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Le contrat d'assurance vie de Binck primé par un Trophée

Le contrat d'assurance vie de Binck primé par un Trophée

Moins d'un an après son lancement,  le contrat d’assurance vie innovant de Binck.fr, a été primé comme meilleur nouveau contrat d’assurance vie 2019 avec une mention spéciale du Jury !

Binck Vie remporte l’Oscar du Meilleur Nouveau Contrat d’Assurance Vie 2019 !

Le magazine Gestion de Fortune a décerné à Binck Viel’Oscar du Meilleur Nouveau Contrat d’Assurance Vie. Cette disitinction vient récompenser les efforts des équipes de Binck.fr et Generali pour construire un contrat d’assurance vie performant et compétitif. Comme la majortié des contrats en ligne, Binck vie propose de souscrire de manière 100% digitale et  totalement dématérialisée grâce au processus de signature électronique.

Pour Mathieu Ramadier, Responsable du Business Développement chez Binck.fr « Avec Binck Vie, Binck.fr propose aux épargnants un contrat d’assurance vie en gestion sous mandat ou gestion libre disposant de nombreux atouts concurrentiels : une analyse patrimoniale détaillée alliée à un conseil individualisé, le choix entre une gestion libre accompagnée et une gestion sous mandat individualisée et active, un « robo advisor » qui joue le rôle de vigie et qui veille 24/7 sur vos avoirs, la possibilité d’investir dans des supports en Unités de Comptes dernières générations comme les ETF ou plus de 100 titres vifs (actions du SBF 120)... Binck Vie permet aux particuliers de retrouver la main sur leur épargne, en accédant à l’un des contrats d’Assurance Vie les plus dynamiques et moins chers du marché. », 

Matthias Baccino, Directeur Général de Binck.fr, ajoute « Avec Binck Vie nous proposons à tous les Français un produit d’assurance vie réservé habituellement aux très grandes fortunes et ce avec des frais dignes d’une néo-banque et à la souscription intégralement dématérialisée».

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Les "+" du contrat d'assurance vie de Binck.fr

  • Une Gestion Libre nouvelle génération
  • Une Gestion Sous Mandat Horizon 100% personnalisée
  • Une gestion 100% en ligne pour adhérer, effectuer vos arbitrages et versements et suivre les performances de votre contrat
  • Une tarification compétitive : 0€ de frais d’entrée et de sortie, de versements et d’arbitrages
  • Accessible dès 300€ de versement initial
  • Une fiscalité attractive
  • La possibilité d’investir dans plus de 100 actions sans frais supplémentaires (hors frais de gestion du contrat d'assurance vie Binck Vie)

Analyse des assurances vie Eurossima et Nettisima distribués par Binck.fr

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Le succès du lancement du contrat d'assurance vue de de Binck

Développé en collaboration avec la solidité de l'assureur Generali, le succès du contrat d'assurance vie de Binck est au rendez-vous et les premiers résultats de souscription sont très encourageants. En effet, ce sont déjà plusieurs centaines de clients qui ont souscrit au contrat Binck Vie, et la conquête commerciale actuelle laisse entrevoir un très bel avenir de croissance. 

Binck.fr s’est également largement distingué ces derniers mois puisque le courtier a été Élu Service Client de l'Année 2019 dans la catégorie Bourse(1) en ligne pour la 2e année consécutive et Meilleure Plateforme de Trading 2018(2) d'après l'enquête annuelle Investment Trends. Ces récompenses viennent saluer la haute exigence des équipes tant en termes de relation que d’expérience client.

(1) Catégorie Bourse en ligne - Étude BVA Group – Viséo CI – mai à juillet 2018– Plus d’infos sur escda.fr
(2) Pour les produits de bourse. Rapport Investment Trends 2018 sur le Courtage en Ligne en France

Cumul Emploi retraite : Vers un assouplissement du dispositif

Cumul Emploi retraite : Vers un assouplissement du dispositif
Le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye soumet aux partenaires sociaux une proposition portant sur l’acquisition de droits et de points supplémentaires dans le cas d’un cumul emploi-retraite. Il soutient également l’assouplissement des règles concernant la retraite progressive et les périodes de stage.

Cumul emploi-retraite, des points de retraite supplémentaires ?

La concertation sur la réforme des retraites se poursuit, les partenaires sociaux et le haut-commissariat à la réforme des retraites mené par Jean-Paul Delevoye abordent un à un les sujets les plus délicats. Pour l’heure, l’âge légal de départ à la retraite, maintenu à 62 ans, est la seule vraie certitude concernant le régime de retraite universel que le Président de la République Emmanuel Macron veut mettre en place. Pour le reste, il faudra attendre la fin des séances de discussions prévue le 6 mai prochain. Selon le calendrier établi, le haut-commissariat à la réforme des retraites présentera ses conclusions au gouvernement vers le début de mois de juin.

Assouplissement des règles régissant le cumul emploi-retraite et les stages

Le cumul emploi-retraite, la retraite progressive et les stages sont actuellement au centre des discussions. Le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye projette en effet d’assouplir les règles régissant ces trois dispositifs. Concrètement, l’activité professionnelle exercée dans le cadre du dispositif « cumul emploi-retraite » devrait permettre à la personne concernée d’engranger des points de retraite supplémentaires. En collaboration avec les partenaires sociaux, le haut-commissariat à la réforme des retraites va étudier la question et définir les conditions permettant l’acquisition des droits à la retraite. En ce qui concerne les périodes de stages, le haut-commissaire envisage également d’améliorer les conditions d’obtention des points de retraite puisqu’actuellement elles sont plutôt rigides et restrictives.
Réévaluation des pensions de retraite
Concernant la revalorisation des pensions de retraite, le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye propose une indexation sur les salaires et non plus sur l’inflation. Le haut- commissariat à la réforme et les organisations syndicales et patronales doivent ainsi étudier deux possibilités : une révision des pensions par rapport au salaire moyen par tête (SMPT) ou une réévaluation en fonction de l’évolution de la masse salariale.

Hypothèse d’indexation Conséquence sur la retraite Conséquences sur la retraite
Sur la masse salariale Nombre important d'atifs et de cotisants Importante réévaluation des pensions puisque le calcul se base sur les cotisations amassées
-   Augmentation du chômage
- Nombre de nouveaux actifs inférieur à celui des nouveaux retraités
Pas de revalorisation des pensions puisque le calcul est en fonction de l’évolution du marché du travail
Sur le SMPT (Salaire Moyen par Tête) Augmentation des salaires Hausse des pensions proportionnelle à l’évolution du SMPT
Gel des salaires Pas d'évolution des pensions

Il convient de préciser qu’une indexation sur les salaires peut conduire à une revalorisation des pensions de retraite inférieure à la hausse des prix même si dans la plupart des cas, la hausse des salaires est supérieure à l’inflation.

Pour information, l’évolution des prix sert jusqu’à présent de base pour réévaluer les pensions de retraite. Pourtant, le gouvernement n’a pas considéré le niveau d’inflation pour la revalorisation des pensions pour cette année 2019. Cette année en effet, les retraités n’ont vu leurs revenus augmentés que de 0,3% alors que l’inflation était de 1,5% à la fin de l’année 2018. L’année prochaine, le taux de revalorisation des pensions de retraite sera le même que celui de 2019.
Pour l’heure, le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye est confiant concernant le respect du calendrier de la réforme. Toutefois, il n’exclut pas un bouleversement en rapport avec le grand débat qui a permis à un grand nombre de citoyens de s’exprimer.

Indexation des pensions retraite complémentaires sur l'inflation

Indexation des pensions retraite complémentaire sur l'inflation
Bonne nouvelle pour les retraités ! Figée et sous-indexée ces dernières années, la retraite complémentaire Agirc-Arrco sera de nouveau indexée sur l’inflation à partir de novembre 2019 et jusqu’en 2022. L’accord trouvé entre les syndicats et le patronat à la tête du régime garantit une hausse des pensions proportionnellement à l’augmentation des prix.

Une meilleure revalorisation de la retraite complémentaire Agirc-Arrco

L’indexation de la pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco sur l’inflation est de nouveau effective, du moins pour les quatre prochaines années. En effet, les gestionnaires de la retraite complémentaire du secteur privé (syndicats et patronat) se sont entendus sur une revalorisation au niveau de la hausse des prix dès le 1er novembre 2019, c’est-à-dire à la prochaine réévaluation des pensions complémentaires.

Rappellons qu’au 1er novembre 2018, les retraités n’ont bénéficié que d’une timide augmentation de 0,6 % de leurs pensions Agirc-Arrco. Cette faible revalorisation a d’ailleurs succédé à 4 années durant lesquelles aucune augmentation n’a été consentie sous le gouvernement Hollande.

L’équilibre financier du régime est la raison première de cette sous-indexation. En effet, le renflouement des finances de l’Agirc-Arrco est devenu une priorité, d’où la signature en 2015 de l’accord pourtant sur la sous-indexation des retraites. Pour information, FO n’a pas signé le texte de 2015 contrairement à la CFDT, la CGC et la CFTC. Cette fois-ci par contre, FO semble valider l’amélioration à apporter pour que les retraités ne subissent pas une perte de pouvoir d’achat.

Le résultat de la négociation lors de la réunion des organisations syndicales et patronales à la tête du régime Agirc-Arrco (vendredi 10 mai dernier) est un accord garantissant l’augmentation des pensions complémentaires en fonction de la hausse des prix, et cela jusqu’en 2022. De plus, le conseil d’administration peut quant à lui augmenter le taux de revalorisation jusqu’à 0,2 point au-delà de l’inflation tant que l’équilibre financier du régime n’en souffre pas. A priori, l’état financier réel du régime Agirc-Arrco est moins catastrophique que la prévision faite en 2015. En effet, le déficit enregistré en 2018 (1,9 milliard d’euros) est largement inférieur à celui de 2017 (2,9 milliards d’euros). Le retour à l’équilibre mettra moins de temps que prévu et les 16 millions de retraités concernés par cette revalorisation pourraient recevoir un coup de pouce des partenaires sociaux qui bénéficient d’une plus grande marge de manœuvre. Selon Frédéric Sève, négociateur pour la CFDT, la situation financière actuelle du régime permet au conseil d’administration d’user de son privilège de fixer un taux de revalorisation légèrement supérieur à l’inflation dès l’automne prochain.

La question sur le malus de 10 % divise

Abordé lors de cette négociation, le malus de 10 % qui pénalise les départs à la retraite dès l’acquisition des droits reste en vigueur malgré la volonté de certains représentants sociaux à y mettre fin. Ce dispositif est une manière d’inciter les actifs à retarder d’une année leur passage à la retraite à l’exception des chômeurs touchant l’allocation de solidarité spécifique, les personnes souffrant de handicap, d’invalidité ou d’incapacité. Mais selon le syndicat CFDT la mesure est loin d’être efficace. Le débat n’est cependant pas clos puisque la clause de revoyure portant sur cette minoration a été avancée pour que les négociations sur le sujet puissent reprendre en 2020 et non pas en 2021 comme prévu initialement.
En bref, la revalorisation de la retraite complémentaire au niveau de l’inflation à l’automne 2019 est une bonne nouvelle pour les retraités qui ont vu leur retraite de base sous-indexée (0,3 point) en janvier dernier. Ils peuvent espérer une hausse de près de 1,3 point à la prochaine réévaluation de leur pension complémentaire, 1,3 % étant l’inflation hors tabac en 2018.

Déclaration d'impôt 2019

Déclaration d'impôt 2019

En ce mois de mai, les contribuables français sont appelés à remplir et à envoyer leur déclaration d’impôt. Obligatoire pour les personnes imposables, la déclaration d’impôt peut s’avérer fastidieuse surtout en cas de changement de situation du contribuable.

Déclaration d’impôt, quelques points à considérer

La déclaration d’impôt est un exercice auquel les Français se livrent une fois par an et pourtant beaucoup rencontrent encore des difficultés pour la remplir correctement. Il faut souligner en effet que même les plus chevronnés ont du mal à saisir certaines subtilités, surtout lorsque des changements se sont opérés au cours de l’année à déclarer.

Déclaration papier ou déclaration en ligne

Les contribuables sont encouragés par Bercy à utiliser la déclaration d’impôt en ligne. D’ailleurs, une majoration est prévue en cas de non-respect de l’obligation de déclarer par voie dématérialisée. Elle est de 0,2 % de la somme des droits relatifs aux déclarations faites via un autre procédé, avec un montant plancher de 60 euros. Pour vulgariser ce mode de déclaration et de paiement d’impôt, des postes informatiques en libre-service sont à la disposition des contribuables dans de nombreux centres des finances publiques. Des vidéos d’accompagnement sont également à disposition pour les aider à créer, accéder et utiliser leur espace particulier sur le site des impôts (impots.gouv.fr).

En revanche, il existe encore actuellement des zones non couvertes par un service de téléphonie mobile. Les contribuables (personnes physiques) habitant ces zones ne sont pas tenus de dématérialiser la déclaration et le paiement de leurs impôts, cette dispense n’est cependant valable que jusqu’au 31 décembre 2024.

Première déclaration d’impôt

En général, l’administration fiscale envoie au contribuable qui remplit pour la première fois une déclaration d’impôt les identifiants lui permettant de créer son espace personnel. Si tel n’est pas le cas, celui-ci peut s’adresser au service des impôts des particuliers pour demander ces informations ou il peut se rendre sur le site des impôts et remplir le formulaire pour l’obtention d’un numéro fiscal (Contact -> Vous êtes particulier -> Votre demande concerne l’accès à votre espace particulier -> Je n’ai pas de numéro fiscal). Dans le cas où le nouveau déclarant dispose déjà d’un numéro fiscal, le cheminement à suivre pour le formulaire à remplir est : Contact -> Vous êtes particulier -> Votre demande concerne l’accès à votre espace particulier -> Je connais mon numéro fiscal.

Dès que l’espace particulier sur le site des impôts est opérationnel, le contribuable peut déclarer ses revenus en ligne. Si pour une raison ou une autre, il ne peut procéder à une télédéclaration, il doit remplir une déclaration papier via le formulaire n° 2042 (à demander auprès du service des impôts des particuliers ou à télécharger sur le site des impôts). D’ailleurs, les déclarations annexes sont également disponibles sur le site impôts.gouv.fr.

Cas des personnes non imposables

L’administration fiscale exonère d’impôt les personnes remplissant des conditions de revenu préalablement fixées. Ces personnes non imposables ne sont pas tenues de remplir une déclaration l’impôt. Bien que ce ne soit pas une obligation comme tel est le cas pour les personnes imposables, la déclarer permet aux non imposables d’obtenir un avis de situation et un avis d’impôt. Pièces justificatives de leur situation, ces documents ont des valeurs administratives.

Changement de situation pour le contribuable (mariage, Pacs, divorce, séparation ou décès)

Un mariage, un Pacs un divorce, une séparation ou encore un décès sont des changements de situation impactant sur la déclaration d’impôt de l’année concernée. Dans le cas d’un mariage ou d’un Pacs, les membres du couple peuvent opter pour une imposition séparée, mais uniquement pour l’année de déclaration de leur union. Pour les années suivantes, le couple doit remplir une déclaration de revenus commune.
Pour un couple divorcé ou séparé, chaque ex-partenaire doit déclarer lui-même ses revenus puisqu’il forme un foyer fiscal distinct. Ceci est également valable lors d’une rupture de Pacs.
Lors du décès de l’un des conjoints par ailleurs, deux déclarations de revenus doivent être remplies. La première est une déclaration commune au titre du foyer fiscal du couple et la deuxième une déclaration individuelle relative aux revenus du conjoint ou du partenaire survivant.
Les dates à retenir pour la déclaration d'impôt 2019
Cette année, les dates limites pour la déclaration d’impôt sont les suivantes :

 

  1ere  zone  2nde zone  3eme zone
Date limite  21 mai 2019  28 mai 2019  4 juin 2019
Département concerné  01 à 19    20 à 49 + 2 dép. Corse 49  50 à 974/976


La date limite pour la déclaration papier est quant à elle fixée le 16 mai 2019 à minuit. En cas de retard, il faut prévoir une pénalité pouvant aller jusqu’à 10%.

Les contribuables peuvent solliciter le concours d’un conseiller en cas de difficulté concernant leur déclaration d’impôt. Pour plus de renseignements, une ligne téléphonique (0 809 401 401) est à leur disposition, les mettant en relation avec le service « information et assistance » de la direction générale des finances publiques. A l’approche de la date limite, il faut faire preuve de persévérance pour joindre un conseiller puisque le service est submergé d’appels. Les centres d’impôt sont également pris d’assaut puisqu’avec le prélèvement à la source, la déclaration d’impôt est devenue un vrai casse-tête pour bon nombre de contribuables. Les retraités sont les premiers à trouver que l’exercice est d’autant plus compliqué avec l’obligation de déclarer par voie électronique.

 


Si besoin est, le contribuable peut recommencer ou modifier sa déclaration d’impôt en ligne. Il faut cependant savoir que les modifications et les corrections doivent être faites avant la date limite préétablie. Après cette date, si un contribuable ayant reçu son avis d’imposition constate une erreur, il aura la possibilité d’apporter la modification nécessaire entre début août et mi-décembre. Pour ce faire, il doit se rendre sur son espace personnel et cliquer sur la rubrique « Corriger ma déclaration en ligne ».
Pour signifier aux contribuables qu’ils ont effectivement rempli leur déclaration d’impôt, un courriel de confirmation et un accusé de réception leur sont adressés.

Impôts 2019 : Quelles charges déduire de votre revenus imposable ?

Impôts 2019 : Quelles charges déduire de votre revenus imposable ?
Certaines dépenses supportées par un contribuable peuvent lui permettre de bénéficier d’une déduction fiscale dont le plafond dépend de la nature de chaque charge.

Charges donnant droit à une déduction fiscale

Depuis le début de cette année 2019, les Français paient leur impôt sur le revenu à la source. Le changement dans le mode de prélèvement de l’impôt ne modifie en rien la période et la façon de le déclarer. Tous les ans au mois de mai/juin (dates à valider en fonction de votre zone géographique), les contribuables sont en effet dans l’obligation de remplir leur déclaration d’impôt. Cette opération permet à l’administration fiscale d’effectuer toutes les régularisations et les actualisations nécessaires (réduction et crédit d’impôt, taux de prélèvement entre autres).

Par ailleurs, un contribuable peut déduire de ses revenus les sommes affectées à certaines dépenses. Il faut tout de même préciser que ces déductions sont en général plafonnées.

Versements effectués sur un dispositif d’épargne retraite

Un contribuable ayant souscrit un plan d’épargne retraite populaire (Perp) peut bénéficier d’une déduction au titre des versements qu’il a effectué sur son contrat, dans la limite d’un plafond annuel dont le montant est égal au montant le plus élevé des deux opérations suivantes :

  • 10 % des revenus professionnels, nets de cotisations sociales et de frais professionnels, avec une déduction maximale de 10 % de 8 PASS (plafond annuel de la Sécurité sociale) soit 31 786 euros pour les versements effectués en 2019.
  • 10 % du PASS de l’année précédente, soit 3 973 euros pour les cotisations versées en 2019.
Pour rappel, le passage au prélèvement à la source a fait de 2018 une année de transition, déclarée comme année blanche ou sans impôt par le gouvernement. Les revenus professionnels classiques de 2018 sont donc exonérés d’impôts, annulant ainsi la déduction fiscale au titre des versements faits sur un Perp. Toutefois, un contribuable ayant perçu des revenus exceptionnels en 2018 peut déduire les cotisations Perp puisque ces revenus restent imposables. Par ailleurs, un système anti-optimisation a été mis en place pour éviter une baisse importante des versements sur les Perp en 2018.

Les dépenses de travaux dans un bien immobilier locatif

Les loyers nets de toute charge (taxe foncière, cotisation d’assurance, etc.) perçus par le propriétaire d’un bien en location sont des revenus fonciers soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Si le contribuable réalise des travaux dont le montant vient alourdir les charges soustraites de ses loyers, il peut déduire le déficit foncier de son revenu global dans la limite de 10 700 euros par an, le solde étant reportable sur 10 ans successifs.

En revanche, le calcul de la déduction fiscale au titre des travaux réalisés sur un logement locatif en 2018 et 2019 diffère de celui des années précédentes en raison de la mise en place du prélèvement à la source. Le montant de la déduction fiscale correspond à 50 % des dépenses de travaux supportées par le contribuable au cours des deux années (2018 et 2019).

Deux exceptions existent cependant et sont entièrement défiscalisées :

  • les dépenses supportées pour les travaux d’urgence
  • Les dépenses supportées pour les travaux dans un logement acquis en 2019 

Versement d'une pension alimentaire

Le versement d’une pension alimentaire permet à un contribuable divorcé ou séparé de bénéficier d’une déduction fiscale dans la limite d’un plafond. Le montant de ce plafond, applicable par enfant, est fixé tous les ans. Pour l’imposition des revenus de 2018, le plafond de déduction fiscale est de 5 888 euros par enfant majeur non rattaché au foyer fiscal.

Pour bénéficier de cette défiscalisation, le contribuable doit présenter les justificatifs nécessaires. En revanche, si le contribuable subvient aux besoins d’un ou plusieurs enfants majeurs vivant sous son toit, il peut déduire de ses revenus la somme forfaitaire de 3 500 euros par enfant sans obligation de produire des justificatifs.

Par ailleurs, les aides apportées aux ascendants (parents, beaux-parents et grands-parents) dans le besoin peuvent être déduites du revenu global. Cette aide peut se traduire par le versement d’une pension alimentaire ou par le paiement de diverses charges (frais de santé, frais d’EHPAD ou de maison de retraite). Dans le cas où l’ascendant dans le besoin vit chez le contribuable, ce dernier peut déduire sans justificatif la somme forfaitaire de 3 500 euros.

En revanche, un contribuable peut bénéficier sous conditions d’une déduction fiscale même s’il n’est pas tenu à une obligation alimentaire vis-à-vis de la personne qu’il a recueillie sous son toit. En effet, la personne aidée doit avoir plus de 75 ans et de très faibles ressources (revenu imposable inférieur à 9 998,40 euros en 2018).

Retraites : Des mesures importantes annoncées par le Président

Retraites : Des mesures importantes annoncées par le Président

Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé lors d’une conférence de presse les mesures envisagées pour l’indexation de la pension de retraite, l’âge légal de départ à la retraite et la retraite minimum.

Emmanuel Macron a annoncé les mesures portant sur la retraite

Le Président de la République Emmanuel Macron s’est prêté au jeu des questions/réponses avec les journalistes le jeudi 25 avril dernier. Durant cette conférence de presse tant attendue par les Français, le chef de l’État s’est exprimé sur la revalorisation de la retraite et l’âge légal de départ à la retraite. Pour rappel, les pensions de retraite ont été revalorisées à hauteur de 0,3 % le 1er janvier 2019, une réévaluation largement inférieure à l’inflation estimée à 1,6 % pour 2018. Initialement, cette sous-indexation des pensions de retraite devait être réitérée au 1er janvier 2020. Face à la colère des retraités cependant, le Président de la République s’est ravisé, du moins en ce qui concerne les retraites inférieures à 2 000 euros par mois.

Source : France 24

2020, indexation sur l’inflation des pensions inférieures à 2 000 euros par mois

Lors de son allocution aux Français, Emmanuel Macron a annoncé la réindexation sur l’inflation des pensions de retraite de moins de 2 000 euros pour l’année 2020 et de la totalité des retraites pour l’année 2021. Pour un grand nombre de citoyens et de syndicats, cette condition de revenu est inacceptable puisqu’elle ne respecte tout simplement pas le principe du droit à la retraite. Les retraités, premiers concernés par cette décision, n’apprécient pas forcément cette initiative présentée par l’exécutif comme étant un geste en leur faveur. En réalité, la retraite est un droit acquis et sa revalorisation est clairement définie dans le code de la Sécurité sociale.


Par ailleurs, cette inégalité de traitement est pointée du doigt par les syndicats qui soulignent que cette disposition est discriminatoire puisqu’elle considère la retraite comme n’étant pas un droit, mais une allocation ou une aide financière soumise à condition de ressources. Les retraités avec une pension de retraite supérieure à 2 000 euros subissent cette année non seulement la hausse de 1,7 point de la CSG, mais également une sous-indexation fixée à 0,3 % qui sera encore en vigueur l’année prochaine. 

Les mesures envisagées par le gouvernement sont loin de répondre aux attentes des retraités qui espèrent des dispositions leur permettant de récupérer la perte de pouvoir d’achat provoquée par la faible revalorisation de la pension et la hausse de la CSG en 2019. Ils veulent également que les retraites soient de nouveau réévaluées en fonction de la hausse des prix et cela sans aucune condition.

62 ans, âge légal de départ à la retraite

Le Président de la République s’est également exprimé sur l’âge légal de départ à la retraite maintenu à 62 ans. Toutefois, la notion de décote a été abordée, une mesure pour dissuader le départ à la retraite dès cet âge minimum atteint. Emmanuel Macron veut en effet pousser les actifs à retarder d’au moins deux ans leur passage à la retraite. Afin de maintenir à l’équilibre le système des retraites, 64 ans étant l’âge d’équilibre, le gouvernement veut allonger la durée de cotisation. Catherine Perret de la CGT et Philippe Pihet à FO trouvent injuste le système de dévaluation et de majoration envisagé en fonction de l’âge choisi par un actif pour partir à la retraite. Pour ne pas être pénalisés, beaucoup choisiront forcément de travailler plus. Pour sa part, Frédéric Sève de la CFDT souligne le caractère injuste d’un même âge pivot pour tous dans la mesure où l’entrée dans la vie active n’est pas la même pour tous.

Une retraite minimum de 1 000 euros

Lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a également annoncé la mise en place d’une retraite minimum d’un montant de 1 000 euros. Ce seuil plancher assure aux actifs ayant suffisamment cotisé (carrière complète) une pension supérieure à l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Il faut préciser que ce seuil minimal de 1 000 euros est inférieur au Smic (1 200 euros) et au minimum contributif actuel (1 177 euros).

Le Chef d’État a annoncé : « Je veux que ce qu’on appelle le minimum contributif, c’est-à-dire la retraite qu’on touche quand on a travaillé durant sa vie, ce soit de 1000 euros ». Selon Philippe Pihet, un minimum contributif universel va à l’encontre du principe fondamental du système de retraite universel puisqu’à priori, un euro cotisé ne donnera finalement pas les mêmes droits à tous. Il souligne en effet que le niveau de cotisation n’est pas du tout le même et pourtant le gouvernement veut fixer le même seuil pour tous. Pour Catherine Perret par ailleurs, le niveau de cette pension minimum est loin d’être satisfaisant. Selon elle en effet, une pension de retraite nette ne devrait pas être inférieure au Smic, soit 1 200 euros.

A priori, le régime de retraite universel par points envisagé par le gouvernement prévoit des règles que les représentants sociaux qualifient d’injustes et de discriminatoires. Pourtant, l’objectif de cette réforme des retraites est de créer un système universel égalitaire.

Remboursement de la CSG en mai 2019 pour les petites retraites

Remboursement de la CSG en mai 2019 pour les petites retraites
 L’annulation de la hausse de 1,7 point de la CSG étant effective depuis le début de cette année 2019, les retraités concernés vont être remboursés en mai 2019 puisque depuis le mois de janvier, le prélèvement effectué sur leur pension de retraite est encore au taux normal de 8,3%.

Remboursement de la CSG pour les retraités concernés par l’annulation de la hausse de 1,7 point

La mesure prise par le gouvernement portant sur l’annulation de la hausse de 1,7 point de la CSG concerne les retraités dont le revenu fiscal de référence (RFR) 2017 ne dépasse pas :

  • 22 579 € pour une personne seule
  • et 34 635 € pour un couple.
En 2019, les retraités dont le RFR 2017 est compris entre 14 549 € et 22 579 € (pour une personne seule) et 22 317 € et 34 635 € (pour un couple) sont de ce fait assujettis au taux de CSG médian de 6,6% au lieu du taux normal de 8,3%.

Bien que la loi du 24 décembre 2018 portant sur l’annulation de la hausse soit en vigueur depuis le début de cette année, les retraités concernés devront attendre le mois de mai pour constater son effet. En raison d’une mise en place complexe, les caisses de retraite ont besoin de temps pour effectuer les modifications techniques nécessaires. Depuis le mois de janvier, les bénéficiaires d’un taux de 6,6% ont vu leur pension de retraite minorée d’une CSG au taux de 8,3%.

Le trop-perçu de janvier à avril sera remboursé en mai, la date de remboursement diffère en fonction des régimes de retraite. L’application du taux médian de 6,6% est quant à elle prévue pour le versement des pensions de retraite du mois de mai 2019, du moins pour la retraite complémentaire Agirc-Arrco.

Remboursement de la CSG prélevée sur la pension de retraite de base

Les retraités qui bénéficient de la baisse de la CSG vont percevoir deux virements distincts le 9 mai prochain, l’un correspondant au versement de leur retraite de base du mois d’avril et l’autre au remboursement du trop-perçu de la CSG de janvier à avril.


Source : Cnews

Quels remboursements de CSG  sont prévus pour les retraités ?

Métropole : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017

  Revenu fiscal de reference 2017 Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire
Personne seule Couple (marié ou pacsé)
Exonération De 1 à 11 128 € De 1 à 17 070 € 1 486 € 2 971 €
Taux réduit (3,8%) De 11 129 à 14 548 € De 17 071 à 22 316 € 1 942 € 3 884 €
Taux médian (6,6%) De 14 549 à 22 580 € De 22 317 à 34 636 € 3 014 € 6 028 €
Taux normal (8,3%) Plus de 22 580 € Plus de 34 636 € 3 014 € 6 028 €


  Martinique, Guadeloupe et Réunion : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017

  Revenu fiscal de reference 2017 Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire
Personne seule Couple (marié ou pacsé)
Exonération De 1 à 13 167 € De 1 à 19 406 1 486 € 2 971 €
Taux réduit (3,8%) De 13 168 à 15 915 € De 19 407 à 24 070 € 1 942 € 3 884 €
Taux médian (6,6%) De 15 915 à 22 580 € De 24 071 à 34 636 € 3 014 € 6 028 €
Taux normal (8,3%) Plus de 22 580 € Plus de 34 636 € 3 014 € 6 028 €


Pour les deux premiers quarts de part supplémentaire, l’augmentation du plafond est de 1 634 € au lieu de 1 486 €. C’est-à-dire que le plafond augmente de 3 268 € pour le premier demi-part supplémentaire.

Guyane : Taux de la CSG 2019 en fonction du Revenu fiscal de référence (RFR) 2017

  Revenu fiscal de reference 2017 Augmentation de l'assiette par quart de part supplementaire Augmentation de l'assiette par demi-part supplementaire
Personne seule Couple (marié ou pacsé)
Exonération De 1 à 13 768 € De 1 à 20 156 1 486 € 2 971 €
Taux réduit (3,8%) De 13 769 à 16 672 De 20 157 à 25 023 € 1 942 € 3 884 €
Taux médian (6,6%) De 16 673 à 22 580 € De 25 024 à 34 636 € 3 014 € 6 028 €
Taux normal (8,3%) Plus de 22 580 € Plus de 34 636 € 3 014 € 6 028 €

Pour les deux premiers quarts de part supplémentaire, l’augmentation du plafond est de 1 708,5 € au lieu de 1 486 €. C’est-à-dire que le plafond augmente de 3 417 € pour le premier demi-part supplémentaire.

Remboursement de la CSG prélevée sur la pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco

Les retraités du secteur privé qui bénéficient de la baisse de la CSG vont être remboursés à la fin du mois d’avril au titre du trop-perçu de janvier à avril 2019. L’application du taux de 6,6% sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco débutera quant à elle au mois de mai. Pour avoir plus de détails sur le remboursement de l’excédent de CSG et sur l’application du nouveau taux sur leur pension, les pensionnés peuvent se rendre sur le site du régime complémentaire Agirc-Arrco ou sur la plateforme de la caisse de retraite à laquelle ils sont affiliés.

Retour à l’équilibre repoussé selon le COR

Retour à l’équilibre repoussé selon le COR
Le COR (Comité d'orientation des retraites) , dans son rapport annuel sur le financement du système, annonce un retour à l’équilibre plus éloigné que la prévision faite en 2018. En effet, le déficit de 0,2 % prévu pour 2022 pourrait finalement atteindre 0,4 % du PIB.

Financement du système de retraite, un retour à l’équilibre en 2036 semble compromis

Prévu pour 2036, le retour à l’équilibre du système de retraite français est décalé à horizon 2042 en raison d’un déficit plus important pour 2022. Dans son dernier rapport (mi-2018), le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoyait pour 2022 un solde financier en déficit de 0,2 % du PIB. Toutefois, les dernières analyses de la situation financière du système de retraite montrent un solde négatif à hauteur de 0,4 % du PIB, soit une prévision deux fois plus importante que celle annoncée en 2018. Concrètement, le déficit à horizon 2022 représenterait environ 10 milliards d’euros et non 5 milliards d’euros comme l’avait annoncé le COR il y a à peu près un an.

Selon le COR, cette nouvelle prévision sur le solde du système de retraite s’explique par la baisse des ressources ou des recettes (13,4 % du PIB) malgré des dépenses plus ou moins stables (13,8 % du PIB). L’étude a en effet pris en compte différents éléments tels que la diminution du nombre de cotisants dans la fonction publique (suppression prévue de 120 000 postes), la suppression du régime des cheminots (prévue en 2020), la sous indexation des pensions de retraite (en 2019 et en 2020) ou encore l’indexation de la pension complémentaire sur les salaires (à partir de 2023).

Il faut tout de même préciser que toutes les conditions doivent être réunies pour que ce retour à l’équilibre puisse se faire en 2042. En effet, la hausse annuelle du taux de productivité ne doit pas descendre en deçà de 1,8 % puisqu’une hausse à hauteur de 1,5 % par an repousserait le retour à l’équilibre en 2056. Dans les pires des cas, une croissance des revenus d’activité inférieure à 1,5 % ralentirait la cadence et le système ne reviendrait à l’équilibre que vers le début de la décennie 2070.

De telles prévisions ne présagent rien de bon en ce qui concerne le système de retraite universel du Président de la République Emmanuel Macron. Les différentes mesures à mettre en place (suppression des régimes spéciaux entre autres) impacteront sur la situation financière d’un système déjà déficitaire.

Déficit financier enregistré pour la Sécurité sociale

Déficit financier enregistré pour la Sécurité sociale

Les finances de la Sécurité sociale présentent un solde déficitaire alors que les prévisions annonçaient un équilibre des comptes. L’assurance vieillesse enregistre la plus grande partie de ce déficit. Les mesures post-« gilets jaunes » sont les causes de ce déséquilibre et les dispositions dans la loi de finances 2020 de la Sécurité sociale risquent d’aggraver la situation pour les années à venir.

Solde déficitaire pour l’assurance vieillesse

Les prévisions du gouvernement sur les comptes de la Sécurité sociale ne se sont pas réalisées. L’Etat envisageait en effet un équilibre et pourtant, l’assurance vieillesse (régime général et Fonds de solidarité vieillesse) est actuellement déficitaire. Il faut préciser que le déficit de la Sécurité sociale est surtout le résultat d’un changement de cap opéré par le Président de la République Emmanuel Macron à la suite des mobilisations répétées des « gilets jaunes ». Des mesures ont été proposées pour répondre aux inquiétudes des Français.

Des chiffres en deçà des prévisions

L’année dernière, les prévisions du gouvernement concernant la Sécurité sociale étaient optimistes puisqu’elles tablaient sur un équilibre des comptes. Malheureusement, les nombreuses manifestations des « gilets jaunes » sont à l’origine de la prime Macron dont le succès retentissant se traduit par un important manque à gagner pour la Sécurité sociale. En effet, cette prime exonérée d’impôt et de charges sociales provoque une baisse des cotisations récoltées par la Sécurité sociale. A cette prime s’ajoutent la baisse de la CSG pour une catégorie de retraités (une disposition dont le coût est estimé à 1,2 milliard d’euros) et la cotisation non due sur les heures supplémentaires (une disposition dont le coût est estimé à 1,5 milliard d’euros).

En 2019, les comptes de l’assurance vieillesse devraient présenter un solde négatif de 4,4 milliards d’euros, dont un déficit de 2,1 milliards pour la CNAV et 2,3 milliards pour le Fonds de solidarité vieillesse. Pour 2020, les prévisions affichent un déficit de la Sécurité sociale de 5,2 milliards d’euros. L’assurance vieillesse quant à elle devrait être déficitaire de 2,7 milliards d’euros pour le régime général des salariés du privé et de 1,4 milliard d’euros pour le Fonds de solidarité vieillesse. Le retour à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale n’est pas pour tout de suite puisque le déficit devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2023.

Quoi qu’il en soit, la loi de finances de la Sécurité sociale 2020 apporte de nombreux changements. Il y a entre autres l’indexation sur l’inflation des retraites de moins de 2 000 dont l’impact sur les comptes de l’Assurance vieillesse sera considérable. A ce rythme, le système universel de retraite en préparation présentera dès son entrée en vigueur un solde déficitaire alors que le gouvernement prévoit un système financièrement équilibré.

Projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2020

Projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2020
Sur le plan social, la loi de finances 2020 apporte de nombreux dispositifs visant à améliorer différents domaines à savoir la santé, la retraite, famille et emploi.

Loi de finances de la Sécurité sociale 2020, à quels changements s’attendre ?

Le projet de loi de finances 2020 prévoit plusieurs mesures concernant la Sécurité sociale : calendrier de revalorisation plus favorable pour les bas revenus, rénovation des Ehpad, meilleur système pour le recouvrement des pensions alimentaires impayées, nouveau dispositif pour la perception des aides sociales et fiscales dans le cadre de l’emploi à domicile et complémentaire santé solidaire entre autres.

Indexation sur l’inflation des pensions de retraite de moins de 2 000 euros

Comme déjà annoncée par le Président de la République Emmanuel Macron en Avril, la revalorisation de 0,3% prévue pour 2020 ne s’appliquera qu’aux pensions de retraite de plus de 2 000 euros. Un retraité dont la somme des retraites brutes de base et complémentaire est inférieure à 2 000 euros bénéficiera d’une revalorisation en fonction de la hausse des prix.
Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, cette indexation sur l’inflation concernera également les petites pensions d’invalidité et les minima de pension.
Le 1er novembre 2019 et le 1er janvier 2020 par ailleurs, une réévaluation respective de l’allocation adulte handicapé (AAH) et du minimum vieillesse (ASPA) est au programme. Ces deux allocations vont à priori passer le cap des 900 euros pour une personne seule.

Rénovation des Ehpad

Dans le cadre de la réforme du grand âge, la loi de finances de la Sécurité sociale prévoit un budget de rénovation des Ehpad de 130 millions d’euros pour 2020. Cette enveloppe sera consacrée à un plan de soutien à la rénovation de 150 000 places. En outre, des fonds supplémentaires d’un montant de 515 millions d'euros seront accordés à ces établissements sur deux ans. L’an prochain, une enveloppe de 275 millions d’euros permettra entre autres d’embaucher du personnel (infirmiers et aides-soignants) pour assurer le service de nuit dans les Ehpad.

Nouveau dispositif de perception des aides sociales et fiscales dans le cadre de l’emploi à domicile

L’année prochaine, au mois de juillet, un nouveau dispositif de perception des aides sociales et fiscales dans le cadre de l’emploi à domicile sera testé dans deux départements (Paris et le Nord). L’ensemble du territoire profitera de cette nouvelle mesure à partir de l’année 2022. Concrètement, le dispositif va permettre aux particuliers ayant un employé à domicile de bénéficier au moment du paiement du salarié les aides sociales et fiscales qui leur sont dues (crédit d'impôt, prestation de compensation handicap et allocation personnalisée d’autonomie entre autres). C’est-à-dire que les particuliers employeurs, notamment des personnes dépendantes ou en situation de handicap, ne seront plus contraints à avancer les frais.

In fine, pas moins de 1,1 million d’assurés sociaux en perte d’autonomie profiteront ce dispositif à sa généralisation en 2022.

Proche aidant, congé indemnisé

Actuellement, le nombre de personnes portant assistance à un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap s’élève entre 8 et 10 millions. Cette aide permet à ces personnes de demander un congé proche aidant jusqu’ici non indemnisé, un dispositif mis en place en 2016 pour les salariés privés et en juillet de cette année pour les fonctionnaires.

La loi de finances de la Sécurité sociale prévoit une allocation journalière à compter du mois d’octobre 2020 au titre de ce congé jusqu’ici non indemnisé. Suivant la composition du foyer, cette indemnité se situera entre 43 et 52 euros par jour.

De ce fait, un actif (salarié, fonctionnaire ou indépendant) avec un proche handicapé (taux d’incapacité permanente de 80 % ou plus) ou à forte dépendance (GIR 1 à 3) peut demander au titre de ce congé proche aidant à aménager son emploi du temps, réduire son temps de travail ou arrêter de travail durant un temps. Un proche aidant a droit à 3 mois de congé tout au long de sa carrière professionnelle qu’il peut répartir selon ses besoins. Il faut préciser que durant ce congé, le proche aidant acquerra des droits à la retraite.

Meilleur recouvrement des pensions alimentaires impayées

Le 25 avril dernier lors de son discours à la fin du grand débat national, le Président de la République Emmanuel Macron a déclaré : « On ne peut pas faire reposer sur des mères l'incivisme de leurs anciens conjoints ». Il faut préciser en effet qu’actuellement 30% des pensions alimentaires sont ne sont pas versées ou de de manière discontinue. Afin d’y remédier, l’agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa) pourra agir dès le premier impayé à la demande du parent pénalisé. A compter du 1er juin 2020 de ce fait, ce service public de versement de pensions alimentaires entrera en vigueur et les parents pourront saisir l’Aripa à chaque impayé ou bien confier à l’agence le recouvrement mensuel de la pension alimentaire après décision d’un juge.

Accompagnement après un cancer

Un forfait de soins, remboursé par la Sécurité sociale, permettra aux malades en rémission de bénéficier d’un accompagnement après le cancer. Il appartient aux établissements de soins de déterminer ce forfait, suivi psychologique, activités sportives, conseils nutritionnels, etc. Un budget de 10 millions d’euros est prévu pour cette l’année 2020.

Complémentaire santé solidaire et mutuelle à un euro par jour

La fusion de deux dispositifs existants, la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’Aide à la complémentaire santé (ACS), permet la création de la « complémentaire santé solidaire » (CSS) qui entrera en vigueur le 1er novembre prochain. La participation financière à verser sera en fonction de l’âge des assurés sociaux, mais elle n’excèdera pas la somme de 1 euro par jour pour les personnes de plus de 70 ans. Concrètement, les personnes qui bénéficient actuellement de l’ACS seront éligibles à la CSS et profiteront de ce fait du forfait de soins de la CMU-C.

Reconduction de la prime Macron

Annoncée par le Président de la République en avril, la prime Macron (prime exceptionnelle de fin d’année entièrement défiscalisée) sera reconduite pour l’année prochaine. Toutefois, la version 2020 exige un accord d’intéressement pour le versement de la prime, une condition qui risque de décourager un grand nombre PME.

Cette année, la prime (exonérée d’impôt et de cotisations sociales dans la limite de 1 000 euros) a ravi pas moins de 5,5 millions de salariés avec un versement volontaire moyen de 450 euros. Avec l’ajout en 2020 d’un accord d’intéressement, le dispositif exceptionnel du Président Macron risque d’avoir moins de succès qu’en 2019.

Réforme de l’épargne : CGP sont confiants

Réforme de l’épargne : CGP sont confiants
Depuis quelques jours, les nouveaux produits d’épargne prévus par la loi Pacte sont entrés sur le marché. Interrogés sur cette nouvelle mesure et sur les autres dispositions de la réforme de l’épargne retraite, les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) sont en majorité convaincus que l’impact sur leur activité sera positif.

Loi Pacte : les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) sont prêts pour la réforme de l’épargne

La loi Pacte apporte des améliorations importantes dans le domaine de l’épargne et les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) comptent sur ces changements pour développer leur activité. La création du nouveau plan épargne retraite (PER) est pour eux une occasion d’augmenter leur part de marché. Pas moins de 3 300 CGP sont actuellement en activité en France et la commercialisation des contrats d’assurance vie est leur principale source de revenus. En effet, cette branche professionnelle comptabilise 9 % de la collecte et 7,8 % des encours de l’assurance vie en France. D’ici quelques jours, de nouveaux produits d’épargne vont inonder le marché et les épargnants auront besoin de conseil et d’assistance. Le PER n’est donc pas source d’inquiétude pour les CGP bien au contraire, il s’agit pour eux d’une opportunité à saisir pour conquérir une nouvelle clientèle.

Selon l’étude menée par l’institut Kantar, le métier de conseiller en gestion de patrimoine ne connait pas de difficulté majeure. 93 % des professionnels questionnés considèrent en effet que la branche se porte bien. Ces trois dernières années, les CGP ont livré un diagnostic favorable sur leur profession. A priori, les différentes mesures apportées par la loi Pacte, notamment le PER qui sera bientôt commercialisé, auront un impact positif. 70 % des CGP interrogés considèrent en effet que leur activité va connaitre un développement certain grâce à la loi Pacte. En outre, 54 % d’entre eux estiment que les nouvelles dispositions de la loi Pacte vont influer favorablement sur leur collecte.

Les ressentis des épargnants

L’institut Kantar a également recueilli les ressentis des épargnants au sujet de la réforme de l’épargne dans le cadre de la loi Pacte. Interrogés sur les changements à venir, 40 % d’entre eux connaissent la loi Pacte et la réforme qu’elle prévoit. Toutefois, 10 % seulement des sondés estiment connaitre les réelles implications. Un réel besoin en conseil et assistance se fera donc sentir à l’arrivée sur le marché des nouveaux produits d’épargne le 1er octobre prochain. Les CGP se préparent déjà à cette nouvelle opportunité.

En bref, les chiffres montrent que la profession de conseiller en gestion de Patrimoine se porte bien et les CGP sont confiants quant à l’impact de la création du PER sur leur activité. Il faut cependant souligner qu’une inquiétude demeure chez 87 % des CGP interviewés concernant la règlementation, un souci auquel ils devront faire face.

Macron renonce à sa retraite de Président

Macron renonce à sa retraite de Président
Le Président Macron a annoncé, au lendemain de ses 42 ans et en pleines grêves contre la réforme des retraites, renoncer à sa retraite à vie de Président de la Republique et propose de s'aligner sur une retraite à point en ligne avec sa réforme, où chaque euro cotisé sera le même quelque soit son statut de salarié, ouvrier...ou Président.

Emmanuel Macron renonce à sa retraite de 6220 € par mois à vie !

Alors que les contours de la réforme des retraites a été dévoilée par le gouvernement et que les grêves bloquent la France, Emmanuel Macron, qui vient de fêter ses 42 ans a annoncé le 22 décembre qu’il renonce à percevoir sa retraite très avantageuse de Président que lui attribue une loi très généreuse de 1955.

Le chef de l’Etat a également décidé de ne pas siéger à l'avenir au Conseil constitutionnel français. Les anciens présidents en sont membres de droit à vie, avec une indemnité de 13.500 euros par mois.
Il propose enfin la création d’un nouveau mécanisme pour le mettre en conformité avec le futur régime par points.

A quelle montant de retraite renonce t-il exactement ?

La retraite d’un Président de la république, selon l’article 19 loi du 3 avril 1955 permet aux anciens chefs de l'Etat de percevoir une dotation à vie, dès leur départ de l'Elysée pour un montant de 6220 euros brut pour une salaire pendant l’exercice de ses fonctions de 15 140 euros brut par mois.
EN outre la loi lui permet de cumuler cette pension avec d'autres pensions de retraite sans aucune baisse de sa pension principale.

Vers une modification de la loi pour se conformer à sa réforme

Afin de s’aligner au plus proche de la réforme des retraite qu’il a initié, Emmanuel Macron a annoncé son intention de modifier la loi. Il propose ainsi d’instaurer un nouveau système dans le cadre du futur régime universel par points pour les pensions des anciens présidents de la République.

Solutions retraite par métiers

Reforme des retraites : Annonces du 1er ministre le 11 décembre 2019

Les Reforme des retraites : Annonces du 1er ministre
Le Premier Ministre, Edouard Philippe, a dévoilé hier, mercredi 11 décembre les contours du futur de projet de loi de réforme des retraites. Alors que le projet de loi sera débattu au Parlement fin février, le Premier Ministre a précisé qu'il restait ouvert aux discussions avec les syndicats, même s'il restait ferme sur l'age pivot et sur la suppression des regimes spéciaux.  Pour le 1er Ministre, grâce à la réforme des retraites, « Tous les Français auront le même niveau de cotisation sur la totalité des revenus jusqu'à 120 000 € ».

Annonces du 1er Ministre le 11 décembre 2019 sur les contours de la réforme

  • Qui sera concerné ? Le Premier Ministre a décalé de 1963 à 1975 l’année de la première génération qui serait concernée par la réforme. De ce fait, ce n’est qu’à partir de 2037 que partiront les premiers retraités ayant une partie de leur pension issue du régime universel. Les Français nés avant 1975 ne seront pas concernés par la réforme. La génération de 1975 qui prendra sa retraite vers 2037 aura 70 % de sa retraite calculée selon l'ancien système . La génération née en 2004 qui entrera pour la première fois sur le marché du travail en 2022 intégrera directement le nouveau système. La génération 2004 sera la première à intégrer le système universel de retraites.
  • Age légal : Le Premier Ministre a repris à son compte l’introduction d’un âge d’équilibre à 64 ans. Il privilégie la notion "d’âge d’équilibre" à celle "d’âge pivot", même si le resultat reste le même : inciter les Français à travailler plus longtemps par un mécanisme de décote et de surcote. L’âge d’équilibre de 64 entrerait en vigueur en 2027. L’âge minimal de départ en retraite est maintenu à 62 ans. « C'est un principe de liberté auquel nous voulons rester fidèles ». « Sans les y forcer, nous allons devoir inciter les Français à travailler plus longtemps » De plus, Un « âge d'équilibre » sera trouvé avec un « système de bonus-malus ».

  • Les exceptions pour un départ anticipé : Des dérogations d'âge continueront à s'appliquer pour les policiers, gendarmes, militaires, pompiers, gardiens de prison.

  • Pour les régimes Spéciaux : « Nous mettrons fin aux régimes sociaux, progressivement. Le temps du régime universel est venu, celui des régimes spéciaux s'achève ».

  • Pour les indépendants : « La réforme de la CSG et des cotisations vieillesse sera mise en œuvre au 1er janvier 2022. Nous adopterons des modalités douces de convergence des cotisations. Je propose de nous donner un horizon de 15 ans pour y parvenir, ce qui n'interdira pas d'aller plus vite », pour aligner les cotisations des indépendants. « Sur les réserves, elles resteront dans les caisses des professionnels concernés. Il n'y a donc pas de hold-up, pas de siphonage pour combler tel ou tel trou ». De plus , des points supplémentaires dès le 1er enfant iront à la mère sauf choix contraire des parents.

  •  Une contribution de cotisation de solidarité pour les plus riches : Au-delà de 120 000 € par an, les plus aisés contribueront plus sans obtenir d'avantage. Le montant de cette contribution sera « plus élevé qu'aujourd'hui ».

  • La valeur du point : « la loi donnera des garanties incontestables sur la valeur du point ».Le Premier Ministre a précisé que les partenaires sociaux seront appelés à fixer la valeur du point et son évolution, sous le contrôle du Parlement. Il a retenu le principe d’une indexation du point en fonction du salaire et non des prix, ce qui est un gage de maintien du niveau de vie. La valeur du point retraite garanti dans la loi. « Nous nous engageons à ce que la valeur du point ne soit pas fixée à la sauvette au gré des difficultés budgétaires, nous demanderons aux partenaires sociaux de fixer sa valeur ».
  • La pension de réversion : « Pour les veufs et les veuves, le système de réversion garantira 70 % des ressources du couple ».

 

Indexation de la pension de retraite sur l’inflation

Indexation de la pension de retraite sur l’inflation

Le projet de loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2020 comporte une mesure portant sur l’indexation des petites retraites sur l’inflation. Les pensions retraite dépassant de peu le seuil de 2 000 euros devraient également bénéficier d’un taux de revalorisation supérieur à 0,3%.

Retraite : Revalorisation des pensions de retraite au 1er janvier 2020

L’indexation sur l’inflation des petites pensions est une promesse faite par le Président de la République Emmanuel Macron aux retraités. Ainsi, le projet de loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2020 prévoit cette revalorisation des retraites de base sur la hausse des prix. Le 1er janvier 2020 à priori, les retraités avec une pension globale brute (base + complémentaire) inférieure ou égale à 2 000 euros par mois verront leur revenu augmenté d’environ 1%.

Les retraités dont la pension globale brute excède les 2 000 euros par mois devront se contenter d’une hausse de 0,3%, comme tel a déjà été le cas cette année.

Qu’adviendra-t-il des pensions légèrement supérieures à 2 000 euros ?

Selon la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), le versement des retraites devrait se faire comme suit :

  • En janvier 2020, 95% des retraités percevraient une pension revalorisée soit à hauteur de 0,3% soit à hauteur de l’inflation estimée à environ 1%.
  • Pour les retraités avec une pension de retraite sensiblement supérieure à 2 000 euros (5% des pensionnés environ), la revalorisation au 1er janvier serait de 0,3%. Suivant le montant de la pension effectivement perçue, les caisses de retraite effectueraient en mai un calcul du taux réellement applicable. Elles procèderaient par la suite à une régularisation et au versement d’un rappel depuis le mois de janvier. Le calcul de ce taux réel de revalorisation se basera à priori sur le montant de la retraite globale brute. 

Revalorisation prévue en fontion du montant de la pension totale brute 

  • Pension globale brute ≤ 2 000 euros : Revalorisation à 1%
  • 2 000 euros < Pension globale brute ≤ 2 008 euros : Revalorisation à 0,8%
  • 2 008 euros < Pension globale brute ≤ 2 012 euros : Revalorisation à 0,6%
  • 2 012 euros < Pension globale brute ≤ 2 014 euros : Revalorisation à 0,4%
  • Pension globale brute > 2 014 euros : Revalorisation à 0,3%

Selon les informations données par la Cnav, cette revalorisation s’effectuera individuellement. C’est-à-dire qu’elle ne prendra en compte que la retraite brute de chaque pensionné sans considérer les revenus du couple ou le revenu fiscal de référence (RFR) du foyer.

Focus sur le contrat Placement-Direct Vie de Placement-Direct.fr

Focus sur le contrat Darjeeling de Placement-Direct.fr
Le contrat Placement-Direct Vie de l'assureur Placement Direct à été lancé en 2022. Il s'agit d'un contrat d'assurance vie une combinaison gagnante de plusieurs critères : à la fois des frais parmi les plus bas du marché, des performances au dessus du marché et la confiance d'un assureur reconnu sur le marché avec Swisslife. 

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Placement-Direct.fr, filiale de Swiss Life, un des principaux assureurs européen qui gère plus de 180 milliards d'euros.

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Les performances sont au rendez-vous avec des rendements de 1,30% à 2,90% en 2020 en fonction de la part d'unités de compte et du montant investi.

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2021 Part d'UC < 30% 1,00% 1,20%
Part d'UC entre 30% et 40% 1,30% 1,50%
Part d'UC entre 40% et 60% 2,10% 2,30%
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Il faut rappeler que, alors que les versements sur le fonds en euros sont sécurisés, les supports en unités de compte présentent eux un risque de perte en capital. En effet, sur ces derniers, l’assureur garantit le nombre, mais pas la valeur des supports.

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Même si Placement-direct.fr se considère comme un assureur en ligne, une des principales différences avec les pures players du marchés (Fortuneo , Boursorama...), réside dans le support Client et la possibilité de contacter un conseiller expert en cas de question ou dans la phase de souscription afin d'avoir d'obtenir des informations complémentaires.

 

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Comparateur d'énergie : Faut-il changer d'opérateur ?

Comparateur d'énergie : Faut-il changer d'opérateur ?
Le marché de la fourniture d’électricité, aujourd’hui ultra-dominé par EDF avec plus de 80% de part de marché. Cependant l’opérateur historique est en train de perdre peu à peu du terrain grâce à l’ouverture à la concurrence depuis 2007 et aux comparateurs qui vous permettent de calculer l’économie potentielle à changer d’opérateur.

Aujourd’hui, changer de fournisseur d’énergie, il n’y a rien de plus facile, car le gouvernement a mis en place la portabilité de votre contrat d’énergie. Du coup, pas besoin de s’occuper de résilier l’abonnement, car le nouveau fournisseur qui s’en charge, pas d’engagement, pas d’intervention de technicien, pas de frais de résiliation.

Concrètement, la seule chose qui change, c’est la facture en fin de mois car Enedis (l’opérateur du réseau d’électricité) reste le seul propriétaire de l’infrastructure. L’électricité qui arrive chez vous sera la même, que vous soyez chez EDF, Total Energie, Mint energie ou n’importe quel autre fournisseur, vous avez donc tout interêt à comparer !

Le dernier comparateur en énergie venu sur le marché facilite encore plus les choses : Plus besoin pour le consommateur de remplir un long et fastidieux formulaire, avec Hopenergie, vous avez juste à télécharger votre facture, la prendre en photon ou en d’inscrire votre PDL (Point de Livraison) inscrit sur votre facture. Le comparateur s’occupe du reste et analysera automaquement votre facture pour la comparer auprès des principaux acteurs du marché.

Le comparateur vous propose alors une comparaison automatique auprès des 18 plus gros opérateurs du marché. Pour la fondatrice du site Gersende de Sabran-Pontevè, « le principal obstacle au changement de fournisseur, c’est le manque d’informations proposées aux usagers ».

Page de résultat du comparateur Hopenergie

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Cliquez, comparez, choisissez et économisez 250€ en moyenne à changer d’opérateur d’énergie!!

En cette fin d’année les fournisseurs se bousculent pour proposer leur meilleur offre : Direct Energie, Total Spring, Vattenfall, ENI, Butagaz, Plüm Energie, ekWateur, Mint Energie, Cdiscount Energie…

Accès à sa retraite en ligne avec Mademandederetraiteenligne.fr

Accès à sa retraite en ligne avec Mademandederetraiteenligne.fr

Une demande de retraite en ligne et en une seule fois est dorénavant possible grâce à la plateforme Mademandederetraiteenligne.fr. Les assurés ayant cotisé pour plusieurs régimes vont pouvoir liquider leurs droits à la retraite en une seule demande.

Liquidation des droits à la retraite simplifiée par Mademandederetraiteenligne.fr

Les futurs retraités ont désormais la possibilité de liquider la totalité de leurs droits à la retraite en ligne, et ce en une seule demande. Tous les régimes sont en effet rassemblés sur une même plateforme (Mademandederetraiteenligne.fr) afin d’éviter aux assurés d’envoyer une demande à chaque caisse d’affiliation. Il va sans dire que cette initiative facilite grandement les démarches puisqu’au lieu de préparer plusieurs dossiers (un pour chaque régime pour lequel l’assuré a cotisé), le futur retraité n’envoie qu’une seule demande. Il incombe par la suite au système de faire le nécessaire pour que les différents régimes concernés la reçoivent.

 

screen maretraiteenligne

Ecran de maretraiteenligne.fr

Par ailleurs, toutes les pièces justificatives nécessaires à cette demande peuvent également être transmises numériquement. Pour ce faire, le demandeur prend les documents originaux en photo et les envoie dans son espace personnel. Ce procédé est un réel gain de temps que ce soit pour les assurés que pour les caisses de retraite.

Un dossier pré-rempli pour faciliter la liquidation des droits à la retraite

Lors de son inscription sur la plateforme, l’assuré dispose d’un dossier pré-rempli. C’est-à-dire que toutes les informations à la disposition de l’assurance vieillesse le concernant sont déjà saisies lui permettant ainsi de formuler une demande sans omettre un régime pour lequel il a cotisé.

Madeleine Medolago, la directrice de la Carsat Languedoc-Roussillon a souligné par ailleurs l’importance d’une demande bien préparée. Elle recommande aux futurs retraités de commencer à vérifier leur relevé de carrière au moins six mois avant la cessation d’activité.

En bref, demander la liquidation de l’ensemble de ses droits à la retraite en une seule fois est désormais possible. La simplification de la démarche ne veut cependant pas dire la fin de l’accueil physique. Les assurés peuvent toujours solliciter le concours d’un conseiller, un service essentiel pour les séniors qui ont un peu de mal avec la nouvelle technologie.

Cumul emploi retraite simplifié pour les aides soignant

Cumul emploi retraite simplifié pour les aides soignant

La crise sanitaire actuelle a poussé l’assurance vieillesse à la mise en place d’un dispositif temporaire dérogatoire dans le cadre du cumul emploi-retraite. Cette initiative a pour but de faciliter le retour au poste des personnes retraitées dans le domaine médical.

Les medecins et aides soignants à la retraite reprennent du service

Pour faire face à cette crise sanitaire, tout un pays se mobilise et chacun se rend utile à sa manière. Pour prêter main-forte au personnel médical submergé de travail en raison de cette épidémie de covid-19, des retraités de la profession n’ont pas hésité à remettre la blouse. Afin de faciliter cette reprise, l’assurance vieillesse a simplifié les règles régissant le cumul emploi-retraite.

Les conditions d’âge, de revenu et le délai de carence ne s’appliquent donc pas aux médecins, pharmaciens, infirmiers et aides-soignants retraités qui reprennent leurs anciens postes pour combattre l’épidémie.

L’assurance vieillesse facilite la procédure et assouplit les règles du cumul emploi-retraite

Le personnel soignant est en première ligne dans la lutte contre l’épidémie de covid-19. Les retraités dans le domaine médical qui souhaitent reprendre le travail peuvent le faire sans condition. En effet, l’assurance vieillesse a assoupli les règles sur le cumul emploi-retraite pour qu’elles ne soient pas un frein à la réintégration de ces anciens médecins, infirmiers, aides-soignants ou encore pharmaciens. Il va sans dire que leur retour au poste est un renfort indispensable aux établissements de santé avec un personnel au bord de l’épuisement.

Pour rappel, un retraité qui veut cumuler retraite et activité professionnelle peut le faire à partir de l’âge légal de départ à la retraite à condition d’avoir liquidé ses droits à taux plein. Si tel n’est pas le cas, il devra attendre l’âge du taux plein avant de bénéficier du dispositif cumul emploi-retraite.

Si cette condition d’âge et du taux plein n’est pas respectée, le retraité peut prétendre au cumul limité. Dans ce cas, le cumul de la pension et le revenu du nouvel emploi ne doit pas dépasser un plafond établi par le régime de retraite concerné. Dans le régime général par exemple, le montant des revenus (pension + revenu de l’activité professionnelle) ne doit pas excéder le montant le plus élevé entre le dernier salaire et 160% du SMIC. Par ailleurs, un délai de carence de 6 mois est à respecter si le pensionné veut reprendre le travail chez son ancien employeur.

Grâce à la mise en place d’un dispositif temporaire dérogatoire, l’assurance retraite permet aux soignants retraités relevant du régime général une procédure de reprise facile et rapide. Ils vont ainsi bénéficier d’un cumul emploi-retraite sans restriction et sans délai de carence.

 

Chômage partiel et retraite

Chômage partiel et retraite

Le chômage partiel ne permet pas d'acquerir des droits à la retraite. De nombreuses entreprises ont recours au chômage partiel en cette période de confinement due à l’épidémie de coronavirus. Ce chômage partiel qui touche 12,1 millions de français n’est pas sans conséquence sur la retraite et les allocations chômage, mais la teneur du problème dépend de la situation du salarié.
Muriel Pénicaud vient d'annoncer ce mercredi 6 mai 2020 une modification des règles afin que le chômage partiel prenne en compte les trimestres retraite.

Alerte Actu : Modification de la loi pour la prise en compte des trimestres pour les salariés en chômage partiel 

La Ministre du Travail, Muriel Pénicaud a validé mi mai 2020, par un texte de loi que les salariés qui ont été concernés par le Covid 19, et receveront auront finalement les mêmes droits à la retraite que s'ils avaient été en emploi en temps plein"La cotisation était bloquée pour la retraite de base, et ne vallait que pour les systèmes de retraite complémentaire", complète le député d'eure-et Loire Guillaume Kasbarian.

AInsi, les salariés étant, à cause de la crise en chômage partiel depuis la période de confinement n'auront pas à faire de trimestres supplémentaires pour toucher leur retraite à taux plein.

Le chômage partiel et ses conséquences sur la retraite et les allocations chômage (avant la modification de la loi en mai 2020)

La France, comme de nombreux pays du monde, traverse actuellement une crise sanitaire sans précédent bouleversant ainsi de nombreux secteurs. Les entreprises rencontrent en cette période de confinement une immense difficulté, mais elles ne veulent pas se résoudre à licencier des salariés. Afin de les aider à traverser ce cap difficile, le gouvernement les encourage à recourir au chômage partiel ou période d’activité partielle. Il s’agit d’un dispositif leur permettant de payer à leurs salariés une indemnité d’un montant égal à 70% du salaire brut de ces derniers et en contrepartie, percevoir de l’Etat une allocation correspondant à une partie de cette indemnité. Evidemment, ce chômage partiel ne sera pas sans conséquence sur la retraite, mais également sur les allocations chômage si la réforme repoussée au 1er septembre se maintient.

Ce chômage partiel n’est pas un dispositif spécialement créé dans le cadre de cette crise du Covid-19, ou une solution de chômage qui a été crée pour durer.  Or, pour tous les salariés travaillants dans des bars et des restaurants, ainsi que tous les salariés dépendant du tourisme, le chômage partiel pourrait durer des mois.. Période pendant lesquels ces travailleurs ne vont pas acquérir des droits à la retraite, une période pendant laquelle ils ne vont pas acquérir de nouveaux trimestres… Cette sitution pourrait devenir problématique pour bons nombre de travailleurs ainsi que pour l'Etat français qui devra indémniser les salariés. Pour eux, la situation de gagner le seuil de 6090 € euros (600 heures au SMIC) dans l'année pourrait etre un réel souci si la situtation dure trop longtemps.

Chômage partiel et calcul de la retraite

Actuellement, les règles régissant le chômage partiel stipulent que les périodes d’activité partielle n’ouvrent pas des droits à la retraite. Durant cette suspension momentanée du contrat de travail, l’assuré ne cotise ni ne valide des trimestres pour sa retraite. La conséquence du chômage partiel sur la retraite va donc dépendre de la situation de chaque actif concerné.

Malgré un chômage partiel, le détenteur d’un contrat à durée indéterminée, d’un contrat à long terme ou d’un contrat à temps plein n’aura pas de mal à valider quatre trimestres en une année. Pour l’acquisition d’un trimestre en effet, l’élément pris en compte n’est pas le temps de travail, mais la rémunération perçue. Pour la validation de quatre trimestres de ce fait, le cotisant doit percevoir sur l’ensemble de l’année concernée près de 6 088 euros d’émoluments, soit 600 heures au Smic sur l'année (150 heures soit 1 522 euros le trimestre).

En revanche, le chômage partiel peut avoir des conséquences sur la retraite des détenteurs d’un contrat à temps partiel, des salariés à faible revenu ou encore des intermittents. L’exclusion de ces périodes par l’assurance vieillesse ne peut que rallonger un peu plus la durée de cotisation afin de respecter la durée d’assurance requise pour une retraite complète.

Réforme des règles du chômage partiel en cours de modification

L'idéal serait que le chômage partiel puisse prendre en compte les trimestres. La question est en débat entre le Gouvernement et les partenaires sociaux. D'ailleurs, Il a d'ores et déjà prévu que les indemnités de chômage partiel qui dépassent la barre des 3840 euros net par mois créeraient automatiquement des droits à la retraite. 

Muriel Pénicaud, Ministre du Travail a annoncé ce mercredi 6 mai 2020, que le gouvernement allait modifier les règles du chômage partiel pour que les salariés concernés acquièrent« des droits à la retraite de base » de la Sécurité sociale. Elle a ainsi déclaré au Sénat : « Je présenterai demain au Conseil des ministres une disposition législative qui permettra l'acquisition des droits à la retraite de base pendant les périodes d'activité partielle ».

Ce que la réforme des retraites prévoit

La réforme des retraites pourtant sur la mise en place d’un système universel prévoit par ailleurs la prise en compte de ces périodes d’activité partielle. Les cotisants devraient obtenir des points gratuits au titre du chômage partiel, mais les modalités d’attribution et le nombre de points restent à déterminer. L’étude porte actuellement sur un calcul basé sur l’indemnité perçue par le salarié et non sur son dernier salaire.

Chômage partiel et allocations chômage

Les périodes d’activité partielle sont considérées comme travaillées par Pôle emploi au même titre que le congé maternité ou l’arrêt maladie. Non cotisée, une journée de chômage partiel est tout de même considérée comme une journée d’affiliation (7 heures). Par ailleurs, l’indemnisation perçue durant ce temps d’interruption du contrat de travail étant inférieure au salaire, elle n’entre pas dans le calcul de l’allocation chômage. En effet, si les périodes d’activité partielle sont prises en compte dans le calcul, le montant de l’allocation baissera.

Ce que la réforme prévoit

La réforme, reportée au 1er septembre prochain, prévoit par ailleurs l’intégration du temps de chômage partiel aux périodes servant de base au calcul du salaire journalier de référence (24 mois entre le 1er jour du 1er contrat et le dernier jour du dernier contrat). Dans ce cas de figure, l’indemnisation perçue durant le chômage partiel sera prise en compte. Pour Pôle emploi de ce fait, l’assuré a perçu durant ces périodes 0 euro de revenu puisqu’aucune cotisation n’a été prélevée au titre des indemnités. Conséquence, le salaire journalier de référence diminue, entrainant ainsi une baisse importante de l’allocation.
Pour ne pas être pénalisés par ce nouveau mode de calcul, les bénéficiaires de l’allocation chômage pourront demander l’exclusion de ces périodes d’activité partielle. Par contre, le chômage partiel dans le cadre du covid-19 sera automatiquement effacé.

SCPI : Baisse des rendements avec la crise

SCPI : Baisse des rendements avec la crise

La crise sanitaire et économique actuelle met en difficulté de nombreux commerces qui ne peuvent plus honorer le versement des loyers. Les SCPI connaissent ainsi une baisse des revenus locatifs qui peut avoir une répercussion sur les dividendes perçus par les investisseurs.

Conséquence de la crise sanitaire sur les placements dans les SCPI

Les parts de SCPI, en placement direct ou via une assurance-vie, sont des investissements qui ont la cote auprès des épargnants. Ces dernières années, les placements « pierre papier » sont en perpétuelle augmentation. Le nombre de particuliers investissant dans ce type de placement ne cesse de croître, ils sont plus d’un million actuellement. A noter que sur toute l’année 2019, les SCPI ont comptabilisé 8,1 milliards d’euros de souscription, ce chiffre a battu le record de 6,3 milliards d’euros collectés en 2017. Par ailleurs, le taux de distribution sur la valeur du marché (TDVM) s’élevait à 4,40% l’année passée. Avec une collecte de 2,4 milliards d’euros au premier trimestre 2020, l’investissement dans les parts de SCPI a connu un rebond de 14% par rapport à l’année dernière à la même période. Il faut cependant s’attendre à ce que la crise sanitaire influe considérablement sur le taux de rendement en 2020.

Pandémie de Covid-19, à quoi faut-il s’attendre ?

Les épargnants privilégient les parts de SCPI en raison d’une performance stable et plutôt intéressante. La pandémie de Covid-19 risque cependant de changer la donne pour cette année 2020. Les dividendes perçus par les investisseurs proviennent des loyers des biens immobiliers dont les sociétés de gestion ont la charge de recouvrer. En raison du confinement annoncé par le gouvernement cependant, un nombre important de commerces ont dû fermer.

La trésorerie des locataires s’amenuise à cause de cette fermeture involontaire. Ils sont dans l’obligation de demander un report ou une suppression des charges pour pouvoir espérer rouvrir une fois la crise passée. Les sociétés propriétaires doivent ainsi s’adapter à la situation financière désastreuse de ces locataires gravement touchés par la crise et renoncer pour un temps à percevoir les loyers. Puisque de nombreux locataires suspendent le paiement de leur loyer, cette action aura un impact direct sur les gains perçus par les détenteurs de parts de SCPI.
Selon les prévisions des sociétés de gestion, le taux de distribution sur la valeur du marché (TDVM) devrait atteindre une valeur moyenne entre 3,9 % et 4,01 % pour l’année 2020. Cette estimation est inférieure au TDVM de l’année dernière évalué à 4,40%. Les épargnants devraient donc s’attendre à une baisse de performance de leur investissement en SCPI pour 2020.

Recourir ou non au report à nouveau (RAN)

Mis en place en prévision d’une éventuelle période de vache maigre, le report à nouveau est une provision ou une réserve qu’une société de gestion accumule au fil du temps. La décision d’y avoir recours ou non appartient à chaque société après évaluation du problème locatif qui se pose. En théorie, ce fonds permet à une SCPI de verser à ses investisseurs des dividendes pendant 130 jours malgré les loyers non perçus.

La question qui se pose actuellement concerne surtout la stratégie à adopter pour le prochain trimestre puisque les investisseurs ont déjà perçu les dividendes du premier trimestre. Est-ce que la baisse des revenus locatifs va se répercuter sur les dividendes du second trimestre ? Ou bien est-ce que les sociétés de gestion vont puiser dans le RAN pour rémunérer les investisseurs ?

Il est encore difficile d’estimer avec exactitude l’impact de la crise sanitaire et économique sur l’ensemble des SCPI. Toutefois, la difficulté rencontrée par les locataires ne sera pas sans conséquence sur la rémunération servie aux épargnants.

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