois.

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Un dispositif qui profiterait surtout aux femmes des exploitants agricoles

Ce dispositif unique de pension majorée de référence pour tous les salariés non agricoles concerne 214 000 retraités touchant des pensions en tant que conjoints collaborateurs d’exploitants agricoles. Selon le rapporteur du texte au Sénat, 67 % de ces pensionnées sont des femmes, et leur nombre s’élève à environ 70 000.

Ceux qui n’ont pas pu valider 150 trimestres ne perçoivent en moyenne que 307 euros. Il s’agit d’une somme dérisoire en référence au coût de la vie actuelle, et aux efforts et aux sacrifices qu’ils ont consentis durant de longues années. En revanche, ceux qui ont obtenu une retraite à taux plein reçoivent en moyenne 604 euros par mois.

La revalorisation votée par les Parlementaires contribuera de ce fait à l'amélioration du quotidien des retraités agricoles actuels et futurs.

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Le recours au statut de conjoints collaborateurs limité à 5 ans

Si le texte qui vient d’être voté vise à assurer une meilleure couverture sociale pour les exploitants agricoles, et à renforcer l’information des assurés sur l’allocation de solidarité aux personnes âgées, il faut noter que celui-ci limite à 5 ans le recours au statut de conjoints collaborateurs.

Le secrétaire d’État auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, chargé des retraites et de la santé au travail, Laurent Pietraszweski, s’est réjoui de l’adoption de ce projet de loi et promet d’accélérer le déploiement de la réforme. Il a aussi tenu à préciser que la revalorisation des pensions de retraite agricole les plus faibles s’applique aux pensions dues à compter du 1er janvier 2022 et celles ayant pris effet avant cette date. D’ailleurs, la loi a été promulguée le 18 décembre dernier.

Par le

Avec le papy-boom et les problèmes économiques que le pays connaît actuellement, le système de retraite tel qu’on le connaît bas de l’aile et nécessite une réforme. Les Français le savent bien. Cependant, ils restent divisés quant aux solutions pour y remédier.

Ainsi, si près de trois quarts d’entre eux sont favorables à une réforme des retraites, ils sont plus de la moitié (60 %) à désapprouver la réforme telle qu’elle est proposée pour le moment.

Quelles solutions reste-t-il alors ?

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 Des dissensions au sujet des solutions envisageables

Le recul de l’âge de départ à la retraite tant prôné par le gouvernement est évidemment rejeté par une bonne partie de la population (60 %). À la place, près de la moitié des Français suggèrent l’augmentation des cotisations ou le recours aux fonds de pension.

Si l’on se focalise sur les Français encore en activité, les avis sont divisés. Alors que la moitié des actifs seraient favorables à une augmentation des cotisations, un peu moins de la moitié d’entre eux (47 %) seraient prêts à envisager la souscription à un fonds de pension.

Les seules solutions sur lesquelles la population aurait tendance à se rejoindre restent la fin des régimes spéciaux. 69 % des Français plébisciteraient cette mesure et près de 3/4 de la population seraient prêts à accepter un rapprochement entre les régimes privés et le régime public.

 Le PER comme solution de refuge

En attendant, face à l’incertitude quant à l’avenir de leur retraite, les Français sont de plus en plus nombreux à souscrire un Plan d’Épargne Retraite.

Ce nouveau produit d’épargne qui a été introduit par la loi Pacte en 2019 dans le but de simplifier les systèmes précédents présente de nombreux avantages, notamment en matière de fiscalité et d’options de sortie.

En effet, contrairement aux solutions d’épargne précédentes, le PER permet de choisir une sortie en capital ou une sortie en rente viagère.

De plus, non seulement les versements sur le Plan d’Épargne Retraite peuvent être déductibles de la base imposable, mais surtout les capitaux sont totalement exonérés de prélèvements sociaux lors d’un dénouement du contrat pour décès.