La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
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Par le
Dans son projet de réforme des retraites resté en suspens, le président Macron prévoyait de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Désormais candidat à sa réélection, le chef de l’État annonce viser 65 ans, déclenchant déjà une salve de critiques de la part de ses adversaires.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, confirme le retour de l’allongement progressif de l’âge de départ à la retraite dans le programme du candidat Macron. Ce dernier envisage ainsi de le reporter à 65 ans au lieu de 62 ans actuellement, de relever le montant de la retraite minimum à 1 100 euros et de supprimer les régimes spéciaux au profit d’un régime universel.
Selon le Président, dont les propos sont rapportés par Les Échos, il s’agit d’une réforme « de justice ». Car pour lui, maintenir les personnes en activité plus longtemps est l’unique moyen de préserver les pensions de retraite et de financer le modèle social français. Car ces dernières années, l’Exécutif a fait face à des obstacles de taille, à commencer par la crise sanitaire, qui empêche une réduction de coûts supplémentaires du système de santé. S’y ajoutent le scandale des EHPAD et plus récemment, le conflit russo-ukrainien. Pour le quotidien économique, le système des retraites reste donc l’unique source d’économies potentielles.
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Or, une refonte en profondeur de ce régime est indispensable. D’une part, le Conseil d’orientation des retraites (COR) estime à environ 10 milliards d’euros le potentiel déficit annuel du système d’ici à 2030. D’autre part, faute de solution rapide au problème de financement des retraites, une nouvelle envolée de la dette publique française est à craindre.
Toujours d’après Les Échos, le changement prévu par le candidat Macron s’étalerait sur environ neuf ans, chaque génération cotisant pour quatre mois de plus. Pour l’heure, la période de cotisation se situe entre 41,5 et 43 ans pour un départ à la retraite à 62 ans. Pour un départ à taux plein sans minoration, les travailleurs doivent attendre 67 ans.
La proposition de passer l’âge légal à 65 ans venait initialement de Valérie Pécresse, autre candidate à la présidentielle issue du parti Les Républicains. Les autres compétiteurs, en revanche, ont exprimé leur désaccord, comme Jean-Luc Mélenchon de La France insoumise, qui veut revenir à la retraite à 60 ans, ou encore l’écologiste Yannick Jadot, qui juge la réforme « extrêmement injuste ».
Ian Brossat, porte-parole du candidat communiste Fabien Roussel, critique pour sa part « une proposition antisociale et cruelle pour les travailleurs exerçant des métiers pénibles ». La maire de Paris et candidate socialiste Anne Hidalgo le rejoint sur le terrain de pénibilité, qu’elle envisage de placer au cœur de son projet de réforme des retraites. Par ailleurs, rappelant que la France affiche l’un des taux d’emploi des seniors les plus bas d’Europe, elle dénonce une « hypocrisie fondamentale ».
Par le
Annoncé par le chef de l’État en septembre 2021, le plan en faveur des travailleurs indépendants a franchi une étape essentielle le 14 février dernier avec la promulgation de la loi qui instaure un nouveau statut unique plus protecteur pour les entrepreneurs individuels, et assouplit les critères d’octroi de l’allocation chômage. Malgré cette avancée, les 3,6 millions de concernés en France, jugeant leurs droits sociaux trop faibles, réclament leur alignement avec ceux des salariés.
Selon une étude de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) relayée par l’AFP, les indépendants plébiscitent la convergence de leurs droits sociaux vers ceux des salariés. Pour mémoire, tous statuts juridiques confondus, cette catégorie représente 11 % de la population active et elle attire un nombre croissant de Français.
L’association explique que la crise sanitaire a mis en exergue les faiblesses du système de protection sociale français qui privilégie le salariat, négligeant totalement les enjeux des non-salariés. Elle rappelle ainsi les difficultés auxquelles se heurtent ces derniers, alors qu’ils versent des cotisations plus élevées avec des ressources modestes :
En conséquence, 93 % des 1 149 entrepreneurs indépendants accompagnés par l’Adie ont indiqué à OpinionWay dans le cadre d’un sondage que l’harmonisation de leur couverture sociale avec celle des salariés s’impose en urgence.
Près d’un répondant sur deux (47 %) déplore une dégradation de ses droits depuis ses débuts. Avec la chute de leurs revenus en 2020 et 2021 en raison de la pandémie de Covid-19, alors que leurs droits sont indexés dessus, sujet monte en puissance. 49 % des indépendants consultés placent une amélioration de la couverture des risques professionnels en tête de leurs revendications, tandis que 59 % veulent en priorité pouvoir toucher une allocation en cas de chômage.
En effet, même depuis 2019, si l’allocation pour travailleurs indépendants (ATI) leur est versée lorsqu’ils cessent définitivement une activité devenue non viable, sa portée est limitée. D’une part, son montant mensuel n’est que de 800 euros environ. D’autre part, l’indemnisation n’est accordée que pour 6 mois (182 jours). Enfin, dans l’éventualité d’un arrêt de travail, le paiement des indemnités journalières, par ailleurs moins importantes, prend plus de temps.
Dernier point, et non le moindre, à niveau de revenus similaire, un indépendant perçoit une retraite de base relativement proche de celle d’un salarié, mais il est nettement défavorisé sur la retraite complémentaire.
En attendant de nouvelles évolutions relatives au statut des indépendants, l’Exécutif a débloqué fin janvier des aides financières additionnelles pour certains d’entre eux afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire.
Par le
S’agissant de la pension de retraite, les inégalités sont encore plus marquées puisque dans la tranche des 65 ans et plus, la pension de droit direct versée aux femmes est de 37 % inférieure à celle des hommes. Elles touchent ainsi 1 272 euros mensuels, contre 1 647 euros pour les hommes. La différence baisse toutefois à 24 % lorsque la pension de réversion, ainsi que la majoration de pension octroyée à partir du troisième enfant sont également prises en compte.
Par ailleurs, parmi les familles monoparentales, les pères ont un niveau de vie médian (18 700 euros) qui dépasse de 18 % celui des mères (15 370 euros). Il faut savoir que par rapport au salaire ou à la retraite, les inégalités de niveau de vie sont moindres, dans la mesure où elles sont compensées par les revenus du patrimoine, les prestations sociales, sans oublier les revenus du conjoint pour les personnes vivant en couple.
L’étude ajoute qu’en 2019, 4,9 millions de femmes (contre 4,3 millions d’hommes) vivaient en dessous du seuil de pauvreté en gagnant moins de 1 102 euros mensuels. À 15 %, leur taux de pauvreté est également plus important (+0,9 point).
Par le
Par souci de transparence et pour aider les retraités à mieux gérer leurs finances, le montant de la retraite imposable peut désormais être consulté sur le site web de la Caisse nationale d’assurance vieillesse. Ceci permettra aux séniors non seulement de rédiger leur déclaration pour 2022, mais également de vérifier si le montant des revenus mentionnés est bien conforme à ce qu’ils ont perçu.
Les montants des pensions perçues par chaque retraité sont donc répertoriés sur le site de la Cnav. Ce répertoire servira d’outil de vérification pour le retraité.
Sur l’espace personnel qui lui est dédié, accessible, rappelons-le, via un login (identifiant + mot de passe), le retraité s’assurera que l’administration fiscale a bien reçu, via la déclaration préremplie, le montant exact des revenus qu’il a pu percevoir et sur lesquels il est amené à payer des impôts. Une rubrique « Consulter le montant déclaré à l’administration fiscale » est prévue à cet effet.
Après avoir attesté de la conformité des données, le retraité peut alors valider sa déclaration de revenus sur le site des impôts. Une fois cette étape franchie, le nouveau taux du prélèvement à la source lui sera communiqué et il pourra calculer le montant des impôts perçus sur sa retraite.
L’administration fiscale a fait en sorte que la procédure soit automatisée le plus possible. Si l’intervention du contribuable est toujours requise pour la vérification et la validation de la déclaration de revenus, la transmission de cette dernière vers l’Assurance retraite, quant à elle, se fait de manière entièrement automatique.
À titre de rappel, la déclaration 2022, qui doit être rédigée et envoyée au plus tard le 24 mai prochain pour la zone 1, le 31 mai pour la zone 2 et le 8 juin pour la zone 3, concerne les revenus perçus durant l’année 2021.
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La proposition d’Emmanuel Macron de reculer l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans ne correspond pas au souhait des deux tiers des Français. Malgré la réticence des électeurs, le président candidat serait bel et bien décidé à appliquer cette réforme s’il était réélu. Et il n’est pas le seul candidat qui veut faire passer l’âge légal à 65 ans. Valérie Pécresse défend également cette proposition.
Selon ces deux candidats, le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans permettrait avant tout de réaliser une économie de 7,7 milliards d’euros à l’horizon 2027. Ceci serait nécessaire pour rétablir l’équilibre du système de retraite, déficitaire depuis 2020.
Néanmoins, selon le rapport du Conseil d’orientation des retraites publié en juin 2021, ce déficit est dû principalement à la crise sanitaire et les répercussions de celle-ci sur les activités des entreprises. Et la situation devrait revenir à la normale d’ici 2030, souligne le conseil.
En plus des économies pouvant être générées, le vieillissement de la population française figure également parmi les arguments avancés par les défenseurs de la réforme.
Comme l’espérance de vie s’allonge au cours de ces 14 dernières années, les Français devraient travailler plus. Autrement, le système ne serait pas viable.
Cet argument est réfuté par l’experte en sociologie, Julie Landour. D’après ses explications, la réduction du taux de remplacement prévue par les réformes de 2003 et 2010 permettrait d’assurer le financement des retraites. En effet, le pourcentage du dernier revenu que le travailleur préserve à sa retraite passera de 50 % à 37 %.
Le taux d’emploi des séniors reste faible en France comparé à ceux des autres pays de la zone euro (34 % contre 47 %). Le report de l’âge légal de départ à la retraite permettrait alors d’améliorer ce taux, affirme Emmanuel Macron.
Mais selon l’analyse des experts, la faiblesse de ce taux s’explique par l’absence de dispositifs favorisant l’intégration des séniors sur le marché de l’emploi, comme c’est le cas chez d’autres pays européens tels que la Suède et l’Allemagne.
D’autre part, il convient de mettre l’accent sur l’accompagnement des travailleurs en fin de carrière et sur leur formation. Cette démarche pourrait contribuer à améliorer le taux d’emploi des séniors en France.
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Les Français doivent déclarer leurs revenus de l’exercice 2021 afin que l’administration fiscale puisse calculer le montant définitif de leur impôt.
L’envoi de la déclaration de revenus reste indispensable en dépit du basculement vers le prélèvement à la source de l’impôt sur la plupart des types de revenus.
Pour rappel, avec le nouveau système, l’impôt du contribuable est retenu à la source à mesure de l’encaissement des revenus, ou payé sous la forme d’un acompte. Cependant, les prélèvements effectués en 2021 par l’administration fiscale ne représentent qu’une avance, le solde étant à régulariser en 2022 après soustraction des éventuelles réductions d’impôt et autres charges déductibles. La déclaration de revenus permet de procéder au calcul du montant définitif.
En outre, la déclaration sert à :
Une variation sensible des revenus du contribuable en 2021, notamment en raison de la pandémie de Covid-19, n’est pas prise en compte dans les montants prélevés à la source jusqu’en août 2022. En effet, ceux-ci sont basés sur les revenus encaissés en 2020.
De la même façon, une éventuelle fluctuation en 2022 n’aura d’impact qu’en septembre 2023. Pour optimiser sa gestion de trésorerie et éviter de mauvaises surprises, il est possible de négocier, sous conditions, une révision à la baisse du taux de prélèvement et/ou de l’assiette de vos acomptes.
Le statut juridique et fiscal de la société définit les règles de déclaration à respecter.
Une déclaration de résultats à effectuer via le formulaire spécial n° 2042 C-PRO à remettre au plus tard le 18 mai 2022 permet de calculer le bénéfice ou le déficit taxable. Elle concerne les exploitants individuels qui relèvent d’un régime réel dans les trois catégories suivantes :
Information : certaines aides ne sont pas imposables :
En outre, depuis 2021, les travailleurs non-salariés (hors activités agricoles) doivent remplir la partie sociale de la déclaration n° 2042 C-PRO. Ces sommes servent à déterminer le montant de leurs cotisations sociales personnelles.
Lorsqu’une société de personnes est redevable de l’impôt sur le revenu sur son résultat imposable, celui-ci est en premier lieu calculé et déclaré globalement avant d’être réparti entre les associés. Chacun d’entre eux doit ensuite reporter sur la déclaration spéciale n° 2042 C-PRO la quote-part de résultat qui lui revient.
Les rémunérations des dirigeants de sociétés de capitaux sont traitées comme des salaires. C’est le cas des gérants de SARL, des présidents de conseil d’administration, etc. Leurs frais professionnels sont déductibles de l’assiette imposable selon l’une des méthodes suivantes :
Bon à savoir : les télétravailleurs qui ont reçu de leur employeur une allocation pour couvrir les frais correspondants (achat de mobilier de bureau, abonnement internet, prise en charge partielle de la facture d’électricité…) ne paient pas d’impôt sur le revenu sur ces sommes. L’exonération est acquise, que le montant corresponde à un forfait ou aux dépenses effectives du salarié. Une limite est cependant instaurée pour l’exonération : 2,50 € journaliser, 55 € mensuels et 580 € annuels. En théorie, le montant du salaire imposable porté automatiquement sur la déclaration de revenus est déjà diminué des allocations non imposables.
Les revenus de placements financiers tels que les dividendes ou intérêts, ainsi que les plus-values mobilières, sont en principe imposable à 30 %, taux global du prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce taux résulte de l’addition de 12,8 % d’impôt sur le revenu et de 17,2 % de prélèvements sociaux. Le contribuable a cependant la possibilité de renoncer au PFU en choisissant le barème progressif dans sa déclaration.
Les cases correspondant à ces sommes sont parfois pré-remplies, mais il est essentiel de vérifier leur exactitude en se reportant aux justificatifs communiqués par la banque.
Les revenus issus de locations immobilières, lorsqu’ils sont taxables, sont assujettis à l’impôt sur le revenu. Selon le type de location, nue ou meublée, les montants concernés sont à déclarer dans la catégorie des revenus fonciers ou des bénéfices industriels commerciaux (BIC).
Que la location soit occasionnelle ou récurrente, les loyers qui en sont tirés sont à déclarer dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Si le montant des recettes annuelles ne dépasse pas 72 600 €, le bailleur est imposé au régime micro-BIC. L’administration fiscale applique alors un abattement forfaitaire de 50 % au titre de ses charges. Au-delà de ce plafond de 72 600 €, les revenus issus de la location sont déclarés et taxés suivant les modalités déclaratives du régime réel.
Attention, sous certaines conditions, il peut être qualifié « loueur en meublé professionnel. Or, des dispositions particulières régissent l’imposition sous un tel statut, entre autres la manière d’imputer d’éventuels déficits.
Si le montant brut des recettes issues des locations nues est inférieur à 15 000 €, il doit être inscrit dans la déclaration de revenus du contribuable dans le cadre du régime micro-foncier. Un abattement forfaitaire de 30 % est appliqué au titre des charges déductibles.
Pour des loyers dépassant le seuil des 15 000 €, le bailleur relève du régime réel et doit remplir un formulaire spécifique (n° 2044 ou n° 2044-S s’il s’agit d’un investissement locatif donnant droit à une défiscalisation) pour le détail du calcul du revenu net foncier, avant de reporter le résultat obtenu sur la déclaration de revenus classique.
Le contribuable qui bénéficie du régime micro-foncier peut trouver un intérêt à opter pour le régime réel. Il doit dans ce cas renseigner la déclaration n° 2044. Il est néanmoins important de bien anticiper ses revenus, car cette option, une fois prise, ne peut être révoquée pendant 3 ans.
Dans un contexte de crise sanitaire, l’Exécutif a demandé aux bailleurs de locaux professionnels de ne plus réclamer une partie des loyers impayés. L’objectif de la mesure était de soutenir les entreprises locataires en proie à des difficultés financières graves en raison de la baisse ou de l’arrêt de leur activité. Pour les encourager, une fiscalité avantageuse est appliquée : tous les loyers abandonnés jusqu’au 31 décembre 2021 sont exonérés d’impôt, et les charges correspondantes restent déductibles. Il est à noter qu’aucun lien de dépendance ne peut exister entre le bailleur et la société locataire.
L’impôt sur la plus-value réalisée lors de la vente d’un bien immobilier en 2021 a été prélevé par le notaire au moment de la signature du contrat. Cependant, le propriétaire cédant doit mentionner le montant de ce gain sur le formulaire n° 2042 C afin qu’il soit intégré à son revenu fiscal de référence. Dans certains cas, comme la cession de la résidence principale, la plus-value est exonérée d’impôt.
Le contribuable peut soustraire une partie de ses charges de son revenu global taxable. Par ailleurs, certaines dépenses permettent d’obtenir un avantage fiscal.
Sous certaines conditions, les charges suivantes payées en 2021 et inscrites dans la déclaration de revenus peuvent venir réduire l’assiette d’imposition : les déficits fonciers, les déficits professionnels, les pensions alimentaires payées à un ex-époux, un enfant ou un parent.
Il est également possible d’obtenir des avantages fiscaux à l’été 2022 sur les dépenses personnelles engagées en 2021, en principe à hauteur de 10 000 € au maximum. Il est important d’éviter tout excédent, qui entraîne la perte définitive de tout excédent de réduction ou de crédit d’impôt.
Toutefois, certains dispositifs, comme les dons aux associations, l’emploi d’un salarié à domicile, etc. ont déjà donné lieu au versement d’un acompte de 60 % en janvier 2022. Néanmoins, un remboursement peut être exigé en cas de diminution de ces dépenses entre 2020 et 2021. Afin d’éviter une telle situation susceptible de perturber ses finances pour l’année à venir, le contribuable a le choix entre renoncer par anticipation à l’avantage fiscal et en faire baisser le montant. Pour cela, il a jusqu’au 30 novembre 2022 pour faire le nécessaire via son espace personnel du site Impots.gouv.fr, à la rubrique « Gérer mon prélèvement à la source ».
La date butoir pour le dépôt de la déclaration de revenus est définie en fonction du département de résidence. Sauf exception, la déclaration doit se faire en ligne, indépendamment du revenu fiscal de référence (RFR) du contribuable.
Pour mémoire, chaque contribuable doit remplir une déclaration globale via le formulaire n° 2042. Des déclarations complémentaires ou annexes, dont la liste varie selon sa situation individuelle, sont nécessaires.
Ainsi, si le patrimoine immobilier imposable du contribuable affiche une valeur supérieure à 1,3 M€ au 1er janvier 2022, ce dernier est tenu de remplir l’annexe n° 2042-IFI pour déterminer le montant de son impôt sur la fortune immobilière.
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Outre les exonérations, le revenu net imposable peut également être soumis au quotient familial qui a pour effet de diminuer sa valeur et donc, par voie de conséquence, réduire le montant de l’impôt sur le revenu dû par le contribuable. Ce quotient familial est déterminé en fonction de la situation matrimoniale du contribuable et du nombre d’enfants qu’il a à charge.
En matière d’impôt sur le revenu (IR), il y a ce que l’on appelle « quotient familial », lequel est une valeur servant de base à l’imposition d’un contribuable et qui tient compte des personnes qui constituent son ménage (foyer fiscal).
Les parts fiscales représentent les membres d’un foyer, mais avec des valeurs déterminées par l’administration fiscale. Celle-ci divise ensuite le revenu imposable par la part correspondante à la situation du contribuable afin d’obtenir le quotient familial.
Le contribuable lui-même constitue une part. S’il est marié ou pacsé et que son couple n’a pas opté pour une imposition séparée, le foyer comporte deux parts. Ces données entrent en ligne de compte pour la détermination du quotient familial de base.
Ensuite, des majorations sont accordées pour les enfants à charge. L’administration fiscale rajoute une demi-part pour chacun des deux premiers enfants. À partir du troisième, la part fiscale passe à un (1).
Pour comprendre l’impact du quotient familial sur l’impôt sur le revenu, le mieux est encore de prendre un exemple et de comparer l’impôt imputable à un célibataire sans enfant et à un célibataire avec un enfant à charge, avec à chaque fois un revenu net imposable de 32 000 euros.
Pour le célibataire sans enfant, l’assiette de l’impôt est de 32 000 euros. Après l’application du barème progressif de l’IR, l’impôt à payer par le sujet s’élève à 3 522 euros.
Pour le célibataire avec un enfant à charge, le quotient familial est de 21 333,33 euros (montant obtenu en divisant le revenu net imposable par le nombre de parts fiscales, soit 32 000 euros/1,5). Après calcul, l’impôt à payer par ce contribuable est d’environ 1 833 euros.
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En plus de constituer un bas de laine en prévision des difficultés futures, le Plan d’épargne retraite (PER) est un revenu supplémentaire que le retraité touchera en plus de sa pension. Malgré un rendement semblable à celui d’un fonds en euros (donc faible), ce produit reste intéressant grâce aux avantages fiscaux qu’il procure.
Les Français ont accumulé une épargne record pendant la crise et sont aujourd’hui en quête de produits intéressants pour placer leurs économies.
Certains privilégient l’immobilier, d’autres les fonds en euros. Les plus téméraires se risquent à investir leur argent dans des investissements plus volatiles, mais qui offrent des rendements plus élevés. Enfin, il y a ceux qui font preuve de prévoyance et pensent déjà à leur retraite en souscrivant un PER.
Le PER est un produit financier relativement récent. Il a vu le jour en 2019 avec l’entrée en vigueur de la loi Pacte la même année.
Depuis, son succès ne se dément pas. Rien que cette année, il a compté 442 000 nouveaux souscripteurs.
La barre symbolique des 3 millions a été franchie à la fin du mois de mars. Aujourd’hui, l’encours total des PER ouverts en France s’élève à 37,8 milliards d’euros.
Contrairement aux unités de compte, le PER ne brille pas par son rendement. Pour autant, il n’en est pas moins intéressant compte tenu des avantages fiscaux qu’il procure.
Premièrement, les revenus placés sur un PER sont exonérés d’impôts. Autrement dit, les sommes cotisées ne sont pas prises en compte lors du calcul de l’impôt sur le revenu, sauf si lesdites sommes sont inférieures ou égales à 10 % du revenu net du contribuable.
Deuxièmement, il est important de souligner qu’une fois à la retraite, lorsque le bénéficiaire percevra le PER (soit en rente, soit en capital), les sommes qu’il encaissera seront, pour leur part, soumises à l’imposition.
Là encore, deux possibilités existent :
Pour l’aider à choisir l’option la plus avantageuse, l’épargnant pourra recourir à un simulateur sur des sites dédiés.
Par le
L’âge de départ à la retraite fait partie des sujets les plus discutés lors du premier mandat d’Emmanuel Macron à la tête de l’État. Aujourd’hui, l’homme fort de l’Élysée pense repousser cet âge à 65 ans, tandis que nombre de travailleurs s’interrogent sur la possibilité de partir avant les 62 ans. Et justement, des circonstances exceptionnelles le permettent.
Bon nombre de travailleurs ont dû intégrer la vie active très tôt, bien avant leur vingtième année. Heureusement, cette plongée prématurée au cœur du monde du travail peut être compensée par un départ à la retraite avant l’âge légal, justement au nom d’une longue carrière.
Cette possibilité de départ anticipé est toutefois soumise à conditions, notamment celle d’avoir engrangé cinq trimestres avant le vingtième anniversaire. Si l’anniversaire tombe entre début octobre et fin novembre, le travailleur doit en totaliser quatre.
Le handicap n’a jamais été un frein pour le travail, mais il peut constituer un motif de départ à la retraite avant l’heure.
En effet, si le travailleur en question a rempli ses obligations professionnelles en étant handicapé, il peut avancer de sept ans son départ, tout en profitant d’une retraite à taux plein.
Mais là encore, quelques conditions sont à respecter. Par exemple, le futur retraité doit justifier d’un taux d’incapacité de 50 % ou plus à cause de son handicap. Il lui sera également demandé de comptabiliser un certain nombre de trimestres.
Si dans l’exercice de ses fonctions le travailleur est atteint d’une incapacité permanente, il lui sera possible de partir deux ans avant l’âge légal.
Pour profiter d’un taux plein, le taux d’incapacité doit être d’au moins 20 %. S’il est inférieur à 20 % sans descendre en dessous de 10 % et que le travailleur a été exposé à des facteurs à risque pendant au moins17 ans, il pourra percevoir l’intégralité de sa pension.
Partir à 60 ans tout en bénéficiant du taux plein est également possible pour les travailleurs ayant perçu les allocations des travailleurs de l’amiante. Mais il leur faudra comptabiliser autant de trimestres validés que ceux qui prennent leur retraite à 62 ans.
Il est important de rappeler que les points engrangés sur le compte professionnel de prévention (80 sur les 100 possibles) peuvent être convertis en trimestre.
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Du temps de Nicolas Sarkozy, il y avait le slogan « Travailler plus pour gagner plus », mais l’ancien président de la République cherchait surtout à réformer les heures de travail hebdomadaires. Avec Emmanuel Macron, c’est plutôt l’âge de départ à la retraite que l’homme fort de l’Élysée souhaite repousser. Si cette réforme était adoptée, sa mise en œuvre devrait être progressive.
Emmanuel Macron, qui rempile pour un second mandat, semble bien décidé à aller au bout de sa réforme. S’il exclut toute idée de forcing, c’est-à-dire une adoption de celle-ci sans la concertation préalable avec les principaux concernés, Emmanuel Macron a toutefois fait savoir qu’il souhaite boucler ce dossier pour l’automne prochain.
Le sujet principal sera l’âge de départ à la retraite ou plus précisément le recul de celui-ci. Puisqu’aucune décision concrète n’a été annoncée jusqu’ici, les suppositions vont bon train.
Certains analystes pensent donc que dans les prochaines années, le départ à la retraite sera déterminé en fonction de l’année de naissance. Avec l’âge légal fixé à 62 ans actuellement, ce sera donc les travailleurs nés en 1960 qui prendront leur retraite cette année.
Par contre, il faudra rajouter 4 mois supplémentaires à partir de l’année prochaine. Autrement dit, pour les personnes nées en 1961, l’heure de la retraite sonnera lorsqu’ils auront 62 ans et 4 mois.
Ceux qui sont nés en 1962 partiront en 2024 à l’âge de 62 ans et 8 mois. Il devrait en être ainsi jusqu’à atteindre un âge légal de départ à 65 ans.
Ce dernier cas de figure devrait concerner les personnes nées en 1969 et qui quitteraient la vie active en 2034.
D’autres analystes privilégient l’hypothèse selon laquelle le recul de l’âge de départ à la retraite sera établi en fonction de l’année de la cessation d’activité.
Avec ce scénario, l’âge de départ à la retraite sera fixé à 65 ans en 2031 et concernera donc les personnes nées en 1966.
Le recul progressif implique que, l’année prochaine, le travailleur ne pourra prendre sa retraite qu’à l’âge de 62 ans et 4 mois.
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La poussée inflationniste entretenue par le conflit en Ukraine et la résurgence du covid-19 en Chine entraînant un arrêt de la production industrielle font peser sur l’avenir une incertitude persistante.
Dans ce contexte, la préparation de la retraite s’avère un peu complexe et il convient d’adopter une stratégie bien adaptée afin de pouvoir tirer parti de cette conjoncture économique. Les 2 conseils de retraite.com dans ce contexte : Diversifier ses placements et investir si possible dans des investissements tertiaires indéxés automatiquement sur l'inflation.
Selon les professionnels, la meilleure stratégie consiste à diversifier ses placements. Concrètement, les gestionnaires de patrimoine conseillent de placer l’épargne dans différents actifs et de ne pas tout miser sur les placements sans risques. Le principe consiste à suivre l'adage "Ne pas mettre tous ces oeufs dans le même panier" !
Parmi des solutions d'épargne à préconiser, la souscription à un PER reste une des meilleures solutions pour ceux qui ont encore une vingtaine d’années devant eux avant la retraite. Il faudra néanmoins veiller à choisir un contrat qui propose un mode de sortie flexible au moment de la retraite. Certains contrats offrent au souscripteur la possibilité de retirer ses fonds en plusieurs fois (il s'agit dans les contrats de la "sortie fractionnée")
L’investissement dans l’immobilier reste également être avantageux, car il permet de profiter de l’indexation des loyers chaque année selon l'indice INSEE.
Bon à savoir :
Préparer sa retraite en investissant dans l’immobilier tertiaire semble être une option intéressante dans ce contexte inflationniste. En effet, l’indice des loyers des activités tertiaires (logistiques et bureaux) serait indexé à l’inflation, ce qui représente une bonne nouvelle pour les investisseurs.
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La Cour des comptes a pris l’habitude de procéder annuellement à la certification des comptes de la Sécurité sociale, l’occasion de voir également de près la manière, dont ont été liquidées les retraites durant l’année écoulée et d’en dresser un rapport. Pour l’année 2021, les caisses de la branche vieillesse ont encore commis quelques erreurs, moins que l’année précédente cependant.
Même si la diminution de leur nombre est encourageante, les erreurs commises lors des versements de pensions restent dramatiques puisque, dans la majorité des cas (75 %), ces couacs pénalisent les retraités eux-mêmes.
Le rapport livré par la Cour des comptes souligne que les maladresses commises ont coûté en tout 70 millions d’euros. Bien que moins important par rapport à l’année d’avant, ce montant reste préoccupant selon le pensionnaire de la rue Cambon.
Néanmoins, motif de satisfaction, le nombre d’erreurs commises diminue au fil des années. Selon les résultats de l’observation de la Cour des comptes, d’une erreur sur six en 2020, la liquidation des retraites a donné lieu à une erreur sur sept l’année dernière.
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La retraite pour les travailleurs indépendants est celle qui donne le plus de fils à retordre aux caisses de la branche vieillesse.
Il a été rapporté que dans cette branche, les erreurs ont été plus fréquentes en 2021 par rapport à l’année d’avant. En 2020, le pourcentage d’erreurs sur la liquidation des retraites pour les indépendants était de 2,9 %. L’année suivante, ce chiffre est passé à 3,9 %.
Selon la Cour des comptes, cette augmentation du nombre d’erreurs s’explique par le fait que les agents ayant une totale maîtrise de la liquidation des retraites des travailleurs indépendants sont rares et que les caisses, en manque d’effectif, sont vite débordées.
La distribution des pensions de retraite, et plus spécifiquement les majorations de pensions de réversion ou du minimum contributif, doit également composer avec la lenteur administrative.
Là aussi, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme. À la fin de l’année dernière, 1,4 million de dossiers restaient en suspens, pour un montant total de 0,6 milliard d’euros.
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La revalorisation des pensions de retraite de +4% a été votée à l'assemblée ainsi que la hausse des minimas sociaux. La revalorisation s'appliquera le 9 septembre indique la Caisse nationale d'assurance vieillesse sur son site: "à partir du paiement de la retraite du mois d'août, versée le 9 septembre". Et de préciser que "le montant correspondant à la revalorisation sur la retraite du mois de juillet sera versé rétroactivement avec le paiement du 9 septembre".
Cette revalorisation a été indexée sur la base de l’inflation des 6 derniers mois. La revalorisation des pensions de retraite de base sera de +4 % et effective le 9 septembre prochain. Ce chiffre qui correspond à peu près à la moyenne de l’inflation hors tabac entre décembre 2021 et mai 2022 a déjà été évoqué par Bercy en avril.
À noter d’ailleurs que celle-ci ne concerne que les retraites de base affiliées à la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse), soit plus de 14 millions de séniors.
Actuellement, le montant moyen de la retraite de base s’élève à 755 euros. Les hommes touchent en moyenne 858 euros par mois, contre 674 euros pour les femmes.
D’autres prestations sont concernées par la hausse de 4% :
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À l’heure où le pouvoir d’achat est la préoccupation majeure des ménages en France, le gouvernement compte mettre en œuvre au plus vite les mesures phares de la réforme des retraites.
Selon des sources officielles, ce projet fera partie des sujets débattus en Conseil des ministres avant fin juin avant d’être soumis à l’examen de l’Assemblée nationale.
Plus précisément, cette initiative concerne les 3 mesures principales de la réforme : l’indexation des retraites sur l’inflation, la fixation d’une retraite minimum et la revalorisation des pensions de retraite de base.
1 - L’indexation des retraites sur l’inflation
D’après le ministre du Travail Olivier Dussopt, il s’agit de la mesure la plus urgente. Celle-ci pourrait alors s’appliquer aux pensions de retraite du mois de juillet (à partir du 9 août 2022), juste après la publication des résultats des élections législatives.
2 - La fixation d’une retraite minimum
Annoncée par Emmanuel Macron pendant sa campagne électorale, la retraite minimum serait fixée à 1 100 euros par mois pour ceux qui ont obtenu un taux plein.
Néanmoins, en vue de financer la revalorisation de retraites de ceux qui ont travaillé toute sa vie, il faudrait reculer l’âge légal du départ à la retraite.
Ceci permet de rééquilibrer le budget et de limiter le déficit, estimé à 9 milliards en 2025, 12 milliards en 2027 et 17 milliards en 2030.
3 - La revalorisation des pensions de retraite de base
L’exécutif prévoit de soumettre aux parlementaires un projet de loi relative à la revalorisation des pensions de retraite de base au mois de juillet.
Quant aux régimes complémentaires, le ministre de l’Économie a précisé qu’une concertation avec les partenaires sociaux est nécessaire pour trouver la meilleure voie possible.
« D’ailleurs, la revalorisation des retraites complémentaires est du ressort de ce dernier », souligne-t-il.
Le projet de réforme prévoit un report progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. À partir de 2023, 4 mois seront ajoutés chaque année jusqu’en 2032.
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À compter du 1er juin 2022, les assureurs et banques distribuant des plans d’épargne retraite (PER) et des contrats d’assurance-vie doivent afficher leurs frais de gestion sur leur site Internet.
Initiée par le Ministre de l'Economie, cette mesure vise à permettre aux clients de comparer plus facilement les offres dans un objectif de trensparence. L'affichage d'un tableau standard regroupant les frais par catégorie deviendra ainsi obligatoire à partir de cette date, sur le site Internet de chaque producteur de PER ou d’assurances-vie.
Plus de 6 mois avant la mise en place de cette loi sur la trensparence des frais des PER, Retraite.com a mis en place un comparateur de frais afin d'aider les français à mieux comparer plus de 70 PER.
Dans le prolongement de ces études, Retraite.com et le magazine Challenges ont lancé les Labels des Meilleurs PER
Lors de notre publication en septembre 2021, nous ne nous étions pas trompés et avons "Labelisé" 22 contrats parmi les plus performants du marché, tant sur les frais que sur leurs performances.
Concernant les frais sur versements (qui s’appliquent à l’épargne qui est déposée sur ces contrats) , ils ne sont que de 1,01% sur les PER que nous avons labellisés, contre 2,57% pour le reste du marché.
Moyenne Lauréats 2021 |
Moyenne du marché |
|
Frais de versements |
1,01% |
2,57% |
Frais de gestion UC |
0,64% |
0,84% |
Frais arrérage |
0,99% |
1,25% |
Performance fonds Euros |
1,41% |
1,33% |
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Le taux du Livret A passe de 1 à 2 % au 1er août 2022. Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé l’augmentation du taux du Livret A, passant de 1 % à 2 %, et celui du LEP, à 4,6 % à partir du 1er août en suivant les recommandations du Gouverneur de la Banque de France.
« L’augmentation du taux du livret A est une bonne nouvelle pour l’épargne de précaution des français, d’autant plus, avec l’augmentation continue de l’inflation. Cependant, pour valoriser son capital sur le long terme, il existe d’autres solutions d’investissement selon notamment sa situation personnelle et patrimoniale ainsi que ses objectifs tels que les SCPI, l’assurance vie ou encore le PEA, plus risquées mais, potentiellement plus performantes… » précise Marie-Stéphanie Hess, directrice du développement Sicavonline.
Il est clair que sur le marché de façon générale, peu de contrats d’assurance vie devraient proposer un taux du fonds euros supérieur à 2%. Cependant, le livret A reste un produit plafonné à 22 950 € pour les particuliers et à 76 500 € pour les associations, hors calcul des intérêts capitalisés*.
Par ailleurs, 2% reste un taux bas en comparaison avec les rendements potentiels des supports en unités de compte et leur richesse (OPCVM, ETF, SCPI, SCI, Titres vifs) proposés sur les contrats d’assurance vie. Les supports en unités de compte présentent un risque de perte en capital : en effet, l’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte, et non sur leur valeur, qui peut fluctuer à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des marchés financiers. Le souscripteur/adhérent supporte seul le risque de perte en capital.
En conclusion, sur le court terme et pour l’épargne de précaution, le livret A reste la solution la plus adéquate. A long terme, et pour les investisseurs qui disposent d’une épargne supérieure, l’assurance vie est pertinente pour diversifier ses investissements et son rendement potentiel.
Les produits financiers disponibles au sein du compte-titres sont liés à l’évolution du marché financier et comportent donc un risque de perte en capital. Les produits immobiliers tels que les SCPI et OPCI restent un placement pertinent malgré le développement du télétravail car il existe une multitude de catégories de SCPI et OPCI (bureaux, commerces, Santé, hôtellerie…).
La règle classique de diversifier son épargne reste encore plus vraie aujourd’hui !
D’autre part, pour choisir son enveloppe d’investissement, il faut prendre en compte ses objectifs. Le PER est par exemple une option intéressante si vous souhaitez bénéficier d’une réduction fiscale mais n’offre pas la même disponibilité de l’épargne que l’assurance vie. Il ne faut par ailleurs pas oublier l’imposition qui sera appliquée à la sortie.
A noter que l’inflation selon l’Insee, est estimée à 5.8% sur un an (Juin 2022) **
Avant d’investir, il faut se poser la question du rendement potentiel et cela n’est forcément évident (manque de temps, pas assez de connaissance). Ainsi, d’après le dernier baromètre IFOP pour Sicavonline, près d’1/3 des Français ne savent pas combien rapporte leur épargne***.
C’est pourquoi, le principe de la gestion déléguée, pilotée ou mandat pour aller chercher de potentiels rendements plus performants est sans doute une clé.
L’investisseur confie alors la gestion financière de son contrat à une équipe de professionnels.
*https://www.economie.gouv.fr/particuliers/livret-a
**https://www.insee.fr/fr/statistiques/6468527#:~:
*** Méthodologie : le sondage “Les Français et l’épargne post-covid” a été réalisé par IFOP du 5 au 10 janvier 2022 auprès d’un échantillon de 2 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas. Interviews réalisées en ligne.
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Caravel, une jeune fintech à l’avenir prometteur, mise sur l’épargne retraite responsable pour améliorer le revenu des retraités. Découvrez dans cet article le modèle économique de cette start-up.
Heureusement, l’un comme l’autre n’est pas une fatalité et il est parfaitement possible d’y remédier grâce à des solutions d’investissement durables. Selon les statistiques, les Français touchent en moyenne une pension de retraite de 1 430 euros bruts par mois. Une retraite amenée à fluctuer avec l’évolution de l’inflation.
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Depuis son lancement en 2021, Caravel comptabilise plus de 6 000 adhérents et voit le nombre de ses utilisateurs croître d’environ +30 % chaque mois. Avec de nouveaux apports de capitaux, la start-up ambitionne de devenir à terme le leader de ce marché.
Enfin, Caravel permet le déblocage facilité, par simple demande, des fonds investis. À noter que cette fintech s’est vue décerner en 2021 le prix Impact Environnemental et Sociétal.
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La revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu ne devrait pas entraîner la création de nouveaux foyers fiscaux, selon les explications de Bruno Le Maire. Indexée sur la hausse des prix à la consommation hors tabac, cette mesure évite aux contribuables de payer plus d’impôt à la suite d’une revalorisation salariale.
C’est devenu une pratique courante : l’exécutif annonce chaque année une revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu en tenant compte de l’évolution de l’indice des prix à la consommation hors tabac. Si en 2021 cette revalorisation a été de +1,4 %, elle est passée à +5,4 % cette année, conformément au niveau de l’inflation.
Hormis en 2012 et 2013, le gouvernement procède systématiquement à l’indexation du barème de l’impôt sur l’inflation. L’absence de revalorisation avait alors entraîné l’imposition de 400 000 nouveaux foyers fiscaux. Les nouveaux barèmes éviteront aux salariés qui ont bénéficié d’une augmentation de salaire de se voir imposer au taux de la tranche supérieure, sans pour autant diminuer l’impôt des revenus qui n’ont pas progressé.
Tranches |
Taux d'imposition à appliquer sur la tranche correspondante (ou tranche marginale d'imposition) |
Jusqu'à 10 225 € |
0 % |
De 10 226 € à 26 070 € |
11 % |
De 26 071 € à 74 545 € |
30 % |
De 74 546 € à 160 336 € |
41 % |
Plus de 160 336 € |
45 % |
Exemple 1:
Pour un célibataire (foyer d'une seule part) dont le revenu net imposable est de 30 000 €, sans aucune réduction ni déduction. Son quotient familial est de 30 000 €.
Pour le calcul de son impôt :
Son impôt brut est de : 0 € + 1 742,95 € + 1 179 € = 2 921,95 €.
Le taux marginal d'imposition (TMI) de ce contribuable est de 30 %, car son quotient familial le situe dans cette tranche. Mais tous ses revenus ne sont pas imposés à 30 %.
Exemple 2:
Pour un couple marié ou pacsé sans enfants (foyer de 2 parts) ayant perçu un revenu net imposable de 60 000 €. Son quotient familial est de 60 000 € : 2 = 30 000 €.
Pour le calcul de son impôt :
L'impôt brut de chaque membre du couple est de : 0 € + 1 742,95 € + 1 179 € = 2 921,95 €.
Cet impôt doit être ensuite multiplié par le nombre de parts du foyer fiscal. Dans cet exemple, il sera multiplié par 2 puisqu'il s'agit d'un couple marié ou pacsé.
Le couple devra donc un impôt de 2 921,95 € × 2, soit 5 843,90 €.
Le taux marginal d'imposition (TMI) de ce couple est de 30 %, car son quotient familial le situe dans cette tranche. Mais tous ses revenus ne sont pas imposés à 30 %.
En août dernier, les retraités avaient accueilli favorablement l’annonce de l’augmentation de leur retraite de base à 4 %. Une hausse qui devrait être suivie prochainement par la revalorisation à +5,1 % des retraites complémentaires, du moins celles relevant de l’Agirc-Arrco.