Retraite

 

 
Bien préparer sa retraite, c'est d'abord bien la comprendre ! En France, le système peut sembler complexe, d'autant plus depuis la réforme du 1ᵉʳ septembre 2023. Des principes de base à la composition de votre pension, en passant par le calcul de celle-ci, voici de quoi vous éclairer sur le sujet.

Les principes de base de la retraite

Les 5 piliers fondamentaux de la retraite en France

La retraite en France, c'est un système :

  1. obligatoire : la cotisation à un système de retraite est obligatoire en France dès lors que vous rentrez sur le marché du travail ;
  2. répartition : cela signifie que le montant total des cotisations versées chaque année sert à payer les pensions des retraités. Ce sont donc les cotisations des actifs qui financent les retraites actuelles ;
  3. dit « contributif » : la pension que vous recevrez à la retraite sera proportionnelle à vos revenus et à vos cotisations versées tout au long de votre carrière professionnelle ;
  4. à forte dimension sociale : ceux qui ne peuvent pas cotiser pour diverses raisons (chômage, maladie, congé maternité...) ont tout de même droit à la retraite pour ces périodes d’inactivité involontaire ;
  5. solidaire entre les groupes professionnels : la solidarité joue entre les différents régimes ou organismes de retraite. Elle permet de maintenir un niveau de retraite garanti à tous les assurés.
Ce qu'il faut retenir

Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.

Qui gère ma retraite ?

En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.

Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.

Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.

La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :

  • une caisse de retraite de base ;
  • une caisse de retraite complémentaire obligatoire.

Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.

De quoi est composée ma retraite ?

S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :

  1. une retraite de base ;
  2. une retraite complémentaire ;
  3. une retraite supplémentaire représentée par votre épargne retraite.

 

Comment se constituer une retraite ?

La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.

On distingue deux grandes catégories :

  • l'épargne retraite collective : il s'agit des produits d'épargne proposés par l'entreprise comme le PER d’entreprise collectif et qui est proposé en option aux salariés ou le PER d’entreprise obligatoire et dont le caractère est donc obligatoire pour tous les salariés ;
  • l'épargne retraite individuelle : il s'agit de tous les produits d'épargne destinés à se constituer une rente à la retraite, avec principalement des produits long terme comme l'assurance-vie ou le PER.

Les conditions nécessaires pour prendre sa retraite

Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :

  1. atteindre l'âge légal de départ à la retraite : 64 ans depuis la dernière réforme des retraites ;
  2. avoir cotisé le nombre de trimestres nécessaires, soit 172.

Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.

Le cumul de plusieurs retraites

Une personne ayant eu plusieurs activités relevant de régimes de retraite différents de façon simultanée ou successive a droit à plusieurs retraites. Dans le cadre d’activités successives de nature différente, la personne cotise au régime correspondant à son activité et acquiert des droits à retraite qui se cumulent sans limitation.

À quel âge entamer une épargne d’assurance retraite complémentaire ?

Il est préférable de commencer à épargner le plus tôt possible, parce que se constituer un patrimoine demande du temps. Il n'y a pas de règles et chacun épargnera en fonction de ses phases de vie, de ses possibilités et de ses objectifs.
 
Les conseils de Retraite.com : commencer à y réfléchir entre 25 et 30 ans, épargner sérieusement à partir de 40 ans puis redéfinir ses priorités dès 50 ans.

Comment calculer sa retraite ?

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Par le

 

Pour rappel, le Conseil constitutionnel s'était prononcé le 14 avril dernier sur l'ensemble des textes de la réforme. Même si certains opposants rêvent de la voir abrogée, la réforme suit son cours et devrait entrer en vigueur le 1er septembre prochain. Retour sur les cinq principaux points de la rentrée !

1. La réforme permet-elle de partir avant 64 ans ?

C'est le principe des carrières longues qui a principalement été débattu. Réservée aux personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans, la réforme autorise aussi celles ayant commencé à travailler avant 21 ans à partir plus tôt. Ainsi, dès la rentrée, 4 bornes d'âge seront mises en place. Une nouvelle mesure qui concernera les générations nées à partir de 1970. 

 
Vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.

2. Quel rythme pour le nouvel âge de départ à la retraite et la durée de cotisation ?

Ces deux critères sont nécessaires pour envisager une retraite à taux plein.

 

L'âge de départ à la retraite L’âge légal est désormais porté à 64 ans.Nés à partir de 1961, vous êtes les premiers concernés ! Le principe est d’allonger la durée de travail de trois mois par génération. L’âge légal sera ainsi porté à 63 ans et 3 mois à la fin du quinquennat, puis à 64 ans en 2030.

 

La durée de cotisation 172 trimestres pour une retraite à taux pleinLa durée de cotisation est aujourd’hui de 42 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Elle passera à 43 ans (soit 172 trimestres) dès 2027, au lieu de 2035. Un allongement qui sera progressif, à raison d’un trimestre supplémentaire par an.

3. Annuler sa demande retraite : est-ce possible ?

Bon à savoir

Concrètement, et sans parler de réforme, il vous est déjà possible d'annuler ou de reporter votre demande de retraite tant que votre dossier n'est pas terminé. 

La question concerne donc toutes les personnes ayant fait valoir leurs droits avant l'entrée en vigueur de la réforme. C'est-à-dire les actifs nés entre septembre et décembre 1961. Leur âge légal de départ à la retraite est repoussé d'un trimestre pour atteindre 62 ans et 3 mois. Et leur durée de cotisation pour partir à taux plein passe de 168 à 169 trimestres !

Alors si vous avez validé votre demande de retraite avant l'entrée en vigueur de la loi avec une première pension le 1er septembre, que se passe-t-il ? 

 

La réforme des retraites prévoit bien la possibilité, pour ces assurés, de demander l'annulation de leur retraite. Une simple demande de report par écrit sera nécessaire. La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV)  précise, dans un décret à venir, que la demande d'annulation soit adressée aux organismes de retraite dans un délai de 2 mois.

À suivre.

4. Que deviennent les rachats de trimestres désormais inutiles avec la réforme ? 

Vous avez racheté des trimestres pour pouvoir partir plus tôt à la retraite et à taux plein ? Avec le report de l'âge légal, ce rachat est obsolète… Et c'est ce qui s'était déjà passé lors de la réforme de 2010 lorsque l'âge légal avait été reporté de 60 à 62 ans. 

Que dit la réforme ?

Elle vous accorde le droit à un remboursement des trimestres inutiles si vous n'avez pas encore liquidé votre retraite. Adressez votre demande dans les 2 ans à compter de la promulgation de la loi, et au plus tard le 14 avril 2025. 

Bon à savoir

Ne rachetez des trimestres qu'en fin de carrière pour être sûr d'en avoir vraiment besoin.

5. Que faut-il attendre des derniers décrets ? 

Ce sont pas moins de 31 textes d'application qui doivent être publiés dans les mois à venir. 

Il reste donc à préciser :

  • les modalités de calcul pour la surcote des mères de famille éligibles ;
  • les activités concernées pour les actifs qui peuvent bénéficier de trimestres supplémentaires : sportifs, personnes ayant effectué des travaux d'utilité collective (TUC) ;
  • la revalorisation des petites pensions...

Rendez-vous à la rentrée pour faire le point.

 

Par le

 

Le dispositif Pinel prendra fin le 31 décembre 2024 : c'est officiel ! Le gouvernement a en effet annoncé la non-reconduction de cette niche fiscale. Le point sur ce programme de défiscalisation immobilière.

La loi Pinel, c'est quoi ?

Lancée en 2014, la loi Pinel est un dispositif mis en place par l’État pour soutenir la construction immobilière neuve dans des zones tendues. Sous certaines conditions, les acheteurs investissent dans l’immobilier locatif neuf et bénéficient d’une réduction d’impôts allant jusqu’à 63 000 € sur 12 ans. 

Quels sont les avantages de l'investissement Pinel ?

  • bénéficier d'une réduction d'impôts : en s'engageant sur un bail de 6, 9 ou 12 ans, l'investisseur se voit accorder une réduction d'impôts de 12%, 18% ou 21% du montant de l'acquisition, et dans la limite de 300 000€ ;
  • se constituer un patrimoine : investir dans la pierre et en Pinel a un double avantage, il vous permet de vous constituer un patrimoine immobilier tout en réduisant votre assiette fiscale !
  • devenir propriétaire avec peu d'apport : il est possible d'investir en Loi Pinel avec très peu d'apport. Ainsi, le remboursement du crédit se fera en grande partie grâce aux loyers perçus et à la réduction d’impôts.
  • investir dans des immeubles neufs de qualité répondant aux normes en cours. 
    Bon à savoir

    Depuis début 2023, l'avantage fiscal est conditionné et limité à 10,5 %, 15 % ou 17,5 % du montant de l'acquisition et selon la durée de location.

Pourquoi la fin du dispositif ?

Une décision d'arbitrage économique. L'objectif du gouvernement est à la réalisation d'économies et donc à la suppression de certaines niches fiscales. Sont ainsi concernés les aides à l'emploi, les avantages fiscaux sur certaines énergies et le Pinel.

Que deviennent les investissements Pinel en cours ?

Les locations Pinel en cours iront naturellement jusqu'à leur terme. N'ayez ainsi aucune crainte si vous venez de réaliser un investissement Pinel. Si vous avez opté pour 12 ans de location, votre réduction d'impôts s'appliquera de la même façon. 

Faut-il encore investir en Pinel d'ici à la fin de l'année ? 

Pour tous les avantages cités plus haut, le dispositif Pinel est intéressant ! Alors oui, il est encore temps d'investir plutôt que d'hésiter ! D'autant plus si votre quête est d'abord la défiscalisation. 

Autre point majeur : le marché de l'immobilier étant tendu, des opportunités vont être à saisir !

Entre la solvabilité des ménages due à la hausse des taux d'intérêt et les promoteurs qui vont accélérer leur commercialisation, des baisses de prix font forcément s'opérer. Alors en tant qu'investisseur, la balle est dans votre camp. Et, peut-être, le moment idéal pour préparer votre retraite.

 

Par le

 

La réforme des retraites sera effective au 1ᵉʳ septembre prochain. Age de départ, nombre de trimestres à valider, carrières longues... qu'est-ce qui va changer pour vous avec la réforme des retraites ? Analysons quelques cas de figure.  

Vous avez commencé à travailler...

À 17 ans 

Le dispositif des carrières longues a été élargi avec la réforme, instaurant ainsi 4 bornes d'âge.

Avoir commencé à travailler entre 16 et 18 ans autorise un départ à la retraite à 60 ans (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).

À 19 ans

Avant la réforme, un début d'activité professionnelle avant 20 ans permettait un départ anticipé à 60 ans. Mais, avec le recul de l'âge légal à 64 ans, si vous avez commencé à travailler entre 18 et 20 ans, vous pourrez partir à la retraite à 62 ans (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).

À 20 ans et demi

C'est la nouveauté de la réforme : une borne d'âge étendue pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans. Vous pouvez donc bénéficier du dispositif de carrières longues et partir à la retraite à 63 ans au lieu de 64 (à condition d'avoir cotisé au moins 172 trimestres).

Vous êtes nés en...

Pour rappel, la réforme des retraites concerne les personnes nées à partir de 1961. La règle est une augmentation de la durée de travail de 3 mois par an.

1962

Marie est née en 1962 et a entamé sa carrière à 20 ans. Son âge de départ à la retraite est ainsi de 62 ans et 6 mois. Elle devra avoir cotisé 169 trimestres pour partir à taux plein.

1969

Pierre est né en 1969 et a entamé sa carrière à 22 ans. Il peut partir à l'âge légal de 64 ans, mais avec 172 trimestres cotisés pour une pension à taux plein... soit 65 ans !

1975

Jeanne est née en 1975, elle a commencé à travailler à 24 ans : elle peut partir à la retraite dès 64 ans MAIS pour une retraite à taux plein, il faut toujours compter 172 trimestres (soit 43 ans). Elle devra donc attendre 67 ans.

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Vous avez des enfants...

  • l'âge légal est de 64 ans ;
  • 16 trimestres sont accordés pour la naissance de 2 ans  : un départ à 63 ans à taux plein sera donc possible ;
  • en cas de carrière complète, une surcote de pension sera accordée à hauteur de 1,25 % par trimestre à partir de 63 ans.

Vous êtes salarié RATP, Banque de France, CSE, clerc de notaire ou d'une industrie électrique et gazière

Pour un système plus juste, la réforme des retraites a supprimé ces régimes spéciaux.

Si vous bénéficiez de l'un de ces régimes, alors vous conservez vos droits, conformément à la clause dite du "grand-père".  Attention, votre âge légal est cependant reculé de 2 ans. Par exemple, un salarié RATP qui pouvait partir à la retraite à 52 ans avant la réforme, devra désormais attendre 54 ans.

Pour les nouveaux entrants, à compter du 1ᵉʳ septembre, vous êtes soumis au régime classique des salariés du privé.

Vous disposez d'une petite pension

La réforme des retraites prévoit une revalorisation des petites pensions.

Si vous avez effectué une carrière complète, celle-ci ne pourra pas être inférieure à 85% du SMIC soit 1200 €.

Vous êtes fonctionnaire de catégorie active 

Dans le cadre de la réforme des retraites, les fonctionnaires dits "sédentaires" sont soumis aux mêmes règles que les salariés du privé. Mais certaines mesures ont été cependant aménagées pour les catégories actives et super actives (pompiers, policiers, contrôleurs aériens...).

Ainsi, à partir du 1ᵉʳ septembre 2023, l'âge minimum de départ sera relevé de 57 à 59 ans.

 

Par le

 

Révisés tous les 6 mois, les taux d'épargne des livrets réglementés viennent d'être fixés pour le 1er août 2023. Comme la majorité des Français, vous détenez sans doute un livret A. Si le gouvernement vient d'annoncer le blocage de son taux à 3 % jusqu'en janvier 2025, qu'en est-il des autres placements ? Quels sont les meilleurs supports pour placer votre épargne ? État des lieux des différents placements.

Le livret A bloqué à 3 %

Livret d'épargne réglementé, le livret bleu est proposé par tous les établissements bancaires. Les fonds sont disponibles à tout moment et la rémunération est nette d'impôts. Au 1er février 2023, le livret bleu a connu un taux historique de 3 %.... Rappelons qu'il était de 1 % en février 2022 !

Le ministère de l'Économie a annoncé son maintien à 3 % au 1er août 2023 et ce jusqu'en janvier 2025.

Bon à savoir

Le taux d’intérêt du livret A est fixé par la Banque de France en janvier et en juillet de chaque année. Sa formule de calcul repose sur le taux d'inflation. Son taux est ainsi passé d'un plancher historique de 0,5 % à 1 % au 1er février 2022, avant de doubler encore à 2 % au 1er août 2022 puis d'atteindre 3 % au 1er février 2023.

Le LEP en légère diminution à 6 %

Le livret d'épargne populaire s'adresse aux revenus modestes. Son taux est bien sûr attractif et il est net d'impôts. Selon la Banque de France, 18,6 millions de Français sont éligibles à ce livret, mais seuls 9,7 millions en détenaient un en mai 2023.

Quelles sont les conditions pour ouvrir un LEP ?

  • être domicilé en fiscalement en France ;
  • justifier d'un revenu fiscal de référence N-2 ne dépassant pas certaines limites.

Par exemple, pour ouvrir un LEP en 2023, avec un quotient familial de 2,5 (un couple avec 1 enfant), votre plafond de revenu ne doit pas dépasser 38 532€.

Au 1er août, le taux du LEP va sensiblement diminuer, passant de 6,1 % à 6 %.

 

Bon à savoir

Le plafond du LEP sera relevé de 7 700€ à 10 000€ à partir du 1er octobre 2023.

Les taux des autres livrets d'épargne restent inchangés.

Les taux de l'assurance vie

L'assurance vie est le placement préféré des Français. Mais compte tenu des taux des livrets, quel impact sur les fonds euros ?

Le taux moyen de rémunération  officiel 2022 des fonds euros a été récemment publié par l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et il est de 1,91 %

En revanche, les contrats en unités de compte offrent de meilleures perspectives ! Les contrats en unité de compte (UC) sont des contrats sur lesquels le souscripteur peut investir sur un ou plusieurs supports de financement différents, tels que des actions, des obligations, des OPCVM, des SCPI…La rentabilité est donc bien supérieure aux taux réglementés, mais avec une  prise de risque plus ou moins importante selon les supports choisis.

 

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Par le

 

Le coup d’envoi est donné ! Cinq mois après son adoption au Parlement, la réforme des retraites entre enfin en vigueur aujourd’hui. Si elle a été marquée par de fortes contestations sociales, elle n’en reste pas moins porteuse de belles améliorations dans le paysage de la retraite. La réforme compte 31 décrets d'application et parmi eux, 15 ont été publiés au Journal Officiel. Le point sur les principales mesures qui entrent en vigueur ce 1ᵉʳ septembre 2023.

L'âge légal de départ à la retraite 

Il s'agit de la mesure phare de cette réforme : l'âge légal de départ à la retraite est progressivement repoussé de 62 ans à 64 ans. La mise en place se fera au rythme de 3 mois par génération à partir du 1ᵉʳ septembre 2023.

Les personnes nées à partir de septembre 1961 seront les premières concernées par le report de l'âge légal de départ en retraite. Dès le 1er septembre, celui-ci passera donc à 62 ans et 3 mois puis 62 ans et 6 mois pour la génération 1962, etc.

En parallèle, la durée de cotisation est portée à 43 ans pour les générations nées à partir de 1965, soit 172 trimestres pour bénéficier d'une retraite à taux plein. La mise en place est progressive à raison d'un trimestre supplémentaire par an.

La revalorisation des petites pensions

À compter d'aujourd'hui, la retraite minimale est de 848 € brut pour une carrière complète. Ainsi, pour les personnes affichant une carrière complète au Smic, leur retraite augmentera au maximum de 100 € brut par mois. 

Cette mesure concerne les salariés, les artisans commerçants et les agriculteurs. 

Une surcote pour les parents

Pour tous les parents justifiant des conditions suivantes, la pension de retraite de base augmentera d'1,25 % par trimestre supplémentaire travaillé entre 63 et 64 ans :

  • une durée d'assurance complète, soit 43 annuités avant l'âge légal de départ à la retraite ;
  • un trimestre de majoration de la durée d'assurance au titre de la maternité, de l'adoption ou de l'éducation de l'enfant. 

La prévention de l'usure professionnelle

Désormais, les salariés exposés au facteur de risques « travail de nuit » disposeront de points de pénibilité à partir de 100 nuits par an, contre 120, jusqu’alors. Dans le même temps, un fonds d’investissement est créé afin d’améliorer la prévention des expositions aux facteurs de risques professionnels dits « ergonomiques ». Il s’agit par exemple du port de charges lourdes, des postures pénibles ou des vibrations mécaniques. Ce fonds servira aux salariés exposés aux risques ergonomiques qui aimeraient engager une procédure de reconversion professionnelle.

L'aménagement des carrières longues

Le dispositif des carrières longues, c'est permettre aux personnes ayant commencé à travailler tôt, de partir avant l'âge légal. Avec la réforme, 4 bornes d'âge sont créés, ainsi si vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.

De nouvelles règles pour le cumul emploi-retraite 

Le cumul emploi-retraite est un dispositif permettant de reprendre une activité professionnelle et de cumuler ainsi ses revenus d’activité avec sa pension de retraite. Grâce à la réforme, si vous bénéficiez du dispositif cumul emploi-retraite intégral, vous pourrez vous constituer de nouveaux droits à la retraite et ainsi augmenter le niveau de votre pension lorsque vous aurez définitivement cessé vos activités.

Ces nouveaux droits donneront lieu à une seconde pension de retraite.

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Le dispositif de retraite progressive élargi

Avec la réforme des retraites, les conditions de la retraite progressive s'assouplissent, l'objectif étant d'encourager l'employabilité des séniors.

Pour rappel, la retraite progressive est un dispositif dont peuvent bénéficier les actifs proches de la retraite qui remplissent les conditions d’éligibilité (âge et durée d’assurance). Il s’agit de réduire son temps d’activité (travail à temps partiel) et de percevoir en même temps une partie de sa pension jusqu’à la liquidation totale des droits à la retraite.

Voici les nouvelles règles :

  • l'âge d'accès à la retraite progressive est celui de l'âge légal diminué de 2 ans, mais il augmente naturellement avec la réforme pour passer à 62 ans ;
  • la durée du travail peut être inférieure à l'obligation légale des 24 heures hebdomadaires ;
  • de nouveaux bénéficiaires peuvent prétendre à la retraite progressive : avocats, les salariés non soumis à une durée de travail (VRP, pigistes, salariés rémunérés à la commission...) libéraux relevant de la CNAV-PL (notaires, vétérinaires, médecins...) et les fonctionnaires ;
  • l'employeur peut plus difficilement refuser une retraite progressive : une absence de réponse dans un délai de 2 mois vaudra accord. De plus, pour refuser une retraite progressive, l'employeur devra justifier d'une incompatibilité avec l'activité économique de l'entreprise.

La suppression de certains régimes spéciaux

Pour un système plus juste, 5 régimes spéciaux disparaissent. Tous les nouveaux salariés des régimes suivants seront désormais affiliés au régime général  :

  • RATP ;
  • industrie électrique et gazière (IEG) ;
  • Banque de France ;
  • Conseil Économique Social et Environnemental ;
  • clercs et employés de notaire...
Bon à savoir

Tous les embauchés avant le 1ᵉʳ septembre 2023 continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du « grand-père ». Mais sans échapper aux évolutions de la réforme puisque l'âge d'ouverture des droits à la retraite sera progressivement relevé de 2 ans. 

La création de l'assurance vieillesse des aidants

Les droits à l’assurance vieillesse seront ouverts à de nouveaux aidants :

  • les parents d'un enfant handicapé dont le taux d'incapacité est inférieur à 80 %, mais qui sont éligibles au complément de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé ;
  • les aidants d’un adulte handicapé qui ne cohabitent pas ou ne présentent pas de lien familial avec la personne aidée, mais qui ont un lien stable et étroit avec elle.

Source service-public.fr

La création de la pension d'orphelin au régime général

À partir de ce 1ᵉʳ septembre 2023, les enfants d'un assuré du régime général ont droit à une pension pour chaque parent décédé. Certains régimes, comme celui des fonctionnaires, permettaient déjà aux orphelins de toucher une partie de la pension de retraite de leur parent décédé.

La pension d'orphelin pourra être perçue jusqu’à 25 ans sous condition de ressources, notamment pour les étudiants et sans limite d’âge pour les orphelins souffrant d’un handicap supérieur à 80 % avant leurs 21 ans.

Source service-public.fr

 

 

 

Par le

 

Une nouvelle mesure est entrée en vigueur le 22 juillet dernier pour les petites rentes des épargnants. Le principe ? Vous pouvez désormais débloquer tout votre capital si vos rentes sont inférieures à 110 €. Un seuil qui était jusque-là de 100 €. 

Une mesure pour préserver le pouvoir d'achat des retraités les plus modestes

Dans un contexte de forte inflation, le ministère de l'Économie et des Finances a décidé de porter à 110 € le montant de la rente viagère permettant une sortie en capital unique.

Sont concernés : 

  • les anciens contrats épargne retraite comme le Perp ou le Madelin ;
  • les PER ;
  • les contrats de capitalisation ou assurances vie.
Pour rappel

Un précédent arrêté, en juillet 2021, avait déjà rehaussé le montant de la rente pour une sortie en capital, passant de 80 € à 100 € par mois pour le PER.

Concrètement, une rente de 100 € par mois entraîne le versement d'un capital de plus de 30 000€ pour un assuré de 65 ans.

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Une liberté de consentement pour les assurés 

Deux autres mesures accompagnent cet arrêté :

  • l'assuré peut désormais solliciter une sortie en capital de sa petite rente en cours de contrat et non plus au moment de la retraite ;
  • l'assureur doit recueillir le consentement de son client avant de convertir le versement des rentes en capital : une façon de protéger les épargnants qui préfèrent garder leurs rentes.
Bon à savoir

Ces trois mesures concerneraient, d'après les estimations de Bercy, 700 000 assurés !

 

Par le

 

Prévue par la réforme des retraites, la suppression des régimes spéciaux est bien actée ! Publiés au Journal officiel ce dimanche 30 juillet, les décrets d'application de cette mesure entreront en vigueur à la rentrée.

Les régimes spéciaux supprimés à compter du 1ᵉʳ septembre 2023

Pour un système plus juste, les 5 régimes spéciaux actuels seront supprimés au 1ᵉʳ septembre 2023.  Tous les nouveaux salariés des régimes suivants seront désormais affiliés au régime général :

  • RATP ;
  • industrie électrique et gazière (IEG) ;
  • Banque de France ;
  • Conseil Économique Social et Environnemental ;
  • clercs et employés de notaire...

Toutefois, tous les embauchés avant le 1er septembre 2023 continueront de bénéficier du régime spécial, conformément à la clause dite du “grand-père”. Mais sans échapper aux évolutions de la réforme puisque l'âge d'ouverture des droits à la retraite sera progressivement relevé de 2 ans.

L'âge légal des agents en poste relevé à partir du 1ᵉʳ janvier 2025

Les régimes spéciaux vont donc perdurer pour tous les agents recrutés avant le 1ᵉʳ septembre 2023, mais comme tous les autres actifs, leur âge légal de départ à la retraite va progressivement être relevé.

Pour rappel : pour les salariés du privé, ce sont les générations nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1961 qui sont concernées par les nouvelles modalités de la réforme des retraites

Pour les régimes spéciaux, ce sont les générations nées à partir du 1ᵉʳ septembre 1963 qui seront concernées par la réforme. Pas de changement, donc, pour tous les assurés justifiant de leurs conditions de liquidation de leur pension avant le 1ᵉʳ janvier 2025.

 

Bon à savoir

Le dispositif des carrières longues des régimes spéciaux est le même que pour le régime général. Il y a maintenant quatre bornes d'âge : 16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans, en autorisant un départ anticipé à la retraite à 58, 60, 62 ou 63 ans respectivement. 

 

 

Par le

 

C'est l'annonce faite par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, ce mardi 26 septembre. Une revalorisation des retraites de 5,2% au 1er janvier 2024 pour contrer la forte inflation de ces derniers mois.

Une revalorisation des pensions tant attendue !

Un chiffre qui va ravir les quelque 15 millions de retraités français en perte de pouvoir d'achat. En effet, avec une inflation autour de 5% cette année, il est bien difficile de maintenir son pouvoir d'achat. A noter que le secteur de l'alimentation est particulièrement touché avec + de 11,2% en 1 an sur certains produits !

La revalorisation sera donc de 5,2% à compter du 1er janvier 2024 pour toutes les retraites et tous régimes confondus. 

Bon à savoir

La revalorisation des retraites au 1er janvier est automatique et son niveau est toujours lié à celui de l'inflation. Pour mémoire, elle avait été de 0,8% en janvier 2023 après une augmentation de 4% en août 2022.

Les minima sociaux également revus à la hausse

Dans le même temps, Bruno Le Maire a précisé que les minima sociaux seraient également revus à la hausse au 1er avril prochain : +4,6%. Sont concernés :

  • le RSA : Revenu de Solidarité Active ;
  • le minimum vieillesse ;
  • l'AAH : Allocation aux Adultes Handicapés.

Concrètement, cela représente 28€ par mois pour un allocataire RSA.

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Retraite complémentaire : quelle revalorisation ?

Les pensions de retraite gérées par l'Agirc-Arrco devraient également être revalorisées, sur le même principe des chiffres de l'inflation. Les partenaires sociaux sont en cours de discussion : plusieurs règles doivent être confirmées pour les quatre années à venir. Les montants de cette revalorisation seront dévoilés et actés pour le 1er novembre.

 

 

Par le

 

Une question que tout le monde se pose... surtout en cette période de rentrée marquée par la réforme des retraites et la hausse des taux d'intérêt. Voici nos conseils pour savoir où placer votre épargne en cette rentrée. 

Vers des solutions de placements moins risquées

Si l'on se fie au baromètre annuel du marché des gestionnaires de patrimoine (CGP) mené par BNP Paribas Cardif, l'inquiétude des épargnants est bien palpable. Entre le contexte inflationniste, la hausse des taux de crédit et le contexte géopolitique, la tendance est à une réorientation vers des solutions peu risquées.

D'après ce baromètre, 66 % des Français choisissent aujourd'hui des placements moins risqués, contre 58 % en 2021 et 41 % en 2020. 

Les fonds obligataires

Ils suscitent à nouveau un intérêt en matière de placement, notamment les fonds obligataires datés (durée limitée entre 2 et 7 ans) qui apportent une solution de diversification. En effet, la hausse des taux d'intérêt leur est propice. 

Le rendement espéré pour 2023 est entre 4 et 6 %.

Définition d'un fonds obligataire Il s'agit d'un support d’investissement composé comme son nom l’indique d'obligations, encore appelé OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières). Ces obligations correspondent à des titres de prêt émis par une entreprise ou un état (les « émetteurs ») pour réaliser, par exemple, des projets de développement. Le prêt est réalisé par des investisseurs professionnels et/ou des particuliers. En contrepartie, les créanciers perçoivent un dividende potentiel régulier.

Les fonds euros

Après plusieurs années de taux d'intérêt bas, 2023 a connu une remontée des fonds euros.  

Le rendement moyen des fonds euros est passé de 1,30 % en 2021 à près de 2 % en 2022. 

Définition d'un fonds euros Créé en 1980, le fonds euros est un support d’investissement sécurisé, spécifique aux contrats d'assurance-vie, de capitalisation ou d'épargne retraite.  

Il s'agit d'une solution retenue par de nombreux épargnants, dans la mesure où :

  • le capital est garanti : non négligeable dans un contexte incertain ;
  • l'épargne reste liquide : à tout moment, les fonds sont disponibles.

Les livrets

C'est LE placement initial lorsque l'on cherche à faire fructifier son épargne. Les livrets bancaires constituent dès lors ce que l'on appelle "l'épargne de précaution". Il s'agit de votre réserve d'argent, disponible à tout moment pour faire face à des dépenses plus ou moins prévues. Il existe de nombreux produits en fonction des établissements financiers, mais on distingue surtout les livrets réglementés des autres non réglementés.

  • Les livrets réglementés sont ceux dont le taux d'intérêt est fixé par le gouvernement. Autrement dit, peu importe l'établissement bancaire, le taux sera toujours le même ;
  • Les livrets non réglementés, ou encore appelés livrets bancaires, ne sont donc pas soumis à des conditions fixées par l'État. Chaque établissement financier fixe alors ses règles.  

 Tour d'horizon des principaux livrets réglementés :

 

Nature Livret   Minimum à l'ouverture   Plafond de versements  Taux net d'impôt Date de mise à jour  Fiscalité
Livret A  1.50 €   22 950 € 3 % 2023 Aucune

CEL

Compte Épargne Logement

300 €  15 300 € 2 % 2023

Imposition pour les CEL ouverts à compter de 2018 (taux forfaitaire de 30 %, ou impôts sur le revenu + prélèvements sociaux)

Livret jeune 15 €  1 600 € Min. 3 % 2023 Aucune

LDDS

Livret de Développement Durable et Solidaire

15 €  12 000 € 3 % 2023 Aucune

LEP 

Livret d'Épargne Populaire

30 €  7 700 € 6,1 % 2023 Aucune

 

Une préférence pour l'épargne retraite

L'épargne retraite n'est pas réservée aux épargnants proches de la retraite... au contraire, il s'agit d'une excellente alternative aux placements classiques.

Le PER - Plan Épargne Retraite - propose ainsi aux Français un produit d'épargne retraite unique, simple et accessible. Il remplace les produits d'épargne retraite tels que le PERP, le contrat Madelin, le Perco et le contrat « Article 83 », qui ne sont plus commercialisés depuis octobre 2020. 

Le PER est un produit souple, alimenté de façon régulière ou au gré de vos rentrées d'argent. Mais attention, il s'agit d'un "placement tunnel" : afin de vous éviter de piocher dans votre épargne, les sommes déposées sur votre PER ne sont pas récupérables avant votre retraite, sauf dans les cas de déblocage anticipés prévus par la loi.

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Faut-il toujours s'orienter vers l'immobilier ?

Investir dans l'immobilier reste le 1ᵉʳ réflexe à adopter pour se constituer un patrimoine. Que ce soit dans l'acquisition de sa résidence principale ou d'un bien locatif, l'immobilier est une solution pour se constituer des revenus complémentaires. Mais avec la hausse des taux de crédit et le marché tendu des biens, est-ce le bon moment pour s'orienter vers l'immobilier ?

Les taux sont passés en 1 an de 1 % à presque 4 % ! Certaines banques suspendent même les nouveaux prêts immobiliers.

Le contexte n'est certes pas favorable, mais l'investissement immobilier reste une très bonne solution de placement qui apporte :

  • sécurité : un investissement de long terme qui se valorise et se transmet ;
  • accessibilité :  le recours au crédit permet de se lancer dans l'investissement avec peu d'apport ;
  • gain fiscal : en choisissant des programmes dédiés, il est possible d'alléger votre facture fiscale.

Enfin, investir dans l'immobilier est une stratégie solide pour préparer sa retraite ! 

 

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Avec la réforme, les risques d'erreur dans votre carrière ne sont pas à exclure. Selon le rapport de la cour des comptes de mai 2021, c'était déjà 1 pension sur 6 qui comportait une erreur de calcul ! Alors la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) lance une plateforme dédiée pour "chasser les trous" dans votre relevé de carrière. 

Des erreurs déjà courantes dans le calcul de votre retraite

C'est un fait, il existe déjà des anomalies dans les relevés de carrière et le calcul des pensions de retraite. Alors avec les nouvelles modalités de la réforme, les risques sont accrus. De nouveaux droits sont accordés, ce qui engendre une complexité supplémentaire.

Pour rappel, la réforme, c'est :

  • un recul progressif de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
  • un nombre de trimestres (172) modifié pour une retraite à taux plein ;
  • une révision du calcul des pensions minimales ;
  • un dispositif de carrières longues plus complexe...

Alors pour faire face à tous ces changements, la CNAV a annoncé la mise en place d'un nouvel outil d'ici à la fin novembre. 

Bon à savoir

Jusqu'à présent, c'est à vous, assurés, qu'appartient le rôle de vérifier les informations sur votre relevé de carrière. Si des anomalies existent, vous devez les signaler et en apporter la preuve. Les erreurs les plus courantes sont celles du nombre de trimestres cotisés.

 

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Un nouvel outil pour traquer les erreurs dans votre carrière

L'objectif de cet outil : 

  • repérer les éventuels manquements dans votre carrière ;
  • permettre de signaler les erreurs ;
  • pouvoir déposer sur la plateforme dédiée les justificatifs prouvant les périodes de travail oubliées.

Par le

 

La réforme des retraites est entrée en vigueur ce 1ᵉʳ septembre, laissant derrière elle son lot de contestations sociales. Si l’âge légal est passé de 62 à 64 ans, d’autres mesures amènent cependant un souffle de positivité dans le paysage des retraites. Analysons ensemble comment aborder la retraite en toute sérénité avec la réforme !

Ces mesures qui boostent le moral des (futurs) retraités

Inutile de revenir sur la question… l’âge légal de départ à la retraite est progressivement repoussé de 62 à 64 ans d'ici à 2030. Cela concerne les générations à partir de septembre 1961 qui voient leur âge légal repoussé de 3 mois ; puis 62 ans et 6 mois pour les générations de 1962, etc. Mais au-delà de cette mesure phare qui a déstabilisé les Français, la réforme des retraites améliore aussi plusieurs dispositifs qu'il est bon de garder à l’esprit !

La revalorisation des petites retraites

La pension minimale des actuels retraités est désormais de 848 € bruts pour tous les salariés, les artisans, commerçants et les agriculteurs ayant effectué une carrière complète au Smic. Sont ainsi concernés plus de 1,7 million de retraités. Dans les faits, les paiements vont être échelonnés jusqu’en février/mars 2024 avec effet rétroactif.

Le dispositif de retraite progressive plus accessible

Le principe de la retraite progressive est de réduire son temps de travail et de percevoir en même temps une partie de sa pension. À condition bien sûr d’en remplir les conditions d’éligibilité. Les règles issues de la réforme sont les suivantes : 

  • un âge d’accès toujours diminué de 2 ans par rapport à l’âge légal, mais qui augmente naturellement avec la réforme pour passer à 62 ans ;
  • une durée du travail qui pourra être inférieure à l’obligation légale des 24 heures hebdomadaires ;
  • un accès étendu aux fonctionnaires, professions libérales, avocats et salariés non soumis à une durée de travail (VRP, pigistes, salariés rémunérés à la commission...) ;
  • un employeur qui pourra plus difficilement refuser la retraite progressive : une absence de réponse dans un délai de 2 mois vaudra accord et ce dernier devra justifier d'une incompatibilité avec l'activité économique de l'entreprise pour la refuser.

Le cumul emploi-retraite amélioré

Beaucoup de retraités choisissent de cumuler leur retraite avec une activité professionnelle, soit pour rester encore actif et garder un lien social, soit pour palier à leurs petites pensions. Grâce à la réforme, et si vous bénéficiez du cumul emploi-retraite intégral (c'est-à-dire bénéficier d’une retraite à taux plein), vous pourrez désormais déclencher de nouveaux droits à la retraite.

Les carrières longues étendues 

Le dispositif des carrières longues, c’est partir à la retraite avant l’âge légal parce que vous avez commencé à travailler très jeune. Réservé aux assurés ayant commencé à travailler avant 20 ans, la réforme autorise aussi ceux ayant commencé à travailler avant 21 ans à partir plus tôt. 

→ Vous avez commencé à travailler avant 16 ans, vous partirez dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à 60 ans ; entre 18 et 20 ans à 62 ans ; avant 21 ans à 63 ans.

La prise en compte des TUC et de certains stages

Les contrats d’utilité collective (TUC) et certains stages des années 1980 se verront maintenant attribuer des trimestres. Ainsi, chaque période de 50 jours ouvrira droit à un trimestre.

Ces réflexes à adopter pour aborder la retraite en toute sérénité

Et si vous abordiez la retraite en étant totalement acteur de votre bien-être ? En effet, dans le contexte actuel d’inflation et d’incertitudes, il est préférable (et dans la mesure du possible) de se constituer des revenus supplémentaires en misant sur l’épargne retraite. C’est la seule façon de maitriser son avenir en fonction de ses propres besoins.

Ouvrir un PER - Plan Épargne Retraite

Le PER est un produit 100 % dédié à la retraite dont le fonctionnement est simple. Vous versez régulièrement de l’argent tout au long de votre vie active que vous récupérez sous forme de capital ou de rente au moment de la retraite. 

Bon à savoir

Le PER est un placement “tunnel”, c'est-à-dire que les sommes versées ne sont récupérables qu’au moment de votre retraite.

Il existe cependant des cas de déblocages anticipés prévus par la loi : 

  • fin des droits à l’assurance-chômage ;
  • invalidité ;
  • décès du conjoint ou partenaire de Pacs ;
  • surendettement ;
  • cessation d’activité suite à une liquidation judiciaire ;
  • acquisition de la résidence principale.

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Se constituer une assurance-vie

C’est LE placement préféré des Français ! L’assurance-vie a de multiples facettes puisque vous pouvez faire fructifier votre argent, protéger vos proches, défiscaliser, transmettre… et bien sûr préparer votre retraite. L’avantage est de pouvoir choisir une gestion sans risque avec des supports en fonds euros (un rendement garanti) ou bien une gestion plus audacieuse avec des supports plus ou moins risqués. 

Bon à savoir

Les assureurs directs offrent les meilleurs rendements du marché avec des frais en deçà des banques ou des assureurs traditionnels. Il faudra en contrepartie gérer votre contrat en ligne sans conseiller dédié, mais avec généralement des supports disponibles en ligne ou par téléphone.

Les 5 meilleurs contrats d'assurance-vie sélectionnés par Retraite.com

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Investir dans l’immobilier

C’est sans conteste le premier réflexe à adopter ! L’immobilier reste en effet le principal effort d’épargne à mettre en place. À commencer par être propriétaire de sa résidence principale. Car une fois à la retraite, le crédit lié à l’acquisition (maison ou appartement) est souvent remboursé, ce qui compense la baisse de revenus liée à la pension de retraite.

L’immobilier locatif est ensuite une excellente alternative pour se constituer des revenus supplémentaires.  

Bon à savoir

Investir dans l’immobilier locatif représente aussi une solution de défiscalisation grâce à des programmes comme le Pinel ou encore l’acquisition de résidences de services séniors ou étudiants.

Enfin, préparer sa retraite en toute sérénité, c’est aussi s’informer sur ses droits et les démarches nécessaires pour liquider sa pension. Vous pouvez, à n’importe quel moment, télécharger votre relevé de carrière sur le site de l’assurance retraite et ainsi visualiser votre carrière. Pensez-y !

 

Par le

 

La loi de finances 2024 prévoit la suppression du Plan Épargne Retraite (PER) pour les enfants à compter du 1er janvier. Si les parents ne pourront plus profiter de l'avantage fiscal lié au PER, ils pourront cependant se tourner vers son produit de remplacement : le Plan Épargne Avenir Climat. Le point sur cette mesure.

Le PER : une solution d'épargne intéressante pour les parents de mineurs

Un avantage fiscal très intéressant

Né de la loi Pacte en octobre 2019, le PER a tout pour plaire ! Produit d'épargne retraite unique, souple et accessible, il est surtout venu remplacer les anciennes générations de contrats jugés trop contraignants.

L'intérêt majeur du PER réside dans la possibilité de réduire ses impôts. Les versements annuels sont en effet déductibles des revenus imposables du foyer fiscal (dans la limite d'un plafond).

Un produit non destiné aux mineurs, mais dont l'ouverture ne leur est pas interdite dans les textes. Compte tenu de l'avantage fiscal obtenu, bon nombre de parents ont alors choisi d'ouvrir un PER pour leurs enfants. En supprimant l'accès du PER aux mineurs, Bercy entend bien mettre un terme à l'usage détourné du PER.

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Les avoirs des contrats existants "gelés" 

Si la loi de finances est validée, que devient le stock de contrats ? Bercy précise que « les contrats déjà ouverts seront gelés jusqu'à la majorité de l'enfant. À la majorité, il sera à nouveau possible d'effectuer des versements et de l'utiliser comme épargne retraite. »

Les parents auront cependant la possibilité de clôturer le PER de leurs enfants et de le transférer vers un autre support financier.

Le PEAC comme produit de substitution pour les mineurs

À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, le Plan Épargne Avenir Climat sera désormais proposé aux mineurs. L'objectif du gouvernement est de sensibiliser les jeunes à l'investissement responsable. L'idée étant de financer des projets de transition écologique.

Ce nouveau produit ressemblera techniquement au PER mais il n’y aura aucun avantage fiscal sur les versements effectués. 

Les particularités du PEAC ?

  • un produit dédié aux moins de 21 ans ;
  • des plus-values exonérées d’impôts et de cotisations sociales ;
  • un plafond qui devrait être identique à celui du Livret A, à savoir 22 950 euros.

Des questions restent encore ouvertes, comme l'éligibilité des jeunes encore rattachés au foyer fiscal de leurs parents. La réponse dans quelque temps.

Les 4 meilleurs PER sélectionnés par Retraite.com

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Par le

 

Selon l'indice mondial des retraites du Mercer CFA Institute, la France se classe cette année en 25e position, loin derrière les Pays-Bas, l'Islande et le Danemark. Et malgré la réforme des retraites entrée en vigueur le 1er septembre, la note de la France chute dans le classement. 

A la tête du classment, le système de retraite des Pays-Bas retrouve la première place de la liste, l'Islande et le Danemark occupent désormais respectivement les deuxième et troisième places.

Le classement des meilleurs systèmes de retraite : performance, viabilité et intégrité

L'analyse, publiée le 17 octobre dernier, a évalué 47 systèmes de retraite dans le monde avec plus de 50 indicateurs et 3 indices majeurs : 

  • la performance : il s'agit de mesurer le niveau de vie des retraités en faisant la différence entre le dernier revenu et le montant de la pension ;
  • la viabilité : le système est-il pérenne ? À savoir, pendant combien de temps les pensions pourront être versées ?
  • l'intégrité : peut-on faire confiance au système ?

Le système de retraite français se situe en 25e position et en recul par rapport à l'année dernière. Si sa performance est bien notée, en revanche, la viabilité et l'intégrité ont été sanctionnées.

Marina Rouxel, Responsable de l’offre Transition Emploi-Retraite chez Mercer France ajoute : « La France est cette année positionnée 25ème sur les 47 pays notés par l’index MCGPI, ce qui la place juste en-dessous de la médiane et dégrade donc son classement par rapport à l’année précédente. Si notre système est juste en-dessous du podium en ce qui concerne le niveau intrinsèque des retraites servies, il pèche largement par son manque de viabilité sur le long terme, dû à une démographie particulièrement défavorable et un trop faible taux d’emploi des seniors. La part marginale des dispositifs d’entreprise, ainsi que la défiance générale des Français à l’égard de leur gouvernance et de leurs coûts, expliquent également un score globalement bas. »

Question viabilité : la France fait face à une démographie défavorable et à un taux d'emploi des séniors trop faible, ce qui entraine une faiblesse dans le financement des retraites.

Question intégrité, les Français manquent de confiance à l'égard du gouvernement.

Bon à savoir

La majorité des pays européens évalués a obtenu une note correcte. L'Inde, les Philippines et l'Argentine arrivent malheureusement en bas du classement avec des améliorations conséquentes à entreprendre pour la viabilité de leur système de retraite.

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Les Pays-Bas, vainqueurs du classement

Les Pays-Bas ont détrôné cette année l'Islande qui arrive en 2ᵉ place, suivie du Danemark. Ces 3 pays ont l'avantage de proposer un système mixte de retraite entre répartition et capitalisation. Selon Mercer, cette configuration répartit mieux les risques et évite de tout faire peser sur la solidarité intergénérationnelle.

À noter que le Portugal est le mieux noté en matière de performance avec un score de 86,7/100... une destination dans laquelle le niveau de vie des retraités est le meilleur !

Pour en savoir plus sur l'étude retrouvez tout le classement ici

 

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Vous avez demandé la liquidation de votre retraite... Mais c'était sans compter toutes les nouvelles mesures de la réforme. Rassurez-vous, il est possible d'annuler simplement votre demande de pension au plus tard le 31 octobre. Explications.

Le délai du 31 octobre 2023 pour une simple demande d'annulation

La réforme des retraites a modifié les conditions de départ à la retraite : il faudra désormais attendre 64 ans et avoir cumulé 172 trimestres pour une pension à taux plein ! Pour ceux/celles qui sont nés en septembre 1961, il faut par exemple attendre 3 mois de plus pour prendre sa retraite.

Il peut ainsi vous manquer un trimestre !

La loi facilite donc les démarches d'annulation dans la mesure où le contexte de la réforme a pris de cours certains assurés. Si vous aviez déposé votre dossier en cours d'année 2023 (et avant le 1ᵉʳ septembre), sachez qu'il est possible d'annuler votre demande de pension.

Même s'il s'agit d'une demande de retraite unique en ligne, restez vigilants quant à votre retraite complémentaire. Pensez ainsi à adresser votre demande d'annulation à toutes vos caisses.

Bon à savoir

Un décret précise que cette demande d'annulation doit être adressée aux caisses de retraite "au plus tard le 31 octobre 2023". Aucune explication ne sera à fournir et la requête ne pourra être refusée.

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Comment annuler sa demande de pension : la procédure habituelle

Annuler sa demande de retraite avant le 31 octobre représente une "souplesse" dans le système, mais cela n'en reste pas moins une mesure habituelle. En effet, lorsque vous décidez de solliciter la liquidation de votre retraite, des évènements peuvent cependant vous amener à changer d'avis !

Cela peut être :

  • une opportunité professionnelle ;
  • des charges qui s'alourdissent et donc le besoin de travailler plus longtemps ;
  • la réforme des retraites qui bouleverse votre prise de décision !

Quelle est la procédure habituelle pour annuler sa demande de pension ?

La demande d'annulation s'effectue auprès de la Commission de Recours Amiable (CRA) et selon deux cas de figure :

  1. l'instruction de votre dossier est en cours : il est alors tout à fait possible d'annuler ou de reporter votre demande, par écrit (un mail ou par courrier postal) et sans à vous justifier ;
  2. l'instruction de votre dossier est terminée et vous en avez reçu la notification : la demande d'annulation se fait auprès de la CRA dans les 2 mois de cette notification.

Attention, si vous dépassez ce délai des deux mois, votre demande sera rejetée.

 

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Financer sa retraite représente en moyenne 27 années d'effort d'épargne... Même si les Français se préoccupent de leur retraite, les outils pour la préparer sereinement n'en restent pas moins adaptés. C'est le constat dressé par Mon Petit Placement qui souhaite justement faire en sorte de démocratiser l'investissement financier auprès des particuliers. En lançant leur "Offre Retraite", ils proposent ainsi LA solution la plus accessible pour financer sa retraite ! Décryptage.

L'Offre Retraite de Mon Petit Placement : LA solution la plus accessible pour financer sa retraite

La réforme des retraites soulève beaucoup d'inquiétude chez les Français. Entre la baisse du pouvoir d'achat et l'allongement de l'âge légal de départ à la retraite, difficile de se projeter !

Selon une étude CECOP/IFOP, 65 % des Français s'interrogent sur leur niveau de vie une fois à la retraite.

Bon à savoir

Le système actuel offre une pension mensuelle équivalente à 30 à 50 % du salaire (en moyenne, pour un cadre) ce qui n'est pas suffisant ni satisfaisant ! Il est donc urgent d’agir pour espérer conserver son niveau de vie à la retraite.

« La création de notre Offre Retraite est née d’un constat simple. Les Français se préoccupent de leur retraite, mais ils sont encore trop peu nombreux à passer à l’action.
Les banques traditionnelles ne leur proposent pas de solutions adaptées. Quand on regarde les chiffres, on voit qu’il y a pourtant urgence à agir. La retraite dure en moyenne 27 ans, 6 ans de plus pour les femmes, et en moyenne on perd 30 à 50% de son revenu d’actif. Nous avons adopté une approche nouvelle et créé une solution très simple, qui donne à chacun.e la possibilité de combler ce manque à gagner en générant un complément de revenu à la retraite. L’assurance-vie est une solution vraiment adaptée car elle est accessible à tous, beaucoup plus souple, et les produits que nous y avons référencés ouvrent de très bonnes perspectives de gain long terme, tout en proposant
une sécurisation du capital à l’approche de la retraite »
, explique Thomas Perret, fondateur de Mon Petit Placement.

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L'assurance-vie : une solution souple et accessible pour préparer sa retraite

L'assurance-vie est le placement préféré des Français. C'est par définition LE produit d'épargne retraite idéal, car il associe une flexibilité et une fiscalité intéressante.

C'est aussi :

  • une protection familiale : en cas de décès prématuré, l’assurance-vie offre une sécurité financière aux bénéficiaires désignés ;
  • une planification successorale : facilitation de la transmission de son patrimoine à ses héritiers de manière fiscalement avantageuse. Les bénéficiaires désignés dans le contrat ont une fiscalité successorale adoucie (abattement et imposition progressive).

En 2022, l'encours des assurances-vie a dépassé en France 2500 milliards d'euros.

Mon Petit Placement a souhaité ainsi adopter une approche nouvelle et créer une solution simple et personnalisée.

Comment ?

En offrant la possibilité à chacun.e de générer un bon complément de revenu à la retraite, en plaçant aujourd’hui un petit pourcentage de son salaire tous les mois. Et ce, en fonction de son profil et de ses objectifs financiers, sans jamais bloquer les fonds. Derrière cette nouvelle offre, une assurance-vie accessible dès 300 € et une sélection fine de produits financiers avec des horizons de placement, des rendements et des niveaux de sécurisation personnalisables.

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Par le

 

Fruit de nombreuses séances de négociation entre syndicats et patronat, c'est acté depuis ce jeudi 5 octobre : les retraites complémentaires Agirc-Arcco seront revalorisées de 4,9 % au 1ᵉʳ novembre. Dans le même temps, le malus de 10 % sur les pensions des Français qui ne travaillent pas un an de plus, sera supprimé entre le 1ᵉʳ décembre et le 1ᵉʳ avril. Retour sur ces 2 bonnes nouvelles !

Retraites complémentaires Agirc-Arrco : une revalorisation à la hauteur de l'inflation

Salariés du privé, vous allez voir votre pension de retraite revalorisée de 4,9 % dès le 1er novembre. Une hausse à la hauteur de l'inflation, comme l'avaient suggéré les syndicats.

Bon à savoir

La retraite complémentaire est réévaluée chaque 1ᵉʳ novembre, soit en fonction de l'inflation, soit en fonction de l'évolution du salaire moyen par tête (SMTP).

En discussion depuis la rentrée, et dans la continuité de la réforme des retraites, les partenaires sociaux se sont réunis pour redéfinir les règles du régime des retraites complémentaires pour 2023-2026. Cette revalorisation sera validée dans les prochains jours par les différentes organisations syndicales et patronales.

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Retraites complémentaires Agirc-Arrco : la fin du malus

C'est la 2ᵉ bonne nouvelle de ces négociations pour les salariés du privé : la fin du malus sur leurs retraites complémentaires.

En vigueur depuis 2019, celui-ci entrainait une minoration de la retraite complémentaire de 10 % pendant 3 ans, de ceux qui prenaient leur retraite dès le taux plein (c'est-à-dire un nombre de trimestres suffisants et l'âge légal) plutôt que de la reporter. 

En effet, avec l'allongement de l'âge de départ à la retraite à 64 ans, il était important de revoir cette mesure.

Dans les faits, le malus est supprimé :

  • pour les nouveaux retraités à compter du 1ᵉʳ décembre ;
  • pour les personnes déjà concernées par une pension minorée : à compter du 1ᵉʳ avril 2024.
Bon à savoir

Certains retraités sont déjà exclus de ce malus, à savoir : les exonérés de la CSG, les inaptes au travail et ceux présentant un handicap.

 

Par le

 

Challenges et Retraite.com viennent de récompenser les "Labels des Meilleurs PER" pour leur troisième édition. Avec une analyse 100 % indépendante, entre les frais de versement et les performances, plus de 16 critères ont été observés sur 92 PER, pour élire les 25 meilleurs contrats du marché. Découvrez nos lauréats !

Le Plan d'Epargne Retraite : un pari réussi pour le gouvernement

Quatre ans après son lancement en 2019, le Plan d’épargne retraite (PER) est un pari réussi pour le Gouvernement. Alors que le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, visait 3 millions de souscripteurs d’ici fin 2022, près de 7 millions de Français ont déjà choisi ce produit de préparation de la retraite, y investissant près de 80 milliards d’euros. 

Après une année 2021 cumulant des performances exceptionnelles sur la gestion horizon (gestion proposée par défaut aux épargnants), force est de constater que l’année 2022 a été à contrario l’« annus horibilis » avec un retournement de marché profond, venant gommer toutes les performances de 2021.

Sur l'ensemble des PER étudiés, seuls quelques PER parviennent à sortir une performance positive sur 2022. Ampli Mutuelle et Bred pour les PER traditionnels et les PER en points, qui garantissent au souscripteur une performance faible mais assurée (Préfon, Garance ou UMR Corem) quel que soit les aléas des marchés financiers.

Bon à savoir

Le PER individuel est LA solution d'épargne pour préparer sa retraite sereinement. Plus souple que les PERP ou les contrats Madelin, le PER est un produit unique, simple et accessible. Il propose une sortie en capital ou en rente, un accès à un large univers de supports d’investissement, et surtout la possibilité de déduire vos versements de vos revenus imposables.

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Le palmarès des meilleurs PER 2023

Avec 92 contrats PER étudiés, le palmarès mené par Retraite.com et Challenges constitue la principale étude des PER français.

Cette année, comme l’an passé, 3 catégories se distinguent :  Les PER traditionnels, les PER en ligne et les PER « spécifiques » (à savoir les contrats en points et les PER bancaire).

Parmi les 25 meilleurs contrats, on retrouve : 9 en ligne, 12 traditionnels et 5 spécifiques (3 PER en Points et 2 PER bancaires).

Les meilleurs PER classiques & bancaires :

Nom du contrat Assureur Frais sur versement

Performance 2022 Fonds euros

Nature
contrat
 Versement initial minimum 
Ampli-PER Liberté Ampli Mutuelle 0,00 %

2,80 %

PER Classique   150 €
RES Retraite MASCF 3,00 % 2,50 %

PER Classique

 200 €
ASAC FAPES ASAC FAPES PER 0,00 % 2,30 % PER Classique 500 €
Cachemir PER La Banque Postale 3,00 % 1,60 % PER Classique 500 €
Concordance PERIN Gresham 0,00 % 1,23 % PER Classique 5000 €
PER Winalto Retraite MAAF Assurances 2,00 % 2,05 % PER Classique 300 €
PER Acacia Société Générale 1,00 % 2,00 % PER Classique 150 €
Perivie UMR 2,50 % 2,70 % PER Classique 150 €
PER Responsable et Solidaire MAIF 2,40 % 2,10 % PER Classique 150 €
MIF PER MIF 0,00 % 2,50 % PER Classique 500 €
Bred PERI BRED 0,50 % 2,00 % PER Classique 200 €
 PER Yomoni Yomoni 0,00 % Pas de fonds Euros PER bancaire 1000 €
Mon PER Inter Invest 0,00 % Pas de fonds Euros PER bancaire 1000 €

 

Les meilleurs PER en ligne 

Nom du contrat Assureur Frais sur versement

Performance 2022 Fonds euros

 Versement initial minimum 
Linxea Spirit PER Linxea  0,00 % 2,30 %  500 €
Meilleurtaux Liberté PER  Meilleur Placement 0,00 % 2,30 %  50 €
Placement-Direct Retraite ISR Placement-Direct 0,00 % 2,70 %  500 €
PER Papisy Groupama Gan Vie 0,00 % 2,40 %  50 €
PER CARAVEL CARAVEL 0,00 % 1,30 % 100 €
PER Objectif retraite by epargnissimo Epargnissimo 0,00 % 1,30 % 200 €
Matla Boursorama 0,00 % 2,30 % 150 €
Suravenir PER Suravenir (Filiale Crédit mutuel Arkea) 0,00 % 2,10 % 1 000 €
Evolution PER Assurancevie.com 0,00 % 1,76 % 500 €

Les meilleurs PER en points 

Nom du contrat Assureur Frais sur versement

Performance 2022 Fonds euros

 Versement initial minimum 
 Prefon Retraite Prefon 2,05 % 2,61 % 19 €
 COREM UMR 2,00 % 3,88 % 50 €
Garance Sérénité  Garance 3,00 % 2,80 % 300 € 

 

 

Par le

 

Les enseignants qui ont suivi leur formation dans les années 1980 et 1990 ont touché une allocation pendant une durée maximale de deux ans. La somme ainsi perçue, d’un montant allant de 30 000 francs à 50 000 francs par an, devait leur permettre de valider huit trimestres de retraite supplémentaires afin de remplir plus tôt les conditions d’accès au taux plein. Après plusieurs années d’attente, la décision est tombée : seule la moitié de cette allocation sera prise en compte.

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Promesse d’une allocation de formation validant huit trimestres de retraite

Les deux années d’allocation versées aux enseignants formés durant les décennies 1980 et 1990 auraient dû leur rapporter huit trimestres de retraite supplémentaires, permettant un départ à taux plein plus précoce. Le coup de pouce est non négligeable, puisque l’éligibilité à une pension sans décote est soumise à des conditions strictes, d’âge et de durée de cotisation.

Pour rappel, avec la réforme des retraites, il faut désormais comptabiliser 172 trimestres pour bénéficier d'une retraite à taux plein.

Mais jusqu’à présent, la mesure n’avait pu être appliquée, faute de décret détaillant ses modalités dans le calcul de la retraite. « Un texte devrait être publié "avant la fin de l’année" pour formaliser cet engagement », c’est ce que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé au média Capital.

Un avantage finalement réduit de moitié pour les enseignants

Malheureusement pour les enseignants concernés, le ministère a précisé que « l’allocation ne sera comptabilisée qu’à hauteur de 50 % de la période de perception ». Cela signifie qu’ils ne gagneront que quatre trimestres supplémentaires au lieu de huit pour leurs deux années de formation. Ludovic Lerat, de l’Unsa enseignants, a tenu à relativiser cette réduction de l’avantage promis, estimant que « la moitié n’est déjà pas négligeable ».

Tous ne partagent cependant pas son avis. Certains observateurs parlent d’un « coup de rabot imposé par Bercy », d’autres soutiennent que « cette demi-récompense ne va satisfaire personne »

Olivier Rietmann, sénateur Les Républicains de la Haute-Saône, se montre particulièrement critique, lui qui se bat depuis des mois pour que soient complétés comme prévu les droits à la retraite de ces enseignants. Il dénonce « une arnaque d’État » et rappelle qu’« à l’époque, lorsque les pouvoirs publics avaient lancé un appel aux étudiants pour venir grossir les rangs de l’Éducation nationale, ces derniers avaient répondu présents ».

Trente ans plus tard, la promesse qui les a en partie motivés n’est pas totalement tenue. Et cela alors que la réforme, en repoussant l’âge légal de départ à la retraite, va compliquer davantage le bénéfice d’une retraite à taux plein pour de nombreux travailleurs français.

Ce qu'il faut retenir

Les enseignants formés dans les années 1980-1990 ont reçu une allocation devant leur permettre de valider huit trimestres de retraite. L’État a finalement décidé de ne leur en accorder que quatre et annonce un décret d’application d’ici à la fin d’année, malgré les nombreuses critiques soulevées par cette décision.

Par le

 

Après les recettes le 18 octobre, le volet dépenses du budget pour 2024 a fait l’objet d’un 49-3 le 7 novembre. Le gouvernement a retenu cinq amendements additionnels portés par différents groupes parlementaires. Certains des ajouts intégrés à cette nouvelle version du projet de loi de Finances affectent le portefeuille des ménages. Retour sur les 5 principales mesures concernées.

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1. Un accès sans condition de revenus au prêt avance rénovation

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, les ménages modestes propriétaires de leur résidence principale peuvent financer les travaux de rénovation énergétique de leur logement avec le « prêt avance rénovation » ou « prêt avance mutation », sous réserve que le chantier soit confié à un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement).

L’un des principaux avantages de ce crédit est que l’emprunt n’est remboursable qu’au moment d’un changement de propriétaire du bien concerné (vente, donation, décès de l’emprunteur). Par ailleurs, l’État fournit sa garantie dans la limite de 75 % du montant, en complément d’une hypothèque prise sur le logement.

Pourtant, le recours à ce prêt distribué exclusivement par La Banque Postale et le Crédit Mutuel reste limité, avec 22 contrats signés en 2022, représentant 1 million d’euros. Les chiffres ne sont guère plus reluisants pour 2023, avec 14 bénéficiaires au premier trimestre 2023 pour un total de 320 000 euros. Pour le doper, des élus Renaissance préconisent le relèvement de 1 million d’euros de la dotation au FGRE (Fonds de Garantie pour la Rénovation Énergétique) afin de supprimer les conditions de revenus qui excluent aujourd’hui de nombreux ménages.

2. La révision du barème kilométrique pour les voitures polluantes

Une proposition du groupe Horizon relative à la lutte contre le changement climatique durcit le barème kilométrique des automobiles polluantes. Rappelons que ce dispositif permet de réduire l’assiette de calcul de l’impôt sur le revenu en déduisant les frais professionnels engagés. Actuellement, le conducteur d’un véhicule équipé d’un moteur puissant et plus gourmand en carburant peut déduire un montant conséquent au titre de ses frais de déplacement.

Ce système est donc plus favorable aux modèles les plus énergivores et polluants. Sachant, d’après le rapport Secten, que « les transports sont responsables de 32 % des volumes de gaz à effet de serre émis en 2022 par l’Hexagone », les élus estiment que "la voiture à un rôle majeur à jouer dans la transition écologique".

En cas de vote définitif du texte, ils imposent à l’Exécutif de faire un bilan concernant la pertinence d’une réforme du barème des indemnités kilométriques (IK) en s’appuyant sur les émissions de CO2 du véhicule plutôt que sur sa puissance administrative. Le rapport devra être remis aux députés avant le 1ᵉʳ septembre 2024.

3. Le livret A pour financer l'industrie de la défense

Trois élus des groupes Renaissance et Les Républicains proposent d’utiliser les fonds placés sur les Livrets A pour financer l’industrie de la défense française. L’article L221-5 du Code monétaire et financier serait ainsi modifié, afin d’adapter les règles encadrant l’usage des livrets réglementés (Livret A et livret de développement durable et solidaire ou LDDS).

Cette idée fait suite au rejet par le Conseil constitutionnel de la recommandation des sénateurs de créer un « livret d’épargne souveraineté » dans le cadre du projet de loi de programmation militaire. Le gouvernement a jusqu’à fin 2026 pour soumettre au Parlement un rapport détaillant l’impact du dispositif sur les finances publiques.

4. Ingénieurs retraités : fin de la décote dès 59 ans

Avec la réforme des retraites, les actifs devront cotiser 43 ans (au lieu de 42 ans) pour obtenir une pension sans décote. En effet, faute d’avoir validé le nombre de trimestres requis en fonction de leur date de naissance au moment de liquider leurs droits, les nouveaux retraités voient leur pension minorée. La suppression automatique de cette pénalité ne s’applique qu’aux travailleurs qui partent après 67 ans.

Cependant, certaines professions (comme les militaires) autorisent un départ anticipé sans ce malus. Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne viennent d’être ajoutés à cette liste, étant absents de la loi n° 2023‑270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023. Ils pourront ainsi mettre fin à leur carrière à 59 ans et toucher une pension complète.

5. Un contrôle accru des avantages fiscaux à l’investissement en outre-mer

L’Inspection générale des finances (IGF) pointe du doigt les lacunes du régime d’aide fiscale à l’investissement productif (RAFIP) en outre-mer, soulignant « un ciblage inadéquat, une ambiguïté entourant le montant et la ventilation des dépenses fiscales, ainsi qu’une évaluation complexe des véritables retombées du dispositif sur le tissu productif ultramarin ».

Le rapporteur général de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, Jean-René Cazeneuve, a repris la suggestion de l’IGF, d’imposer à l’Exécutif la remise d’un bilan annuel chiffré relatif à l’octroi d’agréments destinés aux investissements réalisés dans le cadre du RAFIP. Prévu dans la loi de finances pour 1992 (article 120), ce rapport a cessé d’être remis au Parlement au début des années 2010.

L’amendement stipule ainsi qu’à l’avenir, « avant le 30 septembre de chaque année, le gouvernement doit remettre les conclusions de son analyse des décisions requérant un agrément, le coût des investissements effectués pour chaque catégorie de dépense fiscale, ainsi que leur répartition par secteur d’activité et par territoire productif ».

Ce qu'il faut retenir

Parmi les amendements au budget 2024, figure la facilitation de la rénovation énergétique pour les ménages modestes, avec la suppression des conditions de revenus pour l’accès au prêt avance rénovation. Le barème kilométrique pour les voitures polluantes pourrait également être réformé. De son côté, le Livret A devient un outil pour soutenir l’industrie de la défense, tandis que les avantages fiscaux à l’investissement en outre-mer font l’objet d’un contrôle accru.

 

Par le

 

Un Français sur trois aura plus de 60 ans en 2030 et 92 % d'entre eux souhaitent vieillir à domicile (1). Mais combien cela coûte d’être « vieux » en France lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans,  surtout si on désire rester vivre et bien vieillir dans son chez-soi ? Retour sur notre baromètre 2023 avec la Silver Alliance en exclusivité pour Le Parisien.

Quel est le budget qu'il faut prévoir pour bien vieillir à domicile en 2023

Retraite.com et Silver Alliance ont analysé et étudié le coût de plus de 20 produits et services tels que la mutuelle, l’aide à domicile, la livraison de repas, les frais de transport ou d'équipements nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, l’étude a analysé le prix des services de base aux services premium afin d’adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en analysant à la loupe plus de 220 devis.

« Dans un environnement parfois opaque sur les services et le budget à prévoir pour bien vieillir chez soi, notre étude, inédite en France, permet d’avoir une idée plus précise des coûts à appréhender à la retraite. Après trois ans de crises sanitaires et géopolitiques, auxquels s’ajoutent les scandales touchant le secteur des EHPAD en France, l’importance de s’équiper pour bien vivre dans son logement est plus que jamais d’actualité », explique Ludovic Herschlikovitz, Fondateur de Retraite.com.

 

14 596 € par an, soit 1216 €/mois : c'est le coût pour vieillir dignement chez soi de 65 ans à plus de 85 ans, tous profils confondus sur les 9 profils analysés.
 

À titre de comparaison, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) estimait à 2 004 € le prix médian pour un mois en EHPAD en 2019.

Pour Benjamin Zimmer, Directeur délégué associé de la Silver Alliance : « La hausse globale cette année est en moyenne de 4,5 %. Toutefois, nous constatons des écarts significatifs en fonction des trois tranches d’âges étudiées. Retenons que cette inflation est légèrement supérieure à l’inflation générale qui est de 4,8 % selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE en aout 2023. Cette hausse s’ajoute à celles déjà enregistrées depuis notre premier baromètre. En effet, entre 2020 et 2023, le coût moyen pour bien vivre et bien vieillir à domicile a augmenté de 16,6 %. Une augmentation confirmée également par notre récente étude sur le pouvoir d’achat des retraités français réalisée en mars 2023 avec l’Institut CSA. En effet, entre mars 2021 et mars 2023, les retraités ont vu leurs dépenses augmenter de 16 % ».

 

Bon à savoir

La poursuite de l’augmentation des tarifs de l’énergie et des matières premières, associée à celle des salaires, continue en 2023 de peser sur les charges des entreprises, contraintes de répercuter la hausse en partie sur les tarifs des solutions qu’elles commercialisent auprès de leurs clients. De nombreux secteurs sont concernés : les transports, les mutuelles, les services à la personne ou encore les équipements pour l’aménagement du domicile.

« Cependant, certaines mesures prises par le gouvernement ont permis de limiter l’inflation sur certains produits. C’est le cas du bouclier tarifaire sur l’essence mis en place de janvier à juin et du bouclier tarifaire sur l’électricité reconduit en février », commente Ludovic Herschlikovitz.

En analysant chaque profil, le coût du bien vieillir à domicile est de :

 

Ce qu'il faut retenir

Pour 2023, la hausse s’établit à + 4,5 % par rapport à 2022 et + 16,6 % depuis 2020.

En 2023, ce coût mensuel s’établit par profil à :

  • 695 € par mois pour les 65-75 ans (vs 646 € en 2022), soit + 7,6 % sur un an ;
  • 885 € par mois pour les 75-85 ans (vs 827 € en 2022), soit + 7 % sur un an ;
  • 2 070 € par mois pour les + 85 ans (vs 2 020 € en 2022), soit + 2,5 % sur un an.

L'analyse dans le détail :

  • entre 65 et 75 ans, les frais de transport (+ 16,25 %) et de santé (+ 5,11 %) restent les premiers postes de dépenses et connaissent une forte hausse. Les 65-75 ans, encore très mobiles, pâtissent de la flambée des prix à la pompe. Le coût des services à domicile (+ 6,30 %), qui représentent leur troisième poste de dépenses, augmente également :
  • entre 75 ans et 85 ans, la santé reste encore le premier poste de dépenses, avec des tarifs de mutuelles en hausse. L’âge avançant, les seniors ont tendance à diminuer leurs déplacements et ont de plus en plus de mal à accomplir certaines tâches du quotidien. Par conséquent, leurs frais de prestations de services à domicile (ménage, portage de repas…) sont plus élevés. Le matériel médical et de confort, tel que les cannes, fauteuils et autres produits d’aménagement intérieur, subit une hausse proche de l’inflation ;
  • enfin à partir de 85 ans, la dépendance et l’accès à des soins d’accompagnement (services à domicile, garde de nuit) deviennent le premier poste de dépenses. Les tarifs de certains services restent stables. C’est le cas des prothèses auditives, de même que des offres liées à l’aménagement de la salle de bain, dont le prix pourrait évoluer avec le lancement en janvier 2024 de Ma Prime Adapt’, une aide financière disponible sous certaines conditions.

Focus sur les aides de l’État pour accompagner la dépendance 

L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement.

Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance,

« La couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être majoritairement pris en charge par la Sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance. En outre, la réforme 100 % santé, mise en place début 2020, est un succès qui a permis à de nombreux Français de prendre soin de leur vue, audition et dentition. Plus récemment, Aurore Bergé et les autres ministres du Gouvernement ont présenté le 17 novembre dernier de nouveaux dispositifs pour adapter la société française au vieillissement. Parmi les mesures : 1,5 milliard d’euros consacrés au renforcement de l’accessibilité des lieux publics et la délivrance automatique de cartes mobilité inclusion aux Français de plus de 60 ans bénéficiaires de l’APA. » Il poursuit : « Notre étude est un outil pour mesurer l’évolution des prix des solutions pour bien vivre et bien vieillir à domicile. C’est d’autant plus important de les intégrer dans les politiques publiques quand l’Etat annonce vouloir renforcer l’attractivité des métiers et des acteurs qui interviennent au domicile des Français de plus de 60 ans. Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques de la Silver Alliance.  »

« Cette étude, actualisée chaque année, permet de suivre les tendances tarifaires, technologiques et sociales afin d’apporter aux Français une mesure préventive du vieillissement, qui reste un des sujets majeurs des dix prochaines années », conclut le fondateur de Retraite.com.

La méthodologie du baromètre dédié au "Bien vieillir" en France en 2023

Pour la quatrième année consécutive, le baromètre a étudié les tarifs de 20 produits et services, de l’entrée de gamme jusqu’au premium, classés en cinq catégories :

  • veiller sur sa santé : mutuelle, audition, optique, produits d’incontinence, médicament ;
  • aménager son logement : aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur ;
  • bien vivre chez soi : aide à domicile, téléassistance, garde de nuit ;
  • profiter de son temps : clubs et associations, téléphonie et solutions de communication ;
  • autres services : aide administrative, transport…

 

Afin d’être au plus proche de la réalité du portefeuille des seniors, Retraite.com et la Silver Alliance ont fait le choix d’analyser le coût des services pour une retraite faible de 961 €, une retraite moyenne de 1 531 € et une retraite élevée de 3 180 € par mois à taux plein.

Le coût moyen du bien vieillir à domicile a été établi selon 9 profils de personnes âgées de 65, 75 et 85 ans.L’ensemble des coûts a été calculé avec chacun des membres de la Silver Alliance lorsque cela était possible. Le tarif de chaque produit ou service étudié a été établi selon plusieurs gammes tarifaires quand cela était possible : entrée, milieu et haut de gamme.

Les principaux services en baisse ou stables par rapport à l’an passé :

  • audition ;
  • téléphonie et abonnements (téléphonie, vidéo-surveillance) ;
  • clubs et associations ;
  • garde de nuit à domicile.

Les principales hausses sur une année :

  • mutuelle ;
  • transport (essence) ;
  • services à domicile (aide de jour, ménage, jardinage) ;
  • livraison de repas à domicile ;
  • emménagement / déménagement ;
  • dépassement d’honoraires santé.
Bon à savoir

Les remboursements de frais de santé ont été calculés en fonction de la gamme de tarif de la mutuelle choisie, par profil.

Le tarif de chaque produit ou service a été établi en fonction de la durée de vie dudit produit ou service s’étalant de 1 an à 10 ans. Ainsi, tous les services ont été calculés sur une durée de vie annuelle sauf certains produits (optique, appareil auditif, matériel médical, aménagement de salle de bain, emménagement/déménagement, téléphonie).

Les crédits d’impôt liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul : aide à domicile et garde de nuit.

À propos de la Silver Alliance

La Silver Alliance est la première alliance d’entreprises dédiée au bien vieillir à domicile. Elle référence les meilleures solutions, pour permettre aux Français de rester vivre chez eux le plus longtemps possible tout en répondant au mieux à la transition démographique et à la seniorisation de la société.

Cette initiative unique en France réunit 33 entreprises du secteur en apportant des offres de produits et services complémentaires, bénéfiques au bien vivre et au bien vieillir à domicile : ABM Pharma, Alphonse, ALOGIA Groupe, ASAC-FAPES, Audika, Bluelinea, Cogelec, Doro, Ernesti, Ezio, EzyGain, France Douche, Giphar, HomeServe, Indienov, Laboratoire Rivadis, Les Opticiens Mobiles, Medicalib, Medi Contract Group, MyJugaad, Nutrisens, O2 Care Services, Papyhappy, Partner Assurances, Rester Jeune, Retraite.com, Senioriales, Simplifa, Sphère-Santé, Stannah, TeePy Job, VIRAGE-VIAGER et Wiplay.

Pour en savoir plus : www.silveralliance.fr 

 

Contacts presse

 

Pour la Silver Alliance Pour Retraite.com

Benjamin Zimmer

benjamin.zimmer@silveralliance.fr                  
06 86 80 16 72

 

Marina Rezé

marina.reze@silveralliance.fr                          

07 63 75 10 59

Ludovic Herschlikovitz

ludovic@retraite.com
06 63 94 13 20
 

 

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