La retraite en France, c'est un système :
Toute personne qui travaille est assurée de percevoir une pension de retraite. Il existe en France différents régimes organisés par catégorie professionnelle, les règles de calculs variant d'un régime à l'autre.
En France, la retraite est gérée par des organismes différents, selon le statut professionnel.
Depuis la réforme des retraites, on dénombre 37 régimes de retraite, contre 42 auparavant. En effet, 5 régimes spéciaux ont été supprimés depuis le 1er septembre 2023.
Selon que vous êtes salarié, exploitant agricole, commerçant, artisan, fonctionnaire, profession libérale, vous dépendez d'un régime de retraite spécifique.
La majorité des assurés cotisent automatiquement à deux caisses de retraite :
Chacune de ces deux caisses prélève des cotisations sur votre revenu. Quand vous arrivez à la retraite, chacune des deux vous verse alors une pension. Important : vous recevrez une pension de chacune des caisses à laquelle vous avez été affilié. Par exemple, si vous avez été salarié, puis artisan, vous recevrez quatre pensions : deux pensions de base et deux pensions complémentaires.
S'il existe de nombreux régimes de retraite, en revanche, la composition d'une retraite est identique pour tous. Celle-ci est constituée de 3 niveaux :
La retraite obligatoire ne représente pas l'intégralité de votre salaire, loin de là... Alors il vous faudra anticiper cette perte de revenus, plus ou moins grande selon votre situation. Comment ? En vous constituant ce que l'on appelle une retraite supplémentaire grâce à de l'épargne retraite.
On distingue deux grandes catégories :
Pour prendre sa retraite et donc « liquider sa pension », il est nécessaire de remplir 2 conditions :
Si l’une ou l’autre de ces 2 conditions n'est pas remplie, vous ne pourrez pas prétendre à une retraite à taux plein.
Notre outil de simulation retraite gratuit permet d’obtenir une première estimation du montant de votre pension retraite sans attendre de recevoir votre relevé de carrière et son Estimation Indicative Globale (EIG)
Le site Info retraite permet de faire des simulations retraite à tout âge à partir des données connues de vos régimes.
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L’étude effectuée par France Stratégie montre qu’un pensionné perçoit en moyenne 447 000 euros tout au long de sa retraite. Durant 23,6 ans de ce fait, un retraité touche chaque année la somme de 18 900 euros. Selon les chiffres avancés par cette étude, le patrimoine privé moyen est largement inférieur à ce patrimoine retraite puisqu’il n’est estimé qu’à 286 000 euros à la fin de la carrière professionnelle, soit une différence de près de 56%. La note d’analyse précise que « le patrimoine retraite est beaucoup plus également distribué que le patrimoine privé, mais aussi que les revenus d’activité ».
Exemple : un travailleur non qualifié dispose d’un patrimoine retraite s’élevant en moyenne à 410 000 euros contre 232 000 euros de patrimoine privé à la fin de sa vie active. Par ailleurs, un travailleur qualifié (diplôme de l'enseignement supérieur en poche) dispose quant à lui d’un patrimoine retraite s’élevant en moyenne à 543 000 euros contre 417 000 euros de patrimoine privé à la fin de sa vie active.
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Jusqu’à l’entrée en vigueur de ce texte, la pension minimale des exploitants agricoles est maintenue à 75% du Smic soit 904,5 euros. Elle passera à 1.025,1 euros au plus tard le 1er janvier 2022. Certains sénateurs auraient voulu une mise en place un peu plus tôt comme inscrite dans la proposition de loi initiale (1er janvier 2021). Un amendement déposé par la majorité a cependant reculé cette entrée en vigueur d’une année. René-Paul Savary, sénateur Les Républicains et rapporteur de la commission des Affaires sociales, a d’ailleurs exprimé son regret par rapport à ce délai d’application : « Nous aurions préféré que ce minimum de pension s’applique dès le 1er janvier 2021, mais nous ne voulons pas bloquer le texte ».
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Le Sénat a adopté le texte portant sur le relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles. Malgré la réticence de certains sénateurs concernant la notion d’écrêtement pour les polypensionnés et l’application reportée à 2022, le texte est voté à l’unanimité.
Le texte portant sur la hausse du niveau du minimum de pension des agriculteurs à hauteur de 85% du Smic net agricole est dorénavant voté, en attente d’application. En effet, la proposition de loi portée par le député communiste André Chassaigne a été adoptée à l’unanimité par la chambre haute le lundi 29 juin dernier. En examen depuis plus de trois ans déjà, la revalorisation des retraites agricoles est cette fois-ci actée, sans amendement déposé comme convenu par les sénateurs.
Jusqu’à l’entrée en vigueur de ce texte, la pension minimale des exploitants agricoles est maintenue à 75% du Smic soit 904,5 euros. Elle passera à 1.025,10 euros au plus tard le 1er janvier 2022. Certains sénateurs auraient voulu une mise en place un peu plus tôt comme inscrite dans la proposition de loi initiale (1er janvier 2021). Un amendement déposé par la majorité a cependant reculé cette entrée en vigueur d’une année. René-Paul Savary, sénateur Les Républicains et rapporteur de la commission des Affaires sociales, a d’ailleurs exprimé son regret par rapport à ce délai d’application : « Nous aurions préféré que ce minimum de pension s’applique dès le 1er janvier 2021, mais nous ne voulons pas bloquer le texte ».
Dans la proposition initiale, le relèvement du minimum de pension devait profiter à près de 296 000 cotisants présentant une carrière complète. A la suite d’un amendement déposé par la majorité, le nombre de bénéficiaires passe à environ 196 000 assurés. Le député communiste André Chassaigne regrette l’exclusion des agriculteurs polypensionnés et dont le cumul des retraites excède 85% du Smic. En effet, l’amendement de la majorité porte sur l’élimination de ceux qui perçoivent, en plus de leur pension de retraite du secteur agricole, des pensions issues d’autres activités et dont le total des retraites dépasse le seuil instauré. La sénatrice du groupe communiste, républicain et citoyen et rapporteure de la commission des Affaires sociales Catherine Apourceau-Poly regrette elle aussi l’ajout de cette notion d’écrêtement pour les polypensionnés.
Pour information, le dispositif de rehaussement du minimum de pension ne concerne pas les conjoints d’exploitants agricoles. Les aidants familiaux ne sont également pas concernés par cette revalorisation, leur minimum de pension est donc maintenu à 555 euros.
Le nombre de retraités bénéficiant d’une retraite moindre malgré une carrière complète est élevé. Ces cotisants sont soient des indépendants, des artisans, des conjoints collaborateurs ou encore des travailleurs temporaires. Le relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles devrait être le premier pas vers une revalorisation de ces petites retraites. Les députés Causse et Turquois sur les petites retraites devront remettre au gouvernement un rapport portant sur les petites retraites. Selon le secrétaire d’État aux retraites Laurent Pietraszewski, les informations compilées dans ce rapport devraient aider à y voir plus clair sur les situations de ces actifs. Il a également souligné l’intérêt particulier du gouvernement pour ces petites retraites et leur revalorisation.
Laurent Pietraszewski n’a pas manqué de préciser l’importance d’un système universel dans pareil cas. Selon lui, le secteur agricole ne peut pas financer à lui seul un dispositif de relèvement de la pension minimum, les cotisations perçues ne pourront pas couvrir les dépenses. Ainsi, il fait comprendre à ceux qui en doutent encore que la réforme des retraites qui prône la solidarité nationale est loin d’être enterrée. A savoir que le financement de cette mesure, évalué à 260 millions d’euros par an, n’est pas précisé dans le texte.
En bref, l’adoption du dispositif de relèvement du minimum de pension des exploitants agricoles est une étape importante dans la revalorisation des petites retraites. Malgré les changements apportés à la proposition de loi initiale que certains regrettent, les sénateurs ont souhaité un vote rapide sans aucun amendement. Par ailleurs, le secrétaire d’État aux retraites Laurent Pietraszewski a souligné que l’entrée en vigueur de cette mesure pourrait se faire bien avant la date du 1er janvier 2022 si la technique va plus vite que prévu.
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La crise sanitaire mondiale inquiète les épargnants qui hésitent à placer leurs avoirs. En ces temps difficiles, les épargnants recherchent la performance, mais surtout la sécurité. Existe-t-il des placements sûrs qui peuvent leur garantir un rendement correct et stable ?
La pandémie de Covid-19 a grandement fragilisé l’économie de nombreux pays, notamment de la France qui commence tout juste la relance dans tous les secteurs. Les épargnants se posent aujourd’hui des questions sur leurs placements financiers. Il faut savoir qu’en temps de crise, il est primordial pour les investisseurs de compter sur des supports sûrs. Il existe sur le marché des placements offrant aux épargnants des avantages en termes de rendement et de fiscalité.
L’assurance vie est un dispositif d’épargne très prisé des Français, un placement qui s’adapte à différents projets de vie à moyen ou à long terme (préparation de la retraite entre autres). La fiscalité applicable à l’assurance vie s’améliore au fur et à mesure que le contrat prend de l’âge et l’épargnant peut disposer de son capital comme bon lui semble. Les épargnants sont séduits par un fonctionnement souple, peu contraignant et sûr.
L’épargne accumulée sur une assurance vie peut être investie sur des supports exemptés de risque (fonds en euros). Ces dernières années, le taux de rendement moyen des fonds en euros a largement baissé, les contrats monosupport sont ainsi faiblement rémunérés. Par ailleurs, l’épargne peut être placée sur des produits à risque, mais avec un rendement plus important. Les supports en unités de compte (produits boursiers) sont plus rentables que les fonds en euros, mais ils s’exposent à la volatilité des marchés financiers et une perte du capital n’est pas à exclure. Plus l’horizon de placement est long et plus l’opération peut être rémunératrice puisqu’une durée d’investissement élevée permet une meilleure gestion des risques.
Sur le marché depuis le mois d’octobre 2019, le Plan épargne retraite individuel (PERIN) est une version améliorée du PERP et du contrat Madelin. Jugés trop contraignants et complexes par les épargnants, ces anciens produits peinaient à séduire et une réforme était donc nécessaire. Le PERIN présente un mode de fonctionnement proche de celui de l’assurance vie. Il propose par ailleurs des améliorations en termes de sortie et de déblocage anticipé du capital. Au dénouement du contrat en effet, les épargnants ont désormais le choix entre une sortie en rentre viagère, une sortie en capital ou encore une combinaison des deux. Durant la phase d’épargne en outre (période entre l’ouverture du plan et le passage à la retraite), les épargnants peuvent débloquer leur capital pour l’achat d’une résidence principale.
En matière de fiscalité, le PERIN maintient la déduction fiscale applicable aux anciens produits. Les épargnants peuvent en effet choisir de déduire de leur revenu imposable les versements effectués sur leur contrat PERIN dans la limite d’un plafond prédéfini. Toutefois, ils peuvent renoncer à cette déduction à l’entrée et bénéficier à la sortie d’une exonération d’impôt. Sur la question des droits de succession, un abattement de 152 500 euros est applicable lorsque le décès du détenteur du plan survient avant ses 70 ans. Cette exonération s’élève en revanche à 30 500 euros si le contractant décède au-delà de 70 ans.
Les Sociétés Civiles de Placement immobilier (SCPI) sont de bonnes perspectives d’épargne et participent activement à la croissance économique du pays. Concrètement, les épargnants achètent des parts de SCPI et perçoivent chaque mois, chaque trimestre ou chaque semestre des dividendes en contrepartie de leur investissement. Parmi les placements les mieux rémunérés du marché, les SCPI offrent un rendement stable et largement supérieur à la performance des fonds en euros. La qualité d’une SCPI se mesure par le taux d’occupation et la régularité de la rémunération au fil des années.
Le détenteur de parts de SCPI peut également les revendre, cette opération lui permet généralement de faire des plus-values. La société de gestion se charge de la revente sur le marché secondaire, trouver un acquéreur rapidement n’est pas une certitude.
Sur le plan fiscal par ailleurs, un prélèvement forfaitaire unique de 30% (12,8% d’impôt et 17,2% de prélèvements sociaux) s’applique aux revenus annuels générés par les SCPI. Le détenteur des parts peut cependant renoncer au prélèvement de 12,8% et opter pour une imposition selon barème progressif de l’impôt. Par contre, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est applicable à la valeur des parts de SCPI. En cas de revente, un taux d’imposition de 19% s’applique aux plus-values générées. Si l’investisseur détient ces parts de SCPI depuis 22 ans, il bénéficiera d’une exonération d’impôt sur les plus-values à la revente.
La Location meublée non professionnelle (LMNP) est un placement sur le long terme rentable et sûr, un investissement immobilier locatif permettant au loueur de réduire voire annuler son impôt sur le revenu. Concrètement, le propriétaire du bien bénéficie d’une défiscalisation sur les revenus perçus au titre de la location de son bien meublé. En effet, les loyers issus d’une LMNP sont taxés non pas tant que revenus fonciers, mais en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC) d’où l’application d’une fiscalité avantageuse. Nette de charges, la performance d’un tel investissement locatif va de 4 à 5 %.
La location meublée est plus rentable que la location vide en raison d’un loyer plus élevé. Le loueur profite d’un loyer 10 à 30 % plus élevé que pour une location non meublée équivalente en termes de localisation, de surface et de qualité. Sur le plan fiscal également, le statut de loueur en meublé non professionnel est beaucoup plus favorable.
A noter cependant qu’une LMNP doit respecter des critères stricts en termes d’ameublement. La législation a en effet établi depuis le 1er septembre 2015 une liste de meubles et d’équipements nécessaires pour que le bien puisse être considéré comme meublé. Le locataire doit pouvoir y vivre normalement (manger, dormir, se laver, etc.).
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Les Français travaillant au Royaume-Uni vont voir leur situation changer en raison du Brexit. Concernant la retraite notamment, l’accord communautaire entre les pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni ne sera plus en vigueur à partir du 1erjanvier 2021.
Retraite, qu’elles seront les conséquences du Brexit ?
L’accord communautaire portant sur la retraite entre les pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni sera maintenu jusqu’au 31 décembre 2020. Passé cette date, une nouvelle mesure sera mise en place, une mesure non encore définie pour le moment. En effet, le Brexit rend caduques les règles de réciprocité en vigueur encore actuellement. A noter qu’officiellement, le Royaume-Uni s’est retiré de l’Union européenne le 31 janvier 2020.
Les Français établis au Royaume-Uni se posent des questions sur de nombreux points, notamment sur la retraite. S’ils décident de rentrer en France avant la fin de la transition (jusqu’au 31 décembre 2020), les règles de coordination de sécurité sociale des règlements européens resteront applicables aux trimestres accumulés au Royaume-Uni. Dans le cas contraire, ils devront s’adapter à de nouvelles règles non encore disponibles. La Caisse des Français à l’étranger peut également servir d’alternative aux travailleurs qui décideront de rester au Royaume-Uni après le 31 décembre 2020.
La période de transition est en place afin de donner aux entreprises et aux particuliers installés au Royaume-Uni du temps pour étudier et régler leur situation. A priori, le Royaume-Uni et la France vont négocier un nouvel accord concernant le cas des Français affiliés au système de retraite britannique.
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Pour rappel, la pension de réversion est une partie de la pension de retraite perçue ou qu’aurait dû percevoir un cotisant décédé. Le bénéficiaire de cette prestation est le conjoint survivant, l’ex-conjoint ou bien les deux. Dans le cas d’un fonctionnaire décédé, ses orphelins peuvent prétendre à une pension de réversion.
Attention : L’attribution de la réversion n’est pas automatique, il revient au potentiel bénéficiaire d’en faire la demande. Pour percevoir cette allocation, plusieurs conditions sont à remplir (âge, ressources, durée de mariage, remariage, etc.) et elles diffèrent d’un régime de retraite à un autre.
Les règles générales d’attribution de la pension de réversion ont cependant été modifiées. Depuis le début de cette année 2020, les auteurs de violences conjugales ne sont pas éligibles à la pension de réversion. Concrètement, la loi sur les violences au sein de la famille enlève à un conjoint survivant son droit à une pension de réversion s’il a fait l’objet d’une condamnation pour un délit ou un crime à l’encontre de l’assuré.
Une fois son compte personnel ouvert sur le portail Info-retraite.fr, le demandeur peut déposer sa demande de pension de réversion. Il n’est désormais plus nécessaire d’envoyer une demande à chaque régime auquel l’assuré défunt était affilié. Cette demande unique est accompagnée des pièces justificatives indispensables à chaque régime. Selon l’association des consommateurs, les justificatifs communs à tous les régimes sont :
La demande unique envoyée depuis le portail officiel Info-retraite.fr enclenche la procédure, et ce dans les différents régimes auxquels le défunt était affilié.
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Afin d’aider les travailleurs indépendants en cette période de crise, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 autorise un retrait défiscalisé sur leurs contrats d’épargne retraite. En effet, les détenteurs d’un PER ou d’un contrat Madelin peuvent débloquer la somme de 2 000 euros hors impôt.
Les indépendants ou travailleurs non-salariés tels que les commerçants, artisans ou encore professions libérales ont beaucoup soufferts des conséquences de la pandémie de Covid-19. Les longues semaines de confinement et donc de cessation temporaire d’activité ont mené de nombreux professionnels au bord de la faillite. Pour bon nombre de travailleurs indépendants, 2020 est synonyme de perte conséquence en termes de chiffre d’affaires et sans le chômage partiel, beaucoup se seraient déjà séparés d’une partie de leurs employés.
Pour soutenir ces travailleurs indépendants en cette période de crise, l'article 12 de la loi de finances rectificative pour 2020 leur donne la possibilité de retirer de leur plan épargne retraite (PER) ou de leur retraite Madelin 2 000 euros, une somme entièrement défiscalisée.
Promulguée le 30 juillet 2020, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 précise dans son article 12 que les indépendants peuvent disposer d’une partie de leur épargne retraite (PER ou contrat Madelin). Ce déblocage anticipé est autorisé afin de les aider à traverser cette passe difficile, conséquence de la pandémie de Covid-19.
Tout artisan, commerçant ou professionnel libéral détenteur d’un contrat d’épargne retraite est concerné par cette loi quel que soit ses revenus.
Un travailleur indépendant a donc jusqu’au 31 décembre pour racheter jusqu’à 8 000 euros sur son ou ses contrats d’épargne retraite et bénéficier d’une exonération totale d’impôt sur 2 000 euros.
Après cet abattement de 2 000 euros, le barème progressif de l’impôt sur le revenu s’applique au reste de la somme retirée. Le point III de l’article 12 précise cependant que sur la somme retirée, seuls les « produits afférents aux versements du titulaire » sont soumis aux prélèvements sociaux. Concrètement, le taux de 17,2% correspondant aux prélèvements sociaux ne s’applique que sur la plus-value incluse dans le rachat.
Le point I de l’article 12 souligne par ailleurs que le versement par l’assureur de la somme rachetée doit intervenir au plus tard un mois après le dépôt de la demande par l’épargnant.
Certains indépendants détenteurs d’un contrat Madelin peuvent être tentés de profiter de ce déblocage anticipé exceptionnel en reversant sur le contrat la somme retirée (défiscalisée) afin de profiter de la déduction fiscale. Afin de parer à cette éventualité, une mesure anti-optimisation a été mise en place. Le point V de l’article 12 précise qu’en cas de versement sur un contrat Madelin en 2020, « le montant admis en déduction du résultat imposable ou du revenu net global est diminué du montant du rachat effectué par l’assuré en application du I du présent article ».
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Le plafond épargne retraite (ou montant maximal de déduction fiscale au titre des versements sur un dispositif d’épargne retraite) n’apparait pas dans l’avis d’imposition pour certains contribuables. Si ces derniers souhaitent avoir l’information, ils doivent en faire la demande auprès de leur centre des impôts.
Le plafond de déduction au titre de l’épargne retraite n’est pas mentionné sur l’avis d’imposition 2020 pour certaines catégories de contribuables. Il ne s’agit apparemment pas d’un oubli, mais plutôt d’une organisation au sein de l’administration fiscale.
Les personnes concernées sont invitées à s’adresser à leur centre des impôts puisque le calcul se fait à la demande. Pour rappel, un épargnant (détenteur d’un PERP ou d’un PER entre autres) peut déduire de son revenu imposable les versements réalisés sur son plan jusqu’à une certaine limite. Le fisc établit ce plafond épargne retraite pour chaque contribuable et le mentionne dans la page 3 de l’avis d’impôt.
Les versements de 2019 sur un PER sont entièrement déductibles dans la limite des plafonds. Pour les PERP, PREFON, COREM, CGOS et assimilées, indiquez le cumul des cotisations versées en 2019 dans les cases 6RS, 6RT et 6RU.
Dans l’avis d’imposition 2019 exceptionnellement, l’administration fiscale a retiré la rubrique portant sur les sommes maximales déductibles au titre des versements sur un produit d’épargne retraite. Cette mesure avait pour but de mettre plus en évidence les informations portant sur le prélèvement à la source qui pour rappel est entré en vigueur le 1er janvier 2019. Cette absence d’informations sur le plafond épargne retraite et sur les reports des trois années précédentes a sérieusement compliqué la tâche aux contribuables qui en temps normal ont déjà du mal avec le fonctionnement des impôts. Sans ce montant maximal, ils ne pouvaient pas connaitre la déductibilité fiscale accordée l’année N+1 au titre de leurs versements de l’année N.
Dans l’avis d’imposition 2020, l’absence du plafond de déduction n’est pas généralisée comme en 2019. Elle ne concerne que certaines catégories de contribuables comme le précise Bercy. Il peut s’agir par exemple des contribuables :
Par ailleurs, les lignes portant sur les plafonds liés aux personnes à charge ne sont également pas visibles dans l’avis d’imposition. Les contribuables concernés doivent eux aussi se renseigner auprès de leur centre des impôts s’ils veulent connaitre ces sommes maximales.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire précise que tout contribuable en quête des informations sur le plafond de déduction fiscale auprès de l’administration concernée trouvera satisfaction. A souligner qu’en 2019, les contribuables ayant sollicité des éclaircissements sur la suppression des plafonds d’épargne retraite n’ont pas reçu l’aide souhaitée.
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L'AGIRC ARRCO a publié les dates de paiement mensuel des pensions de retraite versées en 2021 par le régime de retraite complémentaire.
MOIS CONCERNÉS | DATE DE PAIEMENT |
JANVIER 2021 | Lundi 4 janvier |
FEVRIER 2021 | Lundi 1er février |
MARS 2021 | Lundi 1er mars |
AVRIL 2021 | Jeudi 1er avril |
MAI 2021 | Lundi 3 mai |
JUIN 2021 | Mardi 1er juin |
JUILLET 2021 | Jeudi 1er juillet |
AOÛT 2021 | Lundi 2 août |
SEPTEMBRE 2021 | Mercredi 1er septembre |
OCTOBRE 2021 | Vendredi 1er octobre |
NOVEMBRE 2021 | Mardi 2 novembre |
DÉCEMBRE 2021 | Mercredi 1er décembre |
Cette date de virement effective dépend de l’établissement bancaire de l’assuré et peut varier de quelques jours.
La pension de retraite AGIRC-ARRCO est versée d’avance chaque trimestre lorsque le retraité réside dans un pays étranger situé hors de l’Europe. Cette pension peut cependant être payée mensuellement sur demande à sa caisse de retraite.
Enfin, pour les faibles pensions (de 100 à 200 points AGIRC-ARRCO), la pension sera versée annuellement par un versement unique. Pour rappel, la valeur du point AGIRC ARRCO au 1er novembre 2020 est resté stable à 1,2714 €.
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Le bureau de l’Agirc-Arrco a voté le gel des pensions de retraite complémentaire en 2021, annulant ainsi la revalorisation en fonction de l’inflation prévue dans l’accord de mai 2019.
La Pandémie de covid-19 et la crise économique qu’elle a provoquée a poussé le bureau de l’Agirc-Arrco à proposer le gel des pensions de retraite des salariés du privé. Au titre de l’année 2021 donc, l’indexation des retraites complémentaires sur l’inflation comme le prévoit l’accord signé en mai 2019 ne va pas avoir lieu. A préciser qu’une revalorisation des pensions complémentaires en fonction de l’inflation de 2020 à 2023 est notifiée dans cet accord. La crise sanitaire change ainsi la donne puisque le gel de la revalorisation de la valeur de service du point est pour l’heure la meilleure solution comme l’explique le président CFDT de l’Agirc-Arrco Jean-Claude Barboul.
Pour rappel, la valeur de service du point sert de base au calcul des pensions perçues par près de 13 millions de personnes. Pour préserver le pouvoir d’achat de ces ex-salariés du privé, leurs pensions de retraite sont en principe revalorisées chaque année suivant l’évolution des prix, du moins pour les trois prochaines années comme le prévoit l’accord de 2019. Dans le cas présent cependant, la récession due à la crise sanitaire a fait évoluer l’inflation plus rapidement que le salaire moyen. Selon les explications de Jean-Claude Barboul « cette année, le salaire de référence va baisser de 7% à 8% en raison des mesures de chômage partiel, nous proposons donc de geler la revalorisation de la valeur de service du point, qui sert à calculer les pensions ».
Une grande incertitude plane actuellement en raison de la crise, le bureau de l’Agirc-Arrco a ainsi recommandé aux représentants sociaux de patienter. Pour information la valeur d’achat du point est de 17,3982 euros en 2020 contre 17,0571 euros en 2019, soit une évolution de 2%. Cette valeur, fixé chaque 1er janvier, évolue généralement sur la base du salaire annuel moyen. Puisque ce salaire moyen reste incertain, les partenaires sociaux ont tout intérêt à reporter la fixation de la valeur d’achat du point.
A l’équilibre l’année dernière, l’année 2020 s’annonce moins optimiste pour le régime complémentaire Agirc-Arrco. Les prévisions s’élèvent en effet à 6,5 milliards d’euros de déficit pour 2020. Par ailleurs, les réserves du régime s’érodent année après année, la projection faite à horizon 2033 montre en effet un niveau de réserves en dessous du minimum prévu dans l’accord du 10 mai 2019 (six mois de prestations). L’année dernière, les comptes de l’Agirc-Arrco enregistraient des réserves s’élevant à 81% des prestations servies, contre 73% cette année. Cette baisse devrait continuer dans les prochaines années pour arriver à moins de 50% en 2026.
En bref, le conseil d’administration du 8 octobre dernier a soutenu les recommandations faites par le bureau de l’Agirc-Arrco et a décidé de garder la valeur de service du point au même niveau que celle fixée à la dernière revalorisation (1er novembre 2019), c’est-à-dire à 1,2714 euros. Il en va de même pour la valeur d’achat du point, les partenaires sociaux ont décidé de remettre à plus tard sa fixation.
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La France compte près de 15 millions de retraités et plus de 85% souhaitaient vieillir à domicile (1). Mais combien cela coûte d’être « vieux » en France lorsque l’on a 65 ans, 75 ans ou 85 ans si on souhaite rester vivre et bien vieillir dans son chez soi ?
Retraite.com et Silver Alliance ont analysé et étudié le coût de plus de 25 produits et services tels que la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). Pour chaque tranche d’âge, l’étude a analysé le prix des services de base aux services premium afin d’adapter les offres aux niveaux de revenus des retraités en analysant à la loupe plus de 250 devis.
En analysant chaque profil, ce coût est de :
« Vieillir à domicile a logiquement un coût croissant avec l’âge pour veiller sur sa santé et compenser sa perte d’autonomie » estime Ludovic Herschlikovitz, CEO du site Retraite.com. « Avec un pouvoir d’achat parfois en berne à la retraite, définir tous les services nécessaires au bien vieillir à domicile nous a semblé indispensable pour informer et aiguiller les Français sur les produits et services essentiels pour profiter pleinement de sa retraite ».
Pour le fondateur de Retraite.com « Les résultats de cette étude décrivent assez clairement les tendances de coûts liées au vieillissement :
L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. Pour Benjamin Zimmer, CEO et cofondateur de Silver Alliance, « la couverture unique de notre système de santé permet aux plus fragiles d’être pris en charge à 100% par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé. D’autres aides telles que celle d’action logement permettent, en fonction de plafonds de ressources, de pouvoir être pris en charge à hauteur de 5000 euros pour l’aménagement de sa salle de bain. Enfin, la réforme 100% santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir aux plus grand nombre une prise en charge à 100% de certaines prestations en dentaire et en optique. Cette réforme est une excellente nouvelle pour les Français et devrait se prolonger en 2021 avec l’élargissement aux soins des appareils auditifs. »
Pour le co-fondateur de Silver Alliance et Docteur en sciences, « cette étude apporte des éléments quantifiés qu’aucune autre étude n’a déjà révélés en France. Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques alliées de Silver Alliance. Cette étude nous apporte à présent des indicateurs pour pouvoir se projeter et anticiper des dépenses supplémentaires liées à l’évolution de notre avancée en âge. Ce travail nous permettra également de suivre des tendances dans les années à venir. Ce baromètre est appelé à se renouveler chaque année. »
L’étude a ainsi analysé plus de 250 tarifs à la fois sur les services de base que les services premium en cartographiant plus de 25 produits et services à travers 5 catégories :
La réalité quotidienne de la vie des séniors met en évidence qu’en fonction du montant de leur retraite, de nombreux séniors n’ont pas d’autres choix que de limiter certains services tels que les soins dentaires ou l’aide à domicile. Inversement, d’autres frais restent essentiels et incompressibles comme les produits d’incontinence, qui nous confrontent de manière réelle et souvent cachée sur la dignité de vivre sa vieillesse à domicile dans de bonnes conditions.
Afin d’être au plus proche des moyens des séniors, l’étude a fait le choix d’analyser avec chaque société de Silver Alliance, le coût des services pour une retraite faible de 903,20€ (2), une retraite moyenne de 1 382€ (3) ou une retraite élevée de 3 100€ par mois afin d’adapter l’offre de services au portefeuille de chacun et de permettre au plus grand nombre d’établir le coût de la dépendance en fonction des offres de services accessibles sur le marché. A noter que cette étude s’est concentrée uniquement sur les retraites à taux plein.
La perte d'autonomie reste l'un des plus grands défis du XXIe siècle et le vieillissement démographique va exercer une pression considérable sur le système public de santé. La récente reforme « 100% Santé » a marqué la volonté́ des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins en France et de garantir au plus grand nombre une prise en charge à 100 % depuis le 1er janvier 2020 de certaines prestations essentielles en dentaire et en optique.
(1) Source Ifop mars 2019
(2) ASPA : 903,20€ / mois pour une retraite à taux plein
(3) Retraite moyenne en France en 2019 : 1 382€ net des prélèvements sociaux (1504 € brut)
Le baromètre réalisé par Retraite.com et Silver Alliance a pour objectif d'estimer le coût moyen du bien vieillir à domicile établi selon 9 profils analysés de personnes âgées :
Les crédits d’impôts liés à certains services ont été pris en compte dans le calcul :
La prise en charge de l’aide « Action logement » a été pris en compte pour certains profils concernant l’aménagement de la salle de bain.
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Une indexation des pensions de retraite sur le taux d’inflation est prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021. Un taux de 0,4% a été évoqué dans la synthèse des comptes de la Sécurité sociale.
Annoncée, mais non encore votée, la revalorisation des pensions de retraite en fonction de l’inflation pour l’année 2021 est prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, ont en effet fait l’annonce le mardi 29 septembre dernier.
Cette indexation sur l’inflation est une promesse du Président de la République Emmanuel Macron. Il en a fait part aux Français durant une conférence de presse qui s’est tenue à l’Élysée en avril de l’année dernière. En se basant sur la synthèse des comptes de la Sécurité sociale, la revalorisation à prendre en compte s'élèvera à 0,4%. Pour rappel, le taux effectivement appliqué correspondant au taux d’inflation (hors tabac) enregistré deux mois avant la date prévue pour la revalorisation des retraites.
A priori, ce taux d’indexation concernera l’ensemble des retraités, contrairement à la revalorisation de cette année 2020. Pour rappel, les pensions de retraite ont été réévaluées au 1er janvier 2020 suivant un seuil. Les retraités percevant une retraite de moins de 2 000 euros avaient bénéficié d’une revalorisation à hauteur de 1%. Les pensions supérieures à ce seuil ont écopé quant à elles d’une revalorisation de 0,3%.
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Les Français de la classe moyenne effectuent de moins en moins de versements sur leur assurance vie. La pandémie de Covid-19 a intensifié le besoin de sécurité et de garantie chez la majorité des épargnants.
L’impact de la crise sanitaire sur l’assurance-vie se traduit par la baisse des versements et l’augmentation des rachats. A l’inverse, le confinement a eu pour effet une hausse des versements sur le Livret A. Cette conjoncture difficile pousse en effet les Français à privilégier les placements sûrs, sans frais, pratiques et faciles d’utilisation. Le placement à moyen et long terme n’est pour le moment pas une priorité pour les épargnants de la classe moyenne.
Depuis le commencement de la crise sanitaire, les épargnants délaissent leur contrat d’assurance vie et se concentrent un peu plus sur les placements liquides entièrement sécurisés en termes de capital. Malgré une performance moindre, le Livret A offre aux épargnants la garantie tant recherchée en ces temps difficiles. Disponibilité du capital et facilité d’accès à la liquidité sont autant de raisons qui poussent à la reconsidération de la gestion de l’épargne.
Populaire, l’assurance vie n’est cependant pas une priorité pour la majorité des Français en ce temps de crise. Les versements effectués sur les contrats ont diminué, l’épargnant « moyen » est plus réticent à placer son argent sur des supports à risque. En effet,
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Afin d’aider les travailleurs indépendants en cette période de crise, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 autorise un retrait défiscalisé sur leurs contrats d’épargne retraite. En effet, les détenteurs d’un PER ou d’un contrat Madelin peuvent débloquer la somme de 2 000 euros hors impôt.
Les indépendants ou travailleurs non-salariés tels que les commerçants, artisans ou encore professions libérales ont beaucoup soufferts des conséquences de la pandémie de Covid-19. Les longues semaines de confinement et donc de cessation temporaire d’activité ont mené de nombreux professionnels au bord de la faillite. Pour bon nombre de travailleurs indépendants, 2020 est synonyme de perte conséquence en termes de chiffre d’affaires et sans le chômage partiel, beaucoup se seraient déjà séparés d’une partie de leurs employés.
Pour soutenir ces travailleurs indépendants en cette période de crise, l'article 12 de la loi de finances rectificative pour 2020 leur donne la possibilité de retirer de leur plan épargne retraite (PER) ou de leur retraite Madelin 2 000 euros, une somme entièrement défiscalisée.
Promulguée le 30 juillet 2020, la troisième loi de finances rectificative pour 2020 précise dans son article 12 que les indépendants peuvent disposer d’une partie de leur épargne retraite (PER ou contrat Madelin). Ce déblocage anticipé est autorisé afin de les aider à traverser cette passe difficile, conséquence de la pandémie de Covid-19. Tout artisan, commerçant ou professionnel libéral détenteur d’un contrat d’épargne retraite est concerné par cette loi quel que soit ses revenus.
Un travailleur indépendant a donc jusqu’au 31 décembre pour racheter jusqu’à 8 000 euros sur son ou ses contrats d’épargne retraite et bénéficier d’une exonération totale d’impôt sur 2 000 euros.
Après cet abattement de 2 000 euros, le barème progressif de l’impôt sur le revenu s’applique au reste de la somme retirée. Le point III de l’article 12 précise cependant que sur la somme retirée, seuls les « produits afférents aux versements du titulaire » sont soumis aux prélèvements sociaux. Concrètement, le taux de 17,2% correspondant aux prélèvements sociaux ne s’applique que sur la plus-value incluse dans le rachat.
Le point I de l’article 12 souligne par ailleurs que le versement par l’assureur de la somme rachetée doit intervenir au plus tard un mois après le dépôt de la demande par l’épargnant.
Certains indépendants détenteurs d’un contrat Madelin peuvent être tentés de profiter de ce déblocage anticipé exceptionnel en reversant sur le contrat la somme retirée (défiscalisée) afin de profiter de la déduction fiscale. Afin de parer à cette éventualité, une mesure anti-optimisation a été mise en place. Le point V de l’article 12 précise qu’en cas de versement sur un contrat Madelin en 2020, « le montant admis en déduction du résultat imposable ou du revenu net global est diminué du montant du rachat effectué par l’assuré en application du I du présent article ».
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La majorité des séniors hésitent à prendre un animal de compagnie de peur de laisser leur chien ou leur chat seul en cas de décès. Une solution existe désormais avec Vicanis, et permet d'assurer l’avenir de votre chien et faciliter votre succession en cas d’imprévus. Elle offre un service de garde définitive complet au sein de résidences d’accueil spécialisées dans le bien-être animal.
Du toilettage aux sessions câlins, le personnel met un point d’honneur à ce que tous les besoins de votre animal soient comblés dans une résidence nichées au sein du parc naturel des Ardennes.
Saviez-vous que l’inquiétude quant à l’avenir de l’animal est le premier frein à l’adoption pour les séniors ? En effet, une étude réalisée par Vicanis en 2020 a montré que le décès ou le placement en maison de retraite est un frein à l’adoption chez près d’1 sénior sur 3, tandis que 2 séniors sur 3 possédants déjà un chien ou un chat hésitent ou se refusent à accueillir un nouvel animal. Si vous faites partie des 70% de personnes n’ayant aucune solution de garde définitive pour leur animal, vous partagez probablement cette inquiétude.
Alors, comment garantir un avenir heureux à votre animal ? Pour mieux appréhender cette situation, Vicanis, nouvel acteur de l’assurance spécialisé sur la question des animaux de compagnie, répond au besoin de sérénité des séniors. L’assurance Vicanis Tranquillité, c’est la solution pour assurer l’avenir de votre chien et faciliter votre succession en cas d’imprévus. Elle offre un service de garde définitive complet au sein de résidences d’accueil spécialisées dans le bien-être animal.
Omer Bourret, à l’origine de l’initiative Vicanis, est parti d’un constat : de trop nombreux séniors se privent de la présence d’un animal de compagnie par crainte pour son avenir. En effet, l’incertitude quant au devenir d’un compagnon en cas de décès, d’invalidité ou de dépendance est l’un des freins majeurs à l’adoption chez les personnes âgées.
Pourtant, les bienfaits des animaux de compagnie sont prouvés. Ils possèdent un véritable impact positif dans nos vies, aussi bien en termes de santé physique et psychologique que de bien-être global. C’est indéniable, l’amour d’un animal permet de lutter contre la solitude et même la dépression. Les chiens et les chats apportent un soutien émotionnel et un réconfort au quotidien. En prendre soin permet notamment de rester actif, de retrouver confiance en soi et de se sentir utile.
C’est en réponse à ce constat que la solution Vicanis a vu le jour en mars 2021. Sa mission est de favoriser l’adoption d’un animal chez les séniors en levant les freins concernant la succession du fidèle compagnon. Ainsi, Vicanis souhaite lutter contre l’isolement des aînés en offrant l’opportunité d’adopter en toute sérénité. La solution Vicanis œuvre en faveur du bien-vieillir en facilitant la sauvegarde du lien vertueux entre séniors et animaux.
Vicanis permet d’anticiper la prise en charge complète et définitive de votre animal après votre départ. Pour en bénéficier, c’est très simple. Après avoir souscrit à l’assurance Vicanis Tranquillité, vous pouvez vivre l’esprit léger. En cas de décès, d’invalidité ou de dépendance, l’un de vos proches contacte un spécialiste Vicanis qui vient chercher votre animal et tous ses effets personnels. Il est alors placé dans une résidence d’accueil haut-de-gamme, où commence sa nouvelle vie.
C’est dans un cadre haut-de-gamme et privilégié que la 1ère résidence d’accueil Vicanis est implantée. Nichées au sein du parc naturel des Ardennes, elle offre aux animaux un cadre calme et verdoyant loin des agglomérations. Les services, installations et équipements garantissent des conditions de vie optimales à chaque animal. L’idéal pour permettre à votre bien-aimé compagnon de retrouver la joie de vivre après votre départ.
En alliant confort, convivialité, activités et soins de qualité, Vicanis s’engage à offrir ce qu’il y a de meilleur à votre animal. Son bien-être est une priorité. Pour cela, il bénéficie de parcs, d’aires de jeux et de repos intérieures et extérieures, de boxes collectifs pour socialiser et d’une studette individuelle. Et ce n’est pas tout. Des consultations vétérinaires aux séances d’hydrothérapie, les toutous sont chouchoutés au travers des nombreux soins prodigués. Enfin, un programme d’activités sur-mesure est proposé pour assurer leur forme physique et leur épanouissement. Agility, frisbee, treibball… de quoi rester bien occupé, à moins qu’ils ne préfèrent se prélasser au soleil !
Privé de votre présence et de votre attention, votre chien est livré à lui-même. Souvent légué à un proche, placé en refuge ou pire, abandonné, il n’est pas toujours voué à un avenir radieux. Vicanis, c’est l’assurance d’offrir un avenir heureux à votre animal. En souscrivant, vous anticipez les aléas de la vie et garantissez son avenir en le confiant à des experts du bien-être animalier.
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La France compte près de 15 millions de retraités. Après avoir étudié le coût du bien le coût vieillir à domicile avec Retraite.com, Silver Alliance poursuit son analyse des seniors en publiant une étude inédite sur le pouvoir d'achat des 65 ans et plus, réalisée avec l'institut CSA. Sources de revenus et de dépenses, épargne, héritage, pratiques plébiscitées pour augmenter son pouvoir d'achat... Le porte-monnaie des seniors a été passé au crible. Alors, les retraités français sont-ils riches en 2021 ?
Sans surprise, l’étude de Silver Alliance menée par l’institut CSA révèle que les retraités interrogés se montrent plutôt pessimistes quant à leur pouvoir d’achat. En effet, près de 7 retraités sur 10 déclarent avoir ressenti une baisse de leur pouvoir d’achat depuis leur départ à la retraite. Des résultats à prendre avec nuance puisque pour la moitié d’entre eux, la baisse est évaluée à moins de 15 %. Ils sont 6 retraités sur 10 à redouter une diminution de leur pouvoir d’achat dans les prochaines années.
Le montant moyen de revenus par foyer interrogé est de 2 199 € par mois. Pour un retraité vivant seul, cela représente environ 1 563 € par mois et pour un couple de retraités 2 625 € par mois. Ce montant inclut la retraite de base, la retraite de réversion, les revenus d’épargne, les revenus locatifs et les prestations sociales. À noter que 12 % des retraités interrogés continuent d’exercer une activité professionnelle rémunérée à temps plein ou à temps partiel (cumul emploi retraite).
Point positif de cette étude, une majorité de retraités est aujourd’hui propriétaire (69 %) et 92 % d’entre eux ont déjà fini de rembourser leur prêt immobilier. 14 % sont même propriétaires d’une résidence secondaire.
L’étude s’intéresse également à la question de l’héritage. Depuis leur départ à la retraite, 16 % des retraités ont reçu un héritage. Le montant moyen de l’héritage perçu est de 68 000 € et concerne plus particulièrement les 75 ans et plus.
1 524 €, c’est le montant moyen mensuel de dépenses par foyer de retraités. Il est de 1 188 € pour un retraité vivant seul et de 1 756 € pour un couple de retraités.
Une fois ces dépenses réalisées, la moitié des retraités épargnent, une pratique qui se fait mensuellement dans la majorité des cas. Le montant moyen d’épargne s’élève à un peu plus de 3 000 € par an et concerne plus particulièrement les ex CSP+, les hommes et les couples.
La participation à un programme qui récompense la fidélité est pratiquée par la moitié des retraités, loin devant les achats en soldes ou encore la recherche de réductions sur Internet ou dans les magazines qui concernent près d’un tiers des répondants. On trouve ensuite l’utilisation de comparateurs de prix en ligne avant achat pour 19 % d’entre eux, puis l’achat de produits d’occasion dans un vide-grenier par exemple. L’achat de produits alimentaires en circuit court ou auprès de producteurs concerne 16 % des retraités, puis l’achat et la vente de produits d’occasion sur Internet. Fait surprenant : les cartes de réduction spéciales seniors ne sont plébiscitées que par 14 % des retraités interrogés. Et à la marge - moins de 10 % des répondants -, on trouve la pratique du covoiturage, l’achat de produits groupés, le prêt de matériels entre particuliers et la réalisation de petits services contre une compensation financière.
S’ils sont très portés sur les comparateurs de prix, l’étude révèle un usage du numérique assez faible pour augmenter leur pouvoir d’achat démontrant un faible intérêt pour les mutualisations ou les services de l’économie collaborative.
Enfin, une reprise d’activité, qu’elle soit à temps plein ou à temps partiel, ne semble pas plébiscitée même si elle concerne tout de même 12 % des retraités actuels.
Cette tendance tend à démontrer que si les seniors souhaitent améliorer leur pouvoir d’achat, un certain nombre de solutions s’offrent à eux. Pour Benjamin Zimmer, directeur délégué et associé de Silver Alliance et Docteur en sciences : “Cette étude apporte des éléments actualisés sur l’évolution du pouvoir d’achat des retraités. Les résultats, collectés en ligne auprès d’un panel représentatif des personnes âgées de 65 ans et plus, démontrent que les seniors ne sont pas encore utilisateurs des plateformes permettant de générer un revenu en louant ou en vendant un bien qu’ils ont acheté. Cela montre que l’usage du numérique pour cette génération sera une vraie lame de fonds à observer dans les prochaines années. C’est un moyen pour les retraités d’augmenter leurs revenus et ainsi de vivre mieux à la retraite.”
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À l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé le 7 avril prochain, l’Agirc-Arrco renforce son action de prévention pour vieillir en bonne santé. L’action sociale du régime de retraite complémentaire, qui compte 36 millions d’assurés, encourage les nouveaux retraités éloignés du système de soins à réaliser gratuitement un bilan de prévention médical et psychosocial par téléconsultation auprès de l’un de ses 14 centres de prévention.
L’Agirc-Arrco, fort de 40 ans d’expérience dans la prévention pour vieillir en bonne santé, lance une campagne auprès de ses assurés à la retraite depuis une période comprise entre 6 et 18 mois. Parce que le passage à la retraite est un moment charnière dans le suivi de sa santé, l’action sociale du régime de retraite complémentaire incite à réaliser un « Rendez-vous prévention jeune retraité » intégrant un bilan médical et psychosocial gratuit réalisé par des professionnels de santé. Une offre qui s’adresse tout particulièrement aux personnes n’ayant pas de médecin traitant ou ne bénéficiant pas d’un suivi médical régulier.
L’objectif est de faire le point sur la situation médicale, psychologique et sociale du bénéficiaire et de lui donner des clés pour adopter les bons réflexes à appliquer au quotidien pour vieillir en bonne santé. Si ce bilan de prévention fait apparaître d’éventuels facteurs de fragilité, le bénéficiaire est orienté vers les structures médicales indiquées pour une prise en charge. Un parcours de prévention personnalisé peut également lui être proposé intégrant un programme de conférences, d’ateliers et d’activités pratiques adaptés à ses besoins (sommeil, mémoire, gestion du stress, activité physique, etc.).
"Le passage à la retraite est un moment clé qui implique de nombreux changements tant sur le plan du rythme et des habitudes de vie, que du lien social, du niveau de vie ou encore de la place dans la société, etc. Faire un bilan de prévention à ce moment charnière peut permettre d’aborder sereinement sa retraite" , déclare Frédérique Decherf, directrice de l’action sociale du régime de retraite Agirc-Arrco. "C’est d’autant plus important que prendre soin de sa santé est non seulement un facteur de bien être immédiat mais favorise aussi, sur le long terme, le maintien de l’autonomie ».
Dans un contexte de transition démographique qui verra l’arrivée à des âges avancés des générations du baby-boom à l’horizon 2030, la prévention est devenue un véritable enjeu de société pour les politiques de santé publique dans le cadre de la lutte contre la perte d’autonomie. C’est pourquoi le principe des « Rendez-vous prévention » au moment du passage à la retraite a ainsi été inscrit comme nouvelle mesure du Plan national de santé publique (PNSP) de mars 2019. Placée sous l’égide du ministère de la Santé, sa mise en œuvre dans les territoires a été confiée à l’Agirc-Arrco, à la caisse nationale d’Assurance maladie et à la Mutualité sociale agricole.
Les bilans de prévention sont proposés gratuitement dès 50 ans par les centres de prévention Agirc-Arrco tout au long de l’année. Ceux-ci sont réalisables en téléconsultation ou en se rendant dans l’un des 14 centres de prévention Agirc-Arrco ou de leurs 150 antennes locales réparties sur l’ensemble du territoire.
Pour en savoir plus : www.centredeprevention.com/
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Comment va évoluer votre retraite en 2021 ? Les changements applicables au régime général de retraite de la Sécurité sociale en 2021 seront faibles cette année compte tenu de la conjoncture. En effet, les discussions autour de la nouvelle réforme du régime de retraite universel prévues en 2020 ont été reportées en raison de la pandémie. Comme chaque année depuis trois décennies d’évolutions réglementaires, quelques modifications entrent en vigueur en 2021 concernant le régime général de la Sécurité sociale. Et à l’instar des précédentes, elles sont de plus en plus restrictives.
Autre évolution, les retraites de base ont été relevées de 0,4 % au 1er janvier suivant l’inflation. Ce même taux s’appliquera pour les régimes complémentaires des artisans et commerçants, des agents d’assurances, des agents non titulaires de la fonction publique. Seuls les avocats profiteront d’une hausse de 0,5 % sur la pension de base. De son côté, la revalorisation des retraites complémentaires ne sera effectuée qu’en novembre 2021.
Pour les parents au foyer, l’assiette forfaitaire mensuelle de l’Assurance vieillesse (AVPF) pour 2021 est de 1715,35 euros (169 fois le SMIC de 2020), contre 5197 euros pour l’assiette trimestrielle de cotisation (507 fois le SMIC horaire).
Le régime général de la Sécurité sociale concerne les salariés, ainsi que les salariés agricoles, artisans, industriels et commerçants, dont le régime de retraite y est également rattaché. La retraite à taux plein est accessible à tout travailleur satisfaisant aux critères suivants :
Ces affiliés ont droit au minimum contributif (Mico), dont le montant est fixé à 1203,35 euros pour 2021. Dans le cas où la somme des pensions de base et complémentaires est inférieure à son plafond, le Mico comble la différence.
En revanche, si la durée minimale de cotisation n’est pas remplie, le travailleur doit patienter jusqu’à 67 ans pour bénéficier de sa retraite de base à taux plein. Cependant, d’une génération à l’autre, les règles se durcissent. Entre 2020 et 2035, la durée de cotisation augmente d’un trimestre tous les trois ans. Les générations « 1973 » et suivantes doivent par conséquent justifier de 172 trimestres de cotisation (soit 43 ans). La prochaine révision devrait intervenir au plus tôt en 2023.
Pour qu’un trimestre soit validé, il faut justifier en 2021 un salaire sur le trimestre de 1537,50 euros, qui correspond au montant du SMIC horaire brut multiplié par 150. S’agissant de la pension de réversion, les revenus annuels qui y donnent droit sont limités à 21 320 euros pour une personne veuve vivant seule. Si la personne s’est remariée ou pacsée après le décès de son conjoint, ses ressources ne doivent pas dépasser 34 112 euros par an si elle souhaite continuer à percevoir sa pension de réversion.
En 2022, il sera possible de déduire des revenus de 2021 les cotisations versées sur les produits d’épargne retraite dans la limite de 4 113 euros, soit 10 % du PASS 2020. Alternativement peut être retenu un plafond de cotisation de 32 909 euros équivalant à 10 % des revenus professionnels, sans excéder 8 fois le PASS 2020.
Distributeur | Support | Nom SCPI/Prix de la part |
TDVM* |
En savoir + | Demande de documentation |
Patrimoine diversifié dans 13 pays de la zone Euro |
Corum Origin 1090 € |
6,06 %
|
Voir détail SCPI | ||
Logistique | Activimo 610 € |
5,52 %
|
Voir l'offre | ||
Immobilier bureaux, locaux d'activité | Epargne Pierre 208 € |
5,28 % | Voir l'offre | ||
|
Secteur de la santé |
Pierval Santé 204 € |
4,49 % | Voir détail SCPI | |
Diversification dans 7 secteurs d'activité |
Iroko Zen 200 € |
7,12 % | Voir l'offre |
*Taux de distribution sur valeur de marché : il s'agit du rapport entre les dividendes versés par la SCPI et le prix moyen d'une part sur l'année de référence.
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Depuis juillet 2019 et la fusion de l’Arrco et de l’Agirc en un seul régime, la distinction entre les cadres et les non-cadres n’existe plus en ce qui concerne les cotisations de retraite complémentaire. Seul le niveau de salaire influe sur le montant de la future retraite complémentaire.
Avant 2019, tous les salariés de l’entreprise, quelle que soit leur catégorie (cadre ou non-cadre) cotisaient de manière égale à l’Arrco pour la tranche 1 de leur rémunération qui va jusqu’au plafond de la Sécurité Sociale (PASS). Les cadres et assimilés devaient en complément cotiser à l’Agirc pour la tranche 2 de leur salaire comprise entre 1 et 8 PASS.
Mais la fusion des deux organismes a mis un terme à cette distinction. D’ailleurs, plusieurs années auparavant, les taux de cotisation se sont considérablement rapprochés. En parallèle, on observe une harmonisation des prestations de retraite accordées en fonction des cotisations versées. Les cadres étaient par conséquent pénalisés.
Le salaire est l’élément déterminant du montant de la pension de retraite complémentaire. En 2021, le taux qui ouvre le droit à la retraite complémentaire est défini comme suit :
Il est important de noter que les cotisations effectivement payées par les salariés sont plus élevées que la somme définie grâce à ces taux minimums. Une partie de ces cotisations est en effet destinée à préserver l’équilibre financier de l’Agirc-Arrco et ne génère pas de droits à la retraite.
Avant l’alignement des taux, la convention collective de certaines entreprises ou branches professionnelles prévoyait une majoration du taux pour l’une ou l’autre des catégories. Il n’est plus possible aujourd’hui de mettre en place une telle règle, mais les dispositions prises par le passé peuvent être maintenues.
Une autre disparité reste d’actualité si elle a été décidée avant le passage à un organisme unique : celle de la répartition des cotisations entre employeurs et salariés. Dans la majorité des cas, l’entreprise contribue à hauteur de 40 %, les 60 % restants revenant aux travailleurs. Cependant, une répartition différente a pu être choisie (à 75 % - 25 % par exemple) et continuer à s’appliquer.