La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
Par le
La mise en place du bouclier tarifaire par le gouvernement vise à réduire la facture d’énergie de nombreux ménages. Ce dispositif constitue une réponse pertinente à la crise de l’énergie et ses impacts socio-économiques. Qui est concerné par le bouclier tarifaire ? Quelles conditions remplir pour en bénéficier ?
Cela fait désormais plusieurs mois que la flambée des prix du gaz et du pétrole occupe l’actualité économique.
Pour les ménages, les impacts d’une telle inflation sont bien visibles sur la facture d’énergie. Ce qui a incité l’exécutif à prendre des mesures pour en limiter le poids :
Le bouclier tarifaire (déjà prolongé jusqu'en décembre 2022 pour le gaz, et jusqu'au 1er février 2023 pour l'électricité) sera reconduit en 2023. C'est ce qu'a annoncé le gouvernement le 14 septembre 2022 dans sa conférence sur la situation énergétique. L'objectif est de pallier la forte hausse attendue sur les prix de l'énergie auprès des ménages et des petites entreprises.
La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15 %. La limitation est supérieure à celle de 2022 (qui était de 4 %) mais elle concerne « tous les ménages, les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et les plus petites communes ». Cette mesure implique :
Annoncé mi-septembre, le bouclier tarifaire se veut avant tout une balise pour contenir l’envolée des prix de l’énergie.
A titre d'illustration, avec le bouclier tarifaire pour l'électricité en 2023, la hausse moyenne par ménage sera de 20 € par mois, contre 180 € par mois sans l'application du dispositif. C'est-à-dire que le consommateur économisera environ 160 € par mois, soit 1920 € par an sur sa facture d'électricité.
N’étant pas productrice de gaz, la France importe la quasi-totalité de ses besoins et les fournisseurs répercutent directement les fluctuations des prix du marché sur la facture des consommateurs. Grâce au bouclier tarifaire, le montant des hausses des prix de l’énergie ne pourra pas aller au-delà du seuil fixé par les autorités, tout du moins en ce qui concerne l’énergie domestique. L’État se chargera ensuite de compenser les écarts de prix avec les fournisseurs.
Pour bénéficier du bouclier tarifaire, il est impératif d’avoir un abonnement éligible au tarif règlementé ou, le cas échéant, indexé sur ledit tarif. Dans les faits, seuls les fournisseurs traditionnels sont habilités à proposer ce type d’offre.
Selon les projections du gouvernement, la flambée du prix du gaz et de l’électricité devrait atteindre +15 % dès janvier 2023.
Pour ce faire, il suffit de choisir l’offre la mieux adaptée à ses besoins parmi celles proposées par votre fournisseur sur leur site internet ou par simple coup de téléphone, sans autre formalité à entreprendre.
Par le
Leurs frais de gestion sont moins onéreux que les fonds traditionnels (OPCVM) gérés plus activement car les ETF n’ont pas l’objectif de surperformer le marché. En effet, ces supports ne bénéficient pas de l’expertise d’une équipe de gestion qui va constituer un panier d’actifs, et gérer un portefeuille avec pour objectif de « surperformer le marché », mais également, d’amortir les baisses.
Concrètement, lorsque vous investissez 5 000 € dans un ETF, vous investissez indirectement 5 000 € dans les valeurs disponibles dans cet indice. Par exemple, un ETF qui réplique l’indice S&P 500 vous permet d’investir indirectement dans les plus grandes sociétés américaines en détenant des actions de ces sociétés via le fonds puisque le portefeuille de l’ETF va répliquer la composition de l’indice. La performance du fonds répliquera celle de l’indice.
En tant qu’investisseur, la répartition du capital est une question très importante pour limiter les risques. Les ETF permettent d’avoir accès à un portefeuille varié de titres français ou étrangers, représentatifs d’un marché, d’un secteur d’activité ou d’une stratégie d’investissement, ce qui permet de diversifier ses placements financiers. Certains ETF se concentrent sur un secteur particulier, comme l’e-commerce, les énergies renouvelables, la cybersécurité, etc..
Les gammes d’ETF sont bien étoffées, par classe d’actifs (taux, indices monétaires) ou thématiques. Les investisseurs peuvent ainsi se constituer des portefeuilles très complets et très diversifiés en fonction de leurs appétences.
En tant que fonds, les ETF répondent également aux règles de sécurité des placements collectifs (notamment la garantie des titres, la diversification des fonds, la présence d’un dépositaire séparé du gérant permettant de protéger vos actifs en cas de faillite de la société de gestion, etc.).
Encore peu connu, l’ETF rencontre cependant un intérêt croissant. Selon la cartographie 2021 des marchés et des risques, réalisée par l’Autorité des marchés financiers (AMF), ce produit connaît une croissance quasi ininterrompue depuis près de 15 ans avec des encours mondiaux qui ont atteint 8300 milliards de dollars à la fin du premier trimestre de 2021, soit une hausse de 2100 milliards de dollars depuis fin 2019. Le fait de choisir un ETF qui réplique un indice paraît plus simple que d’analyser les composantes et la stratégie d’un OPCVM, ce qui en fait un produit attractif et accessible pour les investisseurs.
Cependant, l’ETF à gestion passive dont l’objectif est de répliquer les variations d’un indice n’offre pas de parachute en cas de baisse de cet indice. Par ailleurs, l’évolution d’un ETF peut s’écarter de celle de son indice (ce qu’on appelle « tracking error ») en effet, la réplication d’un indice n’est pas toujours évidente notamment pour des indices avec un très grand nombre de valeurs. Alors que dans le cadre de la gestion d’un OPCVM, le gérant du fonds peut ajuster les investissements en fonction de ses analyses de marché et ses anticipations.
Enfin, comme pour chaque stratégie d’investissement, il est préconisé de diversifier son portefeuille en combinant l’ETF à d’autres produits pour diversifier les risques de ses placements
Sicavonline propose des ETF dans le compte-titres, PEA et PEA-PME, mais également au sein des contrats d’assurance vie Futura vie (18 ETF) et KOMPOZ (+ de 40 ETF).
SICAVONLINE, Société anonyme au capital de 8 000 004 euros agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution sous le numéro 19253. Société de courtage en assurance et intermédiaire en opérations bancaires et services de paiement, inscrite à l'ORIAS sous le numéro 18001256
Entreprise régie par le Code des assurances. Société anonyme au capital de 159 221 273,61 euros. Ageas France, filiale française du groupe international d'assurance Ageas, est spécialisée dans la création et la gestion de contrats d'assurance vie depuis 1903. La société met son expertise au service de ses partenaires et distributeurs afin de leur proposer des solutions innovantes en termes de produits et services. Ageas France propose une gamme de produits d’épargne et retraite régulièrement récompensés par la presse spécialisée ainsi que de nombreuses solutions d’optimisation fiscale et de diversification patrimoniale grâce à ses filiales Ageas Patrimoine et Sicavonline.
Ageas est un groupe d’assurance international coté en bourse, riche de près de 200 années d’expérience et de savoir-faire. Il propose à ses clients particuliers et professionnels des produits d’assurance Vie et Non-vie conçus pour répondre à leurs besoins spécifiques, d’aujourd’hui comme de demain. Classé parmi les plus grands groupes d’assurance européens, Ageas concentre ses activités en Europe et en Asie, qui représentent ensemble la majeure partie du marché mondial de l’assurance. Il mène des activités d’assurances couronnées de succès en Belgique, au Royaume Uni, en France, au Portugal, en Turquie, en Chine, en Malaisie, en Inde, en Thaïlande, au Vietnam, au Laos, au Cambodge, à Singapour et aux Philippines au travers d’une combinaison de filiales détenues à 100 % et de partenariats à long terme avec des institutions financières solides et des distributeurs clés. Ageas figure parmi les leaders du marché dans les pays où il est actif. Il emploie au total environ 40 000 collaborateurs et a réalisé un encaissement annuel de près de 40 milliards d’euros en 2021.
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En août 2022, le Parlement a validé la revalorisation de 4 % des pensions de l’ensemble des retraités français pour le régime de base. Bien que censée être appliquée depuis le 1er juillet, la mesure n’ayant été votée qu’en août, la hausse n’est effectivement versée qu’en septembre, avec effet rétroactif pour les mois de juillet et août. Des règles spécifiques s’appliquent pour les anciens salariés du secteur public.
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Elle concerne les anciens employés du secteur privé, de la Fonction publique, de même que les travailleurs indépendants et les affiliés des régimes spéciaux.
À l’inverse, les agents des fonctions publiques hospitalières et des collectivités locales, gérés par la Caisse Nationale des Agents des Collectivités Locales (CNRACL), sont soumis aux mêmes règles que les anciens salariés du privé. Le rattrapage des révisions des mois de juillet et août se fait ainsi en fin septembre.
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La réforme des retraites, si chère à Emmanuel Macron, se trouve à une étape cruciale : il ne faudra plus attendre très longtemps avant de savoir si ce projet très contesté se concrétisera finalement ou pas. Mais indépendamment de la réforme, et sur fond de forte inflation, une revalorisation de +0,8% des pensions de retraite a été décidée et mise en place en ce début d'année 2023 pour certaines caisses de retraite.
Malgré la détermination du président de la République et celle du gouvernement, l’avenir de la réforme des retraites reste incertain. Cette incertitude amène les retraités (et ceux qui vont l’être prochainement) à se demander avec quels revenus ils vont vivre. Au vu du contexte économique actuel, l’inquiétude grandit chez les séniors.
Dans l’hypothèse où la réforme est finalement adoptée, l’exécutif a promis que les retraités toucheraient une pension minimale de 1 200 euros nets par mois (85 % du SMIC). Mais là encore, certaines zones d’ombre persistent, notamment en ce qui concerne les véritables bénéficiaires.
En attendant, il a été décidé qu’une revalorisation des pensions de base du régime général de retraite sera opéré en ce début d’année, indépendamment de l’issue de la réforme. Cette revalorisation a été de +0,8 % pour les retraités affiliés aux caisses de retraite :
À titre d’exemple, le retraité qui perçoit 2 500 euros verra sa pension augmenter de 20 euros. Pour une retraite de 800 euros l'augmentation sera de 6,40 euros supplémentaires chaque mois.
La réforme prévoit également la mise en place d’une pension minimale de 1 200 euros nets par mois. Mais outre l’adoption ou non de ladite réforme, la principale interrogation concerne les réels bénéficiaires de ce dispositif.
À ce sujet, il existe une légère discordance entre le discours du président de la République et celui de la première ministre. Le premier avait annoncé que tous les retraités, anciens et nouveaux, seraient concernés, tandis que la seconde affirmait que la revalorisation ne profiterait qu’à ceux qui partiraient à la retraite à la date du 1er septembre 2023 ou après.
Autre condition obligatoire pour bénéficier de la pension minimum, le futur retraité doit justifier d’une carrière complète et, pour cela, valider 172 trimestres.
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Depuis le 1er janvier, le SMIC brut est fixé à 11,27 euros par heure. Cette hausse implique une augmentation du montant minimal pour valider un trimestre de retraite.
Étant donné que le salaire soumis à cotisation doit représenter 150 fois le montant du SMIC, il faut toucher 1 690,50 euros de rémunération brute pour pouvoir valider un trimestre de retraite en 2023.
Avec la hausse du salaire minimal nécessaire à la validation d’un trimestre, les travailleurs à temps partiel pourront valider 4 trimestres cette année du moment qu’ils perçoivent 6 762 euros de rémunérations brutes cotisées, soit 420 euros de plus qu’en 2022.
Pour les travailleurs indépendants, une cotisation minimale d’assurance vieillesse de base a été fixée en vue de garantir la validation de 3 trimestres de retraite par année, quel que soit le revenu. Celle-ci se calcule chaque année sur une base de 11,5 % du PASS.
De leur côté, les micro-entrepreneurs devront réaliser un chiffre d’affaires net minimal pour pouvoir valider un trimestre. Le seuil minimal de revenu imposable diffère d’une branche d’activité à l’autre.
En cas de faibles revenus ou déficitaires, l’entrepreneur peut demander le paiement de la cotisation minimale d’assurance vieillesse auprès de l’Urssaf. À noter toutefois que celle-ci ne s’applique pas aux bénéficiaires du RSA et de la prime d’activité.
Ceux qui sont au chômage pourront valider 4 trimestres assimilés s’ils perçoivent l’ARE pendant 200 jours consécutifs, ou non.
En principe, la hausse de la rémunération minimale pour valider un trimestre n’a aucune répercussion pour les actifs qui perçoivent un salaire équivalent au SMIC.
Par ailleurs, pour ceux qui travaillent à temps partiel et qui gagnent un salaire un peu supérieur au SMIC, ce sera plus difficile de valider 4 trimestres cette année. Il en est de même pour les jeunes qui font des jobs saisonniers ou des jobs étudiants.
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Selon l’annonce de la Mutualité française, les tarifs des contrats de mutuelle individuelle progresseront de +4,1 % cette année. Ceux de la mutuelle d’entreprise devraient grimper de +5,7 %. En moyenne, les cotisations augmenteront de +4,7 %.
Cette hausse des tarifs en 2023 concerne en particulier les personnes présentant le plus de risques de santé (les séniors).
L’augmentation sera en fonction de l’âge de l’assuré. Ainsi, le sénior verra ses cotisations progresser sensiblement par rapport aux personnes qui présentent moins de risque de santé. En revanche, 2,2 millions d’assurés ne seront pas concernés par cette hausse des tarifs.
D’après les explications de la Mutualité française, les cotisations ne permettaient plus de couvrir l’ensemble des prestations. En effet, les mutuelles ont dû faire face à une forte hausse des remboursements des soins en 2021 et 2022 : multiplication des dépenses de santé liée au vieillissement de la population et à l’amélioration des soins. D’autre part, le dispositif 100 % santé a fait exploser leurs dépenses (+900 millions d’euros au premier trimestre 2021). D’où la nécessité d’appliquer une hausse sur les tarifs de la complémentaire santé.
Cette augmentation a un impact fort sur le budget des ménages, dont le pouvoir d’achat est déjà malmené par la flambée des prix de consommation et énergétiques, et par l’envolée des tarifs des autres assurances (habitation et auto).
La stratégie la plus efficace pour économiser sur sa complémentaire santé est d’ajuster son contrat à ses besoins réels. Il faut alors éliminer tous ceux qui ne sont pas utiles et réduire la couverture de certains soins, suite à une évolution de la situation (amélioration).
Quels sont les autres leviers pour économiser ?
--> Comparer les mutuelles santé dédiées aux + 50 ans
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La présentation du texte sur la réforme de la retraite a été l’occasion pour la première ministre d’expliquer le mécanisme du départ à la retraite avant l’âge légal fixé à 64 ans. Ce dispositif concernait quelque 125 000 personnes en 2022.
Si le report de l’âge légal de départ à la retraite a généré de nombreux débats, celui portant sur les « carrière longue » est resté longtemps en suspens.
Ce dispositif est une reconnaissance pour les travailleurs qui ont commencé leur carrière très tôt et qui, légitimement, pouvaient partir plus tôt à la retraite. Ouvriers du bâtiment, métiers de bouche, coiffeurs… celui-ci concerne aujourd’hui près d’un 1 retraité sur 4.
L’allongement de l’âge de départ légal à 64 ans risquait de remettre en cause cet équilibre. Il n’en fut rien puisque le gouvernement a décidé de son maintien, mais avec toutefois quelques adaptations. Ainsi, plusieurs pistes de solutions ont été avancées, en fonction de la situation particulière de chacun.
Dans son argumentation, le gouvernement souhaite le maintien du mécanisme de « carrière longue », lequel permet concrètement aux travailleurs concernés de partir dès 58 ans, dans le système actuel qui établit à 64 ans l’âge légal pour partir à la retraite avec un taux plein.
Ainsi, ceux qui ont commencé leur activité professionnelle avant l’âge de 18 ans pourront partir à 60 ou 61 ans, sous réserve d’avoir cotisé quatre ou cinq trimestres.
En revanche, les individus dont l’entrée sur le marché du travail est antérieure à vingt ans auront besoin de neuf à dix trimestres pour partir à 62 ou 63 ans.
À noter que des dérogations à l’âge de départ légal sont également prévues pour les salariés victimes d’accident de travail ou de maladie professionnelle ainsi que pour les personnes en situation d’invalidité ou d’inaptitude.
Enfin, le calcul de retraite devrait prendre en compte le congé parental pour les femmes, selon les explications de la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne.
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C’est l’un des programmes phares d’Emmanuel Macron depuis qu’il a élu domicile à l’Élysée, mais c’est également l’un des plus contestés. Ce qui explique surement la difficulté de sa mise en place. Pour autant, la réforme des retraites n’a pas fini de faire parler d’elle, surtout lorsque la présidence et le gouvernement n’arrivent pas à accorder leurs violons sur certains points.
Des erreurs de communication ou bien une réelle divergence d’opinions ? Toujours est-il que des discordances sont constatées dans le discours du président de la République et celui de la première ministre concernant les bénéficiaires de la pension minimale à 1 200 euros nets par mois, dans le cadre de la réforme des retraites. L’homme fort de l’Élysée a affirmé, juste avant sa réélection, que tous les retraités, à savoir ceux qui le sont déjà à l’heure actuelle et ceux des années à venir, seront concernés par ce « minimum contributif ».
Le gouvernement a communiqué sur une augmentation de 100 euros par mois, pour atteindre ce minimum de 85 % du Smic net. Or ce Smic net mensuel est aujourd’hui de 1 353 euros. Ramené à 85 %, cela donnerait 1150 euros par mois, proche de 1200€ mais pas exactement le montant annoncé. Cependant, avec un objectif de mise en place de la réforme en fin d'année, (à partir du 1er septembre), on peut imaginer que le gouvernement pourrait revaloriser le Smic dans l’intervalle afin d'atteindre le montant de 1200€ annoncé.
Aujourd’hui, les quelque 6 millions de retraités (actuels) ne savent donc plus sur quel pied danser. Ils devront prendre leur mal en patience et espérer effectivement que le sujet soit remis sur le tapis et que le débat entre l’exécutif et l’Assemblée nationale puisse avoir lieu.
Comme dit précédemment, cette réforme des retraites ne fait pas l’unanimité au sein de la population, mais également au sein des partis politiques.
La dissonance entre l’Élysée et Matignon ne va pas faciliter la tâche à Elisabeth Borne qui est partie en quête de soutien parmi les différents partis politiques.
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Vous envisagez d’intégrer un établissement d’hébergement pour personnes âgées en dépendance ? Vous pouvez prétendre à une réduction d’impôt si vous remplissez certaines conditions. Focus.
Afin de pouvoir prétendre à la réduction d’impôt, il faut remplir les conditions suivantes :
Les frais permettant de prétendre à une réduction d’impôt sont :
En l’absence de dépenses liées à la dépendance, les frais d’hébergement seuls n’ouvrent pas droit à une réduction d’impôt.
La réduction d’impôt proposée correspond à 25 % des frais par année dans une limite de 10 000 € de frais par an et par personne. Le montant maximal de la réduction sera donc de 2 500 € par an et par personne.
Il n’existe pas de formalité à remplir à proprement parler. Il suffit de renseigner les frais d’hébergement et de dépendance sur sa déclaration de revenus.
Attention toutefois, si vous bénéficiez déjà d’une autre aide telle que l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, l’allocation logement ou encore l’aide sociale du département, il faut penser à les déduire des dépenses.
Par contre, pour les couples mariés ou pacsés, il est tout à fait possible de cumuler la réduction d’impôt pour dépendance avec le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile.
L’un des conjoints doit alors employer un(e) aide à domicile et l’autre être hébergé en établissement pour personnes âgées dépendantes.
Par le
Vous envisagez d’intégrer un établissement d’hébergement pour personnes âgées en dépendance ? Vous pouvez prétendre à une réduction d’impôt si vous remplissez certaines conditions. Focus.
Afin de pouvoir prétendre à la réduction d’impôt, il faut remplir les conditions suivantes :
Les frais permettant de prétendre à une réduction d’impôt sont :
En l’absence de dépenses liées à la dépendance, les frais d’hébergement seuls n’ouvrent pas droit à une réduction d’impôt.
La réduction d’impôt proposée correspond à 25 % des frais par année dans une limite de 10 000 € de frais par an et par personne. Le montant maximal de la réduction sera donc de 2 500 € par an et par personne.
Il n’existe pas de formalité à remplir à proprement parler. Il suffit de renseigner les frais d’hébergement et de dépendance sur sa déclaration de revenus.
Attention toutefois, si vous bénéficiez déjà d’une autre aide telle que l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, l’allocation logement ou encore l’aide sociale du département, il faut penser à les déduire des dépenses.
Par contre, pour les couples mariés ou pacsés, il est tout à fait possible de cumuler la réduction d’impôt pour dépendance avec le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile.
L’un des conjoints doit alors employer un(e) aide à domicile et l’autre être hébergé en établissement pour personnes âgées dépendantes.
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Le PER Malta de Boursorama est désigné meilleur plan d’épargne retraite dans la catégorie grand public pour la deuxième année de suite. Une performance qui ne doit rien au hasard : la banque en ligne ayant fait le choix de réduire drastiquement ses frais.
En octobre 2019, les Français découvraient le PER, un nouveau produit d’épargne retraite venu remplacer les autres plans de retraite : PERP, contrat Madelin, Perco.
Trois ans après, le succès du PER a dépassé les attentes, puisqu’il a déjà enregistré plus de 6 millions de souscriptions auprès des banques, mutuelles et autres entreprises d’assurance.
Dans son classement annuel des Meilleurs plans d’épargne retraite, Le Figaro a décerné la première place au PER Malta de Boursorama. Dans la catégorie Grand public, ce palmarès des victoires des PER est établi sur l’analyse de 43 contrats.
La deuxième place de ce classement est revenue au MIF PER Retraite, un produit distribué par la mutuelle d’épargne MIF, tandis qu’ASAC FAPES PER a terminé sur la troisième marche du podium.
Commercialisé par Boursorama et assuré par Oradéa Vie, le PER Malta s’adresse à une large catégorie d’épargnants et peut être souscrit dès l’âge de 18 ans. Ce PER d’assurance présente deux caractéristiques uniques qui expliquent son succès.
Les ETF sont des fonds destinés à répliquer la performance d’un indice boursier. Gérés par la société américaine BlackRock, ces fonds bénéficient du Label Investissement Socialement Responsable (ISR). Ce qui permet à Boursorama d’appliquer des frais globaux particulièrement compétitifs : 1 % par an contre 2,35 % en moyenne pour les autres PER de la même catégorie.
Par ailleurs, avec un versement initial minimal de 150 euros, le PER Malta reste un produit très accessible. Enfin, le choix limité d’orientations d’investissement sécurise l’épargne sur le long terme.
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L’Agirc-Arrco a publié le calendrier des versements pour 2023. L’organisme de retraite complémentaire continue à verser les pensions en début de chaque mois, mais attention, selon le lieu de résidence ou le montant de la retraite, le paiement mensuel n’est pas systématique.
Si l’Agirc-Arrco verse toujours les pensions en début de mois, c’est avec quelques nuances sur les jours. En effet, il faut prendre en compte les week-ends et les jours fériés qui peuvent décaler le paiement.
Comme expliqué précédemment, il existe des situations particulières qui peuvent induire des modifications de la date de versement.
L’Agirc-Arrco distingue trois cas particuliers :
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La performance nette de frais du fonds EASYVIE Euros en 2022 a été de 1,60% à 3,20% (contre de 1,10% à 2,20% en 2021)
La participation aux bénéfices de l’année 2022 est en hausse sur votre support en euros !
Améliorez également votre taux de participation aux bénéfices grâce au Bonus euros 2023 ! Découvrez le règlement de l’offre sur le site EasyBourse. Au regard de l’environnement économique et de la hausse de l’inflation, CNP Assurances augmente significativement par rapport à 2021, le taux de participation aux bénéfices de référence(1) servi sur le support en euros au titre de l’ensemble de l’année 2022. Ainsi, sur le support en euros EASYVIE EUROS, CNP Assurances propose un taux de participation aux bénéfices de référence de 1,60 % (Taux après prélèvement des frais sur encours et hors prélèvements sociaux).
Dès que la proportion de supports en unités de compte (UC) a dépassé en moyenne 50 % de l’encours, un complément de participation aux bénéfices de + 1,60 % a été attribué, permettant ainsi d’atteindre une participation aux bénéfices de 3,20 %.
Le contrat propose un support en euros dédié, « EASYVIE Euros », qui a été revalorisé entre 1,60% et 3,20% en 2022*. (Taux de participation aux bénéfices global net de frais sur encours brut de prélèvements sociaux, selon l’éventuelle majoration attribuée au titre de l’offre « Complément de participation aux bénéfices »)
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Le contrat est gérable à 100% en ligne (1), de la souscription jusqu'au rachat total à travers une plateforme très intuitive et l’accès à des conseillers en ligne.
Pour souscrire au contrat EasyVie, un versement minimum de 1 000 € est demandé. Des versements ponctuels ou programmés sont accessibles à partir de 50 euros.
Les rachats partiels sont possibles dès 250 €, voire 150 € quand ils sont programmés sous réserve de conserver sur son contrat 750 € minimum.
Le contrat d'assurance vie d'EasyBourse propose des frais très compétitifs parmi les plus bas du marché, et n’a rien à envier à ses concurrents en ligne :
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Préparer sa retraite est un moment de vie important et pas toujours simple à apprehender. Retraite.com a interviewé Marilyn Vilardebo, présidente et fondatrice du cabinet de conseils retraite Origami & Co. Pour la présidente du Cabinet, la seule question à laquelle vous devez répondre est : à quel moment est-il le plus judicieux de bénéficier de mes droits ?
Il est alors vivement recommandé de prendre en main son dossier à partir de 45-50 ans. D’une part, pour vérifier au fil du temps qu’on a bien conservé tous ses documents et pouvoir être en mesure de les réclamer, mais aussi vérifier l’enregistrement de sa carrière par le biais de son relevé de carrière mis à disposition sur le site info-retraite.
D’autre part, cela permet de se préparer au quand ? Combien ? Comment ? et d’élaborer d’éventuelles stratégies comme comparer plusieurs scénarii de revenus ou de statuts par exemple pour décider en tout connaissance de cause.
La retraite n’est pas un couperet parce qu’il existe une règlementation foisonnante avec de nombreux dispositifs. Pour les actionner, encore faut-il les connaitre : qu’est-ce que la retraite progressive ?, ai-je intérêt à racheter des trimestres ?, puis-je régulariser mes arriérés de cotisations ?, dans quelles conditions pourrai-je cumuler emploi et retraite ?
On perçoit sa retraite durant 25 ans en moyenne, alors négliger ces étapes peut s’avérer très couteux. Prenons par exemple, une personne qui n’a pas vérifié sa carrière et s’aperçoit quelques mois avant son âge légal qu’il lui manque des trimestres, elle devra redoubler d’effort pour s’assurer que le rachat de trimestres lui faisant atteindre son taux plein sera réalisé dans les temps car les délais des caisses peuvent être pharaoniques et pendant ce temps-là, chaque mois qui passe est un mois de pension de perdu ! Autre exemple : ne pas avoir déclenché ses retraites à son âge légal (62 ans aujourd’hui) parce que vous pensiez être à taux minoré et vous apercevoir qu’en fait, il vous manquait des trimestres et vous auriez pu liquider il y a plusieurs mois déjà…
En conclusion, plus vous anticiperez, plus vous pourrez choisir en toute connaissance de cause et vivrez cette étape de vie comme un nouveau départ.
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Pas de report en 2024. Les recouvrements des cotisations de la Cipav, la caisse de retraite des professionnels libéraux, seront bel et bien transférés aux Urssaf dès début 2023. Ce transfert s’accompagne de quelques changements pratiques pour les cotisants, comme la suppression des options de réduction ou de majoration des cotisations. Explications.
Prévu dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, le transfert du recouvrement des cotisations de retraites de la Cipav vers l’Urssaf se fera en début d’année.
Cette réforme, qui avait été reportée en raison de la crise sanitaire, poursuit plusieurs objectifs.
Tout d’abord : décomplexifier la procédure en assignant un interlocuteur unique pour l’ensemble des services liés aux cotisations.
Par ailleurs, « ce transfert vise à rationaliser le coût du recouvrement, en le divisant par deux », explique François Clouet, directeur de la Cipav.
Enfin, le passage du recouvrement des cotisations vers l’Urssaf permettra aux cotisants de bénéficier de nouveaux services plus adaptés à leurs besoins.
Initialement, la loi de financement de la Sécurité sociale prévoyait de transférer le recouvrement des cotisations de retraites complémentaires Agirc-Arrco vers les Urssaf au 1er janvier 2022. Un transfert qui ne s’est finalement pas concrétisé.
Malgré la volonté du gouvernement d’opérationnaliser cette réforme au 1er janvier 2023, la Mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale ainsi que la Commission des affaires sociales du Sénat suggèrent de reporter une nouvelle fois ce projet au 1er janvier 2024.
Quoi qu’il en soit, « les évolutions apportées par le transfert des cotisations à l’Urssaf ne pourront que profiter aux usagers », souligne François Clouet.
Ce dernier explique que « le système par tranche de revenu actuellement appliqué pour le calcul des cotisations de retraite complémentaire va basculer vers un mode de calcul proportionnel à partir du 1er janvier 2023 ».
Ainsi, de nouveaux barèmes vont être mis en place afin de garantir l’équité entre les usagers tout en leur permettant d’avoir une meilleure lisibilité des mécanismes de cotisation.
À noter que la cotisation facultative du conjoint n’existera plus avec l’entrée en vigueur de la réforme.
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Si tout le monde est au courant du projet de report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, de l’augmentation de la durée de cotisation et de la hausse de la pension minimale, les médias n’ont pas parlé de la pension de réversion. Le point dans cet article.
Les conditions liées à l’âge minimum pour pouvoir toucher la pension de réversion ne seront pas modifiées par la réforme à venir. Il faut avoir au moins 55 ans pour en bénéficier si le conjoint décédé travaillait dans le secteur privé et il n’y a toujours aucune condition d’âge dans le cas où le défunt était un agent du service public.
La pension minimale à 85 % du SMIC vise à garantir une rente minimum aux personnes les plus vulnérables. Elle est calculée à partir de la retraite de base et la retraite complémentaire. La pension de réversion n’est aucunement prise en compte dans le calcul et ne joue donc pas sur le plancher limite de 1 309 €.
Si plusieurs changements sont prévus pour le public, notamment la suppression des régimes spéciaux pour les nouvelles recrues et le report de l’âge de départ à 64 ans étendu aux fonctionnaires, aucune modification ne sera cependant apportée à la pension de réversion. Les règles d’obtention dans le public restent inchangées.
Pour rappel, la pension de réversion correspond à la part des pensions du régime de base et des régimes complémentaires que touchait un défunt et qui est reversée au veuf ou à la veuve. La demande s’effectue de façon entièrement automatisée via internet ou sur son compte retraite.
Cette pension ne concerne que les personnes mariées. Les concubins ainsi que les pacsés n’y ont pas droit. Par contre, les ex-époux peuvent y prétendre. Le montant de cette pension ne peut pas excéder 11 877,84 € par an ou 989,82 € par mois.
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Lors de son allocution de présentation du projet de réforme des retraites, la première ministre Elisabeth Borne a avancé à plusieurs reprises que le texte prévoyait des changements en faveur des femmes. À y regarder de plus près, cela ne se vérifie pas systématiquement. Focus sur certaines des mesures annoncées comme avantageuses pour les femmes.
Si les 8 trimestres par enfant sont maintenus et favorisent toujours les femmes, ils ne permettent plus forcément de bénéficier d’une retraite anticipée. Pour pouvoir partir à 62 ans grâce à eux, il leur faudra travailler davantage.
De plus, ce report de l’âge pénalise les femmes puisqu’elles doivent cotiser plus longtemps que les hommes.
Ils profitent plus aux femmes, puisque ce sont généralement elles qui prennent ces congés et qu’ils peuvent être comptabilisés comme période de cotisation.
Le dispositif « retraite anticipée pour carrière longue » (RACL) devrait ainsi concerner plusieurs milliers de femmes nées en 1966 qui pourront donc partir plus tôt à la retraite.
En outre, les congés parentaux sont pris en compte dans le calcul du minimum contributif majoré et devraient augmenter les pensions faibles.
Les pensions des femmes vont effectivement être revalorisées plus rapidement que celles des hommes.
Toutefois, cette hausse n’est que la conséquence de l’augmentation des cotisations et elle ne compense toujours pas l’écart de salaires entre les deux sexes.
Elle va favoriser logiquement les femmes puisqu’elles ont rarement une carrière complète.
Cette mesure va effectivement profiter aux femmes, car elles sont en majorité aide à domicile.
Les droits supplémentaires prévus par la réforme vont surtout avantager les hommes, puisqu’ils sont 52 % à être affiliés à la CNAV et 75 % à la sécurité sociale des indépendants.
Elle est effectivement favorable aux femmes, mais il ne s’agit que de la conservation d’une mesure.
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La pension minimum de 1 200 euros concernera prioritairement les cotisants qui répondront aux critères établis dans le projet de réforme. Explications.
Revaloriser à 1 200 euros bruts le montant des plus petites retraites : la mesure a été annoncée par Élisabeth Borne lors de la présentation du projet de loi sur la réforme des retraites, le 10 janvier dernier. Ce dispositif entrera en vigueur dès septembre et bénéficiera à certaines catégories de retraités.
Si le recul de l’âge légal de départ à la retraite avait fait grincer des dents, la mise en place de ce minimum de retraite est censée faire contrepoids. La Première ministre en avait d’ailleurs fait l’éloge, en présentant la mesure comme une avancée sociale.
La pension minimale à 1 100 euros avait été l’une des promesses phares d’Emmanuel Macron pendant sa campagne. Aujourd’hui établie à 1 200 euros, soit 85 % du SMIC net, cette revalorisation permettra aux futurs retraités, plus précisément à ceux qui partent à la retraite à partir du 1er septembre 2023, de percevoir environ 100 euros nets supplémentaires.
Dans les faits, les cotisants avec des revenus modestes pouvant se prévaloir de 42 années de cotisation (43 annuités dès 2027) et se trouvant en âge de partir à la retraite (62 ans actuellement contre 64 ans à l’horizon 2027) seront concernés par le dispositif.
Quant à la question de savoir si les retraités actuels ont droit au même régime, le gouvernement évoque que des tractations sont en cours avec les organisations syndicales et politiques.
Selon la cheffe du gouvernement, « l’augmentation de la pension minimale va bénéficier à 2,5 millions de Français ».
« Le minimum de retraite a vocation à durer », rassure Olivier Véran. Le porte-parole du gouvernement ajoute que « le financement du dispositif sera assuré », sans toutefois avancer plus de précisions.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, évoque de son côté plusieurs pistes de financement, dont les fonds du régime accidents du travail et maladies professionnelles.
À noter que les fonctionnaires, qui ont droit d’ores et déjà à un minimum garanti de 1 248,33 euros par mois, sont exclus du dispositif.
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Pour le million de Français qui décident de passer leur retraite loin de la France, le climat et le coût de la vie sont les principaux critères de choix de la destination idéale, même si d’autres éléments entrent en jeu. Selon différentes études récentes, le sud de l’Europe reste la région la plus plébiscitée, devant le Maghreb.
La sélection du pays où couler sereinement ses vieux jours ne doit pas se faire au hasard. Outre le climat et le cadre de vie, les facteurs à prendre en compte sont multiples :
Ces critères sont fréquemment utilisés pour établir des classements des meilleures destinations pour les seniors français.
Pour la deuxième fois, le palmarès annuel d’un site spécialisé dans les questions de retraite attribue le top 3 à l’Europe, avec le Portugal, l’Espagne et la Grèce. Ce trio est suivi par le Maroc et la Tunisie. Dans une autre enquête, le pays de la Corrida conserve la tête pour la troisième fois, devançant l’Italie. Ces conclusions confirment l’attractivité du pourtour méditerranéen pour les nouveaux retraités.
Mais la météo clémente et les paysages de rêves ne sont pas les seuls arguments en faveur de ces destinations. Les seniors recherchent surtout un lieu où le coût de la vie est inférieur à celui de la France, afin de pouvoir vivre plus confortablement, en dépit de la perte de pouvoir d’achat qui accompagne souvent la retraite.
Ils apprécient en outre d’être géographiquement proches de l’Hexagone, ce qui leur permet d’y faire régulièrement de petits séjours, ou d’y revenir, notamment si leur état de santé l’exige.
Enfin, l’immobilier plus abordable et la fiscalité plus avantageuse pèsent dans la balance. Le principal bémol pour le Maghreb est le sentiment d’insécurité.
Toucher sa pension de retraite à l’étranger est possible, à condition de disposer d’un compte bancaire. Cependant, il doit notifier sa caisse de retraite de son changement d’adresse, et au besoin, de ses nouvelles coordonnées bancaires.
Attention, pour certaines prestations soumises à la condition de résidence en France, par exemple l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), le versement est interrompu pendant toute la durée de l’expatriation. Une nouvelle demande devra être effectuée en cas de retour.
S’agissant de la couverture maladie, elle est réservée aux pensionnés du régime général français qui résident durablement dans un État membre de l’Union européenne ou dans un pays ayant signé une convention spécifique avec la France. L’assuré doit alors transmettre à l’organisme français de Sécurité sociale l’attestation de droit aux soins de santé que lui a délivré son pays d’accueil.
Tous les retraités français, qu’ils perçoivent un plan de pension personnel ou une pension de réversion, et vivant à l’étranger, doivent se plier à une obligation particulière : justifier de leur existence afin de s’assurer que le bénéficiaire est toujours en vie et prévenir d’éventuels abus. Pour cela, ils doivent fournir un certificat officiel de vie ou d’existence, validé par une autorité locale compétente, comme la mairie, le commissariat de police ou l’ambassade de France. Il est ensuite envoyé à la caisse de retraite concernée, sous peine d’une suspension du versement de la pension.
Afin de limiter les contraintes dues à l’éloignement de ces autorités, la biométrie se présente comme une alternative prometteuse. En 2022, une expérimentation a été menée sur 200 retraités volontaires, pour une reconnaissance faciale via une application mobile. Cette avancée technologique simplifierait considérablement la vie des retraités expatriés, tout en garantissant la sécurité du processus.
Les Français qui s’expatrient avant leur retraite peuvent, dans certains cas, accumuler des droits en adhérant volontairement à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) en plus du régime de retraite local. Le calcul des trimestres dépend néanmoins de l’existence ou non d’une convention de Sécurité sociale entre le pays hôte et la France.
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Dans le contexte actuel de la réforme des retraites, il ne faut pas ignorer les personnes qui n’ont jamais exercé un métier pour cotiser en vue de toucher une pension. Ont-elles aussi droit à une retraite ? La réponse est oui, suivant les cas. L’Aspa ou Allocation de solidarité aux personnes âgées constitue par ailleurs une aide supplémentaire pour les seniors sans retraite « officielle ».
Les individus qui n’ont jamais travaillé, ou peu, avant d’atteindre l’âge de la retraite peuvent cependant prétendre à une pension et valider des trimestres si :
À noter que l’Aspa est aussi soumise à des conditions de ressources et/ou de patrimoine :